Parole d'une serpentard!

Elle pénétra dans la salle commune de sa nouvelle maison. Le décor était somptueux et riche et correspondait très bien à la mentalité des Serpentard. Le plafond était haut où pendait un immense lustre. Deux canapés en cuir noir étaient situés à coté d’une cheminée verte et argentée. Deux petits escaliers menaient aux chambres filles/garçons. Qui n’étaient apparemment pas séparées par des sorts car filles et garçons sortaient des chambres contrairement à ce que lui avait expliqué Harry sur la séparation des chambres dans leur salle commune.

Tous se retournèrent et la dévisagèrent du regard quand Parkinson se ramena :
« - Sang de bourbe. Cette fois-ci, tu es loin de l’autre fou qui nous sert de directeur et en plus Drago n’est pas là, je vais te refaire la face !
- Non, tu ne la toucheras pas Pansy, j’ai encore deux trois trucs à régler avec elle. Tu verras après. Dit Malefoy en rentrant dans la salle. Toi ! Viens avec mo ! Ajouta-t-il en pointant Calixte du doigt.

Le beau jeune homme disparut dans l’escalier. La jeune serpentard hésita à le suivre mais prit son courage à deux mains et avança. Drago ne s’était pas retourné et continuait son chemin, mais il ne s’arrêta pas dans la chambre des filles et continua de monter. Arrivé devant une petite trappe, il la souleva, prit Calixte par la manche et la tira à l’intérieur. Il la regarda, se rapprocha doucement de son visage. Elle avait le souffle coupé. Il sentait extrêmement bon, ses yeux bleus l‘électrifiaient comme dans le Poudlard express. Il souriait comme lui seul le faisait et ajouta:
- Proposition à te faire sang de bourbe!
- Ouais mais déjà, tu m’appelles par mon prénom s'il te plaît !
- Euh … tu me parles pas comme çà déjà et ensuite c’est quoi déjà ton prénom?
- Calixte.
- Ouais bizarre, ça serra Cali.
- Déjà un petit surnom! Ajoutait-elle en faisant un clin d’œil.
- Stop ! Bon, apparemment, tu te crois assez maligne pour faire partie des serpantards? On verra ça. On se lance dans un cap ou pas cap. Toi contre Moi. D’accord ?
- Hm’... ouais, mais quelles sont les limites?
- Le premier qui refuse sa mission a perdu.
- On commence doucement ?
- On verra selon mon humeur. Tu perds et tu retrouveras ton surnom : sang de bourbe et tu serras enmerdée jusqu’à que tu partes de l’école. Tu gagnes -ce qui m’étonnerait- on te respectera tous plus ou moins. Ce pari reste entre nous deux sinon t’es morte.

Il recula d’un pas, la laissant enfin reprendre tranquillement sa respiration et sortit peu après, la laissant seule dans la pièce sombre. Elle resta un moment à observer la pièce., Elle était petite, sombre et sans aucune décoration. Elle se demandait à quoi pouvait elle bien servir puisque en plus, il n’y avait aucune lumière. Une fois qu’elle eut bien repris ses esprits, elle rejoignit son lit dans la chambre des filles. Calixte fut extrêmement surprise de voir que dans chaque lit un garçon avait rejoint une fille sans aucuns scrupules de faire l’amour devant d’autres personnes. Dans la pièce régnait un bruit infernal. Choquée, elle prit les jambes à son cou et quitta directement la salle commune.

Il devait être environ 22heures. Les couloirs étaient vides. Elle savait également que c’était parce que la fréquentation des couloirs après 21heures étaient interdites mais elle s’en foutait et là, elle pouvait réfléchir sainement sur le pari complètement absurde qu’elle venait de faire avec la fouine. Il allait lui en faire voir de toutes les couleurs mais il fallais qu’elle gagne et qu’elle se fasse respecter par cette bande de chacal en manque permanent de sexe. Elle en profita pour visiter le château. Il était immense. Calixte en était sûre : pendant toutes ses heures d’études, elle apprendrait à connaître tout les couloirs pour rattraper le retard qu’elle avait accumulé. La serpentard avait un sentiment de bien être. Elle était dans son élément,ici. Tous les élèves étaient comme elle et non bizarres. Les élèves de son ancien lycée la critiquaient sans arrêt. Cependant, elle savait que son acceptation dans ce nouveau environnement serait compliquée, car elle avait bien sentie que lors de sa répartition, ils l’avaient regardée de haut. Mais une chose était sûre : le pari gagné contre Malefoy et toute l’école l’accepterait puisque, apparemment, à part la troupe de Harry, tous le vénérait et surtout les filles qui voulaient être dans son lit. Les garçons en avaient plus peur qu’autre chose. Soudain, elle attendit un bruit. Les préfets-en-chef faisaient leur rondes. Elle se cacha derrière une armure. Une fois partis, elle sortit de sa cachette. Quand, soudain, elle sursauta. Un tableau venait de bouger. Elle n’en revenait pas... C’était sûrement le fruit de son imagination.
- Non, vous ne rêvez pas mademoiselle. Et dire que vous êtes dans ma maison... Je suis fort inquiet de savoir cela. Il va falloir que je vous forme.
- Pardon, mais vous êtes ?
- Déjà, pour commencer, vous ne me parlerez plus jamais comme cela. Vous êtes de ma maison donc je ne vous enlèverai pas de points. Je suis le professeur Severus Rogue, professeur de potions et directeur de la noble maison de Serpentard. Veuillez me montrer plus de respect.
- Excusez-moi, je ne voulais pas…
- Silence ! Rentrez dans votre salle commune. Demain, après les cours, veuillez vous rendre dans mon bureau, nous commencerons votre apprentissage.

Elle rentra comme lui avait ordonné Rogue et prit place dans son lit. Elle ferma les yeux et fit tout les efforts possible pour ne plus entendre tout ces bruits incessant.

Elle se réveilla en sursaut. Elle n’avait pas l’habitude de se réveiller sans son réveil. Elle sortit rapidement de son lit et se dirigea rapidement vers la salle de bain et rentra dans Malefoy, torse nu, qui se mit à rire :
- Tu ne peux pas t’empêcher de foncer dans mon beau corps musclé.
- Non, c’est juste que tu es sur mon passage.
- C’est ce qu’on dit ! D’ailleurs, aujourd’hui, on commence le pari.
- Ouais.
- Notre première heure de cours est métamorphose avec le professeur Mcgonagall. Granger est une grosse intello. Coupe lui à chaque fois la parole pour répondre aux questions à sa place.
- Tu m’aideras ?
- Non et réussis, sinon, tu as perdu.
- D’accord, et toi, je crois que tu as entraînement de Quidditch ?
- Oui.
- Loupe-le.

Malefoy resta bouche bée. Il n’avait jamais loupé un entraînement depuis sa deuxième année. Il était capitaine de l’équipe et à cause de cette fille, il allait mettre sa carrière en péril. Mais s’il refusait, il aurait la honte et tout les serpentards sur son dos. Il essaya de la rattraper pour faire quelques modifications mais elle s’était déjà enfermée dans les toilettes et avait allumé tout les robinets pour ne pas l’attendre râler derrière la porte.
De son côté Calixte abordait un sourire radieux. Pour elle, le pari était gagné - elle ne savait pas que c’était juste le début de longs cap ou pas cap - …