Le Harry Potter dont vous êtes le héros 3 - Gryffondor édition encore

Chapitre 1 : 1

451 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 28/12/2020 15:56

Tu n’aurais jamais cru ça possible mais tu dois bien le reconnaître : une partie de toi est contente d’être retournée chez les Dursley. Il faut dire qu’après ta deuxième année à Poudlard, tu fais des cauchemars récurrents qui font passer les tentatives de Dudley de t’assommer avec sa canne de Smeltings comme les plus douces des caresses.


Et même la journée, quand tu repenses à ton combat contre la créature terrifiante que tu as dû affronter l’année dernière, tu es saisi de sueurs froides. Tu avais beau courir, chercher à lui échapper, elle était là, dans ton dos...


Oui, Ginny Weasley était vraiment effrayante et elle sera encore là l’année prochaine, et les suivantes. Tu soupires, assis sur le trottoir devant le 4, Privet Drive, résigné à ton triste sort. En plus, tu attends toujours la poussée de croissance qui selon Hermione devait venir très vite mais qui reste pour l’instant aussi réelle que la vie amoureuse de Rogue.

Tu ronchonnes intérieurement : tu en as vraiment assez d’être le plus petit de ta classe et de devoir lever la tête pour lancer des remarques méprisantes aux premières années. C’est vrai, quoi, tu es une légende ! Et pourtant tu as l’air plus impressionnant dans les livres illustrés pour tout-petits qui racontent ton histoire que dans la réalité.


A ce moment-là, Crevette, le chat préféré de Mme Figg, passe sur le trottoir d’en face d’un pas nonchalant. Super ! Voilà une excellente occasion de passer tes nerfs sur une créature innocente qui ne pourra pas se défendre. Tu saisis prestement une branche que tu t’apprêtes à lancer sur le chat qui vient de s’arrêter pour faire sa toilette (avec cette absence totale de pudeur propre aux chats, et, tu l’as constaté avec regret, à Ron).


Mais tu te figes dans ton mouvement : un chien noir énorme te fixe, menaçant, prêt a passer à l’attaque, quelques mètres seulement derrière Crevette.


Paniqué, tu as le réflexe de lancer le bâton le plus loin que tu le peux, et ça marche : avec l’air de s’en vouloir mais de ne pas pouvoir s’en empêcher, le chien se précipite pour courir après.


Tu ne sauras jamais s’il te l’aurait rapporté : tu cours aussi vite que tu le peux vers ta maison, vole au dessus de la cane que Dudley tendait perfidement derrière la porte pour te faire tomber, et te barricades dans ton placard.



Va en 3.

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