Magie chez lez Avengers

Chapitre 12 : Capture

2515 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 10:09

« 16 mars 2013 »

Harry se réveilla, plus tard, dans un lieu humide, sombre et froid. Après s’être accoutumé à l’obscurité ambiante des lieux, le jeune sorcier réalisa qu’il devait être dans une cave. Les murs de parpaings et les poutres visibles étaient une indication en soit. Il tressaillit, avec violence, lorsqu’il se rappela ce qui l’avait amené dans cette pièce. Voldemort et Loki l’avaient capturé. C’était surprenant ! Harry ne s’attendait pas à se réveiller lorsqu’il avait été immobilisé par Voldemort. Il aurait été plus logique que Voldemort le tue. C’était ce à quoi c’était attendu Harry de cet homme.

Il cligna paresseusement des paupières, encore sous l’effet de sa perte de conscient. Il se redressa rapidement, toutefois. Il ne devait pas se maintenir plus longtemps en position de faiblesse.

Il y avait une zone de suppression de magie sur la pièce qu’il était détenu. Il sentait le sort dans les murs. Mais, surtout, il sentait qu’il ne pourrait pas faire de magie. Pas suffisamment pour se sentir de cette pièce. S’il avait la même personne qu’avant ses seize ans, il n’aurait même jamais pu faire l’ombre d’une magie. Seulement voilà, il n’était plus la même personne. Il était, avant tout, beaucoup plus puissant. Ce qui lui permettait de faire usage de sa magie. Même si c’était de façon très réduite.

Harry referma un moment la main, serrant le poing et lorsqu’il le rouvrit une flamme dansait au creux de sa main. Voilà, c’était la magie la plus puissante qu’il serait capable de faire tant qu’il serait dans cette cellule. Car cette pièce était bien une cellule, même si elle n’en avait pas l’apparence.

Harry sentit sa gorge se nouer. Ce n’était pas une bonne chose du tout d’être prisonnier. Surtout pas de Voldemort et de Loki. Aussi, Harry n’aurait pas eu honte de dire qu’il était terrifié. Il craignait ce qui l’attendait. Il avait été laissé en vie pour une raison précise. Cela, le sorcier le savait. Il ne savait pour quelle raison. Pas encore, du moins. Mais, ce dont il était certain, c’était qu’il n’était pas pressé d’en connaitre la raison. Il ne pourrait connaitre le « pourquoi » qu’avec les deux mages noirs et leur venu dans ce lieu ne pourrait que signifier qu’une chose. Douleur et désespoir. S’ils venaient à sa rencontre, les deux hommes étaient haineux et colériques. Ils ne connaissaient que la violence. Leur entrée dans la cellule d’Harry serait loin d’être une bonne chose. Cela signifierait torture.

Harry fixa la petite flamme qu’il avait créé comme si elle était la réponse à toute s ses questions et ses espoirs. La flamme, bien que petite, était chaude et réconfortante. C’était la flamme d’un phénix. Toutes ces petites choses qu’il pouvait faire depuis seize ans lui rappelait que Fumseck n’était pas vraiment parti. Toutes ces choses qu’Harry pouvait faire lui rappelait que le phénix de Dumbledore ne partirait jamais vraiment. Les flammes qu’Harry produisait le réconfortaient toujours.

Puis, il eut un bruit de deux séries de pas. Harry déglutit et leva les yeux vers l’unique porte de bois renforcée. La flamme a creusé sa main tremblante vacilla et baissa d’intensité à mesure que les pas se rapprochait. Et, elle s’éteignit définitivement lorsqu’un cliquetis signala l’ouverture de la porte.

Harry déglutit lorsque son regard rencontra celui rougeoyant de Voldemort. Il enregistra la présence de Loki, en arrière plan, mais toute son attention était tournée vers l’ennemi plus connu. Voldemort pénétra dans l’espace réduit avec une méchante d’expression d’impatience.

« Bonjour, Harry… Pouvons-nous discuter ? »

Bruce serrait, avec une évidence, inégalée, la balustrade du siège volant du SHIELD. Il faisait son possible pour contenir son alter égo. Pour ne pas le laisser prendre pleinement le contrôle et détruire plusieurs villes dans sa recherche d’Harry. Aucun d’eux ne prenait bien l’enlèvement de leur amour. Car Bruce savait que ces deux côtes aimaient Harry avec la même intensité… En dépit du fait que cela ne faisait que peu de temps qu’Harry et Bruce se connaissaient.

Bruce et son alter égo avait très mal réagis lorsqu’ils avaient tous réalisés que Harry avait disparu pendant la bataille.

Tout le monde avait mal agis. Parce que la disparition d’Harry sur le champ de bataille pouvait signifier qu’une chose. Il avait capturé par l’ennemi. Et l’équipe n’avait aucun indice sur la localisation d’Harry ou même le moyen de le localiser. Cela désespérait tout le monde. Sans exception. Tout le monde était profondément touché par ce qui était arrivé. Parce que tout le monde aimait Harry. Même ceux qui venaient de le rencontrer.

Bruce prit une profonde inspiration et se prépara à se rendre dans la salle de réunion. Il était temps que son alter égo et lui s’accorde et oriente leur attention sur un seul et même but. Retrouver Harry ! Le seul être qui les avait accepté et aimé pour ce qu’ils étaient. Cela avait pris du temps mais, maintenant, le côté bestial de Bruce s’était suffisamment apaiser pour que le scientifique agisse efficacement et sans devenir un danger pour les autres.

Lorsqu’il pénétra dans la salle de réunion, les choses en étaient toujours au même poing. Sirius était toujours dans un coin, en état de choc. Steve, Clint et Natasha étaient devant les écrans et faisaient des recherches sur les lieux de retraite possible des deux mages noirs. Et, enfin, Tony, Remus et Thor étaient installés à un coin de table pour faire le point sur tout ce qu’ils savaient des kidnappeurs. Là aussi dans le but de les localiser… et trouver, ainsi, Harry car ils étaient, le jeune homme se trouvait aussi.

Bruce hésita mais finit par se diriger vers Sirius qui ne releva la tête que lorsqu’il s’installa près de lui. Son visage était creusé par la détresse. Bruce en comprenait la raison. Le parrain de l’élémentaire aimait celui-ci comme son propre fils. Bruce ne parvenait pas à imaginer la détresse dans laquelle pouvait se retrouver l’homme. Il avait déjà perdu Harry par deux fois. La première fois lorsqu’il avait été jeté en prison. La seconde lorsqu’il avait changé de monde contre son gré. Perdre Harry pour la troisième fois, avec le grand risque que ce soit définitif cette fois, était sans doute de trop pour l’homme.

« Je suis désolé, Sirius. Je sais que c’est dur mais vous devez vous reprendre. Cela n’aidera pas Harry si vous restez sans rien faire. Vous êtes l’un des hommes qui connait le mieux Voldemort. Vous êtes le  plus à même de les localiser. De retrouver Harry. »

Sirius esquissa un sourire. Harry avait de la chance d’avoir trouver cet homme. Bruce était l’homme parfait. Il le comblerait de toutes les manières possibles. S’ils avaient la chance de vivre ensemble.

Sirius se leva, vivement, lorsqu’il accepta les dires de Bruce. Il n’arrangerait rien en restant là, à s’apitoyer sur lui-même et sur les évènements.

Il se dirigea, donc, d’un mouvement vif vers son ami d’enfance et Tony.

« Je n’ai vraiment aucune idée d’où chercher. J’ai fait le tour des lieux que Voldemort aurait pu utiliser comme refuge. » Désespérait Remus.

Ils avaient fait la liste des tous les lieux qui avaient été déterminant pour Voldemort… ou aurait pu avoir.

Des équipes avaient été envoyées dans des lieux qui, dans un autre monde, avait été déterminants pour le monde magique mais qui, dans ce monde, étaient déserts la plupart du temps. Ils avaient répertorié Poudlard, le ministère, Gringotts… Et, après avoir consulté le portrait de Dumbledore, ils avaient même orienté les recherches vers les lieux de son enfance (son orphelinat, la maison de son père, ma maison de son grand père) mais cela n’avait rien donné. Et, maintenant, ils ignoraient quelles pistes suivre.

Remus serra les poings tandis que Tony pianotait ta table, les yeux sur la piste. Thor en était venu à la fin de sa propre liste. Il ignorait où son frère pouvait avoir trouvé refuge. Tous les deux venaient d’un monde bien différent de la Terre. Il n’y avait pas de lieu sur cette terre auquel ils étaient liés.

Ils n’avaient pas, donc, plus aucune idée.

Sirius se posta près de Remus et posa une main apaisante sur l’épaule de son ami. Il baissa les yeux sur le liste. Il hésita puis, après une inspiration, prit la parole.

« Et si cela n’avait rien à voir avec eux mais plutôt avec Harry. »

C’était une folle idée. Une idée née du désespoir… Mais, c’était la seule solution qu’il leur restait pour le moment. La seule qui pourrait leur permettre de retrouver Harry.

Toutes les têtes se tournèrent vers Sirius, intéressées par sa théorie.

« Voldemort a découvert que Harry la suivit ici alors même qu’il tentait de s’éloigner de lui. Cela, après toutes les occasions où Harry s’est échappé d’entre ses griffes font que Voldemort a une dent mauvaise contre mon filleul. Il cherchera a brisé Harry. Par tous les moyens…. Il… Il essayera de le rendre plus faible avant de… avant de… »

« On comprend, Sirius. Voldemort et Loki l’auraient emmené dans un lieu qui se rattache à lui. »Demanda Steve.

« Je pense qu’ils sont prêts d’un lieu qui comptait énormément pour Harry. Il se pencha en avant et intervint. »

« Harry a évoqué avoir vécu avec son oncle et sa tante après le décès de ses parents. »

Mais, Sirius et Remus secouèrent la tête d’un même mouvement, arguant qu’Harry n’était pas particulièrement attaché à ce qui se rattachait aux Dursley. Ils étaient certains qu’emmener Harry dans un tel lieu n’apportait pas à Voldemort ce qu’il voulait.

« D’autres idées, alors ? » Demanda Thor.

« La maison des Weasley comptait énormément pour Harry. C’est donc un choix plus probable. » Murmura Remus.

« Peut-être Godric Hollow, aussi. Malgré lui, les mauvais souvenirs, c’est le seul lieu qui le rattache à ses parents. »

Bruce posa son regard sur le parrain de son petit ami et se souvint d’une conversation qu’il avait eue avec Harry. Le sorcier lui avait dit que le jour où il avait découvert que Sirius était innocent avait été l’un des plus heureux de sa vie. Le lieu où cela s’était passé devait avoir son importance.

« Je suis certain que vous pouvez ajouter le lieu où il a découvert la vérité sur vous, Sirius. »

Sirius détourna les yeux. Pour cacher l’émotion qui l’avait gagné à ces mots. Il croyait Bruce. Il était touché que ce jour compte autant pour Harry que pour lui.

Furie qui était arrivé à la suggestion des nouvelles pistes de Sirius sortit de son immobilité.

« Bien, vous allez diviser et vous rendre dans ces lieux. »

Chacun hocha la tête en accord avec le plan. D’autant plus lorsque Furie leur donna la permission implicite d’abattre les deux mages noirs, sans sommation.

« Ramenez-le-nous vivant. » Déclara Fury avant de quitter la pièce. 

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