Amour virtuel
"Sirius ! T'as pas intérêt à être en retard, il s'agit d'une réunion pour ton job !
- Merci Rem' je sais encore mettre un réveil à l'heure!
- Pardonne-moi de ne pas avoir totalement confiance en toi de ce côté-là ! railla Lupin.
- Tu peux pas arrêter un peu de me parler comme si tu étais mon père ? Je suis pas d'humeur !
- Sirius tu es simplement énervé parce que tu te rends compte que ton coup d'un soir n'est pas un coup d'un soir!
L'animagus fit taper son verre contre le bois de la table basse et fixa son meilleur ami droit dans les yeux.
- Remus Lupin, je ne suis pas amoureux tout simplement parce que personne de normalement censé ne peux tomber amoureux d'un inconnu derrière un petit écran !
- Tu es l'exception qui confirme la règle.
- Moony ! Pourquoi tu ne me crois jamais ?
- Je le sais c'est tout, ne me demande pas comment tu sais très bien que je n'arriverais pas à te répondre.
- Mouais... Ton côté louloup ! nargua Sirius avec un petit sourire en coin.
Remus réprima le sourire qui menaçait de trahir ses paroles et reprit :
- Sirius, Minverva t'a demandé si tu voulais travailler à Poudlard tu as dit oui. Alors tu viendras à cette réunion et à l'heure !
- Oui Papa Moony."
Le lycanthrope fit mine de se lever, vexé, et balança un coussin dans la tête de son ami qui éclata de rire.
"Et après c'est moi l'immature!"
Le coussin traversa une nouvelle fois la pièce et Sirius se connecta au tchat tandis que Remus partait se coucher.
P : Shadow ? Tu es là ?
DS : Oui. Tu vas bien Pad' ?
P : Ca va, ca va, et toi ?
DS : Oui.
P : Je suis fatigué de rien faire !
DS : C'est dommage.
P : Te moque pas de moi !
DS : Je ne me moques pas je te taquine.
P : Ca tombe bien parce que tu n'aurais jamais réussi à m'atteindre en te moquant de moi.
DS : Tu sais, quand on se moque de toi pendant longtemps, tu finis par être habitué et toutes les remarques ne te touchent plus. Du moins c'est ce que tu essayes de faire croire.
P : ...
DS : Désolé.
P : Moi quand j'étais ado j'étais plus du genre à persécuter qu'à être persécuté...
DS : Et ça t'avançait à quoi ?
P : Shadow, tu sais, quand tu perds tes racines et que tu renies ta famille, t'as besoin de quelque chose pour te raccrocher. Forcément, t'as tes amis. Le problème, c'est que tu ressens instinctivement le besoin de te raccrocher à quelque chose, quelque chose de plus fort que l'amitié. La haine. Un ennemi est toujours là pour te balancer tes quatre vérités dans la figure et il te les dit avec tellement plus de fougue qu'un ami que tu es obligé de comprendre, d'intégrer que tu n'es peut-être pas si génial que ça.
DS : Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle. Tu sais, parfois il faut savoir passer au-dessus de certaines choses. La guerre est finie, que faut-il de plus pour que tout le monde puisse enfin cesser de s'entre-tuer, physiquement ou verbalement ? Je peux comprendre qu'on ai besoin de se raccrocher à quelque chose, et j'avoue que parfois, les ennemis peuvent être d'une forte utilité mais bon quand même...
P : Dis-moi... Ca ne tenterais pas que... enfin qu'on se voye tous les deux ?
P : Shadow ?
DS : Désolé mais je crois qu'il vaut mieux éviter.
P : Pourquoi ?
DS : Pad', je pense que je suis tout le contraire de toi. Mais ça ne change en rien le fait que je t'apprécie, bien évidemment.
P : Alors accepte!
DS : Non désolé. Je dois y allé bonne soirée.
P : Shadow attends !!!!! S'il te plaît.
DS : ?
P : Si tu tiens vraiment pas à ce qu'on se voye c'est pas grave.
DS : Merci.
P : Y'a pas de quoi. Bonne nuit.
DS : Bonne nuit Pad' (l) .
"SIRIUS !!!!!!!"
L'interpelé sursauta et se cogna au passage la tête contre le bord de son lit. Il se ramassa un coussin dans la figure, rapidement suivi par un jean et sa robe de sorcier et entendit la porte claquer. Tout en maudissant son réveil et son meilleur ami, Sirius prit une douche rapide, s'habilla et transplana aussitôt devant Poudlard. La réunion avait lieu dans le bureau de MacGonagall, maintenant directrice, et il arriva en retard comme à son habitude.
"Excusez-moi, j'ai eu un léger contre-temps.
- Black dis plutôt que si Lupin n'avait pas été là tu serais encore en train de domir... comme un bon petit toutou."
Sirius ne releva pas la remarque et s'installa à côté de Remus. MacGonagall expliqua les nouvelles règles de l'école, plutôt semblables aux anciennes d'ailleurs en un peu plus strictes et se passa pour le mieux jusqu'à l'intevention de Trelawney.
"Minerva... Etes-vous sûre qu'il est judicieux de placer Severus et Sirius côte à côte dans la Grande Salle ?
- QUOI ???????? s'écrièrent en même temps les deux concernés.
MacGonagall secoua la tête.
- Merci Sybille mais si j'avais voulu les en informer, je l'aurais fait !
- Minerva c'est hors de question ! s'exclama Snape.
- Je vous avais bien dit que c'était du suicide ! grommela Remus.
- Moony ! Tu le savais ?
- Ne m'appelles pas comme ça en public !
- S'il vous plaît calmez-vous ! intervint la directrice.
Sirius semblait au bord de la crise de nerf et Severus s'était levé de sa chaise.
- JAMAIS je ne me mettrais à côté de lui ! cracha le Serpentard.
- La bonne nouvelle c'est qu'on est d'accord ! répliqua Sirius.
- Ecoutez, reprit Minerva en essayant de garder son sang-froid, il est temps de cesser vos gamineries et vous vous assoirez côte à côte que sa vous plaise ou pas !
- Pas à côté d'un ancien mangemort !
- Tu penses qu'aux apparences !
- Hier, quelqu'un m'a dit que les ennemis pouvaient être d'une forte utilité... j'avoue que là je suis pas vraiment de son avis !"
Severus, qui avait déjà une apparence pâle, perdit toutes ses couleurs et s'accrocha à la table pour ne pas tomber. La salle était devenue totalement silencieuse et tout le monde essayait de comprendre la réaction du maître des potions, qui, d'habitude, aurait répliquer plus vite que l'éclair. Sirius aussi semblait abasourdi quand soudain, Remus plaqua sa main sur sa bouche pour réprimer un cri d'horreur... ou plutôt un immense éclat de rire qui finit quand même par sortir de sa bouche à la grande surprise de l'ensemble des professeurs. En attendant, Severus avait repris contenance et il se redressa, fixant Sirius avec un regard meurtrier.
"Il paraît qu'un ennemi est toujours là pour te balancer tes quatre vérités dans la figure, alors je ne vais pas me gêner, Padfoot."
Cette fois, ce fut au tour de Sirius d'en prendre un coup et il fut tellement choqué qu'il dû s'assoir pour ne pas s'évanouir tandis que Remus pleurait de rire.
- Black, tu es un petit con arrogant, et la seule chose qui me retient de te lançer un Avada Kedavra sur le champ c'est le nombre de personnes présentes dans cette pièce.
- Ne m'insultes pas ! Tu le savais Snape! Tu le savais, tu connaissais nos surnoms alors arrête ! Ne me la fait pas à moi !
- Oh non, certainement pas ! Putin mais je t'ai fait confiance, j'ai fait confiance à un... un... un CONNARD comme toi ! DEGAGE ! DEGAGE DE CETTE PIECE ET JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE REVOIR !!!!!!!!!!!!!!"
L'animagus prit les paroles au mot et transplana directement au Square Grimmaurd. Son premier réflexe fut d'allumer l'ordinateur mais, en se rappelant qui était son mystérieux coresspondant, il eut une soudaine envie de se jeter dans la mer. Au lieu de ça, il alla prendre trois bouteilles de scotch à la cave et s'enferma dans sa chambre.
- Merci Rem' je sais encore mettre un réveil à l'heure!
- Pardonne-moi de ne pas avoir totalement confiance en toi de ce côté-là ! railla Lupin.
- Tu peux pas arrêter un peu de me parler comme si tu étais mon père ? Je suis pas d'humeur !
- Sirius tu es simplement énervé parce que tu te rends compte que ton coup d'un soir n'est pas un coup d'un soir!
L'animagus fit taper son verre contre le bois de la table basse et fixa son meilleur ami droit dans les yeux.
- Remus Lupin, je ne suis pas amoureux tout simplement parce que personne de normalement censé ne peux tomber amoureux d'un inconnu derrière un petit écran !
- Tu es l'exception qui confirme la règle.
- Moony ! Pourquoi tu ne me crois jamais ?
- Je le sais c'est tout, ne me demande pas comment tu sais très bien que je n'arriverais pas à te répondre.
- Mouais... Ton côté louloup ! nargua Sirius avec un petit sourire en coin.
Remus réprima le sourire qui menaçait de trahir ses paroles et reprit :
- Sirius, Minverva t'a demandé si tu voulais travailler à Poudlard tu as dit oui. Alors tu viendras à cette réunion et à l'heure !
- Oui Papa Moony."
Le lycanthrope fit mine de se lever, vexé, et balança un coussin dans la tête de son ami qui éclata de rire.
"Et après c'est moi l'immature!"
Le coussin traversa une nouvelle fois la pièce et Sirius se connecta au tchat tandis que Remus partait se coucher.
P : Shadow ? Tu es là ?
DS : Oui. Tu vas bien Pad' ?
P : Ca va, ca va, et toi ?
DS : Oui.
P : Je suis fatigué de rien faire !
DS : C'est dommage.
P : Te moque pas de moi !
DS : Je ne me moques pas je te taquine.
P : Ca tombe bien parce que tu n'aurais jamais réussi à m'atteindre en te moquant de moi.
DS : Tu sais, quand on se moque de toi pendant longtemps, tu finis par être habitué et toutes les remarques ne te touchent plus. Du moins c'est ce que tu essayes de faire croire.
P : ...
DS : Désolé.
P : Moi quand j'étais ado j'étais plus du genre à persécuter qu'à être persécuté...
DS : Et ça t'avançait à quoi ?
P : Shadow, tu sais, quand tu perds tes racines et que tu renies ta famille, t'as besoin de quelque chose pour te raccrocher. Forcément, t'as tes amis. Le problème, c'est que tu ressens instinctivement le besoin de te raccrocher à quelque chose, quelque chose de plus fort que l'amitié. La haine. Un ennemi est toujours là pour te balancer tes quatre vérités dans la figure et il te les dit avec tellement plus de fougue qu'un ami que tu es obligé de comprendre, d'intégrer que tu n'es peut-être pas si génial que ça.
DS : Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle. Tu sais, parfois il faut savoir passer au-dessus de certaines choses. La guerre est finie, que faut-il de plus pour que tout le monde puisse enfin cesser de s'entre-tuer, physiquement ou verbalement ? Je peux comprendre qu'on ai besoin de se raccrocher à quelque chose, et j'avoue que parfois, les ennemis peuvent être d'une forte utilité mais bon quand même...
P : Dis-moi... Ca ne tenterais pas que... enfin qu'on se voye tous les deux ?
P : Shadow ?
DS : Désolé mais je crois qu'il vaut mieux éviter.
P : Pourquoi ?
DS : Pad', je pense que je suis tout le contraire de toi. Mais ça ne change en rien le fait que je t'apprécie, bien évidemment.
P : Alors accepte!
DS : Non désolé. Je dois y allé bonne soirée.
P : Shadow attends !!!!! S'il te plaît.
DS : ?
P : Si tu tiens vraiment pas à ce qu'on se voye c'est pas grave.
DS : Merci.
P : Y'a pas de quoi. Bonne nuit.
DS : Bonne nuit Pad' (l) .
"SIRIUS !!!!!!!"
L'interpelé sursauta et se cogna au passage la tête contre le bord de son lit. Il se ramassa un coussin dans la figure, rapidement suivi par un jean et sa robe de sorcier et entendit la porte claquer. Tout en maudissant son réveil et son meilleur ami, Sirius prit une douche rapide, s'habilla et transplana aussitôt devant Poudlard. La réunion avait lieu dans le bureau de MacGonagall, maintenant directrice, et il arriva en retard comme à son habitude.
"Excusez-moi, j'ai eu un léger contre-temps.
- Black dis plutôt que si Lupin n'avait pas été là tu serais encore en train de domir... comme un bon petit toutou."
Sirius ne releva pas la remarque et s'installa à côté de Remus. MacGonagall expliqua les nouvelles règles de l'école, plutôt semblables aux anciennes d'ailleurs en un peu plus strictes et se passa pour le mieux jusqu'à l'intevention de Trelawney.
"Minerva... Etes-vous sûre qu'il est judicieux de placer Severus et Sirius côte à côte dans la Grande Salle ?
- QUOI ???????? s'écrièrent en même temps les deux concernés.
MacGonagall secoua la tête.
- Merci Sybille mais si j'avais voulu les en informer, je l'aurais fait !
- Minerva c'est hors de question ! s'exclama Snape.
- Je vous avais bien dit que c'était du suicide ! grommela Remus.
- Moony ! Tu le savais ?
- Ne m'appelles pas comme ça en public !
- S'il vous plaît calmez-vous ! intervint la directrice.
Sirius semblait au bord de la crise de nerf et Severus s'était levé de sa chaise.
- JAMAIS je ne me mettrais à côté de lui ! cracha le Serpentard.
- La bonne nouvelle c'est qu'on est d'accord ! répliqua Sirius.
- Ecoutez, reprit Minerva en essayant de garder son sang-froid, il est temps de cesser vos gamineries et vous vous assoirez côte à côte que sa vous plaise ou pas !
- Pas à côté d'un ancien mangemort !
- Tu penses qu'aux apparences !
- Hier, quelqu'un m'a dit que les ennemis pouvaient être d'une forte utilité... j'avoue que là je suis pas vraiment de son avis !"
Severus, qui avait déjà une apparence pâle, perdit toutes ses couleurs et s'accrocha à la table pour ne pas tomber. La salle était devenue totalement silencieuse et tout le monde essayait de comprendre la réaction du maître des potions, qui, d'habitude, aurait répliquer plus vite que l'éclair. Sirius aussi semblait abasourdi quand soudain, Remus plaqua sa main sur sa bouche pour réprimer un cri d'horreur... ou plutôt un immense éclat de rire qui finit quand même par sortir de sa bouche à la grande surprise de l'ensemble des professeurs. En attendant, Severus avait repris contenance et il se redressa, fixant Sirius avec un regard meurtrier.
"Il paraît qu'un ennemi est toujours là pour te balancer tes quatre vérités dans la figure, alors je ne vais pas me gêner, Padfoot."
Cette fois, ce fut au tour de Sirius d'en prendre un coup et il fut tellement choqué qu'il dû s'assoir pour ne pas s'évanouir tandis que Remus pleurait de rire.
- Black, tu es un petit con arrogant, et la seule chose qui me retient de te lançer un Avada Kedavra sur le champ c'est le nombre de personnes présentes dans cette pièce.
- Ne m'insultes pas ! Tu le savais Snape! Tu le savais, tu connaissais nos surnoms alors arrête ! Ne me la fait pas à moi !
- Oh non, certainement pas ! Putin mais je t'ai fait confiance, j'ai fait confiance à un... un... un CONNARD comme toi ! DEGAGE ! DEGAGE DE CETTE PIECE ET JE NE VEUX PLUS JAMAIS TE REVOIR !!!!!!!!!!!!!!"
L'animagus prit les paroles au mot et transplana directement au Square Grimmaurd. Son premier réflexe fut d'allumer l'ordinateur mais, en se rappelant qui était son mystérieux coresspondant, il eut une soudaine envie de se jeter dans la mer. Au lieu de ça, il alla prendre trois bouteilles de scotch à la cave et s'enferma dans sa chambre.