Les quatre cités cachées

Chapitre 17 : Atem et Voldemort

2080 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 15/12/2022 23:57

Partie 3 (5/5)



Atem se trouvait assis au chaudron baveur, Elsa à ses côtés. Ils attendaient un invité particulier. Le Pharaon l’avait convoqué pour lui faire part de son intention.

- Tu crois que c’est une bonne idée de faire tout ça ? demanda Elsa.

Leur invité entra dans la salle, il avait le visage blanc et un regard rouge perçant. Un frisson parcourut la pièce, certains clients quittèrent les lieux. Le vampire repéra sa cible. Le pharaon le fixa du regard le temps qu’ils les rejoignent. Le vampire n’avait jamais croisé un regard aussi dur et confiant. Le vampire se tint debout devant eux, Atem lui fit signer de prendre place.

- Ce qu’on raconte est donc vrai, vous êtes là… vous existez toujours ! Mon « Coré », parlait de vous. De nombreuses histoires sur l’homme, le roi à la chevelure de feu et la reine aux cheveux d’argent.

- Le « Coré » s’est celui qui t’a transformé ? demanda Elsa avec douceur.

- Oui !

Le vampire murmura sa réponse presque timidement, c’était la première fois qu’on lui parlait avec bienveillance avec … respect.

- Etes-vous en désaccord avec ce que vous êtes ? continua Elsa.

- Non !

- Bien ! dit le pharaon en posant ses bras recouverts d’or sur la table. Sinyb !

Le vampire reconnut ce mot, il ne parlait pas le premier langage sauf quelques mots qui avait survécu au temps et pourtant il le comprit. Les mots « Coré » et « Zora » qui voulait dire « père » et « mère » afin de différencier leur mère humaine, de leur mère vampire ou père humain ou père vampire.

- Quel est ton nom ?

- Sangini, Nééfren. Que dois-je faire ?

- Je veux que tu parcoures le monde que tu racontes cette rencontre, expliqua Atem.

Il enleva une des bagues à son doigt et la glissa vers le vampire. Ce dernier la regarda un long moment sans oser s’en saisir.

- Avez-vous l’intention de prendre, … de reprendre votre place ? Si ce qu’on raconte est vrai… alors le monde n’a jamais été aussi prospère qu’au temps où vous aviez la couronne, tous les trois. Où est Gaïa ?

- Jamais loin, je pense, répondit le pharaon avec un léger sourire. Fais-ce que je t’ai ordonné.

- Oui, Nayfren.

Il prit délicatement la bague et se leva, il se tourna vers eux et il ouvrit la bouche sans oser parler. Il baissa la tête :

- Excusez-moi, me permettrez-vous de … porter allégeance.

Elsa et Atem échangèrent un regard, le pharaon hocha la tête. Sangini posa un genou à terre, présentant son pied gauche au pharaon en signe de grand respect.

- Je vous donne mon allégeance, je protégerais votre vie, je garderais vos secrets, j’exécuterais vos ordres, je défendrais votre nom et votre honneur, dit Sangini avec révérence.

Un étrange silence s’abattit dans la pièce. Atem se leva et se dressa au-dessus de Sangini.

- Je fais serment que vous aurez toujours une place dans ma demeure et du pain à ma table. Jamais je n’exigerais de vous un service qui puisse vous déshonorer.

Il fit signe de la main que le vampire pouvait se relever. Ce dernier se redressa, avec un dernier mouvement de la tête et quitta la salle avec détermination.

Le pharaon se rassit, ignorant les regards se posant sur lui. Elsa se tourna vers Atem.

- J’aimerais voir Anna.

- Oui.

Il comprenait ce sentiment, il avait lui-même envie de retrouver Néné, il n’aimait pas l’idée que leur groupe soit séparer de cette façon. Mais il avait pris cette décision, il savait qu’il n’avait pas fait un mauvais choix.

- As-tu l’intention de prendre le trône, les sorciers ne te laisseront jamais faire. Et la raison pour laquelle, nous avons renoncer exister. Nous ne pouvons pas … les tuer.

- Mmmh !

Soudain, un petit feu-follet apparut tout sourire et « rentra » dans la poitrine d’Atem, il entendit alors la voix de son épouse dans sa tête.

- Un livre !

- Pour le moment, nous sommes en guerre contre Voldemort, avec son accès à la « vérité », nous ne pouvons pas l’attaquer de front.

- Sommes-nous devenus timoré ? demanda Elsa.

- Non, plus prudents. Nous avons toujours été à la limite entre harmonie et chaos. Imagine qu’il arrive quelque chose à Anna. Que feras-tu ? demanda Atem. Zia a été très forte de ne pas succomber au chaos.

- Oui, effectivement.

Pendant une seconde, Elsa imagine le monde sans Anna, sans elle… c’est impossible.

- Nous… J’aurais pu laisser Néné au palais, mais je connais bien la miss, elle serait venue quand même

- Anna aussi.

- Elles s’inquiètent pour nous.

- C’est pour ça que tu les a amené à Poudlard ?

- Dumbledore m’a assuré qu’ils étaient en sécurité. Elles, ils ont l’impression de faire partie de l’histoire…

- Tout en étant assez éloigné du danger, compléta Elsa.

Quiconque entendait la conversation entre eux, ne pouvant rien y comprendre puisque tous les deux parlaient en premier langage et si quelqu’un les regardait avec un peu trop d’instance, il avait droit un regard noir du Pharaon ou un regard dur de la Reine.

- Comment crois-tu que Voldemort ait découvert la « vérité » ? demanda Elsa.

- Nous avons quelques ennemis : Morgause, Romulus, Zork ou ….

- Hans ! termina Elsa. Sont-ils encore en vie ?

- Et bien…

- Rien n’est impossible, c’est ça ?

- Quelque chose comme ça ! Allons-y, il y a une personne qui détient un certain livre que nous devons voir.

Atem se leva de sa chaise avec grâce, Elsa fit de même, ils quittèrent le bar en laissant une pièce d’or pour les boissons.

- Mais… c’est beaucoup…, fit Tom le barman, mais ils étaient déjà partis.

Atem se « déplaçait » en utilisant la magie du feu, la chaleur de l’air. Il partait dans une « flamme » magique. Elsa se servait de l’eau contenu dans l’air ou le sol, et Zia utilisait la Terre pour se déplacer. Eux-mêmes n’étaient pas certains de savoir comment ça marchait, mais Atem et Elsa se retrouvèrent exactement à l’endroit voulu. Les deux amis se retrouvèrent à Pré-au-Lard, quelques heures après le couch du soleil. Il se dirigèrent vers le pub d’Abelforth Dumbledore.

- Qui est cette personne ?

- Je ne sais pas, tout c que Néné a dit c’est qu’il y avait un livre racontant notre histoire dans ces lieux.

- Mais elle ne peut pas le savoir, elle n’en garde aucun souvenir.

- Oui !

Le Pharaon posa sa main sur la poignée qui s’ouvrit dans un grincement. Il entra suivit d’Elsa qui referma la porte derrière elle. Atem s’avança dans la pièce, les bougies s’allumèrent toutes seules. Il fit le tour des pièces et trouva rapidement ce qu’il cherchait. Le fameux livre ! Il s’assit à une table et lut quelques pages avec le sourire. Tout cela lui rappelait des souvenirs, bien qu’ils n’étaient pas tous très gais. Il tendit le livre à Elsa, qui s’installa et parcourra à son tour les pages. Ces derniers étaient visibles pour eux.

- Clow Read, hein ? fit Atem avec un fin sourire en coin

- Qu’avait-il en tête à ton avis ?

- Qui est là ? s’écria un vieil homme.

Il arriva dans la salle principale de son pub, baguette en main et les pointa vers deux adolescents, assis à une table. Aucun d’eux ne semblait avoir peur !

- Qui êtes-vous ? que faites-vous ici ?

- Lecture intéressante, n’est-ce-pas ? fit le jeune homme en pointant le livre que tenait Elsa dans ses mains. Comment était-il entré en votre possession ?

- Il a été offert à ma sœur, il y a longtemps.

Soudain la baguette magique d’Abelforth, pointée sur Atem, lui sauta des mains. Mais aucun d’eux n’avaient pourtant bougé. Un clignement d’œil plus tard, elle était posée à côté du jeune homme qui avait sa main négligemment à côté.

- Comment… avez-vous fait ça ? demanda Abelforth.

- Peu importe… Nous sommes là pour le livre. Savez-vous de quoi il parle ?

- Des Sept… Je n’ai jamais pu le lire.

- Ah bon ! Pourquoi ? demanda Elsa.

Le jeune homme était assis, les jambes croisées d’une manière nonchalante mais avec grande prestance. Son regard était fort et émanait de lui, une puissance qu’il n’a jamais vu sur quelqu’un d’aussi jeune. La jeune femme état belle et possédait un envoûtement certain et semblait posséder une grâce élégante. Elle avait une voix douce mais grave.

- Qui êtes-vous ? redemanda Abelforth.

- Je suis Atem et voici mon amie Elsa. Nous nous intéressons beaucoup à ce qui ait écrit dans ce livre.

- Mais il n’y a rien écrit dans ce livre. Les pages sont blanches à peine lisibles. La seule personne qui l’ait lu, c’est ma petite sœur et elle est morte aujourd’hui, s’écria le vieil homme. Mon frère est venu me poser les mêmes questions.

- Votre frère ?

- Mon frère, le directeur de l’école Poudlard, juste-là ! fit-il en pointant son doigt.

Elsa soupira et se leva, c’est dommage d’être si prés d’Anna et de ne pas pouvoir la serrer dans ses bras et lui demandait si tout allait bien, si tout se passait bien. Elle avait été arrachée de Kristoff, d’Olaf, d’elle, et même de Sven. Elle se posta devant la fenêtre et soupira.

- Bien !

Atem se leva, il laissa la baguette de l’homme sur la table mais il prit le livre. Abelforth s’avança prudemment vers baguette. Il s’en saisit et se tourna, prêt à se battre. Les deux personnages mystérieux avaient disparu en silence, presque sans aucune trace de leurs passages. Si ce n’est la disparition du livre. Il allait devoir écrire à nouveau à son frère, après lui avait signalé le groupe de Potter et leurs idées.

Dans le sud de l’Angleterre, Voldemort était assis sur son trône et observait ses mangemorts. Aujourd’hui, de nouveaux mangemorts réservaient la marque des ténèbres dont un jeune blond très prometteur. Trois mangemorts étaient à genoux devant lui. Une femme de la famille Yaxley et un jeune garçon de la famille Nott. Le dernier était un jeune homme blond posa un genou à terre et prêta serment à Voldemort, de le servir fidèlement et de détruire ses ennemis. Bakura se releva, Voldemort lui saisit le bras et y posa la marque des Ténèbres.

Le mage noir transplana dans une salle plus sombre, seule flottait une pierre verte qui brillait de mille éclats. Il tournait autour d’elle pour continuer d’en percer les secrets. Un coup fut donné à la porte et une femme de grande taille, portant de longs cheveux blonds entra sans la pièce.

- M’avez-vous tout dit ? exigea Voldemort.

- Je vous ai appris la « vérité ». Qu’allez-vous faire ?

- Les écraser.

- Une pierre ne vous suffit pas pour acquérir les pouvoirs, surtout si vous ne comprenez pas son … chant.

- Qu’est-ce que vous y gagnez ?

- Il y a sept pierres, quand nous les aurons vaincus, je veux la pierre de Terre, c’est ma condition.

Voldemort hocha la tête, acceptant sa condition. Pourtant dans ses pensées, il échafaudait déjà un plan pour garder toutes les pierres pour lui et détruire cette femme.

Bakura, caché dans les ombres, observait le duo discuter. Il avait déjà essayé de prendre la pierre verte, mais elle était entourée d’un champ de force, un bouclier qui n’était pas parvenu à franchir. Il ne connaissait pas cette femme, pourtant elle savait tout sur les sept et les pierres. Qui pouvait-elle être ? Et que voulait-elle ?



Laisser un commentaire ?