Professeure Granger - Les esprits de Castelobruxo
Puisque ni Hermione, ni Harry, ne pouvaient se changer en feux follets pour voyager plus vite, Ara a réquisitionné un vieux balai chez une de ses amies, une sorcière Portugaise qui vit à Tava-Bruxo. C'est un Nimbus 2000, et quand Harry l'a pris en main, un sourire nostalgique a illuminé son visage. Hermione est montée derrière lui, sous le regard moqueur de Pachacùtec.
La tribu Nangareko est principalement nomade. Mais, d'après Manci, elle se déplace uniquement dans un territoire restreint, entre Castelobruxo et la frontière vénézuélienne. Une zone qui reste tout de même immense à couvrir. Heureusement, Pachacùtec a lancé un charme qui lui a permis d'invoquer de nombreux guides spirituels. Des oiseaux, qui ressemblent à des fantômes, volent donc à leurs côtés, plongeant parfois dans la jungle, disparaissant dans des nuages de fumées. Ara, lui, s'est entouré du charme du Vent créateur, éveillant son acuité et lui permettant ainsi de voir à travers les feuillages, de chercher la tribu différemment : en ressentant l'énergie vitale des chamans qui la composent.
Accrochée à Harry, Hermione serre les jambes sur le Nimbus 2000. L'expérience, pense-t-elle, est légèrement absurde. Autour d'eux volent quatre boules lumineuses, des oiseaux spectraux, un toucan ariel et un colibri flamboyant.
Après un long moment, Janeiro se met à lâcher de grands cris, en volant en larges cercles.
« Là ! », dit Hermione à Harry, en pointant l'endroit du doigt.
Son meilleur ami change de cap, plongeant vers les arbres, suivant les quatre feux follets qui ont, eux aussi, capté le signal du toucan. Hermione ferme les yeux, s'attendant à être griffée, fouettée par les feuilles et branches. Mais elle sent qu'Harry redescend sans encombre. Elle ouvre les paupières. Ils survolent maintenant une mince rivière à l'eau noire, avant d'aller se poser sur la berge boueuse.
Les quatre chamans reprennent leur forme humaine. Mombyry, le tamarin empereur de Pachacùtec, libéré, s'agrippe directement à l'arbre le plus proche, pour disparaître entre les larges feuilles. Harry cache le Nimbus 2000 dans un buisson de fougères et sort sa baguette.
« Allons-y », dit Ara. Ses yeux habituellement bleus scintillent d'une lueur étrange. Il est toujours sous le charme de Sylthar Ora.
Il tourne les talons, l'air sérieux, et ouvre la marche. Leoma vient se poser sur l'épaule d'Hermione, fatiguée par le vol. Hermione est soudainement prise d'une sensation inhabituelle, presque désagréable. Elle ne met pas longtemps à comprendre qu'une partie de son énergie s'est en fait transférée en Leoma. Le colibri gazouille de plaisir.
Ils ne marchent pas longtemps, tout en restant sur leurs gardes. Au bout de quelques minutes, ils débouchent sur une large trouée dans la végétation, couverte par les hautes branches d'un immense kapokier. Autour du tronc qui est aussi gros qu'une maison, des traces, rapidement camouflées, témoignent d'une présence récente. Un feu a été allumé, les braises sont tièdes.
Ils se séparent, inspectent les lieux. Harry a le poing serré sur sa baguette. Hermione n'a pas pensé à la sortir. Mais quand elle voit les flaques de sang, à ses pieds, elle l'attrape, instinctivement.
« Par ici ! » Harry, Manci et Aymara, la rejoignent. Des branches sont brisées, un peu partout.
« Il y a eu une attaque! », crie Ara, parti inspecter de l'autre côté du tronc.
« Préparez-vous », souffle Pachacùtec, dans leur dos.
Il recule, se place au centre de l'espace dégagé, écarte légèrement les jambes, et se met à scruter les alentours. Les autres professeurs l'imitent. Hermione sent la caresse des ailes de Leoma contre son visage quand elle s'envole. Harry se crispe. Le silence est absolu.
Hermione vient de s'en rendre compte, d'ailleurs. Elle n'entend que le bruit de son sang qui pulse dans ses tempes. Pas de bourdonnement d'insecte, pas de cri d'oiseau, rien. L'abysse. Le vide.
Et puis, tout va très vite.
Une créature fonce sur eux à toute vitesse, poussant un cri venu tout droit des enfers. Hermione n'arrive pas à comprendre ce que c'est. Elle tente de lui lancer des sorts avec sa baguette, mais est incapable de la toucher. Elle entend Harry lancer des Stupéfix ! La créature, qui ressemble à une femme squelettique, a le visage fendu en deux par une bouche glaçante, ouverte sur des crocs d'animal sauvage. Elle bondit avec agilité, tente d'attraper Ara, tout en laissant une odeur de putréfaction dans son sillage. D'un mouvement, le professeur mobilise la force du vent pour la projeter contre le tronc du kapokier. Il maintient la position, pour bloquer la créature.
« Incarcerem ! », lance Harry, baguette levée. Des liens magiques apparaissent, enserrent la créature qui se débat avec force. Ara lance un regard surpris à Harry, qui ne baisse pas sa garde pour autant. Hermione sait pourquoi : elle aussi, sent que quelque chose les guette, dans l'ombre des arbres. La créature attachée hurle, ses cris stridents résonnent. Un immense malaise s'empare d'Hermione. Comme si la protestation de la chose perçait son âme. Elle se sent nue, vulnérable. Faible.
Et quand la créature parvient à se libérer des liens magiques, qui éclatent comme de vulgaires cordes, quatre autres monstres du même type foncent sur eux, jaillissant depuis l'obscurité de la jungle. La voix de Pachacùtec hurle « Yvyty Abyss ! » et la terre se soulève en cercle autour d'eux, dans un vacarme tremblant. Mais c'est trop tard. La muraille ne les a pas séparés de toutes les bêtes. Trois d'entre elles sont enfermées avec eux.
« Mais c'est quoi, ces trucs ? », peste Hermione, sans attendre de réponse. Aymara est au sol, et tente d'échapper aux crocs putrides d'une créature. Elle est couverte de sang, probablement blessée.
« Repulso ! », crie Hermione, baguette à la main. La créature est propulsée quelques mètres plus loin. Harry court et les protège d'un bouclier magique, avant de s'attaquer à la bête.
« Petrificus totalus ! » La créature tombe, inerte.
Hermione aide Aymara à se relever. Il lui manque un bout de chair à l'avant-bras. Mais la professeure n'a pas l'air de s'en alarmer. Elle pose sa main sur sa plaie et lâche « Maris Enn ». De l'eau en ébullition apparaît, entoure le bras comme une couche de gel, et puis retombe au sol. La blessure a disparu.
Hermione n'a pas le temps d'admirer le processus. Ara est aux prises avec une autre bête, aidé par Harry. La troisième met à mal Manci et Pachacùtec, visiblement affaibli par son sort de défense lancé plus tôt. Le combat est tout de même féroce : les flammes de Manci tranchent l'air, brûlent la chair décomposée de la créature.
« Votre Protego, là, il peut protéger plusieurs personnes en même temps ? », demande Aymara, le regard dur.
« Oui, pourquoi ?
- Je vais lancer un sort d'attaque, mais vous devez vous protéger. » Elle crie: « Eh ! Venez tous ici!»
Visiblement, les autres devinent ce qu'elle s'apprête à faire et se précipitent en trébuchant pour se regrouper derrière elle. Harry n'a pas l'air de comprendre. Il envoie valser une créature d'un coup de baguette avant de courir jusqu'à eux.
« On doit lancer nos charmes du Bouclier », lui explique Hermione.
« MAINTENANT ! », hurle Aymara, alors que les deux créatures restantes, déchaînées, s'approchent dangereusement. Elle lève la tête, bras tendus vers le ciel et crie : « Akuaisen ! » en ramenant ses coudes contre sa poitrine. Presque instantanément, Hermione et Harry lancent leurs sorts qui s'étirent au-dessus d'eux comme d'immenses parapluies transparents.
Des lames de glace tombent alors du ciel, comme des flèches. La pluie tranchante ne laisse aucune chance aux trois monstres qui finissent en charpie, après avoir poussé leurs dernières lamentations stridentes. Des projectiles rebondissent sur le bouclier, Hermione tangue et se rattrape sur l'épaule d'Harry. Ils baissent leurs baguettes quand le silence revient. Aymara se laisse tomber sur les genoux, éreintée par son sort. Manci court jusqu'à elle. Hermione ne voit pas ce qu'elle fait exactement. Des gerbes d'étincelles semblent jaillir de la main de Manci, posée sur la professeure de Magie protectrice. L'instant d'après, elle se relève douloureusement.
« Quelqu'un peut nous expliquer ce que sont ces choses ? », demande Harry à Ara et Pachacùtec, essoufflés.
« Des saceguas », répond ce dernier, sans leur adresser un regard. « De vraies saloperies, si vous voulez mon avis.
- Elles grouillent dans la jungle », complète Ara en lançant un regard noir à Pachacùtec. « Ce sont des créatures qui, normalement, se montrent sous la forme d'une femme séduisante. Elles attirent leurs proies, hommes ou femmes, avant de montrer leur vraie nature. Celle-là. Sympa, hein ? »
Hermione s'approche de la sacegua la plus proche. L'odeur est nauséabonde. Elle ne ressemble plus à grand-chose, maintenant qu'elle a été déchiquetée par le sort d'Aymara. Ses longs cheveux noirs, emmêlés, baignent dans une bouillie de chair pourrie et de sang noir.
« Je n'arriverai pas à tenir le mur plus longtemps », annonce Pacha.
Ils entendent les cris aigus des deux dernières saceguas, de l'autre côté du mur. On dirait des plaintes de gros chats torturés, ponctuées de grognements et de gémissements humains. Les lèvres d'Hermione se tordent de dégoût.
« Il ne faut pas traîner ici », dit Harry. « Pachacùtec, pouvez-vous faire descendre le mur de ce côté-là, pour nous permettre de prendre de l'avance ? » Il acquiesce et s'exécute.
Ils pourraient partir, mais ils ont besoin de savoir ce qui est arrivé aux Nangarekos. Ils avancent difficilement, suivis par leurs totems, et s'éloignent des cris des créatures restées derrière. La jungle est sombre, la chaleur est écrasante. Hermione est en nage. Harry marche derrière elle. Elle est plongée dans ses pensées et commence à tout questionner. Le tourbillon confus revient. Elle pense à Ron, à Kuyen, à Harry, qui fait face, à cause d'elle, à un danger mortel. Elle... Leoma l'interrompt. Elle se pose sur l'épaule d'Hermione, qui sent une chaleur revigorante lui traverser le cou. Compris, pense-t-elle. Leoma lui effleure la joue en s'envolant lentement. Hermione se concentre à nouveau. Ce n'est pas le moment de défaillir.
« Dios Mio ! »
C'est Manci, tout devant. Les autres la rejoignent aussi vite que possible, évitant les racines et les branches. Devant la professeure de capnomancie se trouvent des cadavres mangés. Ils ont été rognés, arrachés, Hermione en est certaine, par les crocs terrifiants des saceguas.
« Que... », commence Aymara.
« Ce sont les Nangarekos », dit Pacha d'une voix grave. « Ils sont tous morts.
- Tous ? », demande Ara.
« Mira ! »
Ils saisissent l'horreur en analysant les alentours avec plus d'attention. Des membres arrachés pendent dans les lianes au-dessus de leurs têtes. Des têtes vidées de leur cervelle ont été propulsées dans les fougères. Les os ont été brisés, la chair lacérée. Aymara, prise d'un haut le cœur, vomit derrière un tronc. Un vacarme, au loin, les sort de leur sidération. « Je ne peux pas tenir plus longtemps », dit Pachacùtec. Tout de suite après, les cris furieux des saceguas, au loin, s'intensifient. On les entend pénétrer la jungle épaisse, sur leurs traces.
« COUREZ ! », hurle Ara, qui se change en feu follet. Manci lance un regard d'excuse à Hermione et Harry. Aymara leur hurle, avant de faire de même : « On reste près de vous ! »
« Allez-y », dit cependant Pachacùtec. « Je vais essayer de trouver des indices. » Et sans plus d'explications, il se transforme en un magnifique loup au pelage brun. Il pose sa truffe au sol, et disparaît dans l'obscurité du bois.
« Hermione ! Vite ! »
Harry l'attrape par le bras. Elle le suit, après avoir remarqué du coin de l'œil un crâne bien trop petit pour être celui d'un adulte. Elle ravale sa rage, secouant la tête. Ses doigts crépitent.
Ils courent, aussi vite qu'ils le peuvent, suivant les trois boules lumineuses qui slaloment entre les troncs, devant eux. Les bruits se rapprochent.
Et quand la situation semble désespérée, elle s'empire. La terre tremble. Des pas lourds secouent les arbres. Quelque chose d'immense se dirige vers eux. Le cœur d'Hermione palpite.
« Harry, on doit transplaner jusqu'au village ! Il n'y a rien d'autre à trouver ici, ils sont tous morts!»
Il hoche la tête. Mais ils ne parviennent pas à transplaner. Quelque chose les bloque.
« Harry ? Pourquoi je n'y arrive pas ? Tu...
- Je n'y parviens pas non plus. Cours! »
Ils courent, aussi vite qu'ils le peuvent. Hermione est à bout de souffle, elle ne sait plus par où aller. Derrière elle, les saceguas se rapprochent. Devant elle, les pas lents de ce qui semble être un monstre géant secouent la jungle entière. Il pousse des hurlements sourds. Elle a envie de paniquer, mais quand elle voit son colibri foncer devant elle, elle se reprend. Les feux follets ne sont plus là. Elle cherche une solution, mais rien ne vient. Tout ce qu'il reste à faire, c'est s'échapper, s'éloigner de ce merdier.
« AAAaargH ! »
Hermione et Harry s'arrêtent, essoufflés.
« C'est Manci !
- Hermione », dit Harry sinistrement. « Les pas se sont arrêtés. »
Et les saceguas ne sont plus à leurs trousses. Elle n'entend plus rien. Ou est-ce le bruit que fait la mort quand elle s'approche ?
« Putain !
- Allons-y, viens. »
À peine quelques mètres plus loin, après un énorme rocher couvert de mousse, ils tombent sur une scène d'effroi. Un monstre immense, comme ils s'en doutaient, se tient là, dans ce qui ressemble à un marais. Hermione, qui en a vu des horreurs dans sa vie, essaye de comprendre ce qu'elle voit : la bête a de longs bras, terminés par des griffes acérées, et un visage rouge qui ressemble à celui d'un singe. Son ventre, recouvert de poils durs, est ouvert par une bouche béante et pestilentielle, aux très nombreuses dents jaunes. Il dégage une odeur fétide. Hermione est horrifiée. Manci est au sol, inanimée. Aymara, toujours affaiblie, lance des sorts d'eau sur le monstre qui les balaie avec des gestes lents. Ara remarque Harry et Hermione et les rejoint en courant.
« Il faut se barrer, et vite !
- On n'arrive pas à transplaner », explique Harry.
- C'est normal. Le Mapinguari est lent, mais il affaiblit ses adversaires... pour pouvoir les manger. Nos capacités magiques sont restreintes. Aymara n'a plus beaucoup de forces. Manci a réussi à le toucher mais il ne s'est pas laissé faire.
- Qu'est ce qui peut le neutraliser ? », demande Hermione.
« Il n'aime pas le feu... »
Ara lui lance un regard lourd de sens. Hermione ravale sa salive, regarde ses mains. Elle n'est pas prête. Leoma piaule.
« Attention ! », crie Harry.
Le Mapinguari s'est lassé d'Aymara et s'est rapproché d'eux. De ses deux mains, il arrache un petit acajou et le lance dans leur direction. Il pousse son râle maladif, sa gueule ventrale ouverte sur le ciel.
Hermione se jette au sol. Harry n'a pas été aussi rapide, le tronc l'a touché dans le dos. Il tombe, inconscient.
« HARRY !
- Je vais aller le soigner », dit Ara en lui attrapant le poignet. « Tu dois t'occuper de lui. Je sais que tu maîtrises déjà plusieurs sorts. » Il la regarde dans le blanc des yeux. « Du feu dans sa bouche ventrale. C'est tout ce que tu dois faire. Ok ? »
Elle le regarde, sourcils froncés. Leoma répond à sa place. Elle se pose au sommet de son crâne et chante. La voix de Kuyen résonne en elle. Je sens quelque chose de féroce en toi, linda.
« OK ! »
Elle s'avance vers le monstre. Ses pieds s'enfoncent dans la boue. Les mains moites, elle tâte sa poche arrière à la recherche de sa baguette magique. Putain. Elle n'est pas là. Elle a dû tomber quand ils couraient pour échapper aux saceguas. Hermione sent son sang chauffer, Leoma plane au-dessus d'elle. Le monstre, lui, continue à pousser ses cris glaçants. Et plus il se rapproche, plus sa présence est écrasante.
Hermione ferme les yeux, le souffle court. Elle arrive à isoler le chant de Leoma, à se concentrer sur sa colère. Elle repense au crâne d'enfant qu'elle a vu plus tôt. Elle serre les poings. Son Feu du Bannissement est indéniablement trop faible, pour l'instant, pour contrer un monstre pareil. Elle choisit de lancer Ashesh Ora, le charme de Flamme Expansive. Elle accueille sa magie naturelle en elle, comme elle a appris à le faire avec Rosario Reimer.
Symbiose, abandon à la Nature, volonté.
Les flammes apparaissent dans ses poings fermés, léchant ses poignets. Elle rouvre les yeux, effectue le mouvement permettant de lancer le charme, joint ses paumes avant de dire la formule, calmement. Quand elle écarte les mains, une boule de feu crépitante s'élargit en un orbe brûlant. Comme un petit soleil, pense-t-elle, avant de l'envoyer droit sur le Mapinguari en criant avec rage. La boule le percute juste à temps : il était sur le point de frapper Hermione de son long bras poilu. Il la reçoit sur la face, et encaisse en titubant. Elle n'a pas réussi à toucher la bouche béante. Le désespoir s'empare d'elle. Le monstre est énervé, il avance plus vite, secouant la jungle de sa lourde foulée. Et quand il est dangereusement proche d'elle, elle ne parvient plus à rien.
Hermione se sent vidée de toute énergie, de toute émotion. Elle n'entend même plus son colibri chanter. Tout est perdu. Évidemment qu'elle n'allait pas réussir à vaincre le Mapinguari sans baguette magique. Elle repense à Kuyen, à Ron aussi.
Et alors qu'elle ressent une douleur fulgurante à la tête, tout devient noir.
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Et voilà pour ce chapitre ! J'espère qu'il vous a plus, dites-moi ce que vous en avez pensé, ça m'intéresse beaucoup.
Et n'oubliez pas d'aller voter pour la fin: est-ce que Ron et Hermione restent ensemble? Le sondage est à retrouver sur mon compte instagram: castelobruxo.pr.granger
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