Voyage au temps des Maraudeurs

Chapitre 2 : L'affrontement engendre les problèmes

Chapitre final

1461 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 27/03/2017 12:08

Chapitre 2

Dos contre un arbre, il essayait de réfléchir tout en se protégeant de l'avalanche de sort qu'il lui était destiné. Son coéquipier Parks, gisait à terre inconscient avec un blessure importante au niveau de la poitrine. Il devait trouver un abri, sinon ils seraient morts. Regardant autour de lui, il ne vit que des maisons abandonnées. Certaines étaient quasiment en état de ruines, d'autres avaient besoin d'une sacré restauration. La plus proche fournirait un abris précaire mais il ferait son possible pour tenir le plus longtemps et appelé des renforts. La zone était mystérieusement inaccessible d’accès par transplanage et c'est pourquoi ils étaient venus vérifier. « La réponse est devant toi, Potter » pensa-t-il. Fouillant dans sa poche, il trouva un petit objet rond avec des pattes.


  • Merci George. Moveat vos ! Murmura-t-il en pointant l'objet de sa baguette.


La petite boule de la taille d'un œuf, sembla recevoir une décharge électrique et s'anima soudainement. Zigzagant au départ, elle partit telle une araignée sur les mystérieux assaillants. Harry se retourna, se baissa pour attraper son partenaire et le mis sur ses épaules au moment où la boule explosait dans un petit bruit étouffé, plaçant ses ennemis dans un noir complet. La poudre d'obscurité totale du Pérou était toujours aussi efficace. Il s'élança le plus rapidement, c'est à dire pas très rapidement en boitant vers la maison. Le trajet avait beau être de 150 mètres environ, la distance n'en était pas moins longue avec un gars de 80 kilos sur les épaules et sa blessure. Cependant, il y arriva mais, à quelques mètres il remarqua un petit détail ayant son importance. La maison n'avait que les murs extérieurs ! Impossible de tenir un siège tout seul dans ces conditions. Il décida de poursuivre, entendant les cris ennemis s'éloigner. C'était bon signe, « ils n'arrivent pas à s'en sortir » pensa-t-il.


  • Allez, reste avec moi Daniel. Je sais que tu peux m'entendre. Tu vas pas me laisser tout seul bordel !


Harry essayait de lui parlait, comme si cela pouvait le réveiller, mais aussi pour se rassurer. Il devait avouer que le reste de l'opération lui semblait encore plus compliqué. Ils se vidaient de leurs sangs et l'apprenti auror n'avait toujours pas trouvé d'abri. Alors qu'il commençait à désespérer une porte s'ouvrit par le vent sur sa droite. Ne réfléchissant pas, il s’engouffra dans l’interstice, referma la porte par magie et grimpa à l'étage. Il prit une nouvelle fois la première porte à droite et entra dans une chambre. La pièce était grande avec une fenêtre, des murs recouverts de posters et d'images, des étagères avec pleins de bibelots et le plus important, un lit. Après avoir allongé Parks, Harry jeta un coup d’œil dehors et, précautionneusement, regarda dans toutes les directions possibles. Pas de traces dans la rue. Il tira alors les rideaux. Reprenant son souffle, le sorcier à lunettes réfléchissait à plein régime. Après quelques secondes, il s'approcha de la porte de la chambre et murmura à toute vitesse des formules pour dissimuler leurs présences, protéger la maison et les fenêtres ainsi qu'en plaçant des pièges devant la porte d'entrée et dans les escaliers.

« Bien, me voilà sauver, ironisa-t-il. Comment la situation pouvait être pire ? Impossible de transplaner, impossible de lancer un patronus sans se faire repérer et encore plus impossible de sortir par la porte qu'il venait de franchir, le tout avec un blessé. Parks était amoché, salement amoché. Il épongea légèrement la plaie et se lança dans une série de formules. Le bout de sa baguette magique luisit d'une lueur bleutée, un nuage bleu se posa sur la plaie, formant un onguent protecteur.

« Bon sa c'est fait, marmonna-t-il. Maintenant, comment partir d'ici. » Un portoloin ? Oui mais cela va faire apparaître la trace magique. Un sortilège anti-portus doit être mis en place et va révéler l'endroit où ils se terrent lui et Parks. Leurs poursuivants n'auraient alors qu'à se précipiter à l'endroit désigner et à sonner tranquillement à la porte pour les tuer avant que le portoloin soit actif.

Il jura dans sa barbe devant la situation sans issue. Un râlement faible de son supérieur lui fit comprendre qu'il fallait agir. Harry regarda l'étagère, prit le premier objet à sa portée et transforma un coupe papier en portoloin. Ensuite, il le mit dans la main de Parks et l'ensorcela pour qu'elle reste en contact avec elle. Dans 5 minutes, son supérieur serait parti. Dans 3 petites minutes, ils seront tous les deux morts.


Assis dans un fauteuil miteux, Harry tentait de maîtriser sa respiration. Son souffle régulier laissait échapper de la buée, signe que des détracteurs participaient à la traque et encerclait la maison. Il ne restait qu'une minute avant le départ du portoloin. Le calme olympien qui avait envahi le jeune Potter se brisa en même temps que la porte d'entrée. D'un bon, il se leva et se précipita vers l'entrée en même temps que les livres se précipitaient vers les assaillants, ensorcelés par l'auror. Le temps semblait avancer au ralenti. Il distinguait chaque détail, chaque point du papier peint immonde, chaque silhouette présente dans l'entrée, leurs postures. Alors que les ennemis finissaient de se débarrasser des livres, Harry pointa sa baguette sur les escaliers et hurla : Bombarda Maxima ! Le sortilège fusa vers l'escalier qui explosa en dizaines de morceaux. Alors qu'ils levaient tous leurs baguettes, le jeune sorcier enchaîna : Expulso ! Les débris de l'escalier foncèrent en direction de l'entrée. Des sortilèges fusèrent vers Harry, ricochant contre les morceaux de bois. Un seul arriva vers lui, le percutant de plein fouet et le projeta à travers le mur dans la pièce précédente.

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Marcus Neal se releva en s'appuyant sur sa main valide et enleva son masque. Un pieu d'environ 15 centimètres était enfoncé dans son omoplate droite. La douleur le fit grimacer mais il se devait d'être fort en tant que leader du groupe. D'un sort, un escalier improvisé se forma en même temps qu'il grimpait les marches. Arrivant à côté du trou dans le mur, il cria : « POTTER! Rend toi tu en as assez fait pour aujourd'hui. Si tu ne le fait pas, nous tuerons ton collègue devant tes yeux, et seulement ensuite, nous te tuerons !. Il s'était appuyé contre le mur et pouvait voir ses camarades en bas qui tentaient de le rejoindre pour la moitié survivante et l'autre moitié capable de tenir debout était ressortie pour éviter à leur cible de fuir par la fenêtre. « Le temps passe ! Tic Tac Tic Tac ! Ton ami est devant moi . Il a pas l'air au top. Allez il est temps de laisser le côté héros et d'être réaliste. Nous sommes une bonne dizaine, bien armé et en bien meilleure état à mon avis. » Un regard vers ses hommes lui fit comprendre que l'ami de Potter avait disparu et n'était pas dans la maison. Une seule solution, ils sont retranchés ensemble. Mais qu'est ce qu'il fout ? Pensa-t-il. Sans réponse, il glissa un œil à travers le trou. Personne

  • NEAL ! Beugla un de ses coéquipiers. Dis moi qu'il est la haut face contre terre.

L'homme en question balaya de la pièce son regard perçant puis fixa l'armoire complètement détruite, signe d'impact avec le corps de l'auror. Mais pas de corps.

  • Il n'y ai pas ! Il a disparu !
  • Comment s'est possible ? Il n'y a aucune issu et pas de trace dans les autres pièces. IL EST FORCEMENT LA !
  • Tu n'as qu'a monté voir par toi même, espèce d'abruti, cracha Neal.

Comment as-t-il fait ? Où est parti Harry Potter ?

  • Retournez moi cette foutue maison puis passez au village.
  • On est pas assez Neal, répliqua celui qui l'avait interpellé.

La baguette de Marcus Neal se leva, le sortilège fusa, la tête de l'idiot éclata.

  • Quelqu'un veut discuter mathématiques ? Interrogea le chef.



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