TJ n'est pas seule

Chapitre 17 : Chapitre 16 : Anora et Toma

9288 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/01/2021 22:47

Chapitre 16 : Anora et Toma

 


 

Nora fut réveillée quelques minutes plus tard par Narcissa, afin qu’elle donne le premier lait à ses enfants.

-         Excuse-moi de ne pas avoir fait venir un médicomage, mais sans l’accord du Maître, c’est impossible ! fit la mère de Drago. Elle semblait vraiment désolée, mais personne n’était vraiment préparé à l’arrivée des jumeaux.

-         Ce n’est pas grave ! Tout va bien ! répondit alors que son petit garçon était entrain de téter son sein droit. La petite sœur était encore plus petite, mais elle était sage, avec les yeux grands ouverts sur le monde.

-         Quels noms vas-tu-leur donner ? demanda Narcissa, alors qu’elle jetait un sort pour nettoyer les draps. Et les petits elfes emportaient serviettes et couverture au nettoyage.

-         Toi, tu seras Toma ! fit-t-elle à son petit garçon, qui leva les yeux vers sa mère. Il avait les yeux noirs comme son père, ainsi que trois cheveux bruns sur la tête.

Une fois, le petit bonhomme rassasié, il fut replacé dans son berceau. Nora prit la petite sœur dans ses bras, elle était plus petite que son frère, et le bébé prit naturellement le sin gauche de sa mère.

-         Quant à toi, tu seras Anora ! dit-elle à sa petite fille, qui pinça le téton un peu trop fort ! Aie ! fit Nora malgré elle. Oui, je me doutais que tu aimerais son prénom, commenta la jeune mère en souriant.

Anora et Tom, deux enfants entourés d’amour.

La nuit était tombée maintenant, les Mangemorts n’étaient toujours pas rentrées. Nora avait hâte de montrer ses deux anges à Tom, leur père. Anora termina son repas, et la petite maman lui fit faire son rot, comme à son petit frère quelques minutes auparavant. La petite ange fut placé à son tour dans son berceau. La jeune fille était épuisée, elle sourit à Narcissa, qui quitta doucement la pièce. Nora s’allongea sur son lit, elle ferma les yeux, en pensant que demain, elle dirait à Tom de faire venir un médicomage auprès de ses bébés.

 

Au milieu de la nuit, Nora fut réveillée par un gazouillement, elle mit quelques instants à se souvenir que cela devait être ses bébés. Elle ouvrit les yeux, et tourna sa tête vers eux, une silhouette noire se tenait au-dessus de leurs berceaux. La petite maman se leva et s’approcha de Tom, car elle l’avait reconnu entre mille.

-         Bonsoir ! Fit-elle en se penchant vers Toma, c’est lui qui avait gentiment gazouillé.

Elle prit dans ses bras et le changea et lui donna le sein. Elle eut un peu de mal avec le linge pour ses fesses, mais elle réussit à le mettre tant bien que mal. Elle demanderait de l’aide à Narcissa ou aux petits elfes. Alors qu’il tétait encore son sein droit, elle observait Tom qui l’observait aussi…

-        Demain, tu veux bien faire venir un médicomage ? Demanda-t-elle, bien que cela ne ressemblait pas vraiment à une question, mais plutôt à un besoin. Voldemort hocha la tête et Nora lui sourit. Le petit garçon semblait avoir fini de manger, elle se releva et s’arrêta devant Tom.

-        Tu veux le prendre ? Demanda-t-elle timidement. Mais le regard rougeoyant de Tom, lui donna la réponse et Nora soupira en reposant le petit bébé dans son berceau, et prit sa petite Anora, avec qui elle fit les mêmes gestes, cette fois-ci, elle s’en sortit mieux avec le petit linge. Je leur ai donné des prénoms, j’espère que tu ne m’en veux pas trop. Elle s’appelle Anora, présenta-t-elle à son père. Anora, voici ton papa ! Ajouta-t-elle. Mais la petite fille semblait bien trop occupée à se nourrir pour accorder de l’importance à son père. Pour le petit bonhomme, je lui ai donné le nom de Toma, termina Nora, un peu inquiète à l’annonce de leurs prénoms.

Mais Voldemort ne dit rien, il s’éloigna des berceaux, il passa près de la jeune fille et laissa sa main glissait sur le bras de Nora, qui passait sous les fesses de la petite fille.

-        Demain, un médicomage passera vous voir tous les trois ! Fit-il en ouvrant la porte. Bonne nuit ! Dit-il d’un ton sec en fermant la porte derrière lui. Nora soupira et se leva pour recoucher la petite fille et les regarda se rendormir.

-        Et bien ça s’est plutôt bien passé, n’est-ce-pas ? Et oui, c’est votre père, mes bouts de choux ! Dit-elle en se recouchant pour finir sa nuit.

 

Le lendemain, elle se leva de bonne humeur, elle s’habilla avec une petite robe rose pâle, mais la première chose qu’elle fit, fut de regarder ses deux enfants dormir. Ils auraient sans doute faim très bientôt. Un cou fut donné à la porte, Nora invita la personne à entrer, il s’agissait de Wiskhey, qui venait s’occuper des enfants.

-        Je viens m’occuper des enfants ! Fit la petite elfe, vous pouvez m’appeler pour les changer, les habiller, les laver…

-        Euh… merci Wiskhey ! Mais j’ai surtout envie que tu m’apprennes comment faire tu veux bien ? Demanda Nora, en s’accroupissant devant la petite créature, qui ouvrit de grands yeux, surprise par les paroles de la jeune fille.

-        Mais Mlle Nora, les dames de sang-pur ne s’occupe pas de ça !

-        Wiskhey, je veux m’occuper de mes bébés, ils sont si petits, ils ont besoin de leur maman ! Expliqua Nora, elle avait envie d’avoir un lien privilégié avec ses enfants pour donner tout l’amour dont elle était capable, parce que ce n’était pas leur père qui leur en donnait, quoiqu’elle pouvait toujours espérer et rêver.

-        D’accord, je ferais de mon mieux pour vous aider !

-        Merci ! Répondit la petite maman, en se penchant vers son bureau. J’ai pas envie de les quitter ! Fit Nora émue par la vision de ses deux anges endormis ? Tu veux les voir ? Demanda la petite sorcière.

Elle regardait Wiskhey, qui se tenait droite, mais elle était trop petite pour voir par-dessus le haut du berceau. Nora n’attendit pas la réponse, et souleva la petite créature, qu’elle assit sur le rebord du petit lit.

-        Voici Anora, annonça-t-elle en indiquant le bébé tout petit, et là, c’est Toma. Elle n’avait pas beaucoup de vêtements pour eux, mais elle irait faire des achats, peut-être avec Narcissa.

-        Je vais vous apporter votre petit déjeuner ! Dit Wiskhey en s’éclipsant pour aller chercher le repas du matin de la jeune maman.

 

Après le déjeuner de la petite famille, ils eurent la visite du médicomage. Il semblait être à l’aise, enfin Nora s’était attendue à ce qu’il soit prisonnier, forcé de coopérer. Mais ce n’était pas le cas. La jeune fille avait toujours supposé que les gens qui avaient choisi de soigner, ne voudrait pas s’associer au mage noir.

-        Bon, petite demoiselle, nous allons examiner vos petits bébés, puis je m’occuperais de vous ! Expliqua le médicomage.

C’était un homme d’un certain âge, mais Nora n’aimait pas vraiment la façon dont il regardait. Il avait une drôle d’étincelle dans les yeux. Il portait une barbe courte brune, et il avait de petits yeux marrons, au milieu d’un visage joufflu.

-         Euh… d’accord ! fit-elle. Tu veux bien rester avec nous, Wiskhey ? demanda-t-elle tout bas à l’elfe de maison, un peu rassurée de ne pas être seule dans la pièce avec lui.

-         Alors nous allons commencer par la petite puce ! annonça le médicomage. Il sortit le bébé de son berceau, et l’allongea sur la table à longer de la chambre.

Nora s’avança ver sa petite Anora, et elle tendit un doigt pour que le petit bébé pris dans sa menotte. Le médicomage sortit ses instruments, il la mesura, elle faisait 39 cm, et pesait 2k 900g. Son crane avait une envergure de 32 cm.

-         Elle est petite, mais robuste, comme sa maman ! fit le médicomage en pinçant la joue de Nora, et puis elle est aussi jolie, ajouta-t-il.

Il reprit son travail, et termina d’ausculter Anora, il vérifia ses réflexes et ses sens. La petite fille allait bien. Il passa donc au petit bonhomme. Wiskhey recoucha Anora dans son lit, et Nora prit la main de son petit garçon, pendant que c’était son tour d’être ausculter. Le médicomage fit les mêmes gestes, mesura, pesa, et observa le petit chou. Il me mesurait 41 cm, et pesa 3kg, 100g, et avait un crâne de 35 cm.

-         Pour lui, tout semble bien en forme, sauf peut-être ses yeux, il ne voit pas très bien. Je vais vous laisser des goutes à mettre dans ses yeux, durant les prochains jours, disons une semaine, et ce sera parfait. Fit le médicomage avec un sourire.

-         Je n’y manquerais pas, docteur, merci ! fit Nora en recouchant son petit garçon.

-         Bien passons à vous. Comment vous sentez-vous ? demande le médicomage en rangeant son matériel.

-         Très bien ! répondit Nora.

La jeune femme était un peu fatiguée, mais qui ne le serait pas dans de telles circonstances, et puis Wiskhey l’aidait beaucoup pour lui apprendre comment s’occuper de ses petits bébés.

-         Bon, il reste une dernière formalité. Leur état civil ! Veuillez me communiquer leurs noms et prénoms. Je m’occuperais de les enregistrer auprès du Ministère. Ils seront ainsi automatiquement inscrits à Poudlard.

-         Alors, il s’agit de Toma Honey et Anora Honey. Répondit-elle, hésitant à ajouter le nom de Jedusor, mais finalement y renonça.

-         Les noms et prénoms de leurs parents ?

-         Je suis Elanora Honey, et leur père Tom Elvis Jedusor. Continua-t-elle.

Le médicomage haussa un sourcil, sans doute surpris qu’ils ne portent pas le nom de leur père. Il demanda ensuite à quelle heure, ils étaient venus au monde. Elle lui répondit qu’il devait être 22 heures, elle n’en était pas vraiment sûre, ce n’était pas trop ce qui l’avait inquiété à ce moment-là. Les deux enfants étaient donc nés le 28 juillet à 22h.

-         Tenez ! fit-il en tendant deux flacons à la jeune femme. Le premier est pour votre fils, et le second pour vous. Il s’agit d’un revitalisant, il permet d’aider le corps à reprendre un rythme normal après un accouchement. Expliqua-t-il en lui tendant le flacon.

-         Merci. Fit Nora en prenant le flacon des mains du médicomage, ce dernier en profita pour attraper la main de la jeune fille.

-         Vous avez de petites mains, dites-moi ! commenta-t-il avec un sourire pervers sur visage.

Nora tenta de retrier sa main, mais il serra sa poigne et Nora sentit la panique la gagnait. Heureusement la porte s’ouvrit, sur Narcissa. Elle portait un gros paquet de vêtements sans doute pour bébé. Le médicomage lâcha la main de la petite sorcière et quitta la pièce précipitamment en saluant Cissy d’un simple hochement de tête. Nora soupira et de soulagement, et se leva du lit pour accueillir la mère de Drago.

-         Merci pour tout ça ! fit Nora, en aidant Mme Malefoy à renverser le contenu du sac sur le sol.

Toutes les deux passèrent le reste de la matinée à faire le tri dans les anciens vêtements de bébé, de Drago. La jeune fille riait en imaginant Drago en petit bébé dans le petit pyjama vert qu’elle tenait entre les mains. Narcissa lui dit qu’il aurait sans doute des achats à faire pour les enfants.

-         En attendant, il y a tout ça pour eux, je te les donne ! fit Narcissa avec le sourire.

-         Merci…. Je les accepte avec joie. Je les redonnerais à Drago, quand il aura des enfants. Fit Nora dans un sourire.

La jeune maman leva la tête en entendant ses trésors s’agitaient, elle se releva et s’occupa d’eux, les nourrir, les bercer, les changer, donner la potion à Toma dans ses yeux, et les recoucha dans leurs berceaux. Cissy était restée dans la chambre pour ranger les vêtements dans le placard d’un sort.

-         Je peux te poser une question ? demanda la mère de Drago.

-         Oui, bien sûr !

Les deux femmes se mirent en chemin vers la salle à manger, Nora avait eu beaucoup de mal à laisser ses enfants tous seuls, mais ils dormaient bien sagement dans leurs couffins.

-         Qui est le père ? interrogea Cissy. Je n’ai pas posé de question, mais il est important que le père sache que ses enfants sont nés, tu ne penses pas ! ajouta-t-elle.

-         Des faire-part ! énonça Nora, sans répondre à la question de Mme Malefoy.

Ce n’était pas le plus facile à dire, et puis cela semblait tellement évident à la petite sorcière, qu’elle ne comprenait qu’on puisse poser la question.

-         Ne t’inquiète pas, il sait qu’ils sont là, ils se sont déjà rencontrés ! tenta-t-elle de la rassurer avec le sourire.

Les deux femmes entèrent dans la salle à manger, Drago et son père étaient déjà là, ils se saluèrent et les petits elfes vinrent leur servir le repas. Nora souriait, heureuse de vivre dans le manoir Malefoy, même s’il y avait des moments difficiles, tristes, odieux, horribles, et tous les qualificatifs du même genre.

-         Je n’ai pas encore eu l’occasion de demander à T… euh pour la visite de Samuel. Fit la jeune fille avec un sourire. Elle avait encore failli dire Tom, décidément, elle ne s’y ferait jamais.

-         D’accord ! répondit Lucius.

-         Pourriez-vous lui d’attendre encore un peu ? demanda Nora.

-         Oui, bien sûr.

-         Merci.

Le repas s’acheva sur une tarte aux pommes, comme les aimer, Nora. Elle avait hâte que ses enfants puissent les gouter.

 

Pendant l’après-midi, Nora se mit à préparer un faire-part de naissance pour ses enfants. Elle ne savait pas très bien ce qu’il fallait mettre dessus. Elle demanda donc de l’aide à Narcissa.

-         Il faut mettre la date de naissance, leurs noms, le sexe et tous les renseignements qui te paraitront utiles que les gens sachent.

 

 


 

 

Nora se pencha vers le parchemin, avec sa plume en main et après une bonne heure, la jeune maman présente son beau faire-part de naissance à Narcissa.

-         Voilà, qu’en penses-tu ? demanda-t-elle dans un sourire en lui tendant le parchemin.

Cissy le prit dans ses mains, et lut le message. Il était très clair, et très propre, joliment décorée avec des petits lapins, des cœurs et des oursons, les seules choses que Nora arrivait à dessiner sans trop de mal.

-         Oui, il est très bien ! répondit Cissy, en le reposant sur la table. Tu n’as rien dit sur leur père ! constata-t-elle.

La jeune maman leva les yeux vers Narcissa, et lui sourit, mais sans répondre à sa remarque. Au lieu de ça, elle demanda comment elle pouvait le multiplier, pour pouvoir en envoyer à Dumbledore, Severus, Hagrid, peut-être Sirius, et puis en donner un à Peter, et à Tom évidemment. Et pourquoi pas aussi à Narcissa, ou Drago.

-         Attends, je vais le faire ! dit Cissy en jetant un sortilège sur le parchemin qui se multiplia par vingt.

Nora n’avait malheureusement plus sa baguette, depuis que Tom le lui avait prise, peut-être qu’elle devrait lui demander de la lui rendre. Les deux hiboux de la famille Malefoy passèrent l’après-midi et la soirée à faire la navette entre leur foyer et les différentes destinations des faire-part de naissance.

 

Plusieurs jours passèrent, Nora s’occupait de ses enfants, elle avait appris à mettre le petit linge autour des fesses de ses deux bébés comme il faut. Elle commençait aussi à reconnaître les pleurs des enfants. Il y avait celui de « j’ai faim », celui de « je suis fatigué », ou celui de « je suis mouillé ». Nora prenait de plus en plus d’assurance pour prendre soin de ses enfants. Elle n’avait pas oublié aussi de donner la potion à Toma, pour ses yeux.

Il était neuf heures du soir, ses bébés dormaient, et Nora était assise sur le canapé dans le salon, entrain de lire un livre de magie, de tout façon, il n’y avait que ça dans tout le manoir. Elle tourna la dernière page, quand Fenrir entra dans la pièce. La petite sorcière leva son nez du livre, et lui fit un grand sourire. Le nouvel arrivant vers s’asseoir en face d’elle.

-         Bonsoir Nora ! dit-il avec un sourire sur le visage, lui aussi.

-         Bonsoir Fenrir.

-         Félicitation pour tes jumeaux.

-         Merci ! fit-elle toute heureuse, et bizarrement un peu timide.

Un silence s’installa pendant lequel Nora observait le loup-garou. Il y avait tellement de choses à dire, sur Remus, sur les aurors qu’il avait récemment attaqué, mais surtout ce qui s’est passé un certain huit juin. Fenrir avait épargné la vie de Tonks, après le cri de Nora, et elle voulait savoir pourquoi.

-         Pourquoi ne pas avoir lancé de sort contre Tonks ? demanda enfin la jeune fille.

-         Je ne sais pas… avoua-t-il, j’allais lancer mon sort, quand tu as crié, j’ai levé la tête, et je n’ai pas pu jeter ce sort, expliqua-t-il, Fenrir ne semblait pas vraiment avoir d’explications sur ce qu’il l’avait poussé à baisser sa baguette.

Nora lui sourit, elle était heureuse qu’il n’est pas tué Tonks, mais elle savait que la prochaine fois qu’ils se rencontreraient face à face, il n’hésiterait pas. Pourquoi les Mangemorts prenaient-ils autant de plaisir à voir les autres mourir ? Pourquoi prenaient-ils autant de plaisir à les tuer ? La jeune maman ne parvenait pas à comprendre, elle espérait ne jamais y parvenir, sinon ne serait-elle pas alors comme eux. La petite sorcière tendit un de ses faire-part à Greyback.

-         Tiens, si tu veux ! fit-elle avec le sourire.

Fenrir le prit en main, et le lut un moment, en souriant, il semblait se moquer, mais ce n’était pas pour être méchant, enfin d’après le regard de Nora. Elle replia ses jambes contre sa poitrine, et ils passèrent un bon moment à parler de tout et de rien. Principalement d’être un loup-garou, de ce qu’il avait ressenti la première fois qu’il s’était transformé, qui l’avait mordu, à quel âge, et pourquoi, comment ça s’était passé ? Nora se sentait de plus en plus d’eux, tout comme elle s’était sentit proche de Remus, Sirius, Molly, Albus, Abelforth, Rubeus et Harry. Ici parmi les mangemorts, c’était Fenrir, Peter, Narcissa, Severus, Lucius, et Yakley. Tous étaient ses amis. Tom était tout de même le premier dans son corps, enfin il y avait aussi Toma et Anora maintenant. La jeune fille aurait tellement aimé que tout le monde puisse vivre en paix et en harmonie, mais c’était peut-être est-ce trop utopiste ?

 

Le soir venu, elle se glissa dans son lit, après avoir nourrir, baigner, et changer ses enfants. Elle s’endormit rapidement et du sommeil du juste.

Elle fit un étrange rêve, c’était comme-ci, elle regardait une scène au travers des yeux de quelqu’un d’autre, mais tout en restait elle-même. Elle était une petite fille qui devait avoir quatre ou cinq ans, ses parents se discutaient violemment. Il y avait une autre fille dans la pièce, plus grand qu’elle, qui devait avoir une dizaine d’années.

-         C’est un monstre, voilà ce que c’est ! s’écria l’homme en colère.

-         Non… c’est ma petite fille. Répondit la femme en pleurant.

-         Eh bien, ce n’est pas la mienne, c’est un démon dans le corps d’une gamine. Criait-il.

-         Un démon… répéta la femme, maintenant apeurée.

Elle se tourna vers la petite fille et croisa son regard, la petite fille un pas timidement vers sa maman, mais cette dernière recula. La fillette haute comme trois pommes, tenant son doudou entre ses mains.

-         Maman ! murmura-t-elle.

La femme, la mère de la petite fille cria et s’enfuit en courant de la pièce. La petite fille vit sa grande sœur s’approchait, elle la regarda de haut.

-         Toi, tu es monstrueuse ! fit-elle d’un air dégouté, en quitta la pièce à son tour.

La fillette leva les yeux vers l’homme de la pièce, qui n’était autre que son père. Il l’attrapa par le bras violement et la tira vers lui.

-         Tu n’es pas une enfant, tu es un démon. Les choses que tu fais ne sont pas humaines ! regarde bien cette maison, regarde la bien parce que ce n’était plus la tienne, vil démon. Ta maison n’est plus ici, sale monstre. S’écria l’homme.

Il entraina la petite fille hors de la pièce, ouvrit la porte d’entrer, et la conduisit loin dans les rues, plus loin que la boulangerie où elle allait chercher le pain avec sa mère, plus loin que la quincaillerie où elle allait avec son père, plus loin que l’école où elle allait avec sa grande sœur, plus loin que là où elle n’avait jamais été. Il la lâcha au milieu d’une forêt, la petite fille pleurait, son père disait des mots qu’elle ne comprenait pas, mais elle sentait que les mots qui lui étaient adressé étaient méchants.

-         Ne reviens pas à la maison ! Nous ne sommes plus ta famille ! conclut-il en laissant la petite fille au milieu des hauts arbres. Elle se mit à crier à l’aide, au secours.

-         Ne m’abandonne pas ! cria-t-elle en se redressant sur son lit, sortant de son cauchemar, enfin plutôt d’un souvenir de sa triste enfance.

C’était donc ce qui lui était arrivé avant sa rencontre avec Tommy, elle comprenait pourquoi elle s’était attachée à lui, plus que de raison. Elle se leva pour aller admirer ses enfants entrain de dormir. Comment ses parents avaient-ils pu l’abandonner comme ça ? Elle aurait tellement aimé avoir des réponses, mais après tout ce temps, ça devait être trop tard.

 

Le matin suivant, elle se leva, elle avait l’impression d’avoir grandi, d’avoir muri, durant cette nuit. De ne plus être une enfant. Elle était mère, et ferait tout pour être la meilleure maman du monde. Après avoir nourrit ses enfants, avoir donné les gouttes dans les yeux de Toma, es avoir changés, et glissés dans leurs lits, elle se sentait beaucoup mieux.

A la fin de matinée, elle trouva l’occasion de parler avec Tom, enfin Voldemort.

-         Bonjour ! commença-t-elle… Voldemort se tourna vers elle, et la détailla de la tête aux pieds, avec un regard dédaigneux, Nora le fusilla du regard, mais cela ne le fit que sourire sadiquement… Je suis venue pour te demander quelque chose, continua la jeune femme en avançant tout de même vers lui, lentement, et s’arrêta à bonne distance de lui. Voilà, j’aimerais inviter Samuel Nott à venir un après-midi pour prendre le thé, est-ce possible ? demanda-t-elle dans un petit sourire timide.

Voldemort resta silencieusement, regardant la jeune fille, Nora, de son côté soupira plusieurs fois en laissant son regard vagabondait, croisant celui du mage noir à plusieurs reprises. Tom finit par la lâcher du regard, pour prendre un parchemin et le parcourra, pendant une bonne minute, avant de répondre.

-         Sa visite sera brève ! répondit-il en s’asseyant sur le fauteuil.

Nora eut un grand sourire, et faillit sauter sur place, mais elle se retint juste à temps, et hocha la tête vigoureusement plusieurs fois.

-         Pars ! ordonna-t-il d’un ton sec, la jeune maman se figea, et le regarda plutôt contrariée. Maintenant ! fit Voldemort sur le même ton, la petite sorcière soupira et quitta la pièce, déçue et triste.

 

Nora se rendit au bureau de Mr Malefoy où elle le trouvait. Elle l’informa de l’autorisation de Voldemort concernant la visite de Samuel Nott. La jeune fille remarqua très bien le haussement de sourcils de la pat de Lucius.

-         Il peut venir cet après-midi ou demain matin, ajouta-t-elle dans un sourire, tout de même contente à l’idée de revoir son ami.

-         Tenez ! fit Malefoy en lui tendant une feuille de parchemine, c’était la réponse à son ami avec les détails convenus pour sa visite au manoir.

La petite sorcière le remercia et quitta le bureau pour aller directement envoyer la lettre à Samuel. Elle avait hâte de le voir sans doute demain, à moins qu’il ait le temps dans l’après-midi. Elle se rendit au déjeuner avec ses enfants, ils étaient tranquillement dans leurs couffins, à côté d’elle. Il était bien rare de les voir séparément, Nora les trouvait tellement petits pour vivre sans elle. Aujourd’hui, à table, il y avait la famille Malefoy, ainsi que Peter, Bellatrix et Severus. Ils partageaient plus ou moins le repas en silence, bien que Nora parlait plus que les autres. La sorcière brune, Bellatrix, ne cessait de regarder les enfants de Nora avec un regard assassin. La jeune maman était très inquiète et répondait au regard de Bellatrix par un air inquiet, presque apeuré. C’était l’une des raisons pour lesquelles, elle ne quittait que rarement ses enfants des yeux.

 

Après le repas, Nora recoucha ses enfants dans leurs petits berceaux, puis elle s’allongea pour se repose, quand Narcissa vint la réveiller pour lui annoncer que ses invités étaient arrivés. La jeune fille se leva et se rendit dans le hall, où elle trouva Samuel, il n’était plus le petit garçon de ses souvenirs, il était accompagné de son fils.

-         Samuel ! appela-t-elle en descendant les dernières marches, elle s’arrêta devant lui, avec un grand sourire.

Il avait beaucoup changé, mais c’était normal, cinquante ans avaient passé. Il avait perdu ses cheveux, il avait le crâne dégarni, mais ses yeux étaient toujours aussi bleus. Les anciens camarades s’étreignirent un bon moment. Puis Nora salua Théodore à son tour. Drago vint se joindre au trio.

-         Allons dans le salon ! proposa la jeune fille.

Les quatre comparses entrèrent dans la pièce, l’elfe de maison Wiskey, les attendait avec les tasses de thé, qu’elle réchauffa dans un claquement de doigts, puis elle quitta la pièce, avec les remerciements de la jeune maman

-         Je suis vraiment contente de te revoir ! Comment vas-tu ? Et ses années, qu’as-tu fais ? demanda la petite sorcière impatiente de connaître la vie sans doute trépidante de son amie.

-         Oh et bien j’ai fait fructifier la fortune familiale, dans l’achat de choses et d’autres que je restaure et revends, expliqua Nott dans un sourire, Nora lui sourit en retour, et but une gorgée de son thé. Après, il y a une vingtaine d’années, je me suis marié et nous avons eu un fils, Théodore. Ajouta le sorcier en posant son regard sur son fils.

-         Où est-elle aujourd'hui ? Demanda la jeune fille.

-         Elle est morte. Répondit Théodore, quand j’avais trois ans, je ne me souviens pas bien d’elle.

Nora remarqua que Samuel semblait être mal à l’aise de parler de sa femme, et buvait du thé en silence, en regardant la décoration de la pièce. La petite maman sourit et soupira doucement. Elle se leva de son fauteuil et vint s’accroupir devant lui, elle posa son front contre celui de Samuel.

-         Tu sembles mal à l’aise de parler d’elle. Cela te rend peut-être triste, mais si tu ne parles plus d’elle, tu vas peu à peu oublier les bons moments, ne laissant place qu’à la tristesse et l’amertume ! Dit la jeune fille dans un doux murmure. De plus, ton fils veut connaître sa mère, si tu ne peux pas lui parler d’elle, si tu ne lui présente pas sous son meilleur jour, qui peut le faire ! Continua-t-elle doucement. Samuel, la seule façon de garder ta femme vivante, c’est de ne pas briser le lien, et de ne pas l’oublier…

-         Mais je…. Commença-t-il avant d’être coupé par la petite sorcière.

-         Je sais que tu ne l’as pas oublié, mais si tu gardes ses souvenirs en toi, elle ne vivra pas dans le cœur de son propre fils, et ce n’est pas ce que tu veux, n’est-ce-pas ?

-         Non, répondit Samuel, en baissant la tête comme pris en faute.

Nora se releva avec le sourire, puis se tourna vers les deux garçons. Ces derniers posèrent leurs tasses vides en silence. Ils discutèrent de tout et de rien, et Nora présenta ses enfants à son ami et son fils. Il était environ 17heures quand la famille Nott quitta le Manoir Malefoy. La jeune maman était sûre que Théodore allait poser beaucoup de questions à son père concernant sa mère. Elle sourit en leur faisant un signe d’un au revoir de la main, alors que tous les deux transplanèrent.

 

Le soir venu, après le repas, –le sien et celui de ses enfants – Nora s’allongea dans son lit de bonne heure, avec un livre. Elle lut une histoire romantique qui la fit pleurer. Il était plus de minuit quand elle éteignit la lumière, mais reste éveillé en regardant le plafond. Elle avait peur de s’endormir et de faire des cauchemars, alors elle luttait contre le sommeil. Soudainement la porte s’ouvrit silencieusement et une ombre se glissa dans la chambre. Nora se redressa et sortit de son lit en criant. L’ombre s’arrêta et la petite maman lui sauta dessus. Elles tombèrent et la jeune fille se cogna la tête contre le pied du lit. Assommée, mais toujours consciente, Nora vit l’ombre s’approcher du berceau de Toma, la baguette dressée. La petite sorcière se redressa et attrapa le bras de l’ombre, et mordit ses doigts. La baguette tomba au sol, et l’ombre se recula. Nora attrapa la baguette magique et la brandit devant elle, face à l’intrus. Quand sans trop savoir pourquoi, ni comment, des flammes jaillirent de la baguette et pris la forme d’un serpent qui fila vers l’ombre qui se mit à crier. Nora lâcha la baguette et le feu perdit de son énergie, et disparut. Nora vit l’ombre couchée sur le sol, et elle prit peur, se retourna, elle prit Anora et Toma dans ses bras, et se rua dans la salle de bain adjacente à sa chambre. Elle se glissa contre le mur et se mit à bercer ses enfants.

-         Ça va aller, tout ira bien ! se répétait-elle.

Elle tenait ses deux enfants des bras, et se mit à chantonner doucement, tremblante de peur. Combien de temps était-elle restée comme ça, elle ne saurait le dire ?

 

Soudain, elle entendit du bruit de l’autre côté de la porte, et la porte s’ouvrit violement. Nora leva les yeux vers Voldemort. Elle laissa ses larmes coulaient sur ses joues, des larmes de soulagement et de joie. Il s’avança vers elle, et elle se redressa comme elle put, et se laissa aller contre lui, dans les bras de Tommy.

-         Quelqu’un nous a attaqués ! parvint-elle à dire au bout d’un moment. Il a voulu faire du mal à Toma et Anora.

Voldemort ressortit de la pièce, sans rien dire, Nora tremblante fit de même. Bellatrix était étendue sur le sol, Severus était au-dessus d’elle, Narcissa à ses côtés. La jeune maman posa ses enfants dans leurs lits.

-         Ses brulures sont profondes, je ne suis pas sûre de pouvoir la soigner complètement, il y a aura sans doute des traces, des cicatrices ! annonça Severus en se relevant.

Il croisa le regarda de Nora, qui le baissa vers la sorcière Lestrange, c’était elle qui avait fait ça. Elle posa sa main sur sa bouche, et sentit un haut-le-cœur la prendre. De nouvelles larmes se mirent à couler, mais cette fois-ci, elles étaient de désolation et de culpabilité.

-         Je … commença-t-elle, mais fut coupé par un gémissement de Bellatrix, qui revenait à elle. Elle ouvrit les yeux et parvint à se redresser difficilement.

-         Maître, elle m’a attaquée, elle et ses enfants ne sont pas… commença-t-elle d’une voix faible mais ferme.

-         Silence ! siffla Voldemort… Tu ne toucheras plus jamais à Nora ou à ses enfants, Bellatrix ! ordonna-t-il froidement en poussant Bellatrix au sol, Narcissa et Severus reculèrent aussi dans un coin de la pièce, devant la fureur du Seigneur des Ténèbres.

-         Maître, mais …. Ses enfants…

-         Ce sont les miens ! siffla-t-il une dernière fois en quittant la pièce.

Nagini entra à son tour et se glissa entre Nora, ses enfants, et Bellatrix, Severus et Narcissa. Elle sifflait vers eux, en les faisant reculer. Le professeur Rogue et la sœur de Bellatrix, aidèrent cette dernière à se relever, et tous quittèrent la chambre de Nora. La jeune fille était encore sous le choc de ce qui venait de ses passer. Elle fit quelques pas timides et ferma la porte dans une lenteur triste. Elle s’effondra contre et la porte, et Nagini approcha son museau. La petite sorcière encercla le cou (corps) du serpent dans ses bras, et laissa ses larmes coulaient à nouveau. Ce fut quand Toma commença à gazouiller qu’elle leva la tête et sortit de son état de torpeur. Elle devait être forte pour eux. Elle se redressa et s’avança vers eux pour les nourrir, et les changer. Au moment de donner la potion à Toma, elle vit que cette dernière était cassée et le contenu répandu sur le sol. Elle tomba à genoux devant la tâche, comme si c’était la fin du monde. Quand soudain un coup fut donné à la porte.

-         Oui ! fit-elle timidement.

-         Nora ! appela Narcissa doucement.

La jeune fille se retourna et se leva, elle posa sa main sur la tête du serpent qui se clama presque aussitôt et se glissa vers les berceaux des enfants. Cissy entra dans la pièce et s’avança vers Nora. La petite maman renifla et essuya ses larmes d’un revers de la manche de son pyjama. Narcissa fit un pas de plus et prit la jeune fille dans ses bras.

-         Aller, tout ira bien ! Raconte-moi ce qui s’est passé ? fit Narcissa en lui caressant doucement la tête pour la réconforter.

-         Elle est entrée dans ma chambre, elle a menacé mes enfants, nous nous sommes battues, et j’ai pris sa baguette, et le feu est sorti tout seul. Je t’assure que je ne sais pas ce qui s’est passé ! expliqua Nora pour s’excuser auprès de la sœur de Bellatrix. Elle n’avait pas voulu ça, mais elle n’allait certainement pas laisser cette femme touchait à ses enfants. … Est-ce… qu’elle va s’en sortir ? demanda-t-elle en se reculant doucement des bras de Narcissa.

-         Oui, Severus a dit qu’il lui resterait sans doute des cicatrices ! répondit Narcissa en sortant sa baguette pour ramasser les vêtements de Nora, et de ranger la chambre.

-         Qu’est-ce que c’est ? demanda Narcissa en regardant la tache sur le sol.

-         La Potion pour les yeux de Toma, le médicomage avait dit d’en mettre tous les jours pendant une semaine, mais cela ne fait que trois jours. Il lui en faudrait une autre ! répondit la petite maman, d’un ton inquiet et un peu désespérée.

-         Alors le maître est le père de Toma et Anora ! fit Cissy, ce n’était pas une question, juste une constatation, après les révélations de Voldemort, quelques instants auparavant, Nora hocha la tête. Je ne suis pas vraiment surprise et en même temps, c’est assez surprenant. Ce que je veux dire, c’est je le croyais, tout n’en était pas sûre ! reprit Cissy.

-         Je vois ce que tu veux dire ! dit Nora, elle porta son regard sur les deux anges, qui dormaient sagement, ils avaient pris un peu de poids, et semblaient aller bien.

-         Wiskey ! appela Narcissa, l’elfe de maison arriva aussitôt et nettoya la chambre en deux claquements de doigt.

Nora fit un pâle sourire devant la magique des petits elfes, tout aussi puissante que celle des sorciers.

 

Il était presque midi quand Nora eut le courage de sortir de sa chambre, accompagnée par Narcissa. Elles se rendirent dans la salle à manger, Drago et Lucius s’y trouvaient déjà. Le repas se passa dans un silence lourd, et pesant. Lucius ne cessait de jeter des regards à la jeune fille, assez sous-entendus, sur ce qui avait bien pu se passer entre elle et Voldemort. Les bébés ne sont certainement pas arrivés avec les cigognes. Ils avaient presque fini leur repas, quand le mage noir entra dans la pièce.

-         Nora ! appela-t-il d’un ton condescendant. Viens ! ordonna-t-il.

La jeune fille regardant son dessert, elle soupira et se leva pour le suivre, elle fit quelques pas vers la sortie, avant de faire faire demi-tour prendre sa part. Elle suivit Voldemort en soupira et mangeant son dessert. Alors que tous les deux semblaient se perdre dans les longs couloirs du manoir, la petite sorcière suivait Voldemort. Elle posa l’assiette sur une table-haute à trois pieds qui se trouvait devant la cheminée de la bibliothèque.

-         Que faisons-nous ici ? demanda Nora dans un petit sourire. Je ne veux pas laisser les enfants tous seuls, trop longtemps ! dit-elle.

Le mage noir se retourna vers elle et la détailla de la tête aux pieds, la jeune fille sentit même son intrusion dans son esprit.

-         Arrête ! s’écria-t-elle en s’accroupissant, fermant les yeux, et se bouchant les oreilles comme si c’était des voies d’accès à ses pensées.

-         Ne t’inquiète pas, Bellatrix n’est pas ici, et personne ne touchera plus à eux.

-         Oui ! Mer… ! dit-elle en se relevant, elle voulait lui dire merci, mais après tout c’était aussi son devoir de père de les protéger, non ?

-         Tu es là pour apprendre ! fit Voldemort en s’engouffrant dans une allée sombre de la bibliothèque.

-         Apprendre quoi ? demanda la jeune fille en le suivant à petit pas…

-         Une chose, le respect que tu me dois, au seigneur des Ténèbres que je suis…

-         Le respect !! Mais je te respecte beaucoup, Tom ! fit-elle ne le voyant revenir vers elle. Il s’arrêta juste devant Nora.

-         Vraiment ! Explique-moi ! dit-il de son ton impérieux, en passant près d’elle, elle sursauta et frissonna de plaisir et de crainte, la jeune fille le vit prendre place dans un fauteuil près de la cheminée.

-         Le respect, ce n’est pas t’appeler Maître, te respecter, c’est aussi te dire quand tu es dans l’erreur…. Les autres disent « amen » à tout ce que tu dis, ou fait. Et tu fais toujours les mêmes erreurs, encore et encore ! fit Nora en faisant les cent pas devant lui.

-         Laquelle ? demanda Voldemort.

-         Sous-estimé les autres ! répondit-elle.

Voldemort se penchant vers elle, et lui attrapa le bras et tira d’un coup sec vers lui, elle tomba sur lui, sur ses genoux.

-         Je dois dire que tu m’exaspères au plus haut point ! fit-il d’un ton froid, et Nora aperçut sa baguette du coin de l’œil, elle sursauta et tenta de se relever, mais Voldemort la coinça contre lui. Elle tenta de se tortiller dans tous les sens, en vain … Te menacer ne semble pas avoir l’effet voulu, alors voilà, tu …m’obéis au doigt et à l’œil, tu fais tout ce je te dis.et …. Narcissa n’aura pas en à en souffrir ! continua-t-il d’un ton chaud, presque jovial.

-         Tu n’as pas le droit ! s’écria Nora en s’arrêtant de bouger.

-         J’ai tous les droits ! Je suis Lord Voldemort ! rétorqua-t-il dans un sifflement.

Il se leva et la jeune fille tomba au sol, il la releva sans ménagement, et la maintint son dos contre son torse. Il tourna sa tête vers la sienne et se pencha pour prendre ses lèvres. Il l’embrassa. Le mage noir écarta sa bouche de la sienne et murmura contre ses lèvres.

-         Endoloris.

Nora sent une douleur atroce l’envahir, et Voldemort l’embrassa à nouveau, elle mordit les lèvres du mage noir, ou les siennes, elle ne savait pas très bien, jusqu’au sang. Elle s’effondra au sol, entrainant le mage noir avec elle. Il leva le sort et la força à rester au sol en se couchant sur elle.

 

Nora se mit à pleurer, elle avait encore mal partout, mais c’était son cœur qui avait le plus souffert. Elle était tellement triste, elle n’avait jamais pensé qu’il lui jetterait un tel sort. Elle avait pensé être différente pour lui, peut-être un peu …spéciale.

-         Spéciale ! répéta Voldemort en se relevant, il encadra le visage de Nora avec ses mains posées sur le parquet, mais la petite sorcière sentait le bassin du mage noir peser sur le sien. Elle leva son regard humide vers Tom… Tu n’es pas spéciale ! répliqua-t-il d’un ton méprisant.

-         Alors, pourquoi m’as-tu sauvé ? Pourquoi ne m’as-tu pas tué quand tu en avais l’occasion ? demanda-t-elle. Je crois que tu commences à comprendre ce qui se passe, ce que tu éprouves, et ça te fait peur ! Tu ne veux pas devenir faible ! dit-elle en croisant le regard rougeoyant de Voldemort.

-         Peut-être que je vais te tuer.

-         Cela ressouderait-il ton problème ?

Nora leva la main vers la lèvre de Tom qui saignait encore, elle passa son doigt sur ses lèvres pour en enlever le sang. Le mage noir laissa son corps retombait sur la jeune fille.


-         Souviens-toi une désobéissance de ta part, et Narcissa en paiera les conséquentes… Voilà la première règle, interdit de libérer les prisonniers ! ordonna-t-il en quittant la pièce.

La jeune fille encore déboussolée, se redressant de son mieux, en continuant de pleurer. Elle quitta la bibliothèque en courant pour se réfugier dans sa chambre. Elle passa l’après-midi à regarder ses anges dormir, en se demandant qui était enfermé à la cave et si elle pouvait malgré tout faire quelque chose pour eux, sans que Narcissa en paye les conséquences, elle n’avait pas à souffrir par sa faute. Elle finit par s’allongea sur son lit pour rejoindre les bras de Morphée.

 

Ce fut les cris de Toma, qui réveilla Nora, elle se levant pour rejoindre ses enfants. Il était marrant de voir qu’Anora ne pleurait que trés rarement, mais elle était toujours réveillée un moment des repas, comme si elle attendait que ce soit Toma qui appelle.

-         Là, j’arrive mes trésors ! fit-elle en prenant son petit garçon dans ses bras,

Elle lui donna le sein, le changea et le recoucha, et il s’endormit presque aussitôt, elle fit de même pour sa petite fille. Une fois ses enfants endormis, elle quitta la chambre silencieusement. Il était presque vingt heures, elle entra dans la salle à manger, cette dernière était vide. Nora se mit en quête de Narcissa. Elle passa par la cave pour voir qui y était, il y avait Mr Weasley et Mr Ollivanders, elle n’osa même pas leur parler. Elle remonta et finit par trouver Cissy avec son mari, dans le bureau de ce dernier. Elle se jeta dans les bras de Cissy…

-         Pardon ! Pardon ! Je suis désolée, tellement désolée ! fit-elle d’un ton désespéré. Il n’a pas le droit de faire ce genre de choses ! continua-t-elle en pleurant.

-         Qui ? demanda Lucius.

-         Tom ! Il a dit que si je ne faisais pas ce qu’il dit, il torturait Narcissa…. Je suis tellement désolée. Je sais ce qui va me demander, si je peux m’accommoder de l’une, mais je ne pourrais accepter l’autre ! expliqua la jeune fille en serrant d’avantage les bras autour du cou de Narcissa.

-         Que va-t-il te demander ? interrogea Lucius.

-         Ce que je sais de l’Ordre et de l’appeler Maître ! répondit Nora en se détachant de Cissy.

-         Je comprends que trahir des amis soit difficile, mais…

-         Non vous ne comprenait, je peux parler de l’ordre du Phoenix, mais jamais je ne l’appellerais « Maître », non jamais ! coupa-t-elle tristement… Oh ! Pardon ! ajouta-t-elle en baissant la tête

Elle resta à pleurer un bon moment, Lucius et Narcissa se semblaient pas vouloir bouger, sans doute choquer par la nouvelle. Quand Drago entra dans la pièce, Nora sursauta et s’enfuit en courant. Elle savait que c’était lâche, stupide et égoïste, mais elle ne pouvait pas accepter de l’appeler Maître. Mais pourquoi ? Pourquoi était-elle amoureuse de Tom, de Voldemort ? La petite sorcière entra dans sa chambre et vit Wiskey qui bordait ses enfants. Elle resta interdite, figée sur le pas de la porte pendant qu’une idée était en train de germer dans son esprit. Si elle réussissait, non seulement Monsieur Weasley et Monsieur Ollivanders seraient sauvés, mais aussi Narcissa et Drago aurait la chance de ne pas à avoir à tuer Dumbledore. Il fallait à tout prix réussir.

 

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