Et si on arrêtait de se mentir ?

Chapitre 1 : Mon coeur se trompe.

1626 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 27/07/2017 13:43

Bon, c'est ma première fanfic ♡ J'espère que vous aimerez! Il y a une dizaine de chapitres. Mais je vous prévient, la fin est triste. N'hésitez pas à mettre des reviews ! ♡


Je suis une parfaite idiote ! Et Ronald Bilius Weasley n'est qu'un crétin! Je pleure. Comme je n'avais jamais pleuré. Mais cette fois, ni Viktor Krum, ni Harry Potter n'est là pour me consoler. Le premier étant rentré à Durmstrang et le deuxième étant trop occupé à danser avec Ginny. Ron n'a d'ailleurs même pas remarqué comment les deux dansaient. Il est trop occupé avec ces deux pouffsouffle dont j'ignore le nom. Une brune avec des magnifiques yeux bleus et une blonde avec une forte poitrine.Elles sont arrivées de nul part alors que nous passions une bonne soirée, et Ron a tout bonnement fait comme si je n'étais pas là. Alors qu'il m'avait demandé de l'accompagner à la fête ! Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai pleuré pour lui et que je lui ai pardonné par la suite... Je dis à voix haute: 

"Je ne suis qu'une petite idiote"

-Ne te mens pas à toi même.

Je suis au fond de la salle sur demande. Une fête y est organisée. Je me retourne pour identifier la voix bien que ce soit inutile. Je sais de qui elle provient. Fred Weasley me regarde d'un air désolé.

-Ron? Me dit-il.

-Mmh.

Il me prends dans ses bras. Ce n'est pas la première fois que les jumeaux me consolent. Ni la première fois que Fred ou Georges me console seul. J'ai moi-même déjà consolé les deux frères. Georges qui après une rupture avec une fille dont il se fichait pas mal, regrette et culpabilise comme à chaque fois. Et Fred qui en a marre que Georges le laisse tomber dès qu'une jupe passe avec une paire de jambes dedans. Si il se parlaient, il comprendraient que l'un avec l'autre leurs problèmes seraient résolus. Fred me serre si fort et si longtemps que je peux entendre son coeur battre. Et il va très rapidement. Je ne sais pas pourquoi mais les jumeaux Weasley ont un pouvoir déstressant, calmant sur moi. Mes pleurs se sont arrêtés. Fred me libère alors de son étreinte et nous nous asseyons sur le sol.

-Qu'est-ce-que cet idiot a encore fait ?

Je m'apprete à lui répondre quand Georges fait son apparition.

-Bah alors, Mione? 

Il a remarqué à mes yeux que j'avais pleuré. Il pince ses lèvres, signe qu'il s'énerve. Il regarde vers son jeune frère et remarque sa "charmante " compagnie.

-Quel idiot ! Déclare-t-il avant de s'asseoir à ma gauche.

Il me regarde affectueusement. Il me demande de lui raconter ce qu'il s'est passé.

-Rien d'extraordinaire. Je m'amusais avec Ronald quand ces filles sont arrivées. Elles lui ont demandé si il était accompagné. Il leur a répondu que non, qu'il était seul. Il m'a tourné le dos et leur a offert un verre. Alors que j'étais là. L'une d'elle, la brune, m'a regardé et m'a sourit. Elle a dû remarqué quelque chose car elle a demandé à Ron qui j'étais et ce que je faisais ici. Il a dit que je n'étais rien, personne d'important. J'aurais voulu le gifler mais je n'en ai pas eu la force.

J'éclate à nouveau en sanglots. Les deux rouquins me serrent alors simultanément. Me voilà donc dans les bras des deux jumeaux Weasley. Bon nombre de filles aimerait se trouver à ma place. Et pourtant, très peu d'entre elles arrivent à les différencier. Il faut dire que ce n'est pas facile. Je pense que seules moi et Ginny en sommes capables. Fred murmure alors :

-Ne t'occupes pas de ce qu'il dit. Mon frère est un crétin.

Georges lui jette un regard faussement fâché qui a comme une lueur de plaisanterie.

Fred ajoute:

-Reste à savoir duquel je parle.

Je laisse échapper un rire. Mais je sais à leur réaction que ce rire ne les a pas convaincu que j'allais mieux. Ils me jettent tous deux de brefs coups d'oeil et se regardent. Ils s'accroupissent alors devant moi. Fred a sa main sur mon genoux et Georges a sa main sur mon épaule. Ils me regardent très sérieusement, ça en fait presque peur. 

-Hermione Granger, commence Georges, si notre frère est incapable de remarquer à quel point tu es brillante, intelligent et drôle...

Fred ne le laisse pas terminer.

-Alors c'est que Ronald Bilius Weasley est un abruti. N'importe qui peut aisément remarquer que même à elles deux réunies ces filles ne t'arrivent pas à la cheville.

Il me regarde, légèrement gêné de ce qu'il vient de dire. Je le remarque à la teinte rosée de ses oreilles. Je ne peux m'empêcher de sourire.Georges lance alors une blague et nous éclatons tous trois de rire. La discussion s'apprête à reprendre quand un claquement nous saisis. Chacun de nous a tourné la tête vers Ron qui vient de se prendre un gifle. Les deux filles le regardent comme si il avait s'agit de Malfoy. Puis elles s'éloignent et le rouquin reste la deux bonnes minutes. Une fois avoir compris ce qu'il vient de se passer, il se tourne vers nous et marche dans notre direction. Fred me lance un regard, dans le but de voir ce que j'avais l'intention de faire, et il compris à la rage que j'avais dans les yeux que la colère avait remplacé la peine et qu'ils devraient me laisser parler sauf si ça dégénere. Une fois que Ronald arrive près de nous, il nous regarde tous les trois. 

-Pourquoi vous êtes là, vous ?

Et quoi ? Il croit peut-être que je vais rester assise là, seule à pleurer sur mon sort en attendant qu'il ai finir de flirter ? 

Georges allait répondre mais Fred lui a donné un coup de coude signifiant: "Laisse la petite parler"

-Parce que contrairement à certains, ils se préoccupent de savoir comment je vais.

-Ah...

Je doute qu'il ait compris le message.

-Bah allez-vous en maintenant, je passait une bonne soirée avec 'Mione.

Mione ? Mais c'est les jumeaux qui m'appellent comme ça?! Je me lève et regarde Ronald comme si j'allais l'étriper.

-Ils n'ont pas à partir. Car si j'ai passé une bonne soirée, ce n'est pas grâce à toi.

-Quoi ? Donc je la laisse 5 minutes pour discuter avec des amies et Mione me..

Je ne laisse pas terminer.

-Ne m'appelle pas Mione.

-Ils t'appellent bien comme ça eux !

-Oui mais eux ne me considère pas comme une moins que rien!

J'élève la voix et je sais que Fred a compris qu'il devrait probablement réagir dans la suite des événements.

-Je ne te considère pas comme une moins que rien!

-Non juste pour un rien, personne d'important! Je ne suis qu'une bouée de secours quand tu n'as aucune fille à draguer!

-Et tu crois que tu es quoi pour eux ou pour Harry?

Je lui ai collé une gifle.

-Si je représentait pour eux, ce que je représente pour toi, ça fait longtemps qu'ils seraient partis.

-Depuis quand tu les défends ?

Mes poings se serrent et je sais que Fred a fait signe à Georges qu'il était temps de réagir. Le 1er a alors pris mes épaules et à reculé avec moi. Le 2eme s'est avancé et a dit à Ron avec un air menaçant qu'il était un idiot et qu'à partir de maintenant, si il me faisait encore du mal, il aurait affaire à eux. Ensuite il lui a dit de se trouver une idiote avec qui flirter. Et Ron est parti.

Fred me murmure: 

- Il te défend bien, le Frederik Weasley hein ? Il en fait presque peur! 

Je ris.

-Fred, je sais que c'est toi

-Comment tu peux en être sûre ?

-J'en sais rien en Fait, je suis incapable de dire comment je fais pour vous différencier. Mais je sais que Fred, c'est toi.

Je me suis retournée et je le regarde avec un léger sourire. Georges revient vers nous. Je les remercie tout les deux pour ce qu'ils ont fait. Georges me dit alors: 

-Tu es trop gentille Hermione! Viens avec nous un jour, on t'apprendra quelques trucs.  

Il y a un moment de blanc puis Fred dit :

-Nan, le vrai problème, c'est que tu reste tellement plongée dans tes livres pour évacuer ton imagination que tu ne montre pas assez ta personnalité. Et les gens comme Ronald te pensent alors faibles, ils pensent que tu n'es qu'un rat de bibliothèque, Hermione Granger, la chouchou des profs ! Mais il y en a certains qui arrivent à voir qui tu es au-delà de ça...

Il me regarde. Dans ses yeux brille une lueur indéterminable et ses oreilles sont en feu.

-Tu devrais te faire plus confiance Mione !

Il me fait un clin d'oeil puis s'en va avec son jumeaux. Soudain Georges s'arrête et se retourne. Il me regarde, rieur, et dit:

-Au fait, ma proposition est très sérieuse. Si tu veux venir faire quelques farces avec nous, n'hésite pas! 

Je souris. Je fais mine de trouver ça absurde mais qu'est-ce que j'en ai envie ! J'en ai marre d'être la petite fille coincée! J'ai envie de m'amuser, d'évoluer et d'être avec de vrais amis !Je remarque que Georges donne un coup de coude à Fred. Ils sont incroyables ! 

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