Lily Potter et le retour de Voldemort

Chapitre 2 : Chapitre 1 : Retour à Poudlard.

5597 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 10:11

«En une belle journée de début septembre, je me rendais chez Hagrid pour mon cours de soins aux créatures magiques. J'avais été mise en retard par le nouveau directeur qui avait voulu me poser quelques questions. Il avait voulu savoir si je me débrouillais bien et si la vie ici n'était pas trop compliquer vu que j'étais une "célébrité". Je m'explique... J'étais connu du monde des sorciers sous le nom de "la fille d'Harry Potter". Au début, les gens se disaient que j'allais être aussi puissante que mon père et mes frères. Ils ont été rapidement déçus lorsque je rata mon premier sortilège et ils me fichèrent la paix à mon plus grand bonheur. J'étais maintenant une élève standard avec des problèmes de compréhension à leurs yeux. C'était faux, bien sûr. Je comprenais tout ce que nous enseigneraient les profs. J'étais juste incapable d'appliquer ce que j'apprenais et je n'avais jamais compris pourquoi... Sauf en potion mais, ça, c'est une autre histoire...

C'est donc pour cette raison qu'il n'avait personne d'autres dans les corridors à cette heure de l'après-midi. C'était bien comme ça. J'aimai bien me balader seule de temps en temps pour faire le point avec moi-même. La solitude ne me pesait jamais trop. J'avais des amis comme tout le monde, bien sûr. Sauf que je n'avais pas besoin de les voir à chaques secondes de mon existence pour me sentir bien. Lorsque j'allais sortir du château, un homme grand et svelte me poussa contre le mur avec un regard froid. Son expression était à glacer le sang et quelque chose me disait que j'allais passer un mauvais quart d'heure. J'ignorais pourquoi il agissait comme ça. Avais-je fais ou dit quelque chose de mal qui aurait pu expliquer son attitude? Je n'avais rien fais de bien spécial pourtant... Il était vrai qu'il m'avait jeté un drôle de regard quand il me fixa la première fois mais, j'avais pensé qu'il était surpris comme tout le monde de voir que je n'avais pas de cicatrice sur le front comme mon père. Le coeur battant à tout rompre, j'avais l'impression de fondre sous l'effet de la crainte. L'inconnu s'adressa à moi d'un ton sans réplique.

-    Qui es-tu?!»

Ces images laissèrent place à la noirceur et à une sensation de chatouillement au niveau du nez. Des ronrons me firent ouvrir les yeux puis sourire. Mon chaton, Mystik, avait sauté sur mon lit et il avançait vers moi pour me quémander des cajoleries. Je caressai tendrement le poil noir de mon Bombay pendant que je calmais les tambourinements dans ma poitrine. Le rêve que je venais de faire n'était pas épeurant mais, troublant. Jamais mes songes m'avaient paru si réel... J'avais presque ressenti le choque lorsque ce mystérieux personnage m'avait plaqué contre le mur.

Un bruit strident se fit entendre après une minute. Mon réveil... Mon précieux complice depuis l'âge de mes 11 ans. Grace à lui, j'étais toujours à l'heure pour prendre le train vers Poudlard. Moi, Lily Luna Potter, j'étais membre de la maison de Gryffondor depuis mon arrivée à cette magnifique école comme mes parents et mes frères avant moi. Pour moi, par contre, le choix avait semblé être beaucoup plus difficile pour le choixpeau magique qu'avec les autres. D'après miss Mcgonagall, j'étais la première Chapeauflou depuis 50 ans. Il avait fallu 6 minutes au chapeau pour prendre sa décision entre Griffondor et Serpentard, ce qui était un record. J'étais intérieurement soulager d'aller à Gryffondor même si depuis ce jour, je me questionnais à savoir si j'aurais été la même s'il avait fait le choix inverse.

 

La sonnerie stoppé, je couru dans les escaliers jusqu'à la cuisine où ma mère faisait le petit déjeuner. Ginny Weasley préparait des crêpes pendant que les deux garçons, James et Albus, se chamaillaient encore. Mes frères étaient peut-être les ainés mais, ils étaient à mes yeux que des gamins.

-     Tu as intérêt de laisser Kappa tranquille, James!

-     C'est lui qui m'a mordu le premier, langue de plomb! Sérieusement, ton hibou porte bien son nom!

-    Les garçons! Es que ça pourrait être possible que vous arrêtiez de vous disputer tout les matins, demanda ma mère avec la mine dépité.

Je m'installai en soupirant à la table. Bien que j'aimais mes frères, je ne pouvais pas m'empêcher d'être découragée de devoir les supporter à chaques jours des vacances. Quand allaient-ils partirent de la maison, à la fin!? Ils étaient tout les deux majeurs et vacciné! James Sirius, le plus vieux, avait 20 ans et travaillait comme oubliators dans la Brigade de réparation des accidents de sorcellerie. Albus Severus, lui, avait 19 ans et travaillait dans le département des mystères (c'était de là que lui venait son surnom de langue de plombs). Malgré tout, ils habitaient toujours la maison familiale et ne pouvaient pas s'empêcher de me rappeler que j'étais la cadette de la famille.

 

- Bon, c’est d’accord. Une trêve et c’est seulement parce que la frangine est là, déclara James en rigolant.

-    La frangine à un prénom, vous savez?

-    Oui, nous savons petite soeur! Nous aimons te taquiner, voilà tout!

Je détestais quand ils faisaient cela... Ils me traitaient comme une enfant, ce que n'était plus depuis longtemps mais, ils s'emblaient l'oublier. Par contre, je m'y étais faite. Mes frères étaient très protecteurs envers moi et s'était tout à fait normal, après tout. Physiquement, je semblais aussi fragile qu'une poupée. Avec mes cheveux roux et ondulés, mes yeux verts, ma peau presque aussi pâle que la porcelaine et ma taille moyenne (ma tête arrivait à leurs épaules), s'était dur de faire la différence...

Ma mère  déposa des assiettes remplient de crêpes devant nous avant de s’attabler avec la sienne. Nous commençâmes tous à manger mais, je remarquai que quelqu’un manquait à l’appel...

- Où est papa?

- Il a dû partir tôt, ma chérie, répondit-elle. Une urgence au travail... Par contre, il m'a demandé de te dire qu'il a laissé la clef de ton coffre de chez Gringotts sur la table basse dans le salon et que tu pourras dorénavant la garder avec toi...

****

Deux heures plus tard, dans le chemin de traverse, je relisais ma liste de fourniture scolaire pour cette année. Il ne me restait qu'à acheter mes manuels scolaires chez Fleury et Bott, cette impressionnante librairie où nous pouvions trouver tous les genres de livres possibles. Le pire était « Le monstrueux livre des monstres » que nous avions eu besoin en troisième année. D'après mon père, Harry Potter, le libraire pleurait presque et avait juré de ne plus en en revendre mais, il semblerait qu'il n'a pas eu trop le choix d'en recommander d'autres... J'entra dans l'immense boutique dont les murs étaient tous cachés par des étagères complètement remplies de livres. Je devais trouver «Potions Magiques» d'Arsenius Beaulitron, «Mille herbes et champignons magiques» de Phyllida Augirolle, le Manuel du cours moyen de métamorphose, le livre invisible de l'invisibilité et «Forces obscures : comment s'en protéger» de Quentin Jentremble. Heureusement que les manuels scolaires étaient classés selon l'année d'étude requise parce que sinon, j'aurais pris un bon moment à chercher.

Je mis la main sur presque tous les livres dont j'avais besoin, sauf un. Ce mystérieux livre invisible de l'invisibilité était dur à repérer. Qui avait eu l'idée idiote de mettre un livre invisible dans la liste des fournitures? Du moins, heureusement, quelqu'un arriva pour me venir en aide. Rosalya Weaslay était, en plus d'être ma meilleure amie, ma cousine du côté maternelle. Depuis toutes petites, nous étions toujours ensemble. On aurait dit des fausses jumelles tellement nous nous nous complétions. J'étais sa parfaite opposée. J'étais douce, calme et légèrement solitaire pendant que ma parente, elle, devenait de plus en plus extravertie, fêtard et sociable après chaque année.

-     Tu as besoin d'aide, demanda Rose avec un petit sourire en coin.

-     L'as-tu trouvé, toi, le livre invisible que nous devons avoir pour le cours de soins aux créatures magiques? Il n'est pas facile à voir, celui-là...

Ma cousine fouilla dans son sac fourre tout (ensorcelé pour qu'il n'aille pas de fond) et en ressortie des lunettes de carton 3D qu'elle me tendit. Je les observais avec incrédulité. De quelle manière un objet moldu allait me permettre de percevoir ce que je recherchais?

-    Des lunettes 3D, vraiment?!<

-     Ce ne sont pas des lunettes 3D ordinaires! J'ai ensorcelé deux paires pour qu'on puisse voir ces livres. Il en parlait même dans la lettre de Poudlard, tu ne l'as pas lu?

-     Eh, non... J'étais trop pressée de prendre la liste de fourniture...

Les lunettes sur le nez, je cherchai le livre manquant pendant que Rose m'expliquait de quoi parlait la lettre. Il semblait, d'après mon amie, que le sortilège crée par mon propre père était une réussite et que plusieurs personnes s'ayant battu à ses côtés pendant la bataille de Poudlard étaient revenus à la vie. C'est donc pour cette raison que Miss McGonagall reprenait son rôle de professeur de métamorphose et de directrice adjointe pour être remplacée par son prédécesseur, Albus Dumbledor, le plus puissant sorcier de tous les temps.

- Il parait aussi que nous aurons un nouveau professeur de défense contre les forces du mal.

- Ah oui, c'est qui?- Un certain Serverus Rogue, je crois...

- Il me semble que c'est en son honneur que mon frère à ce prénom, je réponds.J'en suis pas sûr, par contre. Mon père n'a pas donné beaucoup de détails.

Finalement, je trouva (enfin) le livre entre deux manuels pratiques de Quidditch. J'en pris un pour moi et tendis l'autre à Rosalya.

- Qu'es que je ferais sans toi?!

- Je ne sais pas mais, je suis sûr que tu serais toujours ici à chercher ce saleté de bouquin!

- Tu n'as pas tords... dit-je en laissant échapper un petit rire. Maintenant que nous avons nos livres, allons-nous au Chaudron Baveur? J'ai laissé Mystik auprès de ma mère et il faut que j'y aille de toute façon.

Après avoir payée, nous traversâmes le chemin de traverse pour atteindre le pub, bien connu des sorciers.  Il y avait foule en ce premier septembre et plusieurs sorciers rentraient et sortaient des magasins. Les enfants s’extasiaient devant les nouveaux balais ou devant des animaux pendant que les adultes bavardaient entre eux. Ce monde, c’était le mien et je me sentais heureuse à chaque fois que je quittais ces ennuyeux quartiers de Londres pour aller dans ce lieu remplit de magies. Je ne pourrais jamais m’imaginer un autre mode de vie que celui-ci.  C’est donc avec joie que nous entrâmes dans ce pub que je fréquentais depuis le début de ma scolarité. 

Ma mère et celle de Rose, Hermione, discutaient devant une bonne bièraubeurre. Nos animaux étaient sous la table, dans leurs cages respectives. Celui de Rose était une petite souris albinos du nom d’Albin. Elle s’était teinte les cheveux en blanc pour qu’elle s’accorde à merveille avec son rongeur. Selon-elle, tout doit concorder passant des vêtements aux animaux.  Elle était parfois étrange mais, nous l’aimions comme ça.

- Ha, les filles! Voulez-vous boire une bièraubeurre, demanda ma mère.

Nous nous assîmes avec elles et nous hélâmes Tom pour qu'il nous apporte nos boissons. Dans un coin, un violon jouait tout seul pour mettre de l'ambiance. Le bâtiment avait toujours son apparence vieillot et ils servaient toujours les mêmes choses mais, c'était toujours l'endroit de prédilection pour les sorciers. Pendant que tante Hermionne et ma mère étaient partis aux toilettes et que nous buvions nos commandes, la porte s'ouvrit laissant passer Castiel Malfoy, le fils de Drago. Ce dernier arriva à notre table avec le sourire aux lèvres. Ses cheveux, qui étaient précédemment noirs, étaient maintenant d'un rouge éclatant et semblaient avoir légèrement poussé durant les vacances d'été.

- Cast, c'est toi?! Tes cheveux... Ils ont changé de couleur, commençais-je avec surprise

.- M'en parle pas! Il s'assit à côté de nous, puis il ajouta. J'ai eu la mauvaise idée de laisser mon frère essayé sur moi sa potion pour changer la couleur naturelle des cheveux et maintenant, ils sont rouges!

- Ne te plains surtout pas, s'écria Rose. Toi, au moins, on ne te prend pas pour une personne âgée quand tu as le dos tourné!

Castiel ne put s'empêcher de laisser échapper un petit ricanement sous le regard noir de notre amie. C'était un Serpentard et il arrivait qu'il devenait énervant mais, malgré ses mauvais cotés, une amitié solide nous liaient tous les trois. Par contre, il n'était pas rare de voir de petites querelles entre eux...

-    Arrêtes de rires, Serpentard de pacotille! Je n'aurais pas honte de te transformer en tomate si tu continus!

-     Je sais que tu n'oseras jamais, Weasley! Tu tiens trop à respecter les règlements! Tu es plus une moldu qu'autre chose, sang-mêlé.

-    Retire ce que tu as dit, petit merdeux!

Elle brandit sa baguette, en visant le jeune homme. Il se contenta de l'observer en la défiant du regard avec une expression légèrement hautaine, caractéristique des Malfoy. Complètement désespérée, je retira l'objet des mains de ma cousine pour l'empêcher de faire une connerie. La dernière fois qu'ils s'étaient défiés avec une baguette, elle s'était transformée en lézard et lui, en lapin. Ils avaient été bien contents quand ils avaient repris leur apparence d'origine...

-     Si vous voulez vous disputez, vous ferez ça dehors, leur dis-je en leur pointant la porte.

Les deux jeunes gens se levèrent d'un bon en se regardant continuellement dans les yeux. Je toussota pour attirer l'attention de Castiel et tendis ma main d'une façon autoritaire, lui ordonnant de lui donner sa baguette. Je ne lui faisais jamais confiance quand il était en colère. Il obtempéra en grognant avant de sortir survit de Rosalya. Je soupira d'accablement après avoir fini la dernière gorgée de mon breuvage. C'était fréquent ces petits différents mais, s'était toujours aussi lassant. J'ai toujours eu l'impression d'être leur baby-sitter et c'est très peux dire... Finalement, ma mère et ma tante revinrent à notre table.

-     Où est Rose, demanda Hermione.

-     Avec Castiel, dehors...

-     Encore une dispute, je suppose, renchéri ma mère.

-    Malheureusement... J’ai eu juste le temps de leur enlever leurs baguettes...

-    Tu as bien fait, répondit ma tante. Les connaissant, ils s’en seraient vraiment servis...

-    Bon, c’est bien beau tout ça mais, les enfants doivent partir prendre le Poudlard Express. Lily, vas dire à tes amis qu’on doit y aller.

****

Comme à son habitude, le train pour Poudlard était remplit. Pleins de parents disaient au revoir à leurs enfants avant de les laisser montrer pour les revoir qu'à la fin de l'année. Parfois, mes parents me manquaient terriblement mais, cette séparation était nécessaire pour que je devienne une sorcière accomplit. Encore plus si je voulais devenir professeur de potions puisque je devais avoir de très bonnes notes dans cette matière. C'était mon rêve depuis toujours d'utiliser mes connaissances pour les enseigner à d'autres et je comptais bien le réaliser.Après avoir dit au revoir à nos parents, moi, Rose et Castiel nous embarquâmes dans notre moyen de transport et nous cherchâmes une cabine de libre. La troisième fut la bonne et nous nous installâmes dans notre compartiment. La tension entre Castiel et Rosalya avait baissé et ils se contentaient pour le moment de s'ignorer. J'étais assise avec Rose sur la même banquette pendant que Malfoy était assit sur celle d'en fasse. Le train se mit en marche et quitta la gare. Pendant cinq ou six minutes, environs, le silence planait dans l'habitacle. C'était comme ça à chaque rentré scolaire. Mes deux amis se disputaient et ils ne se parlaient plus jusqu'au moment où je trouvais un sujet de conversation les intéressant tous les deux. Le Quidditch était pour eux l'un des sujets le plus intéressant en soit. Mon ami était dans l'équipe de Serpentard et était devenu attrapeur, comme son père. Ma cousine ne jouait pas mais, elle aimait bien aller voir les matchs ce déroulant à l'école. Surtout pour voir son petit ami, Leigh, qui était étudiant pour le poste de professeur d'étude des Moldus. C'était le seul endroit où elle pouvait le fixer intensément sans éveiller les soupesons des autres. Il enseignait à la classe de deuxième année, elle ne pouvait donc pas le voir là-bas non plus.Pourtant, je ne réussis pas à attirer leur attention comme à l'habitude. Ce ne fut seulement lorsque la femme au chariot de confiserie ouvrit la porte de la cabine qu'ils disent quelque chose. Jamais ils n'avaient gardé le silence aussi longtemps. Que s'étaient-ils dit à l'extérieur du Chaudron Baveur?

-    Des bonbons, les enfants?

-     Oui, j'aimerais un paquet de Fondantsdu Chaudrons.

-     Bien sûr mademoiselle Potter. Vous prendrez quelques choses aussi, vous deux?

-    Je vais prendre... Trois plumes en sucre, répondit la jeune Weasley.

-    Ce sera un Chocogrenouille, commanda Castiel.

Nous donnâmes les galions à la dame et nous dégustâmes nous sucreries avec plaisir. En observant discrètement mes deux amis, j'étais sûr que quelque chose clochait. Je me promis de leur en parler séparément, plus tard. Pour l'instant, je les connaissais assez bien pour être certaine qu'ils risquaient de m'envoyer baladé plus ou moins poliment si j'intervenais immédiatement. Donc, le trajet se passa (presque) dans la tranquillité. Le fils de Neville Londubat, Willis, a réussi d'une manière que personne ne le sait, à accidentellement libérer son rat et provoquât une hystérie générale chez les filles de Serdaigle.

Une heure plus tard, le train s'arrêta à la gare de Pré-au-lard et nous sortîmes tous pour rejoindre les diligences qui nous attendaient. Il n'y avait plus aucune de libre mais, il y en avait heureusement une où il y avait encore de la place. C'était un jeune de Poufsouffle aux cheveux bleus. Avec un sourire contagieux, il nous invita à monter à bord.   

- Salut! Je suis Alexy Loyalty. Heureux d'enfin vous rencontrer!

- Heureux de nous rencontrer, hein? Tu le seras moins avec un oeil enflé, répondit Castiel avec méchanceté.

- Cast!!! Excuse-le, Alexy. Il est insupportable quand il est bougon, j'expliquai rapidement.

- Je ne le prends pas personnel. Je sais ce que sait; mon grand-frère était lui aussi un Serpentard.

- Hou la! Pauvre toi, je ne m'imagine même pas supporter cette tomate ambulante 465 jours par année, dit Rosalya.

- Espèce de petite...

- Stop, vous deux! Je leur lança à tous les deux un regard noir. Bon, le mec désagréable c'est Castiel Malfoy, la fille sans aucune gène c'est Rosalya Weasley ou Rose pour les intimes et moi, je suis Lily Luna Potter mais, appel moi seulement Lily

.- Je sais, dit-il avec un petit rire cristallin. On ne parle que de vous à l'école. Les fameuses filles Potter et Weasley! Sans oublier le fils de Drago Malfoy, celui qui a trahit sa propre école et déserté la bataille.

- Je t'interdis de parler comme ça de mon père, toi!

- Je suis Déso... Il fut coupé par Castiel.

- Espèce de sang de bourbe! Je m'en fiche que tu sois désolé!

Un malaise grandissant plana dans les airs, se qui fit taire tout le monde. Sang de bourbe est une insulte qu’on adresse aux sorciers ayant du sang moldu dans les veines. C’était la pire chose à dire et c’était limite vulgaire. Soudain, un nouvel inconnu s’installa à côté d’Alexy. Ils se ressemblaient tellement que j’avais l’impression de voir la même personne mais, avec deux costumes différent. Alexy avait les yeux roses et des cheveux bleu flashy pendant que son frère avait les cheveux noirs et les yeux bleus.

- J'ai manqué quoi, demanda t'il avait un sourire bienveillant.- Rien de bien intéressant, s'empressa de répondre son frère. Armin, je te présente Lily Potter, Rose Weasley et Castiel Malfoy.

- Lily Potter, genre la fille d'Harry Potter?!

- C'est bien moi, répondis-je, avec gènes.

- Ouah, tu as trop de la chance! Nos parents ne sont que des Moldus qui travaillent comme restaurateurs.

- Nous les aimons beaucoup, ajouta Alexy. Par contre, nous aurions rêvés de vivre dans votre monde bien avant. Surtout d'avoir un père aussi épatant en magie! Notre premier jour ici aurait peut-être été moins alarmant si nous avions vécus comme des sorciers, comme vous.

Le carrosse commença à rouler et nous discutâmes avec entrains pendant le reste du trajet. Je voyais bien le malaise qu'avais notre nouvel ami aux cheveux bleutés envers mon ami aux cheveux rouges mais, il restait pourtant super sympathique avec nous. C'était bien la preuve qu'ils étaient Poufsouffles, lui et son frère. Quand nous débarquâmes, l'autre jumeau continua le reste du chemin seul avec sa Dsi à la main pendant que l'autre resta avec nous. Je m'empressa de m'excuser à son encontre.

- Je suis désolée de ce qu'à dit Castiel. Tu ne dois pas prendre personnel ce qu'il dit, c'est un idiot... Je me demande pourquoi je suis son amie, d'ailleurs.

L'intéresser me toisa avec un regard mauvais mais, je ne dérogera pas. Je fis un sourire piteux à Alexy avant de continuer.

- Si tu veux venir nous parler, Rose et moi, fais-le. Nous n'oserons jamais dire une chose pareille..

.- C'est pas grave, dit-il avec un petit sourire.. Je l'ai cherché, c'est ma faute. Il a le sang chaud et j'aurais dû faire attention à mes paroles. Pardonne-moi, Castiel.

Malfoy grogna pour simple réponse, tourna son visage de côté avec un air mécontent mais, moins pire que précédemment. Il nous devança pour passer devant nous. Je souris et je ris quelque peu en le regardant faire. Il était différend de la plupart des Serpentard à qui j'avais adressé la parole. Lui, il n'était pas aussi rancunier qu'eux. Il laissait une chance. Une chance pouvant être retiré rapidement, certes mais, c'était déjà ça.

- C'est un oui ou un non?

- Il te pardonne, répondis-je, triomphante. Il devient toujours piteux quand je me mets en colère!

Nous entendîmes Cast grommeler quelques mots incompréhensibles mais, nous ne l'écoutâmes pas. Nous continuâmes à sympathiser pendant que nous grimpions avec les autres la colline.

****

Poudlard était un château immense construit il y a plus de mille ans dans le but de protéger les jeunes sorcier et de les instruire. Il était érigé sur le haut d'une colline, au bas d'un lac sombre où les premières années arrivaient à ce moment là par radeau. Le bâtiment ancestral avait sept étages de haut et avait des tours dont les toits étaient en forme de cônes. La pleine lune éclairait l'école d'une lumière argentée et les grillons chantaient doucement. «Home Sweet Home», comme dirait les Américains. J'avais l'impression de regagner sa deuxième maison; un endroit où je me sentais bien et heureuse. Tous les élèves rentrèrent dans l'école, suivit d'Hagrid et des nouveaux. Arrivé dans la grande salle, nous dûmes nous séparer pour regagner nos maisons. Rose et moi, nous allâmes à la table des Griffondors pendant que Castiel allait avec les Serpentards et qu'Alexy rejoignait son frère dans celle de Poufsouffle.

Ce soir-là, le plafond représentait un ciel dégagé où la Lune surplombait le tout. Des centaines de bougies voletaient légèrement dans les airs et éclairent la pièce d'une douce lumière. Au fond de la salle, il y avait la longue table des professeurs où deux nouveaux membres de l'administration s'étaient joints. Celui assit aux tous milieux était facile à reconnaître puisque les élèves de sixièmes années étudiaient (avant son retour parmi les vivants) la vie de Dumbledor et de tous ses accomplissements. Il semblait fort sympathique et il nous observait comme s'il regardait ses égales. J'avais temps entendu parler de lui mais, j'ignorais à quel point il était fascinant.

- Bonjour et je vous souhaite à tous de passer une merveilleuse année scolaire. Je suis le professeur Dumbledor et je serais le nouveau directeur de cet établissement, commença t'il. Avant de commencer la cérémonie du choix, je veux seulement vous parler des bouleversements apporter ici. Les règlements resteront inchangés et vous devrez tous vous s'y plier comme d'habitude. Par contre, il y a du changement dans le personnel cette année. Je ne suis pas le seul à être revenu à la vie grâce à Harry Potter, un ancien étudiant de Griffondor. Il y a plusieurs personnes qui sont revenus et l'un d'eux reprendra son poste de professeur de défense contre les forces du mal. Voulez-vous bien vous levez, je vous pris?

Il désigna d’une main un homme sombre qui était assit discrètement avec ses confrères et consœurs. Ce professeur avait des cheveux aussi noirs que les plumes d’un corbeau, son nez ressemblait à un bec d’aigle et ses vêtements étaient tous noirs sans exception. Son expression était sévère et il donnait froid dans le dos. Je ne lui donnais pas plus de 30 ans. Ce dernier ce leva avec élégance en fixant la salle du regard.

-    Je vous présence le professeur Severus Rogue, renchéris Dumbledor. Il sera aussi le directeur de Serpentard cette année et les autres à venir. Réserver lui l’accueille qu’il mérite.

Mon cœur s’emballa et mes mains devinrent moites. Mon souffle se fit court et j’avais l’énorme impression que la muraille entre les rêves et la réalité venait de s’effondrer. Cet homme qui allait m’enseigner était celui de mon rêve. C’était la même personne! Même visage, même coiffure, le même aura de mystère se dégageait de lui. J’avais rêvé de ce personnage terrifiant avant de l’avoir rencontré et c’était pourtant impossible! Enfin... J’en étais plus si sûr, tout à coup...

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