Le vampire aux yeux verts

Chapitre 13 : Maelstrom

1911 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 18/01/2015 14:24

Oui, ma confrontation avec Bellatrix m'avait permis de me débarrasser de cette peur. Et m'avait fait comprendre que je ne pourrais pas échapper à mon destin… A Voldemort. Pas si je voulais vraiment vivre en paix. Pas si je voulais que ma famille soit en sécurité. Cela faisait deux groupes de mangemorts que Voldemort avait envoyé après les Cullen. Il n'en n'aurait pas envoyé d'autre. Dès que ce combat contre Bellatrix après pris fin, j'avais su qu'il viendrait en personne la prochaine fois pour abattre le clan qui l'avait, sans aucun doute, défier. Et, bien sûr, il ne viendrait pas tout seul. Il attaquerait en masse, avec ses mangemorts. Et je savais que si cela arrivait, Sa famille et lui n'auraient aucune chance de survivre. C'est cette certitude qui m'avait remis sur le chemin de la guerre sorcière d'Angleterre.

Edward et Jasper m'avaient lancé un regard intense alors que l'on revenait vers la maison après avoir fait disparaitre les corps des mangemorts. Bien sûr. Ils avaient été les premiers à connaitre mes projets grâce à leur don respectif. Carlisle avait dû avoir des soupçons aussi. C'est du moins ce que j'avais conclu lorsque j'avais surpris le regard attentif et sérieux qu'il m'avait lancé un bref instant. Ce n'était guère surprenant, après tout. Carlisle était une des rares personnes dont je respectais l'intelligence. Et bien sûr les compagnons de ces mêmes personnes avaient compris ce qui attendait la famille dans les prochaines semaines. Un simple regard sur leur visage et ils se comprenaient. L'avantage de passer des décennies avec la personne.

Nous nous étions dirigés immédiatement vers le salon pour rejoindre Alice et Bella qui étaient restées dans le salon pour protéger Renesmée en cas de besoin. Je m'étais immédiatement posté devant la fenêtre.

Edward m'avait lancé un bref regard et s'était chargé de jouer les portes paroles lorsqu'il avait réalisé que je ne prendrais pas la parole.

« Orion souhaite reprendre part à la guerre sorcière. »

J'avais distinctement entendu les soupires de soulagement de Draco et Hermione. Je n'avais pu retenir un sourire amusé. Je savais que ma présence changerait tout dans cette guerre. J'étais, après tout, l'un des plus puissants sorciers de ces dernières décennies.

Un silence gêné avait perduré quelques longues secondes après la déclaration de mon nouveau frère. Un silence qui avait été brisé par Emmett. Emmett qui était toujours enthousiaste à l'idée d'un combat.

« Ok. Comment on procède ? »

J'avais été pris d'un amer regret et d'une culpabilité acérée en constatant l'hésitation et l'inquiétude de ma famille. Je regrettais et culpabilisais de les entrainer dans un nouveau combat de cette ampleur. Surtout si peu de temps après leur confrontation avec les volturis. Tout ce que je voulais, c'était les savoir en sécurité. Les savoir loin de cette guerre qui ne devrait même pas les concerner. Le dire d'en rester éloigner. Mais je savais déjà, avant même d'avoir formulé mes pensées, que ma famille ne voudrait pas rester en arrière.

Une vague de calme m'avait rapidement fait frissonner. Jasper avait agis. Puis avait pris la parole.

« Ne compte pas sur nous pour rester en arrière. »

« Je sais. » Avais-je soupiré.

« Il faut décider qui reste et qui part. Il faut que quelqu'un reste pour s'occuper de Renesmée. » Etait intervenu Bella.

« Il est évident que tu restes avec elle, Bella. » Avait déclaré Edward d'une voix douce.

Tout le monde dans la salle était devenu silencieux, restant résolument hors de l'argument du couple. Pour ma part, j'étais bien décidé à les laisser, tous, prendre ce genre de décision. Bella s'était tournée vers son époux, furieuse.

« Il est évident que je viens. Je serais certainement notre meilleure défense. Et tu le sais ! Il n'y a pas de discussion à avoir à ce sujet. »

Edward avait serré les dents mais n'avait pas répliqué. Etonnamment, il n'y avait d'autres discutions. Rosalie et Esmée étaient volontairement restées en arrière. Elles avaient déclaré qu'elles seraient davantage une gêne qu'autre chose dans cette bataille. Le reste des Cullen avaient déclaré qu'ils seraient de la bataille. Jacob avait suivi le mouvement. Il avait entrainé avec lui quatre autres loups. Léa, Embry, Quil et Paul.

« Bien, en route pour l'Angleterre dans ce cas. » Avait déclaré Carlisle.

Je n'avais pas pu retenir une grimace. Carlisle était un médecin. Un excellent médecin. Une des rares personnes qui respectait toutes les formes de vie et qui avait, donc, la violence en horreur. Il était certain que le père du coven n'était pas enthousiaste à l'idée de prendre part à un combat. Mais il ferait toujours ce qui était en son pouvoir pour protéger un de ses enfants. Et dans ce cas là, c'était moi qui étais concerné… Et puis, en homme intelligent, il aura compris que plus vite cette guerre prendrait fin, plus de vie serait épargnées.

« Nous ne pouvons pas rentré directement en Angleterre. » Etait intervenu Draco.

J'avais froncé les sourcils à la tension que contenait la voix du Serpentard. Il avait été parfaitement clair que ce qu'il allait dire était on ne peut plus sérieux. J'avais aussi deviné que la suite ne me plairait pas particulièrement.

« Voldemort va essayer d'approcher les Volturis… Si ce n'est pas déjà fait. C'est la dernière chose que Severus ait réussis à nous communiquer… Nous n'avons plus de contact avec lui depuis deux semaines. »

Avec surprise, j'avais réalisé que Sirius n'avais fait aucun commentaire désobligeant. Au contraire, il avait même paru un peu inquiet. Je pense que la dernière conversation que j'avais eue avec lui (Celle en rapport avec le souvenir de ses BUSEs) lui avait donné à réfléchir.

« Si les Volturis venaient à s'allier à Voldemort se serait catastrophique. » Murmura Sirius qui avait eu connaissance de la puissance des Volturis grâce aux meutes Quilleutes.

« Est-ce que vous savez ce qu'il leur promet en échange de leur aide ? »

« La même chose qu'aux loups-garous. La vie au grand jour. La possibilité de vivre sans se cacher. La disparition de la soif de sang grâce aux potions. Mais surtout le pouvoir. »

« Des mensonges pour l'essentiel… »

« Harry, tu pourrais davantage garantir cela… Tu as de l'influence en tant que le garçon qui a survécu… »

« De plus, tu es l'l'héritier Potter. Tu as un siège au magenmagot. Une place qui pèse beaucoup… Et beaucoup de personnes qui te soutiendraient. Sirius, les Weasley, les Londubat, Dumbledore très certainement… Et beaucoup d'autres sans doute. Après tout, tu es une personne que l'on écoute et à qui on fait confiance… Avec raison. »

Je n'avais pu que rester bouche bée devant Draco. J'avais ignoré jusqu'alors que je puisse avoir autant de pouvoir politique. Et puis, surtout, je n'avais jamais imaginé que Draco Malefoy puisse me faire un compliment (même s'il était alors déguisé et noyé au milieu d'informations importantes. »

J'avais poussé un soupir. Même alors, je n'étais pas enthousiaste à l'idée d'aller au devant de la royauté vampirique. Mais, il était évident que c'était l'action la plus sensé. Il nous fallait l'appuie des Volturis. Il était déjà difficile d'imaginer une issue heureuse avec Voldemort et ses mangemorts seuls… Alors que penser du camp de Voldemort avec l'alliance des Volturis et de tous les vampires moldus qui les suivraient. J'avais compris qu'il fallait tout tenter pour que se soit nous qui obtienne leur sympathie.

« Très bien, j'irais les trouver pendant que vous… »

« Il est hors de question que tu y ailles seul, Orion. » Avait déclaré Jasper d'un ton sec qui ne lui était pas habituel.

« Très exactement ma pensée. Nous restons ensembles, quoi qu'il arrive. » Avais ajouté Edward.

Bien sûr, toute la famille avait appuyé la déclaration des deux vampires d'un hochement de tête qui ne soufflait pas de protestation.

« En route pour l'Italie, alors. J'ai hâte de revoir les Volturis. » Avait déclaré Emmett avec un sourire un peu fou.

« Seulement une partie d'entre nous. Une partie de la famille restera aux portes de la ville pour plus de sécurité. » Avais je dis sur le ton de la commande.

Certains membres de la famille avaient semblé partagé tandis que d'autres franchement désapprobateur et déçu.

« Il est inutile que tout le monde soit mis en danger ou capturé dans le cas où ils auraient accepté de s'allier à Voldemort. »

Personne n'avait émis d'objection encore une fois. C'était un plan et une décision sensés. Nous nous étions aussitôt mis en action. A peine deux heures plus tard, alors que Esmée, Rosalie et Renesmée étaient partis pour séjourner chez les Denalis, le reste du coven, les deux et quelques loups avaient pris la direction de l'aéroport.

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