Harry Potter, le Brécilien et le Prince de Sang-Mêlé

Chapitre 24 : Chapitre XXIV Vers la Guerre

Chapitre final

1099 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 09/11/2016 13:12

CHAPITRE XXIV : VERS LA GUERRE

 

           Harry avait réussi à convaincre les professeurs de garder les élèves souhaitant rester à Poudlard pour rendre un dernier hommage au professeur Dumbledore. McGonagall fut déçu devant le refus de l’adolescent de lui parler de ce que lui et le vieux sage avait fait durant la soirée et quelle mission il lui avait confié. Harry n’en parla qu’à Ron et Hermione. Il voulut en parler aussi à Yannig, lui faisant entièrement confiance.

« Je sais déjà ce que tu dois faire, Albus m’en avait parlé, dit-il.

-Je peux donc compter sur toi, dit Harry.

-Pas souvent. Il m’a également confié une mission. Je ne serais jamais loin de vous, mais je dois agir comme je l’entends.

-Les mangemorts vont souffrir.

-Pas uniquement eux. »

Yannig resta silencieux. Harry ne lui demanda pas plus d’explications.

           Cho ne pouvait pas rester pour l’enterrement, ses parents lui avaient demandé expressément de rentrer par le premier train. Yannig l’accompagna jusqu’à la gare avec Luna et Marietta (cette dernière rentrant également). Elles laissèrent les deux amoureux se dirent au revoir tranquillement.

« Je n’ai pas envie de te laisser, dit-elle.

-On se reverra bientôt, rassura t-il. Mais il vaut mieux que tu restes éloigné de tout ça tant que ce n’est pas fini. La véritable guerre va commencer. Et je ne veux pas que tu sois impliquée.

-Si tu y es, j’y serais. Nous sommes liés l’un à l’autre. »

Cho l’embrassa amoureusement.

« Si tu as le moindre problème, appelle-moi, dit-il. Je viendrai dans la minute.

-Je sais. »

Ils s’embrassèrent une dernière fois et la jeune fille monta dans le train alors que le chef de gare sifflait pour annoncer le départ. Yannig regarda s’éloigner Cho et le train jusqu’à ce qu’il ne soit plus visible. Luna se tenait à ses côtés.

« Ne t’en fais pas pour elle, dit-elle. Elle devrait être à l’abri avec sa famille.

-Je sais, fit-il. Mais je ne veux pas qu’elle soit loin de moi. Même si je sais que c’est dangereux.

-C’est normal, tu l’aimes. »

 

           Le lendemain, le cortège des anonymes et officiels venants assister à l’enterrement d’Albus Dumbledore se réunit dans le parc. Harry y reconnut le ministre Rufus Scrimgeour, le patron de la « Tête de Sanglier » avec qui il vit Yannig parler un instant, et aussi Alan Teñval accompagné d’une femme qui devait être la grand-mère de Yannig. Luna avait l’air de bien les connaître car elle parla un long moment avec eux jusqu’à ce que Yannig les rejoignent.

           Hagrid apporta le corps du défunt. Divers personnalités du monde magique qu’Harry ne connaissait pas se relayèrent pour faire honneur à l’illustre professeur. Même les Centaures firent un tir d’honneur à l’aide de leurs arcs. Hagrid se mouchait si fort qu’il s’attira les regards réprobateurs de plusieurs invités. Mais Harry savait que le vieux sorcier ne s’en serait pas formalisé, au contraire.

           Après la cérémonie, Harry s’éloigna de Ginny à qui il venait de dire qu’ils ne devaient plus se voir. Harry ne put éviter le ministre qui le prit à part. Une fois encore, comme à Noël, il tenta de le faire passer du côté du Ministère. Harry répondit avec la même véhémence que plusieurs mois plus tôt.

« Vous êtes toujours…commença le ministre.

-…L’homme de Dumbledore, finit Harry. Oui. »

Scrimgeour s’éloigna mais il tomba sur Yannig Teñval. Ce dernier le fixait d’un air froid.

« Scrimgeour, dit-il de sa voix glaciale.

-Vous autres les Teñval étiez mis à part du temps de Fudge, dit Scrimgeour. Je pense que nous pouvons trouver un terrain d’entente. Par les temps qui courent, toute la force disponible est bonne à prendre.

-Libérez-les innocents que vous avez arrêtés.

-Sinon ?

-Sinon je viendrais les libérer moi-même.

-Vous serez alors un criminel.

-Selon quoi ? Vos lois ? Votre « Justice » ? Vous espérez me faire peur ? Venez donc me chercher à Brocéliande, vous verrez qui doit avoir peur. Et ne croyez pas que je lance des menaces en l’air, ce n’est pas mon genre. Les murs d’Azkaban sont encore trop fins pour m’arrêter. Cassez-vous. Vous êtes une honte ambulante pour l’esprit de Dumbledore. »

           Ulcéré, le ministre s’éloigna.

« J’aimerai être avec toi quand tu libèreras les innocents, dit Harry.

-Je sais. Mais ne t’en fais pas, je ne serais pas seul pour le faire. Il est temps de nous séparer jusqu’à la prochaine fois mon ami. Elle devrait venir plus vite que tu ne le crois.

-Je sais que je pourrais toujours te faire confiance mon ami. Kenavo.

-Kenavo. »

Harry rejoignit Hermione et Ron. Yannig accompagna Luna jusqu’à la gare de Pré-au-Lard et rejoignit ses grands-parents une fois que la jeune fille fut partie. Il planta ses yeux dans ceux de son grand-père.

« Rentrons, il faut que nous parlions, dit-il. »

 

 

FIN

 

 

 

Et voila ! La fin du deuxième épisode des aventures de Yannig Teñval !

 

Plus qu’un épisode et s’est fini !

 

Contrairement à ce que vous pouvez vous attendre, ce troisième volet ne s’intitulera pas « Harry Potter, le Brécilien et les Reliques de la Mort ». Vu que Yannig et Harry vont être séparé et agir chacun de leur côté, et que vous connaissez sûrement tous l’histoire du sorcier à lunettes, je vais vous narrer le combat contre Voldemort et ses fidèles du point de vu du breton.

 

Donc à bientôt pour : « Le Brécilien, Drouz-Brezelel Hanezadur[1]. »

 

Kenavo.

 

 




[1]Chroniques d’un Druide-Guerrier.

 

Laisser un commentaire ?