Relations Tortueuses

Chapitre 20 : Chapitre 20 : Préparatifs en vue.

Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 05:04

Chapitre 20 : « Préparatifs en vue. »

Il avait eu peur qu'elle refuse. Elle avait eu l'air tellement surprise qu'il pensait qu'il avait échoué. Mais non, elle avait accepté ! Granger avait beau être Miss-je-sais-tout, elle était sotte, mais bon ses talents d'acteur y étaient sûrement pour quelque chose. Il était magnifique de constater à quel point il était facile de manipuler les personnes, le secret était de placer les bons arguments au bon moment. Et sans Potter il n'y serait peut être pas arrivé. À cause de son fichu caractère, Potter avait renforcé la haine des Serpentards à son égard, les professeurs voulaient une bonne entente, et lui Drago Malefoy, avait su en tirer profit.
Drago arriva dans sa salle commune. Pansy ne l'attendait pas bien sûr il lui avait dit de ne pas se soucier de lui car il avait une chose urgente à faire. Elle ne lui avait pas posé de question, elle devait déjà penser à autre chose, sûrement au bal et à son petit Ronychou, berk écœurant !
La réunion n'avait duré qu'une petite heure, du coup peu d'élèves avaient rejoint leur dortoir, lui pourtant s'y rendit, ou plus exactement dans la salle de bain de son dortoir. Une fois arrivé il passe ses mains sous le robinet d'eau chaude du lavabo, puis prit un savon avec lequel il se lava énergiquement la main avec laquelle il avait aidé Granger à se lever. Il répéta l'opération deux autres fois avant qu'il ne se sente propre. Puis les observa pensif. Note pour lui même : avec son costume pour le bal, il ne faudrait pas oublier les gants.


-Quoi ?! Avec Malefoy ? Non mais je rêve ! Pourquoi pas Voldemort pendant que tu y es !
-Non Harry, tu es un peu dur, se défendit Hermione.
-Il a raison, s'exclama Ron, Malefoy est à peine moins pire que Tu-sais-qui.
-C'est faux Malefoy n'est pas un assassin !
-Du moins pas encore, fit Harry d'une voix sombre, mais ça ne saurait tarder. Ou peut-être l'est-il déjà, qu'est-ce que tu en sais ?!
-Dumbledore ne le permettrait pas ! s'écria Hermione indignée.
-Dumbledore ? Laisses-moi rire ! Il préfère aller voir ailleurs, en ce moment, Poudlard ne semble plus l'intéresser.
-Soyez un peu plus ouverts ! supplia-t-elle presque.
-Mais je veux bien être ouvert pour tout ce que tu veux mais pas avec lui. Il est sournois, il te manipule.
-Ne dis pas ça, Harry, fit-elle les larmes aux yeux, tu ne le connais pas.
-Toi non plus ! s'énerva-t-il.
-Peut être, mais moi j'essaie.
-Je refuse que tu y ailles avec lui ! Annule ! Dis lui que tu as tombée sur la tête, ou...je ne sais pas moi inventes, tiens ! Tu lui dis que tu es quelqu'un de très instable psychologiquement et que tu ne pensais pas ce que tu lui as dit, vu la haute opinion qu'il a de toi je suis sûr qu'il n'aura aucun mal à te croire !
-Mais de quel droit ?! COMMENT OSES-TU ? hurla-t-elle en pleurant pour de bon.
D'autres élève lui lancèrent des regards gênés, la conversation n'était absolument pas discrète.
-Mais calmes-toi ! Je rêve ou tu pleures pour se con...
-HARRY ! TU N'ES QU'UN IMBÉCILE ! Elle s'enfuit en courant et claqua la porte du dortoir violemment.
-J'ai raison, non ? dit-il en se retournant vers Ron.
-Je partage à fond ton idée, mais tu y es allé un peu fort...Surtout qu'elle ne se dispute que très rarement avec toi, alors tu vois je crois qu'elle est encore plus blessée que si c'était moi qui le lui avait dit.


Le lendemain Hermione se réveilla les yeux rougis d'avoir pleuré une bonne partie de la soirée.
Harry et Ron l'attendaient en bas, et quand ils la virent arriver, il se précipitèrent sur elle.
-Tu vas lui dire ?! Hein ?! s'exclama Harry.
-Vas te faire voir !!! rétorqua Hermione et elle partir en courant dans la Grande-Salle rejoindre Ginny.
-Quelle rabat-joie !!! annonça Ron. Mais dis-moi elle a été limite grossière, non ? Ce jour là est à marqué d'une croix blanche, la douce et prude Hermione a pété les plombs, tu y es allé fort mec !
-Merci, Ron. Ton soutient me fait déculpabiliser c'est impressionnant.
-À ton service.


-Je suis beau, je suis fort, intelligent bref j'ai tout ce qu'il faut pour plaire. Une multitude de femmes est à mes pieds, alors laquelle vais-je bien pouvoir choisir ?
Depuis le début de la matinée Sévérus de posait des questions existentielles sur sa petite personne et tâchait de trouver des réponses.
-Les étudiantes sont à exclure malheureusement, ça pourrait être mal vu et puis je n'ai pas envie que l'autre hystérique me tombe dessus. Il ne reste plus que les profs...mais elles sont toutes moches ! Que c'est dur d'être parfait, personne ne me mérite !
Il poussa un profond soupir de lassitude et se demande s'il était vraiment essentiel qu'il fasse cours aujourd'hui.
Un groupe de jeune fille passa à côté de lui, il ne put s'empêcher de es regarder avec intérêt et de les suivre des yeux jusqu'à ce qu'elles disparaissent au bout du couloir, Ce qu'il aperçut à ce moment là le figea de terreur, la Folle arrivait d'un pas rapide, et elle ne manquerait pas de le voir. Il songea à tourner les talons et s'enfuir le plus vite possible, mais c'était peine perdue elle l'avait déjà vu. Elle accourut presque jusqu'à lui et l'interpela, il ne put se résoudre à faire comme s'il n'avait rien vu et rien entendu, des élèves les observaient déjà.
-Bonjours Sévérus, fit poliment Trelawney.
-Bonjours, répondit-il absolument pas enclin à engager une conversation.
-Écoutes je trouve que nous nous comportons de manière stupide, depuis que je suis venue te voir l'autre soir tu refuses de ma parler.
-Attends, une minute. Parce qu'on se parlait avant ? Je n'en ai pas le souvenir.
-Euh, oui, c'est vrai, mais je trouve ça stupide que tu me fuis comme ça. Si nous repartions sur de nouvelles bases ?
-Pour que tu me poignardes dès que j'aurais le dos tourné ? répliqua Rogue. Non merci !
-Mais, pourquoi ?! Ça ne te coûte rien.
-Non, c'est vrai...enfin si...
-Viens au bal avec moi au moins ça nous apprendra à nous connaître.
-Non t'es trop moche, je ne vais pas gâcher ma soirée avec toi. Ah ! Ah ! Ah ! Je rigole bien sûr, mais de toutes façons je suis trop parfait pour aller au bal avec quelqu'un de Poudlard.
-C'est vraiment pas drôle ! T'es qu'un sâle vantard ! répondit-elle avec rage.
-Écoutes je ne sais pas si j'irai au bal, je vais y réfléchir, pour le moment fiches-moi la paix, j'ai un cours à assurer , répliqua Rogue, il est presque 9 heure. Je ne peux pas arriver en retard, les élèves m'adorent trop ils ne le permettraient pas.
Et il partir à toute jambe pour assurer son cours avec ses élèves préférés laissant Trelawney seule dans le couloir.


-Tu crois qu'Hermione est déjà partie devant la salle de cours ? questionna Ron, une fois qu'il aient pris la direction de leur cours de 9 heure.
-Oui, je pense, j'ai vu Ginny et Hermione sortir de la salle commune et Hermione se diriger vers la salle de métamorphose, répondit Harry avec amertume.
-Il va peut être falloir que tu t'excuses, et moi aussi d'ailleurs, on s'est conduit comme des crétins.
-Oui j'y pensais, mais je suis sûr que Malefoy trame quelque chose.
-Peut-être, mais on verra comment tournent les choses, ça ne peut pas durer comme ça, répondit Ron.
-Mais je pense que c'est à elle de s'excuser, non mais franchement aller au bal avec Malefoy !
-Elle ne viendra jamais s'excuser, tu le sais !
-Ben alors tant pis. J'aime pas les traîtres.
-Tu peux m'expliquer pourquoi tu lui en veux autant alors que moi je suis aussi avec une Serpentard !
-Pour toi c'est pas la même chose. Ce n'est pas aux Serpentards que j'en veux, enfin un petit peu peut-être, mais surtout à Malefoy ! Cette petite fouine arrogante, manipulatrice et j'en passe ! Hermione tombe dans un piège, j'en suis certain !


Pendant l'heure de métamorphose, Ron et Harry n'adressèrent pas la parole à Hermione qui s'était mise en groupe avec Parvati et Lavande.


Durant le cours de divination, Trelawney prédit à Harry qu'il vivrait heureux avec une jeune fille avec qui il est plus proche qu'il n'y paraît.
Harry avait pris l'habitude, depuis la transformation de Trelawney, elle ne rapportait plus aucune prédiction à la mort.
-Et bien, dis donc ça s'arrange pas je suis pas sûr qu'elle ait pris ses médicaments aujourd'hui, elle devient de plus en plus cinglée, chuchota Harry à l'adresse de Ron.
-Non, mais faut pas s'en faire soit elle devient gaga soit elle a tendance à lire des contes moldus.
La fin du cours arriva enfin, Harry et Ron allèrent dans la grande salle les premiers car Ron ne voulait pas attendre pour...voir Pansy ( Non Ron n'est pas un goinfre, vous vous attendiez à quoi ?)
Dès qu'elle l'aperçut elle se jeta dans ses bras. Harry souffla d'exaspération.
Hermione arriva et demanda à Ginny si elles pouvaient s'éloigner le plus possible de la scène qui se présentait sous leurs yeux. Hermione raconta sa matinée où ses nerfs avaient été mis à rude épreuve, tandis qu'Harry et Ron terminaient leur repas.
Le début de l'après midi se passa sans accrochages, Ron et Harry ignoraient royalement Hermione qui de son côté faisait pareil. Il était à présent 16 heures et les élèves de cinquième année de Gryffondor avaient DCFM. Le professeur leur apprit un sortilège pour lancer des poignards, la salle était aménagée en conséquence : des cibles avaient été accrochées tout le long des murs.
-Aujourd'hui je vais vous apprendre un sort d'attaque la formule est «trancha» en prononçant cette formule vous devez viser les cibles en faisant un moulinet avec votre main.
Le cours se termina très vite les élèves ne voyant pas le temps passer et tous sortirent de la salle. Malgré quelques ratés il n'y eut aucun blessés et Harry maitrisait presque parfaitement le sort, le professeur lui avait fait d'ailleurs remarquer en le félicitant.


Harry marchait d'un pas rapide pour arriver à l'heure au rendez-vous avec Dumbledore, il venait encore d'essuyer une dispute avec Hermione qui c'était finie en larmes pour cette dernière. Il en avait plus que marre de cette situation et pressentait que leur amitié toucherait à la fin si la situation perdurait. Au tournant d'un couloir il eut la surprise de croiser son martyre, Cho Chang. Il ne put s'empêcher de l'observer. Ce fut fatal. Elle surprit son regard et arriva comme un boulet de canon sur lui.
-Mais t'as pas fini de me mater ?! C'est maladif chez toi, faut te faire suivre, vas voir un psy !
-Je ne...
-Non mais je rêve ?! Quoi tu as le culot de m'inviter pour le bal ?
-Mais non je...
-Ben tu sais quoi ? Rêves mon pote !
-Écoutes-moi ! s'énerva t-il.
Un silence s'installa, elle le fusillait du regard.
-Tu te montes des films ou quoi ? fit Harry. Je n'ai jamais eu l'intention de t'inviter, en tout cas pas tout à l'heure, si j'ai le malheur de passer à côté de toi, tu me traites de voyeur, si je te regarde, je suis un obsédé. Redescends sur terre ! Comment pourrais-je aimer une parano dans ton genre ?
Ce n'est qu'en formulant ces paroles à haute vois qu'il fut frappé par leurs justesses. Il s'était crée une illusion autour de cette fille et de ses sentiments pour elle, mais il lui fut tout à coup évident que ça faisait bien longtemps qu'il ne l'aimait plus.
Cho ne sut comment réagir, la stupéfaction se peignait sur son visage.
-Maintenant, tu m'excuseras, mais j'ai des choses hautement plus urgentes à faire que de m'attarder avec toi.
Il s'en alla sans même lui accorder un regard, mais satisfait des propos qu'il avait tenu.
Le poing levé, il s'apprêtait à frapper à la porte, quand la voix du directeur s'éleva.
-Entres, Harry, je t'en pie, je t'attendais.
Il posa sa main sur la poignée et poussa le lourd battant qui s'ouvrit sans bruit. La pièce n'avait pas changé depuis l'année précédente où Harry s'y était rendu après la mort de Cédric Digorry.
Tous les objets plus ou moins bizarres semblaient être toujours à la même place.
-Assieds-toi Harry, comment vas-tu ?
Harry s'assit devant le bureau du directeur, qui la regardait intensément de son habituel regard aux yeux bleu vifs qui donnaient tant l'impression à Harry d'être étudié aux rayons X.
-Je vais bien professeur, merci.
-Tu m'en vois ravi. Je serai bref, car je n'ai pas beaucoup de temps à t'accorder, il faut que je m'en ailles dans moins d'une heure...
Harry se souvint des absences prolongées et répétitives de son professeur.
-Pourquoi n'êtes-vous donc jamais là ? demanda abruptement Harry. Poudlard ne vous convient plus ?
Il était conscient de son insolence, mais c'était plus fort que lui, il voulait savoir.
-Je ne suis pas sûr que ça te concerne, répliqua gentiment Dumbledore.
-Ça a un rapport avec Voldemort ?
-Évidemment.
-Alors je veux être au courant, après tout c'est normal non ?
-Harry tu n'es pas le seul maillon dans cette guerre...
-Cette guerre ?! Alors ça y est on va se battre !
-Non.
La réponse de Dumbledore était autoritaire et catégorique.
-Mais pourtant vous venez de dire que...
-Tu ne vas pas te battre. Pas maintenant. Ta vie est bien trop précieuse...
-Plus qu'une autre ? s'énerva Harry. Je ne mérite pas cette faveur donnez-la à quelqu'un d'autre.
-Non Harry, tu dois comprendre.
-Comprendre quoi ?
-Que tu es indispensable à la chute de Lord Voldemort.
-Je le sais déjà, et ce n'est pas en restant les bras croisé que je pourrais aider qui que ce soit.
-Et ce n'est pas non plus en commettant des actes inconsidérés que tu te rendras utile, Harry, fais-moi confiance et fais ce que je te dis.
Harry voulu protester mais le directeur ne lui en laissa pas le temps.
-Comme je t'ai l'ai dis, je suis pressé, alors je vais te donner des instructions pour ton séjour chez ton parrain.
-J'y vais avec Ron et Her...
Harry se tut un instant, est-ce que Hermione aura abandonné sa lubie d'ici là et se seront-ils réconciliés ? Harry espéra que oui.
-Et Hermione on y va tout les trois.
-C'est une très bonne idée. Donc vous prendrez le Poudlard Express accompagnés du professeur McGonagall.
Harry fut surpris.
-Vous n'avez pas peur que l'on attire l'attention ?
-Ça n'a aucune importance, seule ta sécurité compte, et puis comme je suis, sans me vanter, beaucoup plus intelligent que la moyenne, je peux t'assurer que je pense que Minerva est la mieux qualifiée pour cette mission, n'as-tu pas oublié que c'est une animagus ? Qui portera attention à un chat qui vous accompagne ? Personne.
Harry dut avouer que Dumbledore avait raison. Une fois de plus.
-Vous la suivrez elle vous mènera à bon port. Passes mes amitié à Sirius Harry, et sois prudent, évite de sortir dehors, surtout la nuit.
-Bien Monsieur.
-Je donnerais les dernières instructions à Minerva qui te les donneras avant le voyage.
-D'accord.
-Harry si quelque chose ne va pas n'hésites pas à m'en parler. Envoies moi Hedwige ta chouette saura toujours me retrouver si je ne suis pas à Poudlard.
-Mais tout va bien professeur.
-Même avec Miss Granger ? Vos professeurs m'ont raconté que vous ne vous parliez plus.
-Des problèmes d'adolescent, rien de grave.
Dumbledore lui lança un regard lui faisant comprendre qu'il n'était pas dupe.
-Laisses là faire comme elle l'entend Harry, ses erreurs comme ses succès lui permettront de revenir dans le juste milieu.
-Mais elle risque de souffrir.
-Et elle ne refera pas la même erreur.
-Malefoy ment n'est-ce pas ?
-Mr Malefoy à un projet derrière la tête, mais crois moi Harry il n'y a pas matière à s'inquiéter. Peut-être que Miss Granger lui ouvrira les yeux.
-Je n'y comptes pas trop. Malefoy a des idées trop arriérées.
Harry observa son directeur quelques instants.
-Comment êtes-vous au courant ?
-Je ne suis pas directeur pour rien, répondit Dumbledore avec amusement, disons que la réunion des préfets d'hier soir était très révélatrice. Bonne nuit Harry.
-Au revoir professeur.
-Au revoir, fais attention à toi.
Harry sortir de bureau un sourire satisfait sur le visage. Ainsi donc Dumbledore aussi se méfiait de Malefoy, il se demandait bien ce qu'Hermione allait répondre à ça.


-Ça ne prouve rien, répliqua-t-elle.
-Quoi ?? Mais si arrêtes de nier l'évidence, Malefoy te manipule.
-Très bien Harry, répètes-moi mot pour mot ce que t'as dit Dumbledore.
Harry retint un soupir d'exaspération. Dès qu'il était sortir du bureau du directeur, il s'était précipité dans la salle commune espérant y trouver Hermione. Il ne s'était pas trompé, elle était là en train de faire un devoir de potion. Il lui avait alors expliqué qu'elle avait tort par rapport à cet idiot de Serpentard, mais visiblement elle ne voulait toujours pas y croire.
-Dumbledore connaissait déjà la raison de notre dispute car apparemment votre réunion d'hier soir était très révélatrice.
-Déjà rien que cette remarque est bizarre, le coupa Hermione, qu'est-ce qu'il entend pas révélatrice ? Il pense que Malefoy avait déjà tout prémédité pour que j'accepte de venir avec lui ? C'est lui qui a proposé l'idée, à la réunion pour que les préfets soient ensembles, c'est vrai.
-Oui c'est sûrement ça, dit Harry, qui n'était pas sûr de comprendre ou elle voulait en venir.
-Et alors ? Ça prouve quoi à part que Malefoy veut que l'on s'entende mieux ? Rien, on voit juste qui prend les initiatives, rien de déplorable là dedans. Vas-y continues.
-Il m'as dit de te laisser faire et tes erreurs comme tes succès te permettront de faire les bon choix.
-Donc il ne dit pas que je fais une erreur en essayant de connaître Malefoy un peu mieux.
-Le connaître...en allant au bal avec lui quand même.
-Ce n'est que par pure courtoisie, il cherche à que l'on s'entende mieux, si c'est possible autant s'y mettre de notre côté aussi, continues.
-Je lui ai demandé si Malefoy mentait, il m'a répondu que Malefoy ne faisait pas ça innocemment mais qu'il ne fallait pas s'inquiéter.
-Et il a rajouté que tu lui ouvrirais peut-être les yeux.
-Vraiment ? s'exclama Hermione surprise. Je ne vois pas en quoi, je n'ai pas d'influence sur Malefoy, on commence tout juste à se parler normalement.
-Et a s'inviter au bal, souligna Harry d'une voix amère. Peut-être que Dumbledore pense qu'il y a plus entre vous deux...et les autres vont penser la même chose en vous voyant tout les deux.
-Impossible, répliqua Hermione les joues rosies. Malefoy reste encore très attaché à ses idées de sang pur, il n'oublie pas que je suis née de parents moldus, d'ailleurs il l'a dit lui même, il ne souhaite pas que l'on devienne amis; juste que l'on s'entende mieux.
-Si tu le dis.
Harry observa longuement son amie.
-Je pense toujours que tu aurais du refuser, je n'aurais jamais confiance en ce type.

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