Parole d'une serpentard!
Calixte commençait à trouver le temps plutôt long. Elle était encerclée d’une bande de gamins de onze ans qui criait dans tout les sens et dans tout le hall. Elle n’en pouvait plus. Elle se dirigea vers la grande porte pour se rendre dans le parc de l’école quand elle sentit une main se poser sur son épaule gauche.
Elle se retourna brusquement. Un homme demeurait devant elle. Il était grand, mince et très vieux, à en juger par la couleur de sa barbe argentée. Il était vêtu d’une longue robe de sorcier pourpre, ses yeux bleus étincelaient derrière des lunettes en formes de demi-lune et avait un nez aquilin.
Il prit soudainement la parole :
- Bonjour, comment allez-vous ? Vous êtes Calixte ? Si je ne me trompe pas...
- Oui, c’est bien moi et vous êtes ?
- Albus Dumbledore, directeur de Pourdlard.
- Enchantée de faire votre connaissance, Professeur.
- Très courtoise n’est-ce pas? Parfait, je vais vous expliquer le fonctionnement de notre école et les évènements qui vont arriver…
- Excusez-moi de vous couper, mais des élèves ont déjà pris le temps de m’expliquer beaucoup de choses.
- Ah, bien. Et qui était-ce?
- Si je ne me trompes pas, il y avait Harry, Hermione, Ronald, Ginny et Fred et Georges.
- Très bien, donc la répartition va pouvoir commencer. Veuillez me suivre dans la grande salle, s’il vous plait !
La jeune sorcière suivit le Professeur qui la dirigeait ainsi que les autres élèves dans la grande salle. Calixte fut divinement surprise par la richesse des lieux. Des milliers de chandelles suspendues dans les cieux éclairaient quatre longues tables ainsi qu’une autre table située perpendiculairement aux autres où était assis les professeurs. Elle se sentit très mal à l'aise puisqu’elle était bien plus âgée que tout les autres sorciers. Les déjà réparties la regardaient et des chuchotements se levèrent dans la salle.
Une femme du nom de Professeur McGonagall commença son discours et demanda aux élèves appelés de bien vouloir prendre place sur le tabouret. Tous les élèves passèrent un par un et furent répartis dans les différentes maisons. Lorsque se fut son tour : «Calixte Roussillion», elle s’avança doucement près du tabouret et, fièrement, s’assis et on lui déposa sur la tête un vieux chapeau tout cramoisi. Elle se posait bien des questions sur l’utilité de cette chose. Elle fut très surprise et sursauta en entendant le chapeau parler:
- Ah ! Je suis le choixpeau magique pour répondre à tes questions. Voyons, voyons … Hmm’ c’est très difficile... Je vois que tu es très courageuse donc pourquoi pas Gryffondor? Mais je vois également une très grande intelligence, je pourrais te mette aussi à Serdaigle. Quand penses-tu?.
« Je veux aller à Serpentard. Je veux aller à Serpentard… »
« - Serpentard? Surprenant, tu n’as rien d’une Serpentard. Dis-moi, pourquoi ce choix?
- J’ai entendu dire que tout les élèves de cette maison sont nés de deux parents sorciers et refusent les personnes comme moi née de non sorciers.
- C’est exact.
- Je penses pouvoir leurs montrer que moi aussi, je peux être une grande sorcière.
- Et bien, si tel est ton choix, je vais t’envoyer à …. SERPENTARD ! »
Dans la salle, un silence de plomb tomba. Les amis qu’elle s’était fait dans le train la regardaient d’un air bête, quant à la table des Serpentard, personnes d’applaudissaient comme pour les élèves précédents. Ils regardaient tous Malefoy en espérant qu’il agisse, mais rien. Calixte ne se démonta pas pour autant et se dirigea vers le milieu de la table où était assis Drago et s’adressa à la fille qui le regardait en bavant devant lui :
- Bouge !
- Espèce de sang de bourbe ! Tu fais déjà honte à notre maison et de plus tu veux me piquer mon Dragochounet ?
- M’en fou de ton Drago, veux juste m’asseoir, allez, bouge !
- Pansy chérie ! Laisse-la s’asseoir, je viendrai faire un tour dans ta chambre ce soir.
Calixte fit une mine de dégoût devant l’avance du beau jeune homme à cette fille horriblement moche. Mais plutôt satisfaite d’avoir une place à cette table qui semblait inaccessible pour une fille comme elle, elle prit place doucement et remplit son assiette généreusement. Sa journée l’avait énormément fatiguée. Drago la regardait et lui cracha à la figure :
- Tu te crois assez digne pour faire partie de notre noble maison ?
- Il me semble oui !
- Tu salis notre maison avec ton sang de bourbe.
- Excuse-moi, mais je ne t’oblige pas à m’adresser la parole.
Malefoy fut apparemment très surpris de la répartie de la jeune femme. Personne à part Granger osait lui tenir tête et pourtant venant d’elle, cela ne le gênait pas. Il se sentait très attiré par elle mais se promettait de ne jamais la laisser voir. Après tout, elle n’était pas digne de son sang. La sorcière reprit soudainement la parole mais s’avança vers Malefoy pour que lui seul l’entende :
- Je te montrerais qui je suis! Toi et ta maison n’auraient plus le même avis sur moi.
- Foutaises!
- Laisse-moi un mois et tu verras.
- D’accord, un mois , pas un jour de plus.
- Ah oui , j’ai également entendu dire que tu mettais tout le monde dans ton lit, mais avec moi, ne rêve surtout pas.
- De toute façon, je ne mets pas les sang de bourbe dans mon lit.
- Mauviette! Rigola-t-elle.
- Puis, après tout, tu fais la maligne mais j’y arriverais.
- Tu as également un mois.
- Marché conclus.
La conversation prit alors fin et Drago essaya par plusieurs moyens de draguer la nouvelle mais, à chaque fois, des tentatives ratés. Calixte commençait à croire que les fille d'ici étaient vraiment des filles faciles - mais elle ne savait pas que Drago faisait exprès car son plan était déjà bien établi-.
Le repas prit fin. Calixte sortit de la grande salle toute seule et se fit rattraper par Hermione:
- Coucou, cela nous à surpris de voir que tu a été envoyé à Serpentard.
- Ah, mais cela n’empêchera pas qu’on se voit encore.
- Mouais.
- Demain, après les cours dans le parc?
- Oui, comme ça on parlera de ta première journée. Tu vas suivre quelle année ?
- La sixième comme vous, seulement que j’aurai des cours particuliers en plus.
Elle rejoignit la salle commune des Serpentard, située dans les cachots. Elle prononça le mot de passe : « Sang pur » et se promettait que celui-ci changerait par la suite ...