Harry Potter, l'Ordre du Phénix et le Brécilien
Chapitre 21 : Chapitre XXI Ken Ar C'hentañ
1984 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 08/04/2011 10:29
CHAPITRE XXI : KEN AR C’HENTAÑ
Durant les jours suivants, Harry erra comme un fantôme dans les couloirs de l’école. Il ne se sentait pas prêt à parler à quelqu’un. Ses amis ne lui posèrent aucune question. Il soupçonnait Dumbledore de le leur avoir demandé.
Harry faillit se battre avec Malefoy.
« T’es mort Potter.
-C’est bizarre je me sens vivant.
-Tu n’enverras pas mon père en prison.
-C’est pourtant ce que j’ai fait.
-Il n’y restera pas longtemps. Les détraqueurs ont quitté Azkaban. Ils seront vite dehors.
-Je n’en doute pas. Mais maintenant, tout le monde sait à quel point il est abject. »
Malefoy voulu sortir sa baguette mais Harry fut le plus rapide.
« J’ai bien envi de te faire payer ce que ton père a fait aux parents de Yannig. »
Il ne savait pas quelle méthode utilisée, celle qu’il connaissait si bien, où alors celle de son ami breton qu’il aurait plaisir à essayer sur cette fouine de Malefoy. Malheureusement, Rogue vit la scène. Il voulut retirer des points à Gryffondor mais il remarqua avec un sourire mauvais qu’il ne restait plus de points à la maison au lion. C’est alors que le professeur McGonagall arriva et ajouta des points à Harry, Hermione, Ron, Neville, Ginny et Luna (pour Serdaigle). Elle ne put malheureusement en ajouter pour Teñval, ce dernier étant renvoyé.
Ulcéré Malefoy tourna les talons et s’en alla. Mais alors qu’il allait disparaître à l’angle d’un couloir, il recula violement en arrière, le nez en sang.
« Malefoy, lança une voix froide et sombre. Menace encore une fois Harry et tu risques de finir tes jours dans un fauteuil. »
Surgissant du couloir, la haute silhouette de Yannig Teñval s’avança dans la lumière. Harry souriait mais Rogue parut enragé. Il sortit sa baguette.
« Teñval, vous n’avez rien à faire ici ! s’écria t-il.
-Le professeur Dumbledore m’a invité pour le banquet de fin d’année. Voyez avec lui Rogue.
-Cela ne vous donne pas le droit de frapper les élèves.
-Le droit je le prends. Venez donc me l’interdire, invita Teñval les yeux froids. »
A peine Rogue avait-il agité sa baguette que le breton lança un souffle de vent pour le déséquilibrer. Il en profita pour venir au corps à corps et mettre le maître des potions au sol d’un coup de poing dans la mâchoire.
« Hors de ma vue, ordonna le breton. »
Rogue ne demanda pas son reste et parti en se massant la mâchoire.
« Professeur McGonagall, je suis heureux de vous revoir sur pieds, dit Teñval.
-Moi de même Teñval. J’ai appris ce que vous aviez fait. Mais éviter de déclencher de nouvelle bagarre dans cette école je vous en prie.
-Je ferais de mon mieux professeur. Mais je ne peux rien vous promettre cousine. »
McGonagall s’éloigna. Harry était sûr de l’avoir vu esquissé un léger sourire.
« C’est ta cousine ? demanda Harry.
-Eloignée, précisa Teñval. Harry, je suis désolé pour Sirius. C’était quelqu’un de bien.
-Tu le connaissais ?
-Lorsqu’il est parti de Poudlard il y a deux ans, il est venu se cacher quelque temps à Brocéliande. Il m’avait demandé de veiller sur toi. Je ne lui ai jamais dit que je le faisais déjà depuis le premier jour où tu as passé ces portes. Mais je ne le faisais pas aussi bien que cette année. Même si Albus n’est pas très content de la liberté que je t’ai laissée. »
Il y eut un temps de silence. Un temps où Harry revit le sourire de Sirius. Un sourire qui n’appartenait plus qu’à ses souvenirs.
« Garde ces souvenirs Harry, dit Yannig devinant ses pensés. Grâce à eux, Sirius ne mourra jamais vraiment. Il sera toujours avec toi. Tout comme tes parents.
-Merci Yannig.
-Non, merci à toi. Tu m’as réappris à avoir des amis.
-Tu avais encore Luna.
-C’est ma petite sœur. Je n’aurais jamais pu vivre sans elle. »
Ils rejoignirent Ron, Hermione, Neville et Luna et passèrent la journée dehors, n’oubliant pas de rendre visite à Hagrid et aux sombrals. La journée était magnifique. Ils ne rentrèrent qu’au moment du banquet. Personne n’ignorait les noms de ceux qui s’étaient frottés aux mangemorts et à Voldemort au Ministère. Tous furent dévisagés. Teñval n’était pas habitué à être regardé avec l’admiration que lui démontraient certains de ses anciens camarades de Serdaigle. Certains allèrent jusqu’à lui sourire et les plus courageux firent quelque chose qu’ils n’auraient jamais osé avant, ils se levèrent pour venir lui serrer la main. Il s’assit parmi les Serdaigles comme si il ne les avait jamais quitté. Luna était à côté de lui. Tout allait bien.
A la fin du repas, Teñval discutait avec quelques élèves de différentes maisons. Suppliant parfois du regard Luna de venir à son secours. Mais elle se contenta de le laisser, s’excusant par un sourire ingénu et rêveur. Une voix douce et si discrète que n’importe qui ne l’aurait pas entendue appela Teñval. Cho Chang. Cette fois-ci, Luna intervint en écartant gentiment mais énergiquement les autres élèves. Absorbé par les yeux de la jeune asiatique, Teñval ne remarqua même pas le manège de sa petite sœur.
« Je voudrais te parler, dit Cho.
-Bien sûr, dit Yannig.
-Je…je voudrai… »
Les mots avaient du mal à sortir de sa bouche. Mais Teñval devina ce qu’elle voulait. Il esquissa un léger sourire. Le premier qu’elle lui connaissait.
« Tu veux parler de Cédric, dit-il.
-Oui. Je comprendrai que tu ne veuilles pas. Mais…
-Ça ne me dérange pas. Cédric était mon ami. Il était ton petit ami. C’est normal que tu veuilles en parler. La nuit à l’air agréable. Je voulais faire un tour dehors. Veux-tu venir avec moi ? Nous parlerons de Cédric. Je suis sûr que tu vas m’en apprendre aussi sur lui.
-D’accord. »
Rusard n’osa même pas s’approcher pour leur dire qu’il n’était pas l’heure de sortir se promener. Harry les vit sortir du château. Il sourit. Teñval méritait le bonheur. Et même si ça s’était mal fini entre Cho et lui, il pensait qu’elle aussi. Ils n’en étaient sûrement pas encore là. Mais il espérait. Il vit passer Mickaël Corner qui devait avoir tout vu et semblait visiblement énervé. Ginny avait appris à Harry plus tôt dans la journée qu’ils avaient rompu et qu’il sortait maintenant avec Cho. Harry l’intercepta avant qu’il n’atteigne la porte donnant sur le parc et le tira dans un couloir sombre.
« Qu’est-ce que tu fais Potter ? demanda t-il.
-Je t’interdis d’aller emmerder Yannig.
-Je ne veux pas que ce sale type touche à ma copine. »
La réplique ne se fit pas attendre. Harry plia Corner en deux d’un coup de poing à l’estomac.
« C’est vrai que ça fait du bien ! pensa Harry. »
Il se délecta un instant du spectacle de Corner gémissant.
« Tu traites encore une fois Yannig de quelque chose et je te fait vomir tes tripes, menaça Harry. Il ne va pas te voler ta copine. Même si je pense qu’elle ne devrait pas rester avec toi. Elle mérite quelqu’un de bien, comme lui. Maintenant dodo. »
Il le mit KO pour plus du compte d’un coup sur le crâne et le laissa là.
Le lendemain, ils montèrent tous dans le Poudlard Express pour rentrer à la maison. A la maison. Pour Harry, chez les Dursley, ce n’était pas vraiment chez lui. Il était pressé de revenir dans ce château. Teñval était également là. Pour une raison mystérieuse, il avait décidé de faire le voyage avec eux.
« Que vas-tu faire maintenant ? demanda Harry.
-Continuer le combat, dit-il. Ayant fini mes études, je vais pouvoir m’y mettre réellement. Albus m’a fait entrer dans l’Ordre du Phénix. Nous serons amené à nous revoir Harry. »
Arrivé à King Cross, Harry fut surpris de voir le véritable comité d’accueil qui l’attendait. Il y avait les Weasley mais également Maugrey, Tonks et Lupin. Dans le hall de la gare, Harry repéra rapidement les Dursley. Ils furent surpris quand Maugrey, Tonks, Lupin, Arthur Weasley et Teñval s’avancèrent vers eux. Ce fut Maugrey qui parla le premier.
« Nous voudrions vous parler Dursley, aboya t-il.
-Et de quoi ? fit l’oncle Vernon en se raidissant.
-De la façon dont vous traitez Potter.
-A ma connaissance, ce qui se passe chez moi ne vous regarde pas.
-Je crois que ce qui échappe à votre connaissance pourrait remplir quelques volumes. Si nous apprenons que vous maltraitez Potter, nous viendrons vous voir. Et nous le saurons.
-Oui, fit Arthur Weasley. Même si vous l’empêcher d’utiliser le fêlétone.
-Téléphone, reprit Hermione.
-Serait-ce des menaces ? fit Vernon.
-Absolument, sourit Maugrey.
-Et vous croyez que je suis le genre d’homme à me laisser effrayé par ces propos.
-Oui absolument, dit Maugrey en relevant son chapeau pour montrer son visage ravagé à l’oncle Vernon. Je crois que vous êtes ce genre d’homme. Si nous n’avons pas de nouvelles de Potter pendant trois jours, nous vous enverrons ce jeune homme, continua l’auror en désignant Teñval. Et croyez-moi, il ne faut pas l’énerver. »
Vernon resta figé de peur devant les yeux froids et sombres du breton. Jamais il n’avait vu une expression aussi glacial. Il était sûr que ce jeune homme avait déjà tué quelqu’un.
L’oncle Vernon préféra ne rien ajouter et s’éloigna suivit de Pétunia et Dudley. Harry dit au revoir à ses amis. Teñval s’approcha de lui.
« Je pense venir te voir durant les vacances même s’il n’y a pas de problème, dit-il. Simple visite en tout amitié.
-Avec plaisir.
-Ken ar c’hentañ Harry. Kenavo kroaz[1], ajouta t-il pour tous. »
FIN
Et voila ! Les aventures de Teñval sont terminées. Quoi ? Vous en voulez encore ? Mais qu’est-ce que vous voulez ? Vous voulez voir Teñval cassez la gueule des mangemorts ? Vous voulez voir si il va sortir avec Cho ? Quelle mission Dumbledore va lui confier au sein de l’Ordre ?
Vous voulez savoir tout ça ? Je ne vous entends pas demander ! Bon. Tant pis.
Je rigole ! Bien sûr que les aventures de Teñval ne s’arrêtent pas là. Je ne vous en dis pas plus.
Kenavo kroaz ! Ken ar c’hentañ !
SnakeBZH
[1] A bientôt Harry. Au revoir tout le monde.