Annastasia et le pouvoir de l'impérium

Anna rouvrit les yeux brusquement. L'endroit était sombre et sentait la moisissure. Elles semblaient être dans une maison abandonnée et poussiéreuse depuis longtemps. Soleine était toujours accrochée à elle et respirait péniblement.

- Soleine, chuchota Anna d'une voix paniqué, t'aurais pas dû faire ça...

- Je ne te laisserais pas seule là dedans, répondit Soleine. Je savais que c'était un piège.

- On est foutues, déclara Anna.

- Annastasia Black, enfin ! S'exclama alors une voix masculine.

La lumière s'alluma soudainement et Anna apperçut un homme, entucas, elle pensait que c'était un homme. Il avait plutôt l'air démoniaque et muté avec un serpent. Ses yeux étaient entièrement noir. Elle savait qui c'était... Son coeur accélèra brusquement. Bellatrix Lestrange était présente également, ainsi que Lucius Malfoy.

- Voldemort, souffla Anna, sous le choc.

- Comment oses tu ? Siffla Lestrange.

- Ça va, Bella, dit Voldemort avec un signe de la main. Tu a amené une amie ?

- Qu'est ce que vous me voulez ? Cracha Anna en se mettant devant Soleine.

- Ah, dit Voldemort, tout plein de chose. Comme par exemple, te parler un peu de moi... Tu sais que c'est moi qui t'as créé ?

- Vous ne m'avez pas créé, répliqua Anna. Mes parents m'ont fait.

Voldemort eut un léger rire et Lestrange se mit à glousser.

- Tu es à moi, dit Voldemort. Tuez l'autre fille.

Lestrange et Malfoy levèrent leur baguette, mais Anna ne bougea pas de devant Soleine, qui s'était mise à trembler.

- Pousse toi ! Grogna Malfoy.

- Ne lui faites pas de mal ! Cria Anna.

- Elle ne nous sert à rien, dit Voldemort.

- Retournez la à Poudlard ! S'exclama Anna, paniqué.

- Non, dit Voldemort.

- S'il vous plaît, supplia alors Anna. Je ne veux pas qu'elle meurt ! Je ferais tout ce que ce vous voulez !

Anna était désespérée à un point tel qu'elle se fichait de sa propre peur. Elle ne voulait pas qu'il tue Soleine.

- Tout ce que je voudrais ? Répéta Voldemort.

- Oui !

- Très bien... On va voir si c'est vrai. Je veux que tu me montre ce dont tu es capable.

- Que voulez vous dire ? Demanda Anna.

- Ton don, rugit Voldemort. Montre moi sur elle.

II désigna Soleine.

- Et vous ne lui ferez aucun mal ? Demanda Anna.

- Aucun, dit Voldemort d'un ton doucereux.

Anna se tourna alors vers Soleine et lui envoya un regard d'excuse. Elle pensa met toi à genoux et Soleine le fit sur le champ. Voldemort applaudit et Lestrange se mit à faire de même. Anna se retourna vers eux avec un air de défi. Elle sentit alors son miroir chauffé dans sa poche...

- Formidable, dit Voldemort. Tu peux faire sans baguette ce que je peux faire avec une baguette... Tu l'a souvent utilisé ?

- Pas souvent, répondit Anna. C'est une malédiction, si vous voulez mon avis.

- Ma pauvre enfant, dit Voldemort, ceci est une bénédiction. Tu seras ma plus fidèle serviteur.

- Vous pouvez toujours rêver ! Cracha Anna.

- Très bien... fit Voldemort. Endoloris !

Soleine tomba au sol en hurlant. Anna ne savait pas comment il avait fait, mais il avait réussi à la viser.

- NON ! Cria Anna.

Voldemort arrêta le sortillège et observa Anna avec un air mauvais.

- Dis le, alors, dit il.

- Je serais votre plus fidèle serviteur, dit Anna à contre coeur.

- Très bien, dit Voldemort en montrant ses dents. Tracy t'a envoyée à Azkaban parce que tu ne l'ecoutait pas... Moi, je te tuerais si tu ne m'écoute pas.

Anna ne répondit pas. Elle était terriblement apeuré en ce moment et ne voulait absolument pas que Soleine meurt à cause d'elle. Celle ci pleurait, recroquviller par terre derrière elle.

- Laissez la partir, dit Anna.

- Non, nous allons la garder avec nous. Elle sera plutôt utile pour t'aider à faire ce que je dis, répondit Voldemort. Bella, amène les dans leur nouvelle chambre.

Lestrange attrappa Anna par un bras et donna un coup de pied à Soleine pour qu'elle se lève. Elle les conduisit dans une petite pièce vide et referma brutalement la porte. Ils semblaient être dans une maison abandonnée, Anna ne savait où. Soleine se jeta par terre et tenta de se ressaisir. Anna s'assoya a côté d'elle.

- Mais qui es tu, Anna ? Pourquoi Vol... lui, il te veut ? Tu a un don ?

- C'est une longue histoire, répondit Anna.

- Tu ne nous a jamais rien dit...

- C'était inutile.

- Inutile ? Je suis ton amie.

- Je sais, Soleine. Je vais te protéger, ne t'en fais pas.

- Contre tu sais qui et ses Mangemorts ? Je vais mourir, Anna, je le sais.

- Non ! Je ne les laisserait pas faire. Ils vont te garder en vie.

- On verra... Dumbledore va peut être nous retrouver à temps.

- Ouais, approuva Anna. On va s'en sortir...

Mais elle ne pouvait pas le savoir. Voldemort allait la forcer à faire des choses qu'elles ne voulaient pas. Le miroir se remit soudainement à chauffer et elle le sortit rapidement. Soleine eut un regard d'espoir et se colla sur elle pour regarder. Le visage de Padfoot était présent, ainsi que Dumbledore et la moitié du visage de Harry.

- Anna ! S'exclama Padfoot. Soleine ! Vous allez bien ?

- Oui, répondit Anna.

- Pas trop, dit Soleine.

Elles échangèrent un regard.

- Voldemort est là, avec Lestrange et Malfoy, expliqua Anna.

- Il m'a lancé l'endoloris ! Dit Soleine.

- Ils nous ont enfermé dans une pièce. Voldemort veut que je devienne Mangemort.

- On va vous sortir de là, dit précipitamment Padfoot. Où êtes vous ?

- Aucune idée, répondit Anna. Est ce que mon don peut marcher contre lui ?

- Je n'en sais rien, répondit Dumbledore. Il faut que vous gagnez du temps, Rogue vous rejoindra sous peu.

- Rogue ? Répéta Soleine.

La porte s'ouvrit soudainement et Lestrange entra. Anna tenta de cacher le miroir mais c'était déjà trop tard ; la femme l'avait vu. Elle se précipita sur Anna et lui arracha des mains. Elle jeta un coup d'oeil au miroir et eut un large sourire moqueur.

- Cousin ! Lança t'elle. Salut ! Dumbledore !

- Où sont les enfants ? Demanda aussitôt Dumbledore.

- Juste ici ! Répondit Lestrange en tournant le miroir. Dites donc, pendant que je vous ai... laquelle voulez vous que je torture ?

Soleine eut de nouveau des tremblements qui lui parcouraient tout le corps. Anna ferma les yeux et souhaita que tout cela s'arrête.

- Ne touche pas à un seul de leur cheveux, gronda la voix menaçante de Padfoot.

- Ça sera donc ta précieuse fille...

- Non ! Hurla Padfoot.

- Bellatrix, dit la voix de Dumbledore, ne fais aucun mal aux enfants.

- Qu'est ce que vous allez faire ? Répliqua Lestrange, intrigué. Vous ne savez pas où nous sommes.

- On va te retrouver, dit Padfoot.

- Parfait, je vous attends, dit Lestrange. En attendant... endoloris !

Elle pointa sa baguette vers Anna et celle ci se prépara au choc. Lestrange tourna le miroir vers elle et Anna tenta de ne pas hurler. Elle savait que son père la voyait. Elle se tortilla par terre de longues secondes, hurlant à l'intérieur.

- Tu ne cris pas comme l'autre fois ? La nargua Lestrange.

- Arrête... arrête...

Anna utilisa ses dernières forces pour forcer Lestrange à arrêter le sortillège. Cela fonctionna. Anna roula sur le côté et se remit debout. Lestrange s'approcha d'elle et lui donna un coup de poing sur le visage. Anna tomba par terre et perdit conscience. Lestrange lança le miroir sur le mur de brique et celui ci se brisa en plusieurs morceaux. Elle cracha sur Soleine et sortit.

Harry ne quittait plus son parrain, à présent. La scène qu'il avait vu, même si Padfoot avait essayé de le pousser, l'avait traumatisé. Bellatrix Lestrange était vraiment une femme ignoble. Harry aurait souhaiter se trouver à la place d'Anna. Il détestait la voir souffrir comme ça... Padfoot semblait aussi beaucoup ébranlé et il se rongeait sans cesse les ongles...

Il était minuit passé et personne ne savait encore où se trouvaient Anna et Soleine. Ron et Hermione furent obligés de retourner dans leur salle commune. Harry était au quartier général de l'ordre du phénix avec tous les membres et Dumbledore. Rogue était également présent.

- Pourquoi il ne t'a toujours pas appelé ? Grogna furieusement Padfoot à Rogue.

- Comment je le saurais ? Répliqua férocement Rogue.

Harry avait comprit que Voldemort devait appeler Rogue avec la marque des ténèbres pour que celui ci puisse se rendre sur place. Mais, même si Rogue allait le retrouver, il n'y avait pas grand chose qu'il pouvait faire pour libérer Anna et Soleine sans perdre sa couverture. Dumbledore se pinça l'arrête du nez depuis une demi heure à présent. Il ne semblait pas trouver de solution logique au problème.

- Annastasia doit utiliser son pouvoir, déclara t'il à voix basse. C'est la seule solution. Elle doit utiliser toute sa puissance...

- Face à Voldemort ? Rugit Padfoot. C'est du suicide.

- Il ne faut pas sous estimer Annastasia, répondit Dumbledore. Son don lui a été donné par Voldemort lui même. Il ne fait jamais rien à la légère.

Padfoot semblait sur le point de craquer et Harry se sentait plus qu'impuissant. Sa cicatrice le brûlait en permanence, à présent. Des membres de l'ordre du phénix avaient été fouillé la maison abandonné qu'avait utilisé Lestrange la dernière fois, mais elle était vide. Il y avait une autre cachette qu'ils ne parvenaient pas à trouver...

- Si Lestrange réussit à entrer dans la forêt, il doit y avoir quelque chose qui lui permette, dit soudainement Tonks.

- Comme quoi ? Fit Remus.

- J'en sais rien... un portoloin ? Un passage ?

- La forêt a été fouillé de fond en comble, déclara Dumbledore.

- Nous n'avons aucune piste, soupira Tonks.

Un silence s'abattit sur la petite assemblé. Padfoot se leva soudainement et alla dans l'autre pièce, qui était le salon. Harry se leva aussitôt, mais Remus lui fit signe de se rassoir. Il alla lui même voir son ami. Padfoot était assis dos à lui et semblait pleurer silencieusement. Remus vient près de lui et mit une main sur son épaule.

- Elle va s'en sortir, dit il avec émotion.

- On en sait rien, répondit Padfoot d'une voix enroué.

- Pad, c'est ta fille, je te garantis qu'elle va s'en sortir.

- Elle est avec Voldemort, Remus ! S'exclama alors Padfoot. Voldemort et ma folle de cousine !

- Ils ne veulent pas la tuer, Rogue l'a dit.

- Mais ils la torturent avec joie ! Rugit Padfoot en donnant un coup de pied dans la table basse.

- Je sais... dit douloureusement Remus.

- Ils vont tuer Soleine devant elle, dit Padfoot en essuyant furieusement son visage.

- Sirius... Tu va la récupérer, d'accord ? Elle va revenir saine et sauve.

Remus prit Padfoot dans ses bras et celui ci pleura silencieusement. Harry entra dans l'embrassure de la porte et se jeta sur eux, en larmes également. Tonks les rejoignit au bout de dix minutes et Harry remarqua pour la première fois son ventre qui avait légèrement grossi. Il pleura de plus belle. Anna avait si hâte de voir le bébé... Tonks laissa échapper ses larmes.

Anna se réveilla d'un sommeil sans rêve. Elle aperçut en premier Soleine, couché à côté d'elle, les yeux grands ouverts et l'air horriblement terrifié.

- Ça va ? Lui demanda t'elle.

- Si on veut, répondit Anna.

- T'as un oeil au beurre noir...

- Génial.

- Si on ne s'en sort pas, Anna, il faut que je te dise...

- Arrête, coupa Anna, on va s'en sortir. Toutes les deux.

- Mais si jamais...

- Non ! S'exclama Anna. On ne va pas mourir.

- Bon... dit Soleine.

Il y eut un petit silence pesant.

-Tu sais, dit Soleine, je pensais que j'avais peur quand j'étais chez mon père. En fait, ce n'était pas comme de la vrai peur... comme ce qu'on ressent face à lui.

Anna ne savait pas quoi dire. Elle était totalement d'accord. Voldemort était un homme affreux, il n'était même plus humain. Elle n'avait jamais ressentit une telle peur auparavant. Voldemort semblait terriblement cruel. Anna ne pouvait s'empêcher de penser que c'était celui qui avait tué les meilleurs amis de son père, qui étaient les parents de son meilleur ami Harry. Elle vouait une haine intense à l'homme-serpent.

- Si on fait ce qu'il veut, dit finalement Anna, il nous laissera tranquille.

- Que veut-il que l'on fasse ? Demanda Soleine.

- Je ne sais pas trop... faire du mal, j'imagine.

Soleine ne répondit pas. Elles restèrent silencieuses quelques temps.

- Dis, comment était ton père ? Demanda soudainement Anna.

- Méchant, répondit Soleine. Il ne voulait pas que je fasse du bruit sinon il me frappait. Il me privait souvent de repas et il ne m'aimait pas du tout...

- Comment as tu fais pour endurer ça si longtemps ?

- J'en sais rien... j'étais habitué comme ça. Mais Poudlard m'a beaucoup aidé. Et toi et les autres aussi.

Elle sourit et Anna trouvait cela étrange dans les circonstances actuelles. Cependant, le visage pâle de son amie qui lui souriait la fit également sourire.

- Ma mère d'accueil aussi était horrible, dit Anna. Elle voulait que je devienne un monstre, comme elle. Comme Voldemort aussi attend de moi...

C'est alors que la porte s'ouvrit de nouveau et cette fois, ce fut Malfoy qui entra. Il portait une longue robe noir et avait un air hautain. Anna voyait en Drago Malfoy son portrait craché.

- Venez avec moi, dit il sèchement.

Les deux jeunes filles se levèrent et le suivirent jusque dans l'autre pièce, qui se trouvait à l'extrémité. Voldemort était assis sur une grande chaise, au bout de la pièce, juste au dessus de quelques escaliers. Il semblait se prendre pour un roi.

- Mes chères invités, dit il d'un ton faussement affectueux. J'espère que vous avez passé une belle nuit.

Anna eut un rire jaune. Voldemort les narguait délibérément. Elle n'osait cependant pas répondre quoi que ce soit.

- Annastasia, j'ai besoin que tu me donnes quelques informations, déclara Voldemort d'une voix froide. Est ce que Dumbledore a une armée ?

- Non, répondit Anna.

Dumbledore avait formé l'ordre du phénix, mais Voldemort ne devait pas savoir que le groupe était toujours en fonction.

- Ne me mens pas, siffla Voldemort.

- Dumbledore n'a pas d'armée, répéta brusquement Anna.

- Bien, dit Voldemort. Que fait Severus à Poudlard ?

- Il est prof de potion, répondit Anna en se demandant pourquoi il lui demandait cela.

- Il est ignoble, dit alors Soleine.

Voldemort eut un rictus.

- Il y a t'il des traîtres quelque part ? Demanda Voldemort.

- J'en sais rien, moi, répondit Anna.

- Réfléchis un peu, cracha Lestrange.

- Bella, je n'ai pas besoin de toi, siffla férocement Voldemort.

- Pardonnez moi, maître, dit aussitôt Lestrange en s'inclinant.

- J'ai une idée, dit alors Voldemort. Tu seras la première, ajouta t'il en pointant Soleine. Viens ici.

Anna regarda avec terreur son amie avancer en tremblant vers Voldemort. Elle lui jeta quelques regards apeurés.

- Qu'est ce que vous allez faire ? Demanda Anna en tentant de ne pas paraître trop paniqué.

- Tu vas voir, répondit Voldemort.

Soleine arriva devant lui mais ne le regardait pas. Voldemort lui prit brusquement le bras gauche et leva la manche de son chandail. Soleine releva alors la tête d'un air terrifié. Elle secoua la tête vigoureusement sans pouvoir parler. Voldemort eut un rictus.

- Tu as compris, n'est ce pas ? Dit Voldemort. Je vais te marquer pour toujours. Tu seras Mangemort.

- Non, non, murmura Soleine.

- Non ! Hurla Anna. Ne faites pas ça !

- Ne me dis pas quoi faire, vociféra Voldemort.

- Vous aviez dit que vous ne lui ferez pas de mal !

- Je ne lui fais pas de mal, répliqua Voldemort, je la bénis.

- Non ! Cria Soleine. Je ne veux pas !

Voldemort pointa sa baguette magique vers le bras de Soleine, qui tremblait violament. Anna se précipita vers elle mais Lestrange lui barra la route et la giffla brutalement. La lèvre d'Anna se fendit et elle goûta à son propre sang. Voldemort eut un sourire machiavélique et murmura une formule magique. Lentement, le bras de Soleine se noircit. Elle hurlait à mort et son corps était secoué de spasmes. Anna cria de toutes ses forces vainement. La scène lui paraissait irréelle tellement elle en souffrait. Soleine cessa de crier alors qu'une tête de mort orné d'un serpent enlaidissait son bras. Elle le regarda avec horreur et Voldemort la poussa.

- Ce sera bientôt ton tour, dit-il à Anna.

Anna sentit son coeur se glacer au plus profond d'elle même. Elle préférerait mourir plutôt que de porter la marque des ténèbres. Lestrange les ramena dans la pièce à l'autre bout de la maison et claque la porte après les avoir poussé à l'intérieur. Soleine tomba au sol et se mit à pleurer à chaudes larmes. Anna s'approcha et l'enlaca en pleurant également. Elle aperçut du coin de l'oeil les morceaux du miroir de son père et alla prendre le plus gros.

- Sirius Black, dit elle en pleurant.

Elle vit l'oeil de son père apparaître dans le petit morceaux.

- Il a fait la marque des ténèbres à Soleine, pleura Anna. Il lui a fait...

- Quoi ? Répondit Padfoot d'une voix blanche.

- Ce sera mon tour bientôt, continua Anna. Je ne veux pas... Je préfère mourir, papa. Je ne veux pas devenir Mangemort...

- Anna, non, tu ne deviendras pas Mangemort. Tu dois gagner du temps.... utilise ton pouvoir si tu peux...

- Annastasia, dit la voix de Dumbledore, montre moi la pièce où tu es.

Anna bougea le miroir pour que Dumbledore puisse voir toute la pièce. Il vit Soleine couché en boule par terre à sangloter et sa colère monta d'un cran.

- Anna, dit Padfoot, tiens bon, d'accord ?

- Oui, répondit Anna.

- Qu'est ce que tu fiches ?! Cria Lestrange.

Anna échappa le miroir tant elle fut surprise. Lestrange la giffla de nouveau. Elle sortit sa baguette magique et fit disparaître les morceaux du miroir.

- Espèce de sale petite peste ! Cracha t'elle.

Elle lui lança un sort qui déchiqueta quelques partie du corps d'Anna. Elle cria malgré elle et haleta. Lestrange eut un sourire machiavélique et sortit de la pièce. Anna regretta presque Tracy. Soleine continua de pleurer violement au sol et Anna se joignit à elle... Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit encore. Voldemort entra et l'air se glaça. Lestrange le suivit en sautillant sur place. Soleine recula dans le fond de la pièce, collé au mur froid et humide.

- Tu as appelé quelqu'un avec le miroir de communication ? Demanda Voldemort d'un ton froid.

Anna fit non de la tête, son coeur menaçant d'exploser.

- Menteuse, siffla Voldemort. Tu vas payer.

II leva sa baguette mais la pointa plutôt vers Soleine. Anna se précipita devant Soleine en levant les bras en l'air.

- Non ! Cria t'elle. Non, ne la tuer pas !

- Dégage de la, sale gosse ! Répliqua Voldemort. Tu vas la regarder mourir.

- Non, pitié ! Supplia Anna, au bord des larmes.

- Bella, siffla Voldemort.

Aussitôt, Lestrange s'avança vers Anna et la saisit brusquement. Elle la tourna vers Soleine et lui maintient le visage vers elle.

- Regarde la bien, sussura Lestrange.

- Non, non, non... gémit Anna.

Soleine semblait paralysée par la peur. Elle regardait Voldemort, comme figé dans le temps. Son visage était baigné de larmes.

- Avada Kedavra ! Lança Voldemort.

Le sortillège heurta Soleine de plein fouet. Son corps semblait prendre une éternité à tomber sur le sol. Elle mourut avec un air terrifié sur le visage, ses yeux alarmé braqués sur Anna. Celle ci se débattit et Lestrange la poussa en riant vers le corps inerte de Soleine.

- NON ! Hurla Anna. NON ! NON !