Les quatre cités cachées

Chapitre 3 : Le début

1953 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 01/09/2021 18:16

Le début

- Flashback -

Quelques jours plus tôt, Zao et Zia se trouvaient dans la cité de Teotihuacan, la ville était le berceau de la civilisation mésoaméricaine. La jeune femme et son petit frère étaient les derniers représentants de la lignée des Mayas. Ils venaient de temps en temps dans les ruines de la ville au milieu des pierres et de la Terre. Zao en profitait pour jouer au jeu de la balle, et Zia, elle en profitait de la magie des lieux pour se ressourcer. Ils vivaient tous les deux, au milieu des « sans-magie », loin des Romains, elle évitait de les croiser, et de leur monter la Vraie Magie.

- Zao, arrête de jouer, nous devons rentrer.

- Pas maintenant, grande sœur.

- Zao !

- Grande sœur ? fit Zao avec son petit regard de biche.

- Cinq minutes, concéda Zia en soupirant.

Elle s'éloigna de son petit frère, pour visiter les lieux, elle entendit son frère parler la langue divine des Serpents. Elle n'y prêta pas particulièrement attention, jusqu'au moment, où des rires se firent entendre, et une voix se fit entendre.

- Qui es-tu ?

- Zao !

- Que fais-tu ici ?

- Je joue à la balle. Vous voulez jouer ? demanda le petit garçon.

Un groupe d'hommes et de femmes habillés en noir se tenait devant lui. Zia arriva dans la salle principale du temple, et accourut vers son petit frère. Elle se plaça devant lui, et fixa les romains du regard. Elle pouvait sentir leur magie dans leurs corps. Elle porta sa main à son collier, et le « chef-sans-nez » suivit son regard. Zia sut alors qu'il savait, et qu'il était là pour les pierres, mais comment un romain avait-il pu savoir ?

- Sauve-toi ! dit-elle à son petit frère, mais ce dernier s'accrocha à sa jambe.

- Pas sans toi, fit-il avec conviction.

- Tu peux me combattre, ou bien me donner la pierre, fit le chef sans nez.

- Qui êtes-vous ? demanda-t-elle.

- Nous sommes les mangemorts du Seigneur des Ténèbres, répondit les acolytes de « sans-nez ».

Puis soudain, ils se mirent à lancer des sorts avec leurs baguettes. Le pouvoir de Zia s'activa et créa un bouclier de terre autour d'elle et de son frère, si dur que rien ne pouvait le transpercer. Ainsi protéger, la jeune femme se tourna vers son frère.

- Il faut que tu partes, caches-toi dans les ruines, je te retrouverais.

- Promis ?

- Promis !

Il fallait qu'elle s'occupe des romains, s'ils savaient pour les pierres, c'était dangereux. Il fallait en aucun cas que quiconque puisse mettre la main sur les pierres. Jamais ! Elle pourrait fuir, mais cela ne changerait rien. Le petit garçon courra se cacher dans les ruines de la cité. Zia se redressa et donna un coup de pied sur le sol, une puissante onde de choc propulsa le bouclier en morceaux, qui s'écrasèrent avec fracas sur les romains. Ils tombèrent au sol, seuls quelques-uns étaient encore debout. Zia les combattait, et gagnait chacun de ses duels, la magie des romains ne pouvait rien contre la Vraie Magie. Mais dans sa colère, elle oublia le « chez-sans-nez », ce dernier se faufila dans les ruines de la cité à la recherche du petit garçon, c'était lui la véritable cible.

Zia avait vaincu ses adversaires, quand elle entendit un cri, la jeune femme se retourna. Son petit frère était prisonnier de « chef-sans-nez ». Il tenait le petit garçon au-dessus de lui, d'une seule main. Dans l'autre, il tenait la pierre de Terre. Le romain propulsa le jeune garçon avec force, prononça des mots et un rayon vert sortit de sa baguette, frappant Zao.

- Non ! cria Zia en s'élançant vers son petit frère.

Elle déferla toute sa puissance magique sur le Romain, mais le « chef-sans-nez » tournoya dans sa cape, évitant l'attaque et disparu. Il réapparu au centre de la pièce. Zia tenait maintenant le corps de son petit frère dan ses bras. Elle jeta un regard noir et haineux au « chef-sans-nez », avant de s'enfoncer dans la terre pour quitter les lieux, elle voyagea dans les lignes-magnétiques de la Terre avec le corps de son frère.

- Fin du Flashback -


Le soir venu, le Pharaon se trouvait sur le balcon à observer la cité. Leur grande civilisation égyptienne, autrefois si prospère, réduite à quelques centaines d'individus. Beaucoup de ses prêtres l'alertaient sur la … réduction de ses membres. Certains villageois réclamaient de prendre leurs revanches sur les Romains. Mais ils vivaient exclus depuis si longtemps qu'ils ne savaient presque rien du monde des romains. Ironiquement, il en savait bien plus sur celui des « êtres sans magie », grâce à Yugi et ses amis.

- Mmmh ! fit une voix dans son dos.

Néné dormait paisiblement derrière elle. Il était encore très surpris de sa présence. Le Pharaon s'assit sur le bord du lit, et prit la main de Néférouré, appelé Néné par tous. C'était son épouse. Elle serra ses doigts, dans son sommeil. Elle ouvrit les yeux et croisa le regard de son mari. Elle pleurait encore.

- Tu as encore fait un cauchemar ? demanda le Pharaon.

- Oui, Atem. Je pensais à ce qui était arrivé à Zao.

Le pharaon entoura sa femme dans ses bras, et Néné se demanda dans les bras de qui, Zia avait bien pu pleurer la mort de son petit frère. Elle avait fait au mieux pour l'aider.

- Comment pouvait-il savoir pour les pierres ? demanda-t-elle.

- Je ne sais pas, répondit le Pharaon, inquiet.

Effectivement comment un romain a pu apprendre l'existence des pierres. Est-ce qu'il savait « tout » ? Dans ce cas, il lui faudrait réunir les pierres pour activer la force qui se cache derrière ce secret. Atem ne savait pas s'il était inquiet pour le monde ou bien la magnifique créature allongée dans son lit qui le regardait avec le plus pur des regards, car pour « posséder » le pouvoir de la pierre, il faut que son ancien porteur soit mort.

- Avait-il vraiment besoin de tuer Zao ? demanda Néné.

Atem soupira, elle n'était pas au courant de cette vérité, il n'y avait que les trois, lui-même, la porteuse de la pierre de glace et la porteuse de la pierre de Terre, qui savait ce qui se cache derrière les pierres.

- J'imagine que c'était dans sa nature, répondit le pharaon.

- Un … sorcier noir, comme a dit Bill !

- Tu devrais te reposer, dit le pharaon, même si c'était dit avec une certaine douceur, c'était bel et bien un ordre.

Néné l'observa un moment avec une petite moue, mais voyant son regard sans appel, elle soupira et s'allongea.

- Il faut te reposer, aussi !

- Fais-le pour moi, ma reine ! dit Atem.

- Pff ! ça ne marche pas comme ça, rigola la jeune fille.

Elle ferma les yeux et s'endormit, rêvant d'un Phoenix volant dans les flammes. Le pharaon observa Néné un moment. Il quitta la pièce pour rejoindre la salle du conseil. Il envoya deux messages, un destiné aux deux sœurs, gardiennes des pierres de l'eau et de la glace, vers le Nord. Et un autre à une fillette, récemment nommée porteuse de la pierre d'air, vers l'est. Le message annonça la mort de l'un des sept, et du vol de la pierre par un romain, ainsi que de son prisonnier et de la venue de ce Albus Dumbledore.

Bill était installé dans sa cellule, il repensa à Seto, le jeune homme l'avait conduit dans un bureau pour qu'il écrive une lettre. Le jeune homme se demandait s'il avait bien fait de laisser un code avertissant Dumbledore du danger. Il n'avait pas envie de le voir tomber dans un piège, qui sait ce qu'ils pourraient lui faire. Mais d'un autre côté, ils semblaient en avoir après Voldemort, et ils ne pouvaient pas se passer d'atouts aussi forts dans cette guerre. Et puis s'ils décidaient d'entrer en guerre contre les « Romains », ils doutaient qu'ils fassent une différence entre les … sorciers.

Le jeune homme tenait toujours sa baguette en main, la jeune fille lui avait rendu sa baguette. Il avait essayé de transplaner en vain. Mais il pouvait jeter des sorts. Il s'avança vers le garde, lui jeta un sort pour l'assommer, puis il ouvrit la porte, et fila dans le couloir. Il courut dans un couloir, puis un autre, et un autre, et encore un autre. Il ne trouvait pas la sortie, puis après de longues minutes à errer, il finit par s'avouer à lui-même qu'il était perdu, c'est à ce moment-là qu'une lumière apparut devant lui, comme la lumière au bout d'un long tunnel. Bill s'engouffra dans la lumière et se retrouva dans une grande salle du palais égyptien, le pharaon se tenait debout seul au milieu de la pièce. Bill leva sa baguette vers le roi, mais la seconde suivante, elle était dans les mains du Pharaon.

- Vous vous êtes perdu ? demanda-t-il d'une voix profonde.

- Je …

- Vous avez essayé de fuir ? Avez-vous été maltraité, affamé ? Peut-être que vous auriez préféré un coussin en plumes, et une bouillote ? continua le pharaon.

- Je …

Le pharaon leva sa main pour le faire taire, puis il claqua des doigts, et deux gardes entrèrent dans la pièce, et Bill fut saisi par les bras.

- Je vais garder ceci, fit-il en désignant la baguette dans ses mains, vu que vous ne semblez pas raisonnable.

Il fit un geste de la tête, et les deux gardes le reconduisirent dans sa cellule. Arrivé au calme, il se demanda comment il avait pu être désarmé aussi facilement.

Le magnifique Ibis, qui portait la lettre de Bill, traversa le désert égyptien, puis la méditerranée, il se posa sur terre pour boire un peu, et reposer ses ailes. Il termina son voyage, pour venir toquer avec son bec, à une fenêtre d'un grand château. Un vieil homme ouvrit la fenêtre, l'ibis claqua du bec, et le Phoenix dans le bureau lui répondit. L'oiseau tendit alors la patte vers le vieil homme, qui prit le message, puis l'ibis quitta les lieux.

« Dumbledore,

Dans le désert égyptien, je me trouve actuellement, j'ai fait la connaissance d'un groupe de personnes, qui souhaitent travailler avec l'ordre du Phoenix. Apparemment, Vous-savez-qui leur a causé des ennuis. Nous avons effectivement besoin d'allies dans cette guerre. Généralement, je ne vous proposerais pas de venir, mais je pense que vous serez plus à même de négocier un pacte avec eux. Et, je pense aussi que cette alliance pourrait être importante, pas seulement dans cette guerre. Rendez-vous au QG de la KaibaCorp au Caire, dans cinq jours, si vous décidez de venir.

Bill »

Le directeur de Poudlard, étudia la lettre, il se demandait qui pouvait être ce groupe. Et surtout si Bill allait bien. Il avait remarqué que la première lettre de chaque phrase formait le mot danger. Mais cela ne pouvait pas être les mangemorts, ils n'agiraient pas de cette façon. Et vu la situation avec Fudge et le Ministère, il ne pouvait pas tourner le dos à un groupe pouvant l'aider à agir contre Voldemort, même s'il y avait un risque. Dumbledore envoya un message aux autres membres de l'ordre du Phoenix, afin d'organiser son voyage en Egypte.

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