Les Premiers Chasseurs

Chapitre 21 : XX Nuit d'hiver

3512 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 22/12/2022 15:50

CHAPITRE XX : NUIT D’HIVER


Durant la soirée, le travail s’intensifia progressivement. Le père Mathérius et Charlotte restèrent auprès de Rose, l’un pour la soutenir, l’autre pour assister la sage-femme. Les deux comtesses étaient redescendues, légèrement déçues quand l’experte leur avait dit qu’il y avait alors trop de monde dans la chambre.

Ils avaient dîné sur le pouce, pour ainsi dire, attendant en échangeant quelques rares paroles que l’enfant vient au monde. Les deux femmes s’étaient progressivement éloignées des hommes, préférant demeurer entre elles pour patienter.

Les heures passant, Philippe avait proposé à Mathias de changer de boisson, passant du vin à une nouveauté : le café[1].

Le comte trouva le goût âpre et trop amer. Il n’en avait bu qu’une gorgée et déjà, il y ajouta du sucre. Son invité n’ajouta rien, il semblait apprécier cette boisson telle quelle.

— Cet enfant sera la nouvelle génération de Corvus. Vous devez être… commença Philippe, ne sachant pas comment finir cette phrase au vu des évènements qui avaient touché cette famille dernièrement.

— Heureux ? tenta Mathias. Comme dit Mathérius : une naissance est toujours un miracle et il faut s’en réjouir. Donc oui, heureux. Même si j’aurais préféré que toute la famille soit là pour entourer l’arrivée de cette enfant. En particulier son père…

— Vous ne m’avez jamais parlé du mari de Rose, et je n’ai pas voulu lui demander, pour elle c’est sûrement trop tôt pour en parler.

— Mon frère Nathaël était le plus jeune de notre fratrie, raconta Mathias. Notre mère est morte en le mettant au monde, je n’en ai que de vagues souvenirs, j’avais quatre ans à l’époque.

— Vous aviez d’autres frères et sœurs ?

— Un grand frère, Savinien, et une grande sœur, l’aînée, Diane. Celle-ci était très proche de notre mère, elle en a voulu des années à Nathaël. Mais c’est passé avec le temps, elle s’est rendu compte qu’il n’y était pour rien. Au final, ils sont devenus très proches. Et Nathaël était très inquiet quand elle a disparu durant des années… Il voulait aller la chercher, notre père lui a dit non, il était encore trop jeune. Et finalement, un jour elle est revenue avec deux petits garçons, les fils de son défunt mari.

— Le père Mathérius m’en a parlé, des moldus, n’est-ce pas ?

— Oui. Nathaël n’est jamais parti du Bois aux Corbeaux, il s’est occupé des deux garçons, comme un oncle bienveillant. Et en même temps, il s’est rapproché de Rose, qu’il a fini par épouser, au grand dam des parents de celle-ci… finit-il avec un léger sourire moqueur. La dernière fois que je l’ai vu vivant, il était le plus heureux des hommes, attendant impatiemment la venue de son enfant. Et je sais qu’il aurait fait un père formidable…

— Il vous aura comme oncle… fit remarquer Philippe.

Mathias ricana, sarcastique.

— Je n’ai jamais été le meilleur concernant le côté familial, reprit-il. C’est pour ça que je m’en allais tout le temps, passant des mois à parcourir les routes. Ne vous y méprenez pas : j’aime ma famille. Disons juste que je n’ai jamais su comment me comporter en son sein. Sauf pour s’entraîner et se battre… C’est pour ça aussi que je n’ai pas cherché à me marier. Alors, élever un enfant ! Je ne pense pas être un bon exemple pour lui, mais il le faudra bien, car je suis le dernier oncle qui lui reste. Et ce n’est pas mon genre de fuir mes responsabilités.

— Je m’en étais rendu compte. Mais au risque de vous contredire, je pense que vous ferez un père – et dans le cas précis de cet enfant à naître, un oncle – exceptionnel. Une fois que notre affaire sera terminée, j’espère bien rester en relation avec vous, et un jour vous voir convoler en justes noces et fonder votre famille.

— Et qui voudrait d’un baroudeur tel que moi ?

Philippe faillit répondre « Charlotte », mais il se retint, estimant qu’il n’avait aucun rôle à jouer dans les affaires de cœur de qui que ce soit, fut-il quelqu’un pour qui il commençait à ressentir de l’amitié.

Un cri retentit, interrompant les discussions du salon. C’était Rose qui visiblement souffrait énormément, le travail s’intensifiant.

 

À des kilomètres d’Estremer, à la lumière de bougies flottantes dans l’air, Étienne Courneuf travaillait, lisant divers documents, les paraphant en bas de page ou notant des remarques et réflexions dans la marge. Parfois, un hibou entrait par le vasistas d’une fenêtre, déposant un rouleau de parchemin avant de repartir par le même chemin.

Il y avait plusieurs courriers en attente de lecture. Et le ministre français de la Magie soupira de fatigue quand un s’ajouta à la pile.

— Je sais ce que vous ressentez, mon ami, lança une voix. Il m’arrive souvent de devoir faire comme vous en ce moment : passez des nuits blanches pour rattraper le travail en retard.

Étienne Courneuf se tourna vers la silhouette qui s’approchait de lui. Il avait reconnu sa voix et son accent hispanique.

— Señor de Farlès ! Je ne m’attendais pas à votre visite. Y a-t-il eu quelques évènements graves ?

— Non, monsieur Courneuf, pas plus que d’habitude…

Le ministre français remarqua la tristesse et la lassitude qui marquaient les traits de son homologue espagnol. Certes, rien de réellement notable ne devait s’être passé, mais l’accumulation de malheurs depuis des années avait entamé sérieusement son moral.

Monsieur Courneuf invita de Farlès à s’asseoir et lui demanda s’il désirait boire quelque chose, il accepta un verre de vin.

Le silence s’installa alors que les deux ministres trempaient leurs lèvres dans le breuvage écarlate.

— Je crois que je ne vous ai jamais remercié pour votre soutien, finit par dire le señor de Farlès.

— Je vous soutiens, car votre demande est juste, répliqua Courneuf. Protéger les nôtres doit demeure notre priorité à nous autres dirigeants.

— Vous faites tant…

— C’est vous qui avez initié le Code du Secret Magique, tout le mérite vous en revient, je n’ai fait qu’apporter ma modeste assistance.

— Vous avez fait bien plus, monsieur Courneuf, contredit de Farlès. Votre force de persuasion a déjà convaincu plusieurs de nos homologues portant réfractaires de prime abord.

— Il en reste à convaincre…

— Je ne doute pas que vous y arriverez. J’ai bien fait de vous laisser être le rapporteur de ce Code. Cela étant, j’ai entendu parler de certaines attaques contre des familles sorcières et contre des moldus. Rien d’extraordinaire en soi, mais d’après les informations que j’ai pu avoir, elles seraient l’œuvre du même groupe.

Courneuf connaissait assez l’espagnol pour savoir qu’il ne parlait jamais sans savoir. Mais il le savait aussi intègre, il ne s’inquiétait donc pas de la suite de cette discussion.

Il était juste intrigué.

— J’ai missionné quelqu’un pour limiter ce genre de débordement, informa Courneuf. Je me demande comment vous avez eu vent de cette affaire. Outre ma personne et le gentilhomme que j’évoquais à l’instant, seule une autre personne est au courant de tout cela. Et sa discrétion est proverbiale !

— Je vous rassure tout de suite ! Personne de votre ministère n’a été indiscret, et je n’ai usé d’aucun moyen malhonnête contre vous, dit de Farlès. Vous le savez, pour protéger les nôtres, j’ai créé un corps de garde.

— Oui, la Guarda Mágica.

Miguel de Farlès n’en avait pas fait un secret, espérant lors de cette création faire cesser certaines velléités de la part de l’Inquisition et de la Couronne d’Espagne. Le Roi Carlos II[2]­ ­– ou plutôt son ministre, le comte d’Oropesa – avait pris ça comme un affront, coupant toute relation avec le Ministère espagnol de la Magie et intensifiant son soutien à l’Inquisition.

La principale conséquence de la décision de la Couronne d’Espagne fut un afflux de volontaires au sein de la Guarda Mágica. Si beaucoup voulaient défendre leurs foyers, d’autres s’engagèrent pour avoir l’occasion de tuer des Moldus. De Farlès en était conscient, il n’y pouvait pas grand-chose si ce n’est condamner les hommes de la Guarda responsables d’actes de barbarie, et nommer à leur tête un capitaine ayant la même volonté de justice que lui.

— Le capitán Lobos m’a rendu compte d’informations réunies lors de l’interrogatoire d’un sorcier arrêté il y a quelques jours, raconte de Farlès. Cet homme était le seul survivant d’un groupe que la Guarda a attaqué, les prenant pour des moldus prenant d’assaut un village sorcier en Andalousie. Il s’est avéré qu’ils étaient en fait sorciers. Le capitán Lobos a dirigé l’interrogatoire lui-même… Et il sait se montrer des plus efficaces dans cet exercice. Cet homme était un fidèle d’un certain Taran, dont le but serait de provoquer une guerre entre nous et les Moldus. Et ce Taran dirigerait ce genre de méfaits dans plusieurs pays de la Chrétienté depuis la France.

— Nous n’avons identifié l’instigateur qu’il y a peu nous-mêmes, indiqua Courneuf. Nous attendons qu’il agisse à nouveau pour pouvoir l’appréhender.

— Justement, je peux vous aider sur ce sujet. Je ne peux pas vous assurer que Taran y sera, mais leur prochaine cible en France serait un village d’Occitanie : Bressols.

Courneuf fronça les sourcils.

— Ce village n’est pas habité par des Sorciers… Taran cherchera donc à provoquer les Moldus, en conclut le ministre français.

— Ce sont nos conclusions aussi, acquiesça l’Espagnol.

— Savez-vous pour quand est prévue cette attaque ?

— Dans les jours à venir… Je n’ai pas plus de précisions, malheureusement.

— Merci de m’avoir prévenu, señor de Farlès. Je vais transmettre ces informations à qui de droit. Espérons que cela précipite la chute de Taran.

— Taran veut que nous dominions le monde… Il pense que notre place est au sommet…

— Il se trompe, nous sommes trop peu nombreux, notre magie ne suffira jamais à asseoir une quelconque domination. Et puis, voulons-nous dominer le monde ? Je pense que la plupart des nôtres souhaitent juste vivre en paix.

— C’est vrai, opina de Farlès. Taran cherche à provoquer une guerre à l’échelle du continent. Et si ses actions nous servaient au lieu d’attiser les flammes d’une guerre dont nous ne voulons pas…

— Quelle est votre idée ? questionna Courneuf, intrigué.

— Accélérer les pourparlers autour du Secret Magique… en se servant de la peur que Taran essaye d’instiller.

— Ce serait avouer qu’il a pu s’organiser à notre insu, mais ce secret n’aurait pu perdurer. Autant le révéler nous-mêmes pour garder le contrôle. Je préférerais quand même qu’il soit hors d’état de nuire…

— Votre homme a donc jusqu’à la prochaine réunion pour y parvenir, conclut de Farlès. Je ne vais pas abuser de votre temps plus longtemps, monsieur Courneuf, j’ai sûrement moi-même une nuit de travail qui m’attend.

Courneuf salua son homologue hispanique alors que celui-ci quittait la pièce.

Il repensa à cet entretien informel. Était-ce sage et prudent de tenter de se servir de quelqu’un comme Taran ? Pour le moment, il ne s’était pas attaqué aux Ministères, préférant visiblement faire monter la haine latente entre Moldus et Sorciers jusqu’au point de rupture. Ce faisant, il sapait également le peu de confiance de la population sorcière envers les ministères, leur instillant l’idée que ceux-ci ne pouvaient pas les protéger.

D’une certaine manière, c’était la triste vérité.

L’idée de Miguel de Farlès de créer un groupe de défense lui semblait bonne. Les Britanniques avaient fait de même pour faire face aux persécutions des puritains. Ils avaient aussi créé un corps spécialisé dans la lutte contre la Magie Noire et ses adeptes : les Aurors.

Il pensait s’en inspirer… Pour cela, il devait trouver des hommes de confiance, histoire d’éviter les débordements auxquels se retrouvait confronté le ministre espagnol. Le comte d’Estremer accepterait-il cette tâche ? À l’heure actuelle, il ne voyait que lui pour la mener à bien. Cela attendra que Taran soit mis hors d’état de nuire.

Étienne Courneuf se saisit d’un parchemin vierge et écrivit une lettre à l’attention de Philippe d’Estremer pour lui faire part des informations transmises par Miguel de Farlès.

 

La nuit avançait lentement, ponctuée par les cris de Rose qui s’intensifiaient à mesure que ses contractions faisaient de même. Le comte d’Estremer, sa femme, sa mère et Mathias Corvus attendaient toujours que l’enfant vienne au monde. L’estomac noué, ils n’avaient que grignoté pour tout dîner.

Mathias était sorti, ayant besoin d’air. Le froid de ce mois de février 1689 lui mordit la chair sans qu’il ne frémisse, au contraire, il se sentait bien et revigoré. Il essaya de se vider la tête de toutes les questions qui embrouillaient son esprit depuis des heures concernant l’enfant arrivant. Il se demandait encore s’il serait un bon exemple pour lui.

Lui dont la vie était d’aller par monts et par vaux, souvent de se battre, parfois de tuer… Cela ne lui avait pas semblé mal jusqu’ici, c’était ainsi que vivait le clan Corvus depuis des temps immémoriaux. Mais avec la perte des siens, il se demandait si ce n’était pas cette façon de vivre qui avait provoqué la destruction des Corvus.

Pour lui, c’était trop tard, il n’avait aucun désir de changer de vie. Pour la génération suivante, tout restait possible.

Mathias ferma les yeux, laissant le froid le pénétrer et son esprit se vider. Il n’entendit pas la porte s’ouvrir et se refermer derrière lui. Un parfum floral vint emplir ses narines. Il descella ses paupières et reconnut l’ample chevelure rousse de Charlotte, elle lui tournait le dos.

Il resta silencieux, se contentant de la regarder. Il la vit frissonner et regretta de ne pas avoir un manteau à déposer sur ses épaules, lui-même était habillé légèrement.

— Vous devriez rentrer, dit-il. Vous risquez d’attraper du mal.

— La sage-femme dit qu’il y en a encore pour un moment, répondit-elle. J’avais besoin de m’aérer. Vous avez raison, il fait froid. J’aimerais pourtant profiter encore de cette nuit. Juste quelques minutes…

Mathias sortit sa baguette et la pointa sur la jeune femme.

— Caleocorpus, incanta-t-il.

Une douce chaleur enveloppa Charlotte comme un manteau. Elle cessa de trembler et desserra les bras qu’elle avait mis autour de sa poitrine pour se protéger du froid.

— Merci, fit-elle en se tournant vers Mathias.

— La magie peut s’avérer utile parfois. Vous devriez profiter de ce répit pour vous reposer.

— C’est ce que m’a conseillé le père Mathérius, et c’est ce que je compte faire, après…

— Après quoi ?

— Je ne sais pas… J’irai bien faire une promenade, mais si je m’éloigne de vous, je vais de nouveau avoir froid. Et puis, cette nuit est particulièrement sombre…

— Alors je vais vous accompagner, mais avant… Accio manteaux, lança-t-il en levant sa baguette.

Mathias saisit au vol les deux manteaux, il en déposa un sur les épaules de la jeune femme. Leurs doigts se frôlèrent furtivement quand elle porta ses mains à son col pour le nouer. Ils étaient glacés tous les deux.

En silence, ils prirent le chemin menant au bois où ils étaient déjà allés quelques jours auparavant. De nuit, l’ambiance du couvert des arbres changeait du tout au tout. De nouveau, des frissons parcoururent l’échine de Charlotte. Les silhouettes tordues des arbres, le murmure du vent dans leurs branches et les bruits de la nuit ne la rassuraient guère.

Peu à peu, inconsciemment, elle se rapprocha de Mathias. Leurs épaules se touchaient sans qu’aucun des deux ne dise un mot.

Un hululement résonna soudain. Charlotte poussa un cri de frayeur et vint se blottir contre Mathias. Ce dernier ne réagit pas dans un premier temps, puis il leva sa baguette.

— Lumos.

Le rayon de lumière déchira les ténèbres, éclairant les frondaisons, s’arrêtant sur une chouette effraie qui les observait de son regard désintéressé.

— Oiseau de malheur… souffla Charlotte.

— C’est ce qu’on dit… fit Mathias. Et pourtant, sans lui les rats et autres nuisibles pulluleraient. Et son vol est si majestueux.

— Vous aimez les oiseaux dans votre famille, votre blason est un corbeau, et j’en ai vu un vous tourner autour tantôt.

— Il s’agit de Bran, il accompagne mon clan depuis longtemps.

Un autre hululement, plus lointain, se fit entendre. Mathias sentit la jeune femme trembler contre lui. Était-ce de peur ou de froid ? Peu importe. Il lui proposa de rentrer au château.

Sans s’en rendre compte, elle glissa sa main dans la sienne et se laissa guider vers la demeure comtale. Mathias sentit les doigts fins de la jeune femme se réchauffer au contact des siens. Il se rendait compte que la sentir près de lui chassait toutes ses sombres réflexions. Seule importait sa présence chaleureuse.

Ils entrèrent dans le château sans alerter personne, ne faisant pas attention au murmure des discussions provenant du salon, et essayant de faire abstraction des gémissements plaintifs de Rose.

Mathias accompagna Charlotte jusqu’à la porte de sa chambre.

— Vous voilà arrivée, sourit-il un peu triste en se tournant vers elle.

Il voulut partir, mais elle le retint en ne lâchant pas sa main. Il n’insista pas, la regardant, plongeant ses yeux noirs dans les siens noisette.

— Ne me laissez pas seule… chuchota-t-elle.

— J’aimerai bien, mais ce n’est pas ainsi que doit se comporter un gentilhomme, répondit-il.

— Mais… êtes-vous un gentilhomme ?

Mathias s’approcha d’elle, son visage s’arrêtant à quelques centimètres du sien. Le cœur de Charlotte s’emballait, une immense chaleur s’emparait de son corps.

— Non… souffla-t-il. Tu as raison…

Et il posa délicatement ses lèvres sur les siennes, leurs souffles s’entremêlant, leurs doigts s’entrecroisant plus intimement. La porte se referma sur eux. Ils s’allongèrent sur le lit, échangeant encore quelques baisers. Puis la jeune femme s’endormit avec le sourire, la fatigue l’emportant alors qu’elle se blottissait contre lui.

Mathias la suivit quelques instants plus tard…


[1] Le café est arrivé en France en 1644 par Marseille et en 1669 à Paris où il fut introduit à la cour de Louis XIV. Son succès fut immédiat.

[2] Né en 1661 et mort 1700, surnommé « l’Ensorcelé », ce fut le dernier roi d’Espagne de la dynastie des Habsbourg. Faible, malingre et stérile à cause de la consanguinité, son règne fut des plus chaotique.


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