Les quatre cités cachées

Chapitre 4 : L'arrivée de Dumbledore

1889 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/11/2021 19:23

L'arrivée de Dumbledore


Quelques heures plus tard, tout le monde était réuni autour de la table dans la cuisine de Square Grimmaud.

- Si je vous ai convoqué ce soir, c'est pour vous faire part d'une étonnante nouvelle, fit Dumbledore.

- Une bonne ? demanda Diddle.

- Ni bonne, ni mauvaise ! répondit le vieux sorcier avec un sourire.

- Quelle est cette nouvelle ? continua Sirius.

- Elle vient de Bill, qui nous informa avoir fait la connaissance d'un groupe de sorciers prêts à nous aider contre Voldemort. Ils m'invitent à les rejoindre au Caire.

- C'est peut-être un piège, dit Remus.

- Je ne pense pas toutefois, j'aimerais que vous veniez avec moi, Sirius.

- Vrai ! fit le jeune homme surpris de pouvoir sortir de Square Grimmaud.

- Oui !

- Est-ce que je peux venir aussi, je suis inquiet pour Bill ? demanda Arthur.

- Je vais y aller, Arthur, tu as ton travail au ministère et nous devons continuer de monter la garde, contredit Molly.

- Est-ce qu'un quatrième voyageur est possible ? proposa Vance.

- Très bien, nous partirons tous les quatre demain. Pendant notre absence, continuez de surveiller le ministère, les actions de Voldemort, et de veiller sur Harry, ordonna Dumbledore.

Emmeline Vance quitta square Grimmaud pour rentrer chez elle, afin de se préparer à ce voyage. Elle avait toujours revue de voir l'Egypte et les pyramides. Et puis elle voulait aider de son mieux, l'ordre du Phenix. Elle se demandait qui était ce groupe de sorciers, capable de les aider contre le mage noir. Elle tourna un peu rond dans sa maison, elle finit donc pas revenir à la maison des Black. La jeune femme passa la nuit avec Sirius, à discuter au sujet de ce groupe.

- Qu'en pensez-vous ?

- Bonne question ! répondit Sirius. Croyez-vous qu'ils vont nous aider contre Voldemort, continua Sirius ignorant la grimace sur le visage d'Emmeline.

- Je l'espère, un peu de renfort ne ferait pas de mal. Est-ce que vous voulez de l'aide, Mme Weasley.

Molly faisait la cuisine pour les enfants, elle fit quelques plats. Et laissait aussi des instructions à Arthur, et Remis, qui allaient rester avec les enfants Weasley, et Hermione pour veiller sur eux.

- Non, non ! Merci ! J'espère que Bill va bien, dit-elle.

Elle ne sentait pas très bien de savoir son fils entre les mains de ce groupe. Est-ce son instinct de mère qui lui parlait, qui lui disait qu'il y avait danger. Ou bien … Est-ce le regard plus sérieux… moins fantasque de Dumbledore. Elle lui avait trouvé le directeur étrangement sérieux.

Aucun des trois ne parvinrent vraiment à dormir. Ils étaient prêts bien longtemps avant le rendez-vous prévu avec Dumbledore. Hermione et Ginny se levèrent pour assister à leurs départs. Molly, qui en profita pour leur expliquer ce qu'elle avait prévu pour les repas.

- Tu es obligé d'y aller, maman ? demanda Ginny.

- J'imagine que non, mais je m'inquiète pour Bill, expliqua-t-elle.

- D'accord !


Molly fit un câlin, à sa fille et Hermione, Dumbledore arriva et le quatuor utilisa un portoloin et se retrouvèrent dans la ville du Caire.

- Avez-vous d'autres instructions ? demanda Sirius.

- Juste le nom d'un lieu, je pense, répondit Dumbledore.

Ils marchèrent quelques instants, avant de trouver le lieu en question. C'était une société moldu portant le nom de la KaibaCorp.

- On est bien loin du quartier sorcier, vous êtes sûr ? remarqua Vance.

- Oui !

- Bonjour, Bienvenue à … Kaibaland ! dit une hôtesse d'accueil

Elle marqua un temps d'arrêt en remarquant le nouveau groupe qui venait d'entrer. Ce n'était pas du tout ce qu'elle avait l'habitude de voir. Dumbledore observa les lieux et les gens autour d'eux. Il y avait quelques personnes habillées à la façon égyptienne, et d'autres d'une façon moderne. Mais il y avait plus d'enfants que d'adultes.

- Maman ! fit une voix surprise.

Molly se retourna vers son fils. Bill était là, il ne s'attendait pas du tout à la voir venir avec Dumbledore. Tout comme Sirius d'ailleurs.

- Bill, nous étions très inquiets !

Le jeune Weasley était venu avec la Reine, et quelques gardes. Elle portait une robe égyptienne.

- Bonjour, fit-elle avec son sourire chaleureux et bienveillant.

- Donc voici le professeur Dumbledore, Emmeline Vance, Sirius Black, et ma mère Molly Weasley, présenta Bill.

Le directeur de Poudlard, remarqua le soulagement dans le regard de Bill. Est-ce de la peur ?

- Enchantée, je suis -Hm.t Nfrw-R', dit-elle dans un sourire.

Ils la regardaient étrangement, elle venait de dire : Je suis la grande épouse royale Néférouré.

- Appelle-moi Néné, se sera plus simple, ajouta-t-elle avec le sourire.

Néné sourit, puis invita tout le monde à la suivre dans les rues du Caire. Ils marchèrent un moment entre les maisons. La jeune fille marchait aux côtés de Dumbledore, et posait des questions sur lui, sur les sorciers. Devant eux, marchaient deux gardes, les membres de l'ordre se trouvaient derrière le directeur et Néné, et des gardes, les encadraient à l'arrière.

- Je suis très curieuse de connaître de nouveaux romains.

- Des romains ? fit Sirius en fronçant les sourcils.

- Oui, les romains. Ceux qui font la magie avec les baguettes. Mais je ne suis pas très douée pour expliquer les choses. Mon frère vous expliquera mieux que moi, dit la jeune fille avec le sourire, et le regard pétillant.


Le groupe marchait, seule Néférouré parlait avec enthousiaste en décrivant les lieux. Soudain Dumbledore sentit quelqu'un les suivait. L'atmosphère fut plus sombre. Les sorciers levèrent leurs baguettes, et les gardes leurs épées, et lances. Néné s'arrêta et soupira avec le sourire.

- Je sais que tu joues à cache-cache, dit-elle dans une langue que Dumbledore et les autres ne comprirent pas.

Un jeune garçon blond sortit d'un coin sombre. D'ailleurs leur coin de ruelle semblait être plongé dans le noir. Dumbledore sentit que ce nouveau venu était hostile. Les gardes et les sorciers se préparent à l'attaque, quand la jeune fille sauta dans ses bras.

- Bakura ! cria-t-elle.

Le soleil sembla revenir dans la ruelle, et le jeune homme sembla être moins hostile.

- Néné, si tu pouvais arrêter de sauter sur les gens comme ça, fit remarquer Bakura.

- Oui, désolée ! répondit la jeune fille toute penaude.

- J'ai senti qu'il se passait des trucs bizarres, dit Bakura en observant les quatre inconnus.

- Ah… Euh… oui ! Tu peux passer au palais, fit-elle tout bas.

- Tu sais que …

- Oui, mais tu trouves toujours une entrée, et puis …. J'ai … un service à te demander.

- Ah oui, et le pharaon, alors il ne sert à rien, dit Bakura en riant.

- Hé ! fit Néné en lui donna un coup sur l'épaule.

Le jeune garçon hocha la tête, et disparu comme il était venu, et le soleil revint complétement dans la ruelle.

- Je suis désolée de cette … intro-intre- intervention, fit Néné cherchant le bon mot.

Seto avait passé de longues heures à lui apprendre cette langue, l'anglais. Ce n'était pas sa langue maternelle, tout comme l'ancien égyptien d'ailleurs.

- Bakura n'est pas … méchant, mais il ne laisse personne s'approcher !

- Sauf vous ! commenta Dumbledore.

- J'essaye mais depuis … mon mariage avec le pharaon, c'est difficile.

Ils arrivèrent dans une entrée souterraine, ils descendirent quelques marches. Puis ils empruntèrent un long couloir recouvert de hiéroglyphes.

- Il vaut mieux passer les uns après les autres, recommanda la jeune fille.


Tout le monde était resté très silencieux, jusqu'à maintenant, mais tout le monde semblait être sur le qui-vive. Les membres de l'ordre, leur baguette à porter de main, et les gardes leurs épées. La jeune fille fit quelques pas dans le couloir et disparut comme si elle était devenue invisible. Un des gardes tendit le bras, et invita Dumbledore et le reste du groupe à faire de même. Ils traversèrent tous, cet étrange passage. Ils étaient toujours dans un couloir de pierres, mais l'atmosphère était très différente. Les couloirs couverts de hiéroglyphes mais cette fois-ci, il y avait plein de couleurs, comme s'ils avaient remonté le temps.

- Tout le monde est passé ? demanda la jeune fille.

- Oui, votre altesse, répondit une des gardes.

- Je vais refermer le passage, dit-elle.

Dumbledore l'observa poser sa main sur le mur, et prononça des mots étranges. Le directeur fronça les sourcils, c'était comme si cette langue parlait à quelque chose au fond de lui-même. Il échangea un regard avec les autres sorciers, qui avaient la même tête que lui. Elle sourit, elle repassa devant le groupe, et ils remontèrent des monstres pour arriver sur une place où se déroulait un marché bruyant et animé. L'ambiance était accueillante, et pleine de vie, on si sentait en sécurité. Il n'y avait aucun objet moldu moderne.

- Altesse ! fit un des marchands avec le sourire, en courbant la tête.

- Vous êtes venue chanter ? demanda une petite fille en prenant la main de Néférouré.

- Pas aujourd'hui !

- Aller juste une petite chanson.

Néné sourit et se mit à chanter avec une voix douce et claire. Un oiseau répondit au loin, de même que le Ibis qui était venu voir Dumbledore vint se poser prés d'eux. Le groupe fut escorté par des villageois avec le sourire, jusqu'aux portes du palais, en riant et en dansant.

- Tu n'aurais pas dû prendre la route du marché ! fit une voix dure.

- Seto ! fit la jeune fille à moitié contrariée, à moitié souriante.

- Vous devez être Dumbledore ? demanda-t-il en observant Dumbledore de haut.

Seto était appuyé contre la porte, les bras croisés et observa le groupe avec dédain. Sirius allait dire quelque chose, et le remettre à sa place, quand il sentit une main lui prendre son bras. Il croisa le regard de Bill, qui secouait la tête. Black fut un peu surpris de voir de la peur dans son regard. Mais où étaient-ils arrivés ?

- En effet, répondit Dumbledore avec son sourire habituel.

- Mmmh ! fit Seto avec un sourire en coin, d'un ton moqueur.

- Tu as fait ce que je t'ai demandé ? coupa la jeune fille.

- Oui, les cinq chambres sont prêtes, répondit Seto sans quitter Dumbledore des yeux.

- Venez, insista Néférouré.

Ils passèrent devant lui, et Dumbledore vit la jeune fille tira la langue à Seto, mais ce dernier leva les yeux au ciel, et posa son regard sur Sirius.

- Je vois que tu as ramené un chien ! commenta Seto.

- Seto ! réprimanda la jeune fille. Il faut pas lui en vouloir, il n'aime pas les chiens depuis que l'un d'eux lui a mordu les fesses, dit-elle en riant.

- Néné ! réprimanda Seto à son tour.

- Moi, je trouve ça cool de pouvoir se transformer en chien.

La jeune fille sourit à Sirius, il se demandait comment elle pouvait savoir pour son don d'animagus.


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