Le Harry Potter dont vous êtes le héros 3 - Gryffondor édition encore

Même en tenant compte du standard absolument pathétique des professeurs à Poudlard, Mme Trelawney parvient à finir bonne dernière.

Le regard flou et la démarche titubante, et elle a commencé à prédire à la classe un tremblement de terre meurtrier secouant Poudlard qui aurait dû avoir lieu il y a 5 bonnes minutes déjà. Depuis, vexée, elle a demandé à tout le monde de fermer les yeux afin d’ouvrir le troisième. Dans l’atmosphère lourde et surchauffée embaumant l’encens, et maintenant rythmée par les ronflements de plus en plus abondants des élèves, tu commences à t’assoupir toi aussi.

Soudain, tu te sens transporté dans un tourbillon d’énergie. Une vague de sensations inconnues te submerge dans un flash aveuglant. Puis une scène apparaît devant toi, et tu y assistes comme à travers les yeux d’un autre. Ta cicatrice commence à te brûler et une émotion de rage s’empare de toi tandis que des mots prononcés par une autre voix semblent s’échapper de tes lèvres :

« Je vous ai dit ! Non, je vous ai RÉPÉTÉ que je détestais les anchois ! Avada Kedavra ! »

Devant toi des elfes de maison, frappés par une lumière verte, s’écroulent. Ta cicatrice brûle de plus belle et tu cries de douleur. En un instant la vision s’évanouit et tu reviens à toi, les yeux grand ouverts, le visage baigné de transpiration, les mains crispées sur les bras de ton fauteuil. Les autres élèves te regardent avec appréhension, choqués par ton cri, mais Trelawney est ravie. Elle court presque ventre à terre jusqu’à toi.

« C’est bien, c’est très bien ! Tu as eu une vision mon garçon ? »

« Je... » Tu portes la main à ta cicatrice, qui te brûle douloureusement. Tu n’as pas envie de révéler à tout le monde, et encore moins à Trelawney, ce qui vient de t’arriver. Pas gratuitement en tout cas.

... « J’ai mal au ventre. » Va en 18.

.... « Je me suis assoupi. » Va en 21.