Les Amours de Radimir Vynoque

Chapitre 15 : La Course folle du Vynoqueton

4355 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/11/2020 15:55

Plongés dans le noir, Radimir et Severus se regardèrent en silence, sans bouger ni même respirer, l’oreille aux aguets. Ils entendaient un murmure libidineux se rapprocher de secondes en secondes. Ils pouvaient maintenant presque sentir la moiteur du souffle de l'horrible Rebut des Dieux dans la pièce.

                       

Vynoque était désespéré. C’était bien trop d’émotions à digérer en une seule journée. Et dire qu’une petite minute plus tôt, il avait été à deux doigts de conclure avec l’amour de sa vie ! Et voilà qu’il était sur le point de perdre son honneur. C’en était définitivement trop pour notre professeur en forme de lune qui se sentit soudain défaillir :

                      

 « - SNAPE ! POUSSEZ-VOUS ! prévint-il précipitamment. Je vais tomber dans les vapes ! JE VAIS CHOIR JE VOUS DIS ! OH ! Ca y est, je me sens partir !

                       

Et effectivement, le Vynoque chut lourdement sur le beau tapis vert du professeur de potion, provoquant une secousse qui se ressentit jusqu’au centre de Londres. La chute de Radimir eut néanmoins pour effet de réveiller Snape de sa torpeur. Reprenant rapidement ses esprits, il donna un coup de pied sec dans le bidon de Vynoque :

                       

- Ressaisissez-vous ! le pressa-t-il d’une voix forte. Nous avons peu de temps ! Vous avez dit avoir trouvé la formule en arrivant : donnez la moi vite ! Je vais jeter ce sort et faire disparaître à jamais cette Émanation immonde !

                       

Radimir pâlit.

                       

-MMMMMMMMMMRRFF, c'est-à-dire que…, articula-t-il difficilement. Je… Je n’ai pas la formule sur moi…

                       

-COMMENT ÇA VOUS NE L’AVEZ PAS SUR VOUS ? explosa Snape ne pouvant contenir sa panique. OU EST-ELLE ?

                       

-MMMMMMMMMRRRROOOOOF ! Je… Je l’ai oublié dans mes appartements… »

                       

Vynoque baissa la tête, contrit. En réalité, il ne l’avait pas du tout oublié. Il l’avait consciemment laissé sous son oreiller dans le but précis d’attirer Snape sous ses draps. « AH ! Que n’ai-je laissé ma concupiscence de côté ! Si j’avais rapporté cette fichue formule, nous serions sauvé ! AH ! Quel sacripant je fais ! Je suis fini ! Avec moi, la honte se propagera sur mon arbre généalogique ! AH, MES AÏEUX ! MES CHERS AÏEUX ! AYEZ PITIÉ DE MA PAUVRE ÂME DE MAROUFLE ! ».

Radimir éclata en sanglots, triste comme une pierre. Hurlant à Lune de désespoir, il ne pouvait plus s’arrêter de verser des larmes pour sa vertu qui serait bientôt à jamais perdue.

                       

Heureusement pour lui, Snape était là et avait complètement repris son calme alors même que la situation devenait de plus en plus désespérée. En effet, le murmure s’était à présent transformé en un puissant râle obscène. Il ne leur restait plus que quelques minutes avant que l’Ange de la Mort ne passe la porte du bureau. Il fallait faire vite.

                       

« - Vynoque ! Arrêtez vos jérémiades ! exorta Severus d’une voix précipitée. Il vous faut chanter ! Chantez et faites fuir cette Abomination le temps que nous allions chercher la formule.

                       

Radimir, soudain outré, releva son visage encore plus bouffi qu’à l’ordinaire vers son interlocuteur.

                       

- Qu’est-ce que c’est que cette idée encore ? s’indigna-t-il tout en reniflant bruyamment. Vous ne voyez pas que je suis en deuil ?! Vous pensez que j’ai le cœur à m'égosiller à tout bout de champ ? EH BAH NON ! MMMMMMMRRFFFFF ! Et puis d’abord, j’ai une merveilleuse voix de baryton. C’est pas moi que vous arriverez à faire chanter faux !

                       

- Mais enfin Vynoque ! L’Ange de la Mort est sûrement de l’autre côté de la porte en cet instant même ! Ce n’est pas le moment pour avoir de la fierté ! Chantez donc !

                       

- MMMMMMMMMOOOORRRRRF ! C’est hors de question ! Si c’est si pressé que ça, vous avez qu’à cacarder vous-même !

                       

- ESPÈCE D'IMBÉCILE ! explosa finalement Snape. ARRÊTEZ DE FAIRE LA FINE BOUCHE ET CHANTEZ ! »

                       

Piqué au vif par les remontrances du professeur, Radimir baissa les yeux. « Bon Dieu ! Qu’il est beau quand il s’énerve ! » ne put-il s’empêcher de penser malgré le danger évident, « Il doit être brutal au lit, j’en met ma main à couper! AH ! Puisqu’il me faut pousser la chansonnette pour le protéger de ce Monstre, alors ainsi soit-il. » Vynoque prit alors une grande inspiration, plus prêt que jamais à psalmodier de tous ses poumons. Mais il s’arrêta en plein élan, au grand désespoir de Snape. Il venait d’avoir une idée. Il se releva aussi vite que son gros ventre le lui permettait et brama de toute sa force :

                       

« - ASTRUK ! ASTRUK ! VENEZ ICI ! ET PLUS VITE QUE CA !

                       

Le petit elfe mécheux apparut aussitôt dans un «POP !» retentissant, étonné de se retrouver soudain entre un Vynoque soufflant et un Snape fulminant.

                      

 -Bonsoir cher camarade Vynoque ! salua-t-il le professeur rond.

                       

-FERMEZ-LA, BOURRIQUE ! CHANTEZ IMMÉDIATEMENT LE PLUS FAUX POSSIBLE ! C’EST UN ORDRE !

                     

Astruk tomba des nues. Après toutes les aventures qu’il avait vécues auprès de Radimir, Astruk avait cru devenir son ami, son Camarade ! Et voilà qu’il lui donnait des ordres, tel le vieux mâle blanc capitaliste qu’il était. Astruk fulminait. S’il ne pouvait s’empêcher de chanter, il ne le ferait pas sans résister de toutes ses forces à ce chien bourgeois.

                       

-VYNOQUE SALETÉ DE CISGENRE BOURSOUFLÉ ! brailla-t-il d’une voix fausse, VOUS ET TOUT LE SYSTÈME PATRIARCAL QUE VOUS REPRÉSENTEZ ÊTES POURRIS JUSQU'À LA MOELLE ! IL FAUDRA ME PENDRE PAR LES PIEDS SI VOUS VOULEZ QUE JE RESTE UNE MINUTE DE PLUS DANS CET ENDROIT !»

                       

Sur ces mots et à la plus grande horreur des deux hommes, le petit elfe se précipita hors de la pièce au pas de course. Il hurlait si fort qu’il n’entendit aucun des ordres que Snape et Vynoque lui lançèrent vigoureusement. Severus comprit rapidement que s’ils voulaient survivre, ils n’avaient pas d’autres choix que de partir à la poursuite de l’elfe récalcitrant. Son chant les protégerait tant qu’ils resteraient à sa portée. Il attrapa le Vynoque par le bras et l'entraîna à la suite du Astruk à toute vitesse.

 

Ils pourchassèrent l’elfe de maison dans une bonne partie du château sans jamais pouvoir l’attraper. Si le corps athlétique de Snape n’avait aucun mal à suivre l’Astruk, c’était une toute autre histoire pour Radimir. A la traine, il trottinait de son petit pas couinant et avec la légèreté d’un morse. A chaque pas, il perdait du terrain sur les deux autres coureurs. Au contraire, il avait l’impression de glisser vers l’ombre qu’il sentait se propager dans son dos. Une ombre de laquelle exaltait un souffle humide qui lui chatouillait la nuque. Pour s’encourager à continuer sa course folle et à ne pas céder à la panique, il s’exhortait à compter les cahiers de son édition favorite de la bibliothèque de Poudlard. Bientôt, se mêlèrent au chant d’Astruk, les beuglements essoufflés de Radimir :

                       

« - KK 1 ! MMMMMMMRRRRR RRRUUUUUUUUURRFFFF, MMMMMMMMMMRRRRR RAAAAFFF ! KK 2 ! MMMMMMMMMMMMM OOOOOOOAAAAARRF ! 

                       

-VOUS ALLEZ LA FERMER OUI ? s’écria Snape à bout de souffle lui aussi. »

                       

Snape s’arrêta soudain. Ils ne pouvaient plus continuer comme ça. Il se retourna et constata que le Vynoque était suivi d’une silhouette sombre ainsi que d’un fort tintement de grelots. Il leur fallait à tout prix trouver une autre stratégie au plus vite. C’est alors que Severus remarqua que, sans le vouloir, l’elfe les avait conduits à deux pas des appartements du professeur rond. Ils avaient une chance de récupérer la formule s’ils faisaient vite. Il se précipita vers le Vynoque, l’attrapa une nouvelle fois par la manche et le tira à toute vitesse vers la porte de sa chambre qu’il ouvrit d’un grand coup d’épaule.

                       

« - Radimir ! Allez chercher la formule ! Je reste dans le couloir pour vous faire gagner du temps ! Dépêchez vous, je ne tiendrai pas longtemps ! »

                       

En disant ses mots, Severus poussa sans ménagement le Vynoque à l’intérieur de ses appartements. Il avait à présent dégainé sa baguette magique et était en train de lancer toutes sortes d’incantations destinées à garder la Créature vicieuse à distance. Radimir resta un instant bouche bée d’admiration devant cet homme au nez crochu décidément magnifique. Mais il n’avait pas de temps à perdre : plus vite il lui aurait donné la formule, plus vite il serait dans les bras du beau professeur. Mais il n’avait pas fait un pas dans sa chambre qu’il s’arrêta net, glacé jusqu’au sang. La pièce était sans dessus-dessous. Visiblement quelqu’un était entré ici et avait retourné ses affaires de fonds en comble. Vynoque fonça tête la première vers son lit, l’estomac noué. Plus tôt dans la journée, il se souvenait avoir glissé la formule sous son édredon. Mais à présent elle avait disparu. On la lui avait volée.

                       

Au comble de l’horreur, il courut annoncer la terrible nouvelle à Snape. Severus hurla de rage, et se laissa tomber sur le sol complètement désespéré. Mais Vynoque l’attrapa immédiatement sous les bras et le redressa.

                       

« - DEBOUT SNAPE ! Tout n’est pas perdu ! Je sais qui m’a volé la formule magique ! Hormis vous et moi, il n’y a que trois autres personnes qui peuvent possiblement savoir que je suis entré en possession de ce sort : Eric et ces deux Serdaigles de malheur ! Eric, ce cher enfant, ne me trahirait jamais. C’est donc ces deux vides-gousset qui ont dû me la dérober ! Elles ont sûrement cherché à se venger ! AH ! LES GUEUSES ! LES INGRATES !

                      

-Très bien, acquiesça Snape reprenant contenance. Le dortoir des Serdaigles n’est pas loin. Allons-y. Mais avant ça, il nous faut nous protéger. Vynoque, je vous en prie, chantez pour moi !

                       

-Mmmmmmmroff ? grogna Radimir frémissant à l’idée de chanter la sérénade à son bien aimé. Mais enfin, je suis incapable de chanter faux !

                       

-Peu importe ! Ça fera l’affaire, nous avons juste besoin de la tenir à distance le temps de mettre la main sur le sort. CHANTEZ VITE ! »

                       

Snape avait hurlé ces derniers mots en s’apercevant que son dernier sort de protection venait de tomber. Devant eux, se dressait l’Ange de la mort de toute sa hauteur. Sa crinière mêlée à ses poils de barbes flottait derrière elle, lui donnant un aspect presque fantomatique. Son sourire se fit carnassier alors qu’elle posa les yeux sur la figure ronde du Vynoque. Elle s’en lécha les babines de plaisir, le regard plus lubrique que jamais. Alors que l’air était devenu plus moite, et que l’abjecte Créature tendait ses griffes acérées vers l’entrejambe de Radimir, celui se mit soudain à chanter :

                       

« - POURTAAAAAAAAAAAANT ! QUE LA MONTAGNE EST BELLEEEEEEEEEEEEEE ! »

                       

L’Ange de la mort se boucha immédiatement les oreilles en poussant un cri de douleur terrible. Si le Vynoque possédait en effet une étonnante voix de baryton, il était loin de s’en servir aussi bien qu’il le pensait. Alors que le Fruit du Démon reculait en rampant loin du chant de Radimir, Snape ensorcela une des pierres d’un mur pour la faire reproduire à l’identique la voix fausse du professeur rond.

                       

« -C’EST BON RADIMIR VOUS POUVEZ VOUS TAIRE À PRÉSENT ! hurla Snape à Vynoque pour couvrir le son de son braillement. Cette pierre vous protégera pour le moment. Dépêchons-nous de rejoindre le dortoir des Serdaigles, l’Ange de la Mort nous guette toujours. »

                       

En plissant les yeux vers le fond du couloir Vynoque put effectivement apercevoir le léger éclat des verres d’une fine paire de lunettes. A sa plus grande peine, il dut donc se résoudre à se remettre au pas de courses derrière la silhouette noire du professeur de potion. Heureusement, ils furent vite arrivés devant la porte de la salle commune des Serdaigles. Snape résolut immédiatement l’énigme qui leur était proposée et ils purent s’introduire dans la pièce. La salle, éclairée d’une lueur bleutée, était tout à fait silencieuse et semblait vide. Quelle ne fut pas la surprise des deux hommes lorsqu’une voix forte s’éleva soudain de derrière un canapé :

                       

« -Vous êtes qui vous ?!

                       

En faisant le tour du canapé, Snape et Vynoque découvrirent une jeune fille de petite taille agenouillée à même le sol dans un coin sombre de la pièce. Un livre était posé sur ses genoux et elle regardait les deux intrus d’un air hostile. Il n’en fallut pas plus pour faire monter la moutarde au nez du Vynoque.

                       

-NON MAIS C’EST QUI CETTE ZOUAVE ? A QUI ELLE PENSE S’ADRESSER ? C’EST PAS DEMAIN LA VEILLE QUE JE VAIS LAISSER UNE GRINGALETTE COMME CA ME PARLER SUR CE TON ! ET ELLE ME DEMANDE QUI JE SUIS ! AH ! PAS GENEE ! VOUS Y CROYEZ VOUS SNAPE ?

                       

Pauvre Vynoque ! Il pensait avoir affaire à une petite élève timide. Il ne s’était pas préparé un seul instant à se retrouver face à Juliet Ereroy qui venait d’être dérangée au beau milieu de sa lecture par nos deux bonhommes.

                       

-MAIS VOUS ÊTES QUI ? FRANCHEMENT ! VOUS ÊTES PERSONNE ! VOUS ÊTES JUSTE UN GROS PERVERS DÉGUEULASSE QUI ENTRE SANS AUTORISATION DANS LES DORTOIRS DE SES ÉLÈVES ! ET EN PLUS VOUS OSEZ VENIR ICI EN FAISANT UN BOUQUANT PAS POSSIBLE ! SÉRIEUX ! C’EST QUOI CETTE MUSIQUE HORRIBLE ? PUTAIN ! JE VOULAIS JUSTE ÊTRE AU CALME POUR LIRE MON LIVRE APRÈS AVOIR TRAVAILLÉ TOUTE LA JOURNÉE ! ET VOUS, VOUS DÉBARQUEZ COMME UNE FLEUR, A PLUS DE MINUIT, ET VOUS OSEZ ME FAIRE LA LEÇON ! MAIS BORDEL ! REDESCENDEZ UN PEU ! JE VOUS EN FOUTRAIS DES CONNARDS PAREIL MOI ! »

                       

Vynoque fut si apeuré par les aboiements de colère de la Juliet qu’il courut se réfugier derrière le dos de Snape, la queue entre les jambes. Severus n’était pas beaucoup plus rassuré. Il déglutit difficilement et articula tant bien que mal :

                       

- Nous cherchons deux de vos camarades. Deux filles. Une grande et une petite à lunettes qui passent leur temps ensemble. Elles sont tout le temps hilares.

          

- Qu’est-ce que vous leur voulez ? rétorqua sèchement la jeune serdaigle.

                       

- Nous devons discuter avec elles d’un sujet très important. Il est vital que nous leur parlions dès maintenant.

                      

- Bah ça attendra d’main ! Elles sont sorties voir le professeur MacMolsby pour l’entretenir d’une affaire qui ne vous regarde pas. Alors maintenant vous dégagez de mon dortoir ! »

                       

Snape et Vynoque se regardèrent alors, plus paniqués encore qu’ils ne l’avaient été devant l’Ange de la Mort. Ils sortirent en trombe de la salle commune, toujours accompagnés de la pierre qui chantonnait avec la voix de Radimir.

 

                       

Quelques minutes plus tard, Severus avait conduit Vynoque devant les appartements personnels du MacMolsby. Il frappait maintenant énergiquement à la porte. De son coté, Radimir était légèrement boudeur. Snape avait l’air de connaître beaucoup trop bien le chemin vers la chambre de cette bêtasse de William. « Ca sent l’entourloupe ! » pensait-il alors que sa moustache frémissait de rage et de peur à l’idée de se confronter à son ancien amant en la présence de l’amour de sa vie. Snape continuait de se déchainer sur la porte. On pouvait clairement entendre des voix provenir de la chambre du professeur, mais personne ne vint ouvrir aux deux hommes. Severus n’y tenant plus se jeta sur la porte et la fit céder d’un grand coup de pied.

                       

Radimir jeta alors un coup d’œil à l’intérieur de la pièce et sa crainte se réalisa. Devant lui, se tenant William MacMolsby, assis sur un fauteuil. On avait dû le réveiller en plein sommeil puisqu’il portait un pyjama dont le haut était à moitié boutonné, laissant paraître une partie de son torse d’albâtre. En face de lui sur un canapé étaient assises les deux jeunes Serdaigles, les joues toutes roses. Lorsqu’elles aperçurent le Vynoque dans l’encadrement de la porte, elles se mirent à ricaner d’un air mauvais. La plus grande des deux, soutenant le regard du professeur rond, leva la main et désigna de son doigt un papier que MacMolsby tenait fermement entre ses mains. C’était la formule. Les traitresses ! Comment avaient-elles osé ? Fou de rage, Vynoque se jeta sur elles, ventre en avant, décidé à en découdre. Mais il ne put jamais les atteindre.

                       

En effet, William, présentant le danger, s’était interposé entre Vynoque et ses victimes. Il protégeait maintenant les deux serdaigles de son corps musclé à moitié affalé sur elles. Il regarda Radimir avec des yeux si remplis de colère, que Vynoque redevint soudain tout penaud. Il baissa le regard vers la pointe de ses souliers alors que MacMolsby aidait les jeunes étudiantes, roses de plaisir, à se mettre debout. Il les entoura ensuite de ses bras forts, les serrant contre son torse et caressa lentement leurs cheveux en les raccompagnant doucement vers la porte.

                       

« -N’ayez pas peur mes jolies chéries, leur dit-il doucement. Tout va bien. Il ne vous fera plus de mal. Demain nous irons parler au directeur pour annuler votre punition. Je vais vous accompagner jusqu’à vos lits, vous ne craignez plus rien. Je suis là. 

                      

 Avant de quitter la pièce, MacMolsby se retourna vers les deux hommes.

                       

-Vous, vous ne bougez pas de là. Nous devrons avoir une discussion quand je reviendrai. »

                       

Puis, emportant les Serdaigles et la formule, il laissa les deux professeurs dans sa chambre.  


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