TJ n'est pas seule

Chapitre 20 : Chapitre 17 : Le plan

8441 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 23/01/2021 22:45

Chapitre 17 : Le plan

 


Nora entra précipitamment dans sa chambre et referma la porte derrière elle.

-         Wiskhey ! s’écria-t-elle alarmée et inquiète de ne pas voir son plan réussir. Il fallait vraiment sauver Mr Weasley, Mr Ollivanders et Narcissa. Mais ce qui la dérangeait le plus, est que ce soit Tom qui lui ait dit, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi ? J’ai besoin de ton aide, peux-tu m’aider à faire sortir quelqu’un de la maison ?

-         Je peux sortie et entrer dans la maison uniquement si Monsieur ou Madame Malefoy me l’ordonne ! répondit la petite elfe.

-         Ils te l’ordonnent souvent ? demanda la petite sorcière en s’asseyant sur le lit, elle invita Whiskey à faire de même en tapotant le lit, mais elle se mit à secouer le tâte dans tous les sens.

-         Non, les elfes sont interdits de sortir depuis que Dobby a trahi la famille… Je ne dois pas parler de lui ! fit-elle en se tirant les oreilles, très fort vers le bas.

-         Arrête ! fit la jeune fille sèchement, en tombant sur lit à genoux devant la petite créature pour prendre ses petites mains dans les siennes. Dis-moi qui est Dobby ?

-         Dobby est un ancien elfe de maison de la famille Malefoy, il est aujourd’hui libre !

-         Alors lui peut le faire ? Comment on peut le faire venir ici ? Où est-il ? demanda Nora impatiente.

-         Je ne sais pas, Mlle Nora ! répondit la petite elfe en retournant voir si les bébés allaient bien.

Le plan de Nora s’annonçait plus difficile que prévu, Wiskhey ne pouvait pas sortir de la maison, et Dobby n’était pas au courant de son plan. Il fallait donc le prévenir mais comment. Lui écrire, est-ce possible d’écrire à un elfe de maison ? Il n’y avait pas de raison qu’elle ne puisse pas, mais les courriers étaient surveillés, comment pouvait-elle faire ? Elle souriait et regarda ses enfants dormir, en souriant, espérant qu’une idée lumineuse vint éclairer et égayer sa journée demanda. Après avoir mangé un petit encas, et nourrit ses enfants, elle se glissa dans son lit et s’endormit rapidement.

 

Le lendemain matin, la jeune maman se leva, après une nuit sans cauchemar, elle donna le sein à ses pendants et les voyaient prendre du poids. Dans quelques jours, elle reverrait à nouveau le médicomage, elle n’était pas vraiment à l’aise avec cette idée. Elle n’aimait pas vraiment cet homme et son regard, mais elle devait le faire pour ses enfants. Ces derniers étaient nourris et changés, elle l’avait fait trois fois dans la nuit, mais elle était heureuse et en pleine forme. Elle quitta la chambre pour se rendre dans la salle à manger, où le petit déjeuner l’attendait. Elle prit des croissants, un bol de lait chaud au chocolat. La jeune fille se remplit l’estomac pour tenir jusqu’au repas du midi. Nora venait de terminer son petit déjeuner quand Drago entra dans la pièce. Elle leva la tête et lui sourit, même si elle se sentait un peu mal à l’aise et même coupable vis-à-vis de Narcissa. Mais elle ne pourrait pas l’appeler Maître, elle avait dit une fois, My Lord, et ces deux petits mots lui avaient brisé le cœur.

-         Bonjour Drago ! fit-elle dans une petite voix. Il semblait être malade, un teint blanc et fatigué, et se préparer à ôter la vie à un être humain. Drago, si je te disais qu’il y a un moyen de sauver ta mère, et de t’amener loin de cet endroit, accepterais-tu de m’aider ? annonça la jeune fille en regardant Drago d’un air sérieux.

Le jeune homme leva la tête vers elle, et ils se fixèrent un moment.

-         Quel est ton plan ? demanda Drago

-         Allons dans le parc pour discuter, Yakley a raison, les murs ont des oreilles ici ! fit-elle en se levant.

Elle remonta dans sa chambre pour installer ses enfants dans une poussette, et tous les quatre se rendirent dans le jardin pour se promener. Ils trouvèrent un banc pour s’asseoir et Nora expliqua son plan à Drago, pendant que ses deux anges étaient entrain de dormir.

-         Ça ne peut marcher sur Dumbledore est toujours là ? fit le jeune Malefoy dans une attitude crispée.

-         Tu crois pouvoir garder tout cela secret ? demanda Nora dans un triste sourire.

-         Et toi ? rétorqua-t-il en souriant.

-         Oui je le ferais ! répondit Nora le regarda les sourcils froncés mais son regard brillait de coquinerie.

Elle ferait tout pour avoir la possibilité de sauver Arthur, Narcissa, Drago, Mr Ollivanders, et peut-être donné un peu plus de temps à Dumbledore. Il fallait donc tenir le coup. Le reste de la promenade se fit dans une atmosphère plus détendue, dans une franche camaraderie. Lucius et Narcissa furent même surpris de voir leur fils revenir avec le sourire.

-         Drago ? appela sa mère dans un air surpris mais plus heureuse et détendue, elle aussi.

 

Quelques jours plus tard, Narcissa réveilla la jeune fille pour lui annoncer que le médicomage était là. Nora lui sourit tout de même un peu inquiète sur ce qui pouvait arriver, cet homme ne lui inspirait pas vraiment confiance. Elle n’avait jamais vraiment ressenti cette sensation de danger, de ne pas être en sécurité, c’était quelque chose de nouveau pour la petite maman.

-         Oui, je m’habille ! fit la jeune fille en sortant du lit, elle ne portait qu’une petite chemise de nuit blanche.

-         Oh, ne vous inquiétez pas ! répondit le médicomage en entrant dans la pièce, ça va aller ! ajouta-t-il à Cissy en lui fermant la porte au nez.

La petite sorcière se retourna face au sorcier, il avait toujours ce même regard. Elle ne savait pas quoi faire, elle ne pouvait pas quitter la pièce, et ses enfants seuls, elle ne pouvait pas s’habiller devant lui. Elle ne pouvait pas non plus retourner dans son lit sans que cela paraisse une invitation. Nora fit quelques pas, et se plaça prés des berceaux de ses enfants, elle ne pouvait guère faire autre chose.

-         Mes enfants vont-ils bien, monsieur ? demanda-t-elle d’une petite voix, mon fils n’a pas pu avoir ses gouts depuis quelques jours, est-ce grave ?

-         Nous allons voir ça ! répondit-il en se penchant sur le berceau de Toma.

Il examina ses yeux avec un étrange instrument, il marmonna une formule magique, et les pupilles de Toma s’élargirent, et Anora poussa un petit cri, au moment où le petit garçon sursauta.

-         Votre fils devra sans doute portait des lunettes, en dehors de ça tout va bien ! annonça-t-il en se relevant.

Nora poussa un soupira de soulagement, même si l’idée que son fils ne soit pas parfait, allait peut-être contrarier Tom. La jeune maman demanda si sa fille allait bien. Le médicomage se pencha vers le berceau d’Anora, et ausculta la petite fille. Quelques instants plus tard, il se releva en disant qu’elle allait bien. Nora soupira une nouvelle fois, elle était vraiment inquiète à l’idée de ne pas être une bonne mère pour eux. L’homme se redressa et fit quelques pas vers la jeune fille se recula. Il attrapa sa main et la tira vers lui.

-         Aller à ton tour, je vais t’ausculter ! s’écria-t-il, mais cette auscultation n’avait rien de médical.

Il entraina la petite sorcière et la poussa sur le lit, se coucha sur elle. Il coinça les mains de la jeune fille entre ses mains. Elle commença à pleurer et voulut crier, mais il plaqua sa bouche contre la sienne. La jeune fille se mit à gigoter dans tous les sens, donnant des coups de pieds, mais elle ne faisait que taper sur le lit. Son corps se révulsait, elle avait de violents haut-le-cœur.

-         Laissez-moi tranquille ! put-elle enfin dire.

-         Il faut que je regarde cette belle poitrine ! commença-t-il en tirant sur les vêtements de la jeune fille.

Nora entendit un vilain craquement, signe que sa chemise de nuit était déchirée. Il mit une main sur la bouche de Nora pour l’empêcher de crier, et sa tête se pencha vers sa poitrine. Elle sentit un pincement, et finalement Nora choisit de fermer les yeux et d’oublier ce qui était en train de se passer. La main du médicomage descendit vers son ventre, et les larmes de la petite sorcière redoublèrent. Soudain, Anora se mit à pleurer dans de grands cris, suivit de peu par Toma. Leur jeune maman ouvrit les yeux se demandant ce qui était en train de se passer, ce qui arrivait à ses bouts de choux. Mais elle ne pouvait pas les atteindre, elle tendit son bras vers eux, dans un geste désespéré.

Et puis, soudain le médicomage fut projeté en arrière, et fut jeté contre une armoire qui plia sous le choc. Nora se redressa et courut dans les bras de Tom, soulagée de le voir, il l’avait sauvé. Voldemort la repoussa, et avançait vers le médicomage. La jeune fille vit le corps d’un mage noir soumis à une grande tension, et son visage exprimé la rage, une haine des plus profondes. Nora porta sa main à sa bouche, et attrapa le bras de Tom.

-         Non, Arrête, je ne veux pas que tu le tues, s’il te plait ! supplia-t-elle.

-         Maître ! fit le médicomage en se ruant à ses pieds, baisant sa robe et ses pieds.

-         Endoloris ! dit Voldemort, l’homme cria de douleurs. Est-ce la première fois que tu touches Nora ? demanda-t-il dans une violence, non avec fureur.

-         Oui ! murmura-t-elle en hochant la tête, bien que ce n’était pas à elle que la question était destinée.

Le mage noir leva le sort de douleurs et regarda méprisant l’homme se prosternait à ses pieds. La jeune maman ne voulait pas que Tom le tue.

-         S’il te plait ! murmura-t-elle une dernière fois, en tirant sur le bras de Voldemort.

-         Avada Kedavra ! fit-il dans un geste de rage.

Nora regarda le corps du médicomage, la vie avait quitté son regard. Elle fixait ses yeux vides. Le mage noir jeta un sort qui consuma le cadavre, et quelques gestes de plus, la penderie était réparée. Si ce qu’elle avait senti pouvait disparaitre aussi facilement. Voldemort souleva la jeune fille et la coucha sur le lit. Il se plaça au-dessus d’elle, et elle croisa son regard rougeoyant.

-         Pardon, Pardon, Pardon d’être aussi faible ! fit-elle en cachant son visage entre ses mains.

-         Ce n’est pas vraiment ce que tu dois dire ! reprit Voldemort plus calmement.

Nora ôta ses mains et plongea son regard dans le sien, surprise par cette réplique. Elle resta un moment, silencieuse, sentant le corps de Voldemort sur elle, ce qui était rassurant, et … grisant.

-         Merc… Merci ! fit-elle par répondre. Elle le remerciait de lui avoir épargné cette épreuve, de l’avoir sauvé, et surement pas d’avoir tué cet homme.

Il se pencha vers elle et l’embrassa, elle répondit à son baiser, encercla son cou avec ses bras. Elle était heureuse de sentir son corps contre le sien, exaltée. Le baiser de Voldemort devait beaucoup plus exigeant, et elle sentit ses mains sur son corps. Elle soupira d’aise, heureuse, rassurée et plus sereine. Toma se mit à pleurer, et leur baiser cessa, Nora laissa tomber ses bras sur le lit et tourna sa tête vers les berceaux.

-         Heureusement qu’ils ont crié ! commenta la jeune fille.

-         Ils ont dû sentir sur tu étais en danger ! fit remarquer le mage noir en se levant du lit.

La petite sorcière se releva à son tour. Elle s’approcha du berceau, Tom derrière elle. Ils s’étaient déjà rendormis. Voldemort semblait penser que ses enfants étaient plus intelligents que la moyenne. Nora l’espérait aussi mas de là à ce qu’il puisse comprendre ce genre de choses, s’était quand même beaucoup. Bien que la jeune maman n’avait pas d’explications à la crise de ses jumeaux qui s’était arrêté une fois, leur père dans la chambre. Nora entendit une porte claquait, elle se retourna et vit que la chambre était vide. Elle soupira et s’habilla en vitesse.

 

La jeune fille rangea un peu ses affaires dans la penderie qui avait été réparé. Elle ne pouvait pas s’empêcher de revoir le visage terrorisé de cet homme. Nora s’approche des berceaux et vit qu’Anora avait les yeux ouverts.

-         Tu es déjà réveillé, princesse ! fit-elle en la prenant dans ses bras. Je dois te remercier ! ajouta la petite maman et nettoyant les fesses de petite fille. Je ne sais pas pourquoi tu as pleuré, mais le timing était parfait ! dit-elle en remettant le linge.

Elle reprit son bébé dans ses bras, et soutenant sa tête, elle s’asseyait pour lui donner le sein. Nora fit une petite grimace quand Anora pinça son téton un peu plus fort que d’ordinaire. Après quelques minutes toutes les deux, Toma se réveilla en pleurant.

-         Oui, mon cœur, j’arrive ! lui dit-elle en voyant que la petite fille avait cessé de téter, et qu’elle était en train de se rendormir. Nora la glissa dans son lit et refit les mêmes gestes avec son petit bonhomme. Oui, toi aussi, je te remercie ! dit-elle en le prenant dans ses bras et en tapotant dans son dos pour qu’il fasse son rot après prit son sein pendant quelques minutes. Elle recoucha son bébé, qui lui tira les cheveux en tenant une mèche entre ses petits doigts. Oui, moi aussi je ne veux pas te quitter, mais je dois aller aussi manger ! lui dit-elle, Toma lâcha ses cheveux et Nora sourit.

Elle quitta sa chambre en silence et se rendit dans la salle à manger, pour prendre son déjeuner. Drago était là aussi, et Nora s’installa à ses côtés et ils prirent leurs repas ensemble, discutant de tout et de rien. Le jeune Malefoy lui parla de ses ASPICS, des cours, de ses amis à Poudlard. Ils faisaient attention de ne pas parler de leur plan.

 

Nora passa l’après-midi entre ses enfants, son amie Narcissa et ses livres. Quand vint le soir, Lucius, Bellatrix, Rogue, Pettigrow, Crabbe, Goyle, Greyback, Seiten, Rowle, Gibbs, Selwin, Thicknesse et bien sûr Voldemort arrivèrent en transplanant. Nora, Drago et Narcissa arrivèrent dans la salle à manger. La table avait été calée dans le fond, où un buffet avait été servis. La salle à manger paraissait plus grande, et une musique retentissait dans la pièce, les lumières tamisées des bougies, dansaient sur les murs.

-         Le Ministère vient de tomber ! Scrimgeours est mort, annonça Lucius à sa femme et à son fils.

Nora soupira et s’avança dans la pièce, pour rejoindre Voldemort. Il était assis dans son fauteuil dans la pénombre. Nagini était couchée sur le haut du fauteuil.

-         Tu as gagné ! commenta la petite sorcière.

-         Félicite-moi ! ordonna-t-il.

-         Félicitations ! dit-elle sans conviction. Voldemort se leva et fixa son regard dans celui de la jeune fille.

-         Mieux que ça ! fit-il d’un ton impérieux.

Nora se tourna vers Narcissa, et elle soupira et baissa les yeux, elle n’avait pas vraiment le choix, si elle ne voulait pas que la mère de Drago se fasse torturer à cause d’elle.

-         Félicitation ! répéta-t-elle en faisant une petite révérence devant lui, puis elle se détourna et se rendit vers le buffet en soupirant.

Elle se prit un verre de jus de citrouille, et le savoura doucement, elle était prête à partir au galop, à la moindre occasion. Elle n’aimait franchement pas ces réunions où tous ces mangemorts se rassemblaient pour refaire le monde avec Voldemort en tête. Nora, le nez dans son verre, jeta un coup d’œil vers le mage noir. Elle n’arrivait pas comprendre, pourquoi à certains moments, elle voyait en lui, Tommy l’amour de sa vie, et à d’autres moments, c’était Voldemort, le puissant sorcier qui souhaitait contrôler le monde. Elle reposa son verre vide, et croisa le regard de Bellatrix, elle se sentait un peu coupable de ce qui lui était arrivé, même si elle ne regrettait pas d’avoir protéger ses enfants.

-         Tu vas bien ? demanda une voix derrière elle, la petite sorcière se retourne et vit Peter, la jeune fille lui fit un grand sourire.

-         Oui et toi ? interrogea-t-elle à son tour, il hocha la tête.

Nora passa le reste de la soirée à observer les mangemorts, leur aversion pour les moldus ou les nés-moldus, elle ne pouvait pas le comprendre. Etant elle-même une née-moldue, ça aussi, elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’elle faisait ici. Tom était d’une contradiction. Il y avait toujours une exception à la règle.

-         Nora ! siffla la voix de Voldemort.

Peter se sauva rapidement, laissant les deux parents seuls face à face. Un silence s’installa entre eux, que la jeune fille rompit, comme elle en avait souvent l’habitude depuis plus de douze ans.

-         J’ai … envoyé un faire-part de naissance à Dumbledore.

-         Ah… Ma petite Idiote ! fit-il d’un ton condescendant.

Nora soupira et leva le regard courroucé vers lui, mais autant lancer de l’huile pour éteindre un incendie. Elle détourna le regard et fit quelques pas pour partir, quand la main du mage noir se referma sur son poignet, comme un étau.

-         Aie Tommy, tu me fais mal ! s’écria-t-elle, mais sans lever la voix excessivement.

-         Nora ! gronda-t-il comme à une enfant.

-         Quoi ? répondit-elle insolemment.

Elle savait très bien que ce n’était pas une chose à faire, mais elle n’arrivait pas être si soumise, elle devait peut-être, être folle comme le disait Monsieur Malefoy. Mais elle préférait ça, à la soumission. Il tordit son bras violement, et Nora sentit son dos entrant en contact avec la poitrine, et son bras se retrouva coincé. Elle sentit son souffle descendre vers son oreille, et il murmura :

-         Ma petite idiote, tu n’apprendras donc jamais le respect que tu me dois !

-         Tom, je ne serais pas ta chose, jamais je ne me soumettrais à ta volonté, je ne t’appellerais pas « Maitre ». J’aimerais que tu l’acceptes ! dit-elle en laissant tomber sa tête sur le torse de Tom, il n’avait pas bougé, et laissa la jeune fille dégageait son bras, ce dernier glissa doucement entre les doigts du mage noir.

Nora se surpris à apprécier cette caresse, elle n’avait pas envie de s’éloigner de lui. C’est lui, qui s’éloigna d’elle, la petite sorcière réalisa qu’il y avait du monde dans la pièce. Elle avait complétement oublié la présence des mangemorts à ce buffet. Elle rougit, et se recula vers la porte de sortie. La jeune fille retourna dans sa chambre pour s’occuper de ses enfants, Anora et Toma. Ils furent nourris, et s’endormirent le ventre plein, et tout propre. Nora se glissa dans son lit, une fois dans son pyjama, pour lire tranquillement, à la lumière tamisée des bougies de sa chambre.

 

Une bonne heure plus tard, Narcissa passa la tête par la porte. Elle semblait aller bien, Nora en fut rassurée, bien qu’un peu coupable de ne pas avoir beaucoup pensé à elle.

-         Tu vas bien ? demanda-t-elle

-         Oui ! Bonne nuit !

-         Il ne t’a pas torturé, hein ? demanda Nora, ne voulant que la vérité. Cissy et Nora se regardèrent un moment, sans rien dire.

-         Non, il n’a rien fait !

-         Promis ?

-         Promit ! répéta Narcissa.

-         Bonne nuit ! fit Nora

Mme Malefoy ferma la porte de la chambre de la jeune fille, qui éteignit les lumières, et s’allongea dans son lit pour dormir.  

 

Elle était dans un rêve, ou plutôt un souvenir. Elle était assez jeune, elle devait avoir douze ou treize ans. Nora marchait dans un couloir de Poudlard. Elle tenait dans ses bras, un tas de livres et de parchemins. Quand elle croisa un groupe de Serpentards, ces derniers étaient entrain de rire, quand ils se croisèrent l’un d’eux, donna un coup dans son tas qui dégringola sur le sol. Elle soupira, elle savait qu’elle n’était sans doute pas comme les autres Serpentards. La jeune fille s’accroupit pour refaire son tas, quand elle entendit un grand vacarme venant de la pièce d’à côté. Nora entra dans la pièce et trouva un garçon blond entrain de jeter des sorts sur les chaises de la pièce.

-         Qu’est-ce qui se passe ? demanda Nora

La jeune fille reconnu le garçon, il s’agissait de Scorpius, le plus jeune des frères Malefoy. Abraxas ayant deux ans de plus que lui. Le jeune garçon venait d’entrer à Poudlard.

-         Rien, mon frère est un âne ! répondit-il

-         Ah ! fit Nora. Elle posa ses affaires sur une table, et resta un moment, silencieuse. Je trouve, que tu es très doué quand je suis arrivé à Poudlard, je ne connaissais pas des sorts aussi puissants. Ajouta la jeune fille qui voulait lui faire penser à autre chose.  

-         Vraiment ! dit Scorpius surpris par cette réplique, mais il semblait tout de même fier de lui.

-         Quel est le vrai problème avec ton frère ? demanda la jeune fille en douceur, après l’avoir mis en confiance.

Elle savait que certaines questions pouvaient être mal pris, elle avait plus ou moins l’habitude avec Tom. Bien que lui, préférait rester silencieux et trop calme, plutôt que de s’énerver à répondre.

-         Oh ! C’est à cause de notre père, il est très prés des idées de sangs-purs. Mon frère pense le suivre bêtement. Pour moi, ce sont des préjugés.

-         Quelles sont ses idées de sangs-pus ? demanda Nora.

Scorpius la regarda étrangement, sans doute venait-il de comprendre que la jeune fille n’était pas une sang-pur.

-         Que les sorciers qui viennent d’une longue lignée de magie valent mieux que les nés-moldus. Ils ont aucun respect ou considération pour les moldus. Cela les arrangerait même qu’ils disparaissent ! expliqua le jeune Malefoy avec un haussement d’épaules.

-         Et toi, ce n’est pas ce que tu penses ? interrogea la jeune fille.

-         Non, je pense que les nés-moldus sont des sorciers comme les autres ! répondit Scorpius avec un maigre sourire.

-         Chacun d’entre nous, dans le monde a quelque chose à apporter à une autre personne, comme à ses amis, à sa famille, a ses amours, ou même à des inconnus. Il faut toujours veiller à donner. Ne te fâche pas avec ton frère pour de telles idées. Respecte ses idées, mais veille à ce qu’il respecte aussi les tiennes, c’est le plus difficile.

A ce moment-là, Abraxas ouvrit la porte en grand et regarda son frère avec un sourire.

-         Ça y est, tu es calmé ?

-         Ouais ! Répondit Scorpius.

-         Vous avez des idées différentes sur la question des sangs-purs, et les deux points de vus sont défendables ! commença la jeune fille, mais il ne faut pas que cela vous sépare, hein ! ajouta-t-elle dans un sourire.

Elle récupéra ses affaires et quitta la pièce, laissant les deux frères ensemble.

 

Le rêve prit fin et Nora ouvrit les yeux au moment où la porte de sa chambre était en train de se refermer. Elle se leva en vitesse pour vérifier que ses enfants allaient bien. Ses deux petits anges dormaient paisiblement. Elle sortit de sa chambre. Ne trouvant personne dans le couloir, elle s’avança un peu, mais ne vit aucun être vivant sauf peut-être une mouche ou une araignée. Elle soupira et fit demi-tour. Tom était là, assis dans un fauteuil vert. Elle entra et referma la porte derrière elle.

- C’était toi qui étais dans la chambre il y a cinq minutes ? demanda-t-elle.

- Oui, je te regardais dormir. C'est très relaxant et source d’inspiration ! répondit-il d’un ton négligeant.

Nora n'était pas certaine d'apprécier d'être sa muse. C'était un compliment en soi mais lui inspirer des choses telles que la torture et le meurtre, ce n’était vraiment pas ce qu’elle voulait.

- Ah bon ! fit-elle en se dirigeant vers ses bouts de chou qui dormaient toujours paisiblement. Elle poussa un soupir de soulagement et retourna se glisser dans son lit. Une fois blottie sous ses couvertures, elle se mit à observer Tom. A cet instant, il ressemblait plus au jeune garçon de son enfance qu’au redoutable mage noir.

- Tu viens souvent pendant que je dors ? demanda-t-elle d’une voix un peu timide. Mais Tom ne répondit pas. Est-ce que la question l’embarrassait, ou au contraire, la trouvait-il sans intérêt ? La petite maman préféra ne pas insister sur ce point. Il y avait tellement de contradiction en Tommy. Il aimerait détruire les moldus et les nés-moldus, mais en sauve et en protège une. Il déteste l’Ordre du Phoenix mais Dumbledore est le seul homme qu’il respecte un peu. Un petit gémissement se fit entendre, bientôt suivit par des pleurs. La jeune fille se leva mais avant d'arriver aux berceaux, les deux enfants s'étaient replongés dans leurs sommeil

- Et bien, ils s’endorment vite, dit-donc ! constata-t-elle en souriant. Elle resta quelques instants à les observer dormir. Pour elle aussi, les regarder était très relaxant et apaisant. Elle se retourna et vit que Voldemort était en train de l’observer.

- Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-elle curieuse et un peu inquiète. Le regard du mage noir se fit plus dur, et elle sut qu’elle n’aurait pas plus de réponse à cette question. Elle traversa la pièce pour rejoindre son lit, quand une main la saisit et la tira violemment. Elle tomba durement sur les fesses, aux pieds du mage noir.

- Ne bouge pas ! ordonna-t-il

- Arrête, laisse-moi me lever ! dit-elle presque suppliante. Finalement, il se pencha et attrapa la jeune fille par les hanches pour la poser sur ses genoux. Nora se figea, et resta droite pendant quelques temps, avant de s’abandonner contre lui.

- Qu’est-ce que ça veut dire Tommy ? Tu aimes souffler le chaud et le froid, c’est ça ? supposa-t-elle. Ce n’est pas facile à suivre, c’est même assez déstabilisant ! geignit-elle en posant sa tête sur son torse.

Elle prit une des mains du mage noir entre les siennes et se mit à jouer avec ses longs doigts blancs. Nora se demandait jusqu’où elle pouvait aller avant qu’il ne réagisse. La jeune fille noua leurs doigts ensemble. Elle avait une toute petite main par rapport à la sienne. Elle vit l’autre bras de Voldemort entourer sa taille. Elle sourit et se cala davantage contre lui.

- Tu es à moi ! murmura-t-il comme une promesse. Entendre ces mots de la bouche de Tom était son rêve, mais venant de Voldemort, c’était à double tranchant. Ne venait-elle pas de perdre sa liberté ?

- Je t’...Elle ne prononça pas le dernier mot, sachant qu’il ne voulait pas l’entendre.

Elle ferma les yeux, s’endormant sereinement et aussi vite que leurs enfants.

 

La jeune maman fut réveillée par les cris de son fils. Le mage noir n’était plus là, et elle était de retour dans son lit. Elle se leva et prit son petit garçon dans ses bras. Elle lui donna le sein puis le changea avant de le recoucher et de s'apercevoir qu’Anora avait les yeux grands ouverts. Elle fit donc la même chose avec sa petite fille. Une fois ses petits recouchés, elle jeta un coup d'œil par la fenêtre. Il faisait encore nuit. Elle retourna s’allonger en soupirant. Ne parvenant pas à se rendormir, elle fixa le plafond en ressassant tout un tas d’idées plus ou moins tristes. Elle était amoureuse de Tom, de Voldemort. C’était un fait qu’elle ne pouvait pas nier. Il souffler le chaud et le froid, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de l’aimer. Il tuait tous ces gens et elle l’aimait encore. Son cœur l'avait choisi. Mais malgré tout ça, elle ne souhaitait pas une autre vie. Sa vie était auprès de Tom, de ses enfants et ce pour toujours.

 

Quelques jours plus tard, Druella était en visite au manoir. Elle se trouvait en compagnie de Nora et Narcissa dans le salon. Toutes les trois discutaient de choses et d’autres.

- Nous sommes le 22 aout, aujourd’hui ! constata la jeune maman, en posant son bébé dans le landau.

- Oui ! répondit Narcissa surprise par cette évidence-

 Cela aurait été l’anniversaire de Daniel, non ? demanda-t-elle à Druella. Cette dernière posa sa tasse de thé en tremblant. Nora lui fit un petit sourire. Même cinquante ans après, le sujet était toujours aussi sensible pour son amie.

- Qui est Daniel ? questionna Cissy

- Oh ! Pardon ! Je ne savais pas que tu n’en avais pas parlé à tes enfants ! s'excusa la petite maman en posant une main sur celle de sa vieille amie.

- C’était difficile, et puis après, le silence est devenu une habitude, expliqua-t-elle à Nora avant de se tourner vers sa fille. C’était mon petit frère ! précisa-t-elle dans un maigre sourire triste, les yeux humides de larmes.

- Que s’est-il passé ? interrogea Narcissa en se redressant sur le canapé qu’elle occupait, alors que Druella et la jeune Honey étaient installées sur l’autre

.- Daniel est mort quand il avait sept ans, j'en avais seize, et ça a été très difficile pour moi. Mes parents n’étaient pas ce qu’on peut appeler des gens vertueux, ni même de bons parents. Ma mère ne pensait qu’à ses parures, ses vêtements et ses soirées. Mon père quant à lui était violent et frappait souvent Daniel. Un coup de trop l’a tué. J’étais un peu... la seule mère qu’il ait eu... et je n’ai pas pu le protégé ! termina-t-elle en regardant ses mains, d’un air coupable et désolée. C'est peut-être pour ça que je vous ais surprotégés toutes les trois ! ajouta-t-elle en levant les yeux vers sa fille.

- Tu ne dois pas de sentir coupable de ce qui est arrivé. Tu ... Il n’y a pas de culpabilité à avoir, dit Nora toujours en serrant la main de son amie, la regardant avec son petit sourire doux et encourageant.

- Je sais ! répondit Druella en essuyant ses larmes. Drago me fait penser à Daniel, parfois, ajouta-t-elle dans un sourire triste.

La petite maman posa son regard sur le piano du salon, sourit et se tourna énergiquement vers la mère de Cissy.

- Tu joues toujours du piano ?

- Euh oui !

- Tu te souviens de la chanson que j’avais écrite pour Daniel ?-

 Lors de ses funérailles ? Oui, je m’en souviens bien

.- Tu veux la jouer avec moi ? Pour son anniversaire ? demanda Nora en se levant du canapé avant de tendre la main vers Druella.

Cette dernière la prit et toutes les deux se dirigèrent vers l'instrument. La vieille dame s'installa devant le piano tandis que la jeune fille restait debout. L’une allait jouer et l’autre chanter. La mère de Narcissa se mit à jouer une mélodie douce et tranquille, et Nora chantait d’une voix claire et calme. Les paroles évoquaient la perte d’un être cher. Elles jouèrent et chantèrent pendant quelques minutes puis Druella donna la dernière note. Sa fille applaudit doucement, avec émotions. La petite maman sourit à son amie, ses deux amies.

- Bien, il faut que j’y aille ! annonça Druella en tapant du plat de ses mains sur ses cuisses pour chasser toute émotion nostalgique.

Elle se leva et après des au-revoir chaleureux, la vieille dame transplana en tournoyant sur elle-même avant de disparaître dans un « pop ». Plus tard, Lucius, Drago, Narcissa et Nora prirent leur dîner ensemble. C'était toujours la même ambiance. Drago était de plus en plus inquiet au fur et à mesure que la rentrée approchait. Lucius observait la petite sorcière, Narcissa manger en silence, et Nora essayait de faire la conversation toute seule. Le soir venu, la petite maman se glissa dans son lit; après avoir nourrit et changé ses enfants; et s’endormit presque aussitôt. Sa dernière pensée fut pour Tom. Elle se demandait s'il allait encore venir la regarder dormir cette nuit.

 

Le 1er septembre arriva vite, Nora se sentait très stressée, mais son plan devait marcher. Elle soupira, elle avait très mal dormi, regardant ses enfants pendant toute la nuit. Ils avaient maintenant un peu plus d’un mois, ils avaient pris du poids et grandissaient vite. La petite maman était soulagée de voir qu’ils allaient bien, qu’ils étaient normaux, et qu’elle pouvait bien s’occuper d’eux, avec l’aide de Wiskey, et Cissy. Après les avoir nourris et changé, elle sortit de sa chambre et descendit les escaliers. Il était dix heures, Drago était entrain de se préparer dans le couloir, pour se rendre à Poudlard. La petite sorcière croisa son regard et lui sourit, ils échangèrent un long regard. Elle le priait silencieusement de faire ce qu’elle lui avait demandé, c’était essentiel pour savoir Mr Weasley, Narcissa et aussi Lucius, s’il le voulait. Drago mit son manteau, et avec sa mère, ils sortirent de la maison pour transplaner. Nora passa le reste de la journée, assise sur son lit, stressée, et inquiète de la suite. Elle priait Drago de suivre son plan. Enfin vers dix heures, elle descendit les escaliers pour se rendre dans les cuisines, mains il fallait espérer que le jeune Malefoy avait fait ce qui était prévu, que Dobby vienne jusqu’ici. A dix-neuf heures, un petit elfe avec de grands yeux noirs apparut, Nora sursauta et se précipita vers lui.

-         Tu es Dobby ? demanda-t-elle en tombant à genoux devant lui, pour prendre ses petites mains dans les siennes.

-         Oui ! répondit le petit elfe.

La petite sorcière et le prit dans ses bras, en le remerciant d’être venu. Elle se releva vite, et conduisit Dobby, jusqu’aux cachots, dans les caves, auprès de Mr Weasley. Ils venaient de le libérer, avec Mr Ollivanders, quand Narcissa et Lucius arrivèrent, Mr Malefoy sortit sa baguette et la pointa sur Dobby.

-         Toi !

-         Non ! fit Nora en se plaçant devant l’elfe, c’est votre porte de sortie, c’est celle de Narcissa ! expliqua-t-elle. Je ne pourrais jamais faire ce qu’il demande… et Cissy, sera encore… tu seras torturée. Dobby va t’emmener loin d’ici, c’est arrangé avec Dumbledore, l’ordre vous cachera ! dit la jeune fille

Dobby tenait la main d’Arthur et celle de Mr Ollivanders, le fabriquant de baguette.

-         Dumbledore est mort ! annonce Lucius.

Nora ferma les yeux, et sentit une larme coulait sur sa joue. Elle essuya d’un revers de sa manche. Elle était si triste, elle qui pensait qu’elle avait déjà accepté que son vieux professeur allait mourir, elle trouvait tout cela trop injuste.

-         Ça ne change rien ! fit Nora

-         Je reste ! annonça Narcissa. Je ne laisserais pas mon mari et mon fils ici.

Nora lui sourit et se tourna vers Dobby, toujours souriante, elle prit l’autre main de Mr Weasley.

-         Je suis désolée du temps que ça a pris pour vous faire sortir d’ici. Aller partez maintenant ! dit-elle, alors que Dobby transplanait avec les prisonniers.

La jeune fille soupira de soulagement, puis elle se tourna face au couple Malefoy. Narcissa était sans expression, mais le visage de Lucius était furieux.

-         Mais qu’avez-vous fait, petite idiote ? s’écria-t-il

-         Vous pouvez le lui dire, si ça…

Lucius tomba au sol, en se tordant de douleur, Narcissa se précipita vers lui. Voldemort sortit de l’ombre. Nora recula d’un pas, en mettant sa main devant sa bouche.

-         Arrête ! s’écria Nora

-         Il n’y a que moi qu’il ait le droit de la traiter de petite idiote ! siffla-t-il.

Nora s’avança vers lui, elle posa sa main sur son bras, elle croisa son regard furieux, il lui attrapa la main et l’entraina dans les couloirs du manoir Malefoy. Voldemort la conduisait jusque dans sa chambre, il l’y poussant. Elle tomba et glissa sur le sol. Il fit un sourire sadique en la regardant de haut.

-         Il est temps que je te punisse. Tu restes dans cette chambre jusqu’à nouvel ordre ! s’écria-t-il en refermant la porte.

La jeune fille entendit un drôle de bruit sur la porte. Elle s’y précipita et essaya de l’ouvrir en vain. Elle était comme coller, la condamna à rester enfermé jusqu’à … ce qu’il décide de la faire sortir. Anora émit un gazouillement, la petite maman le prit, comme une consolation un soutien. Elle s’avança vers sa petite fille, et la prit dans ses bras, elles passèrent un moment toutes les deux, le petit bébé jouait avec les longs cheveux de sa mère, et Nora sentit les larmes coulaient sur ses joues.

 

Quelques heures plus tôt, Drago était assis dans un wagon du Poudlard-Express, en compagnie de Crabbe et Goyle, qui semblaient des plus silencieux. Le jeune Malefoy voyait bien qu’il avait quelque chose de différent dans leurs comportements, leurs regards avait plus … d’assurances peut-être. Le jeune garçon pensait à tout ce qu’il devait faire, prévenir Dobby, et l’envoyer au manoir, comme Nora le lui avait demandé. Et ensuite, allait dans la salle-sur-demande pour ouvrir la porte de l’armoire à disparaitre. Et tuer Dumbledore ! Cette idée lui donnait des frissons dans le dos. Il soupira et se laissa aller dans le dossier du fauteuil.

-         Nous sommes arrivés ! dit Goyle d’un ton sûr, presque hautain.

Le jeune Malefoy se leva et vit la Gare de Pr-au-Lard approchait, le chemin lui avait paru étrangement court. Il quitta le train et monta dans l’une des calèches. Il croisa le regard d’Harry Potter, il le soutint un moment, avant de faire un sourire en coin. Il vit Ron Weasley, et dire qu’il prenait de tels risques en partie pour son père. Il détourna le regard et posa ses yeux sur Poudlard. La fin approchait !

A peine arrivé, il courrait dans les sous-sols pour se rendre aux cuisines, Dobby et Winky, l’ancien elfe de maison de la famille Croupton, se trouvaient dans un coin de la pièce.

-         Dobby ! appela-t-il. Le petit elfe de maison sursauta en voyant Drago face à lui. Ils se regardèrent un moment. Tu dois aller au manoir, Monsieur Weasley est là-bas. Nora veut que tu le ramènes chez lui. Fais-vite ! ordonna-t-il, mais le petit elfe ne bougeait pas, et se contentait de le regarder surpris avec ses grands yeux…. S’il te plait : ajouta le jeune Malefoy.

Dobby surpris, hocha la tête, et disparut. Drago n’en revenait pas d’avoir dit ce mot à un elfe de maison. Mais si Nora pouvait sauver sa mère, il le redirait sans doute.

Il se rendit au buffet de bienvenue pour le début de l’année. Il traversa la salle et alla s’asseoir aux côtés de Pansy. Ni Crabbe, ni Goyle n’étaient présents au feston. Drago mangea sans appétit, et regardait droit devant lui, sans prêter attention aux paroles de la jeune fille. Encore quelques minutes, et le jeune homme se rendrait à la salle sur demande pour ouvrir la porte de la Mort, et il allait devoir mettre fin à la vie du vieux professeur. Plus que cinq minutes, maintenant, Drago se leva de sa chaise, et marcha lentement vers le cinquième étage. Dans quatre minutes, il deviendrait un meurtrier ! Dans trois minutes, il serait un vrai mangemort ! Dans deux minutes, il ne serait plus un innocent ! Dans une minute, ce serait fini de sa vie d’enfant, et il entrerait dans le monde des adultes.

Il arriva dans le dernier couloir, et vit que la porte de la Salle sur Demande était ouverte. Il fronça les sourcils. Quelques secondes plus tard, tout devint noir, il fronça les sourcils, et posa sa main pour suivre le mur. Drago devint trouver Dumbledore maintenant. Il retrouva la lumière et courut vers son bureau, au troisième étage, mais la porte était déjà dévastée, la tête de la statue gisait par terre. Il entendit des pas précipité et vit McGonagall et Slughorn arrivaient vers lui. Il recula et continua de descendre.

Le vieux professeur se tenait dans la Grande Salle, il était désarmé. Goyle, Crabbe, Bellatrix, Greyback et les deux Carrow encerclaient le vieil homme.

-         Ah Drago ! fit Bella, je me demandais où tu étais ! C’est à ton tour, fais ce que le maitre t’a ordonné ! Tue-le. Dit-elle dans un sourire fou.

Le jeune Malefoy avança la baguette levée, mais la main tremblante. Il serrait et desserrait sa main autour de sa baguette magique. Les autres professeurs et membres de l’Ordre arrivèrent devant la porte, mais ne pouvait pas passer à cause d’un sort, une barrière magique. Elle empêchait quiconque ne possédant pas la marque des Ténèbres de passer. Severus arriva et franchit sans encombre la barrière. Il s’avança vers Drago

-         S’il vous plait, Severus ! fit Dumbledore en échangeant un regard avec le professeur des potions.

Rogue s’avança vers lui et pointa sa baguette sur le vieux sorcier.

-         Avada Kedavra ! cria-t-il.

Le directeur de Poudlard tomba sur le sol, mort. Bellatrix se mit à danser sur les tables. Severus attrapa Drago par le col et le poussa vers une porte qui donnait dans une pièce qui leur permit de quitter le château. Un énorme trou percé le mur de Poudlard. Certains courraient en riant et en dansant vers la forêt interdite. Severus et Drago fermaient la marche, beaucoup plus calme que le reste du groupe.

 

Quelques heures plus tard, Drago poussa la porte de chez lui, en compagnie des autres mangemort. Sa mère le prit dans ses bras, et le serra fort contre elle. Tous se rendirent auprès du Seigneur des Ténèbres pour faire leur rapport. Narcissa et son fils marchaient les derniers.

-         Tu ne devais pas partir avec Monsieur Weasley et Dobby ? demanda le jeune homme.

-         Si, mais je ne suis pas partie ! répondit-elle tout bas, en entrant à son tour dans la pièce pour se joindre à son mari et son fils autour de la table dont le mage noir président.



 

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