Sarah Walker Et Le Ministère De La Magie

Chapitre 3 : Le dossier des Portoloins

1985 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 06/12/2017 16:08

Rien ne se produisit. Comment avait-elle pu être aussi stupide ? Elle ne pouvait pas entrer dans l'un des postes les plus hauts du ministère avec un alohomora !

- Vous cherchez quelque chose ?

Sarah sursauta, cacha sa baguette dans sa poche et se retourna. Un homme d'une quarantaine d'année, grand aux cheveux noir et en costume se trouvait à présent devant elle.

- Oui... non, enfin je...c'est que non...enfin...

L'homme sourit et lui tendit la main.

- Aaron Shouldey, enchanté.

Sarah avait été sur le point de se faire coincer par le sous secrétaire d'état.

- Oui, alors...Improvisa Sarah. Je vous attendais ! En fait, je...je suis rédactrice à Sorcière Hebdo et je souhaitais vous interviewer par rapport aux...

- On ne m'a pas prévenu ! Mais très bien, très bien. Entrez, je suis libre pour une heure.

Il sorti un trousseau de clés de sa poche, en choisis une parmis les dizaines et la mit dans la cerrure et la tourna. Il poussa la porte.

- Entrez, je vous en prie.

Sarah avança dans le bureau de Shouldey. Il était aussi arrondi, assez grand. Il était composé de murs rouges sur lesquelles était encadré énormément de petits cadre avec des sortes de diplômes et d'exemplaires de journeaux. Au milieu, il y avait un bureau extraimement désordonné avec pleins de piles de parchemin, dont une devait faire largement quatres mètres et qui touchait presque le plafond. Cette pile semblai tenir par magie. A gauche se trouvait une énorme armoire.

- Asseyez-vous donc, nous allons commencer.

Shouldey s'assit alors et Sarah l'imita en face de lui, de l'autre coté de son bureau. Mais quelque chose allait complètement décrédibiliser Sarah. Elle n'avait pas pris de parchemin.

- Oups...Quelle tête en l'air ! Je crois bien que j'a oublié du parchemin et une plume.

Shouldey fronça les sourcils.

- Ca alors ! Une rédactrice qui oublie les parchemins pour les interviews. Vous êtes nouvelle à Sorcière Hebdo ?

- Non, euh oui ! J'ai encore du mal à penser à tout.

- Ne vous en faîte pas. Ca arrive à tout le monde. Accio parchemin !

Des parchemins s'envolèrent de l'armoire et vinrent se poser directement sur le bureau du sous secrétaire du ministère.

- Prenez en un. J'ai également une plume ici. Voilà, tenez.

- Merci, fit Sarah.

- Alors ? On là commence, cette interview ? Fit-il sur un ton enjoué.

Évidemment, Sarah n'avait pas de question. Elle allait devoir improviser.

- Alors, ma première question est la suivante. Euh...comment...avez vous fait pour...devenir sous secrétaire du ministère ?

Shouldey parût surpris par la question.

- Oh, et bien j'aidais souvent mon père pour son poste au département des jeux et sports magiques, et quand il a pris sa retraite, je les remplacé. Puis je suis devenu directeur du département et Heston m'a proposé le poste de sous secrétaire. Ce à quoi j'ai immédiatement répondu oui.

- Ah...très très bien. Fit-elle en notant. Et...quelle est votre rôle concrètement ?

Shouldey répondit en disant que son rôle était de faire coordoner tous les compartiments et d'aider Heston dans sa tâche. Quand il eu finit, Sarah, eu une idée. Et si elle allait tenter d'en savoir plus sur ce que lui avait dit Connor ?

- Maintenant j'aimerais vous faire part d'une polémique. On dit que le ministère éssaie de couper la communication internationale, qu'en dites vous ?

Shouldey fronça les sourcils puis sourit.

- Il est vrai que depuis que le ministre a changé, les rencontres internationale se font plus rare, mais...je ne suis pas en mesure de vous donner d'aventage d'explication.

- Très bien. Mais ne pensez vous pas que les autres états pourraient se rebéler ? Car la grande bretagne était clairement la région de magie la plus avancé au monde ! Et maintenant que la communication est coupée...

- Mais enfin, je ne dois pas vous laisser dire ça ! Qui êtes vous pour prendre position comme ceci ? Par la barbe de Merlin, ça suffit. Bonne journée mademoiselle.

- Mais enfin je viens à peine de commencer...

- La porte est par là. Dit-il en montrant inutilement la porte.

Sarah se leva. Pour elle s'était clair. Ils avaient quelque chose à cacher. Elle avança jusqu'à la porte, tendis la main vers la poignée te et s'immobilisa. Elle ne voulait pas partir avant d'en savoir plus. Sans même réflechir, elle sortit la baguette de sa poche se retourna et s'écria en pointant sa baguette sur Shouldey :

- PETRIFICUS TOTALUS !

Shouldey tomba de sa chaise et se ramassa lamentablement contre le sol. Sarah s'avança prudemment vers lui. Il était pétrifié, il ne pouvait rien faire. Elle chercha dans sa poche le trousseau de clé qu'il avait tout à l'heure. Elle le pris dans sa main et sortit du bureau. Qu'est ce qu'elle avait fait...après ça, elle allait être forcément renvoyé. Elle n'avait donc plus le droit d'échouer. Sarah traversa le neuvième étage, et entra dans l'ascenseur qui la conduisit à l'étage numéro un. L'étage numéro un était en fait un long couloir sombre, où se trouvait une porte, au bout où était marqué :


SALLES DES ARCHIVES

Tout intru découvert sera abattu


Sarah dégloutît en voyant cette phrase. Elle prit le trousseau de clé et prononça :

- Accio clé archive !

La clé en question se décrocha du trousseau et arriva dans la main de Sarah, qui l'enfonça dans la porte. Elle la poussa, et entra dans une grande pièce sombre.

- Lumos.

Le bout de la baguette magique de Sarah s'éclaira. Elle put apercevoir une pièce dans laquelle ne se trouvait rien d'autre que des bibliothèques poussiéreuse, sur lesquelles étaient posé énormément de dossier. Sur le haut de chaque bibliothèque était marqué le département correspondant. Elle chercha le département des transports magique. Les dossiers étaient classés par rapport aux sous-départements. A l'office des portoloins, il n'y avait que un seul dossier, mais énorme. Elle le prit, et essaya de l'ouvrir. Aussitôt, un poing sortit du dossier et vint violemment percuter la mâchoire de Sarah qui émit un cri de douleur. Que faire ? Le remettre ? Non, elle n'allait pas faire ça. Elle allait le prendre et faire en sorte de trouver un moyen pour l'ouvrir, plus tard, et elle rentra dans son petit appartement. Elle passa une longue partie de la soirée a écouter le crépitement du feu de cheminée et à se demander comment elle allait faire. Elle possédait encore quelques livres de magie, offert par Poudlard pour la féliciter de ses merveilleux résultats. Elle les avaient installés sur sa table de chevets. Elle pris le manuscrit qui s'intitulait : "Défense Contre Les Forces Du Mal, manuel avancé". Elle lut les trois-cents première pages avant de déclarer forfait, en s'apercevant qu'elle n'allait rien trouver pour contrer un sortilège de protection. Elle s'endormit dans son canapé, devant le feu de cheminé.

Le lendemain, elle passa la journée chez elle. Elle ne pouvait retourner au ministère. Elle allait se faire coincer. Sarah envoya un hibou à Wilson pour lui expliquer son absence, en lui faisant croire qu'elle souffrait d'une morsure d'une créature inconnue.

Quand la jeune femme se leva, elle alla directement lire tous ses livres. Mais elle se rendit compte qu'elle ne trouverai rien. Pour autant elle était obligée de trouver une solution. Elle devait rendre publique les informations. Elle y était obligée, si elle souhaitait revenir au ministère. Alors qu'elle mangeait son petit déjeuner, Severus, l'hibou noir de Lucy toqua à la fenêtre à l'aide de son bec.

Sarah alla ouvrir, un sourire aux lèvres. Elle caressa l'animal, tout mouillé à cause de la pluie qui battait dans le ciel Londonien.


Salut Sarah, c'est Lucy.

On ne s'est pas vue depuis longtemps et en ce moment c'est plutôt calme au magasin de Chaudron alors passe quand tu veux, je m'ennui un peu.

Lucy


Voila quelque chose à faire aujourd'hui ! Aller voir Lucy, elle pourra même peut-être l'aider. Elle se prépara et se dirigea au chemin de traverse. Le temps pluvieux décourageant Sarah d'y aller à pied, elle transplana, bien qu'elle détestait le faire. Elle arriva dans la rue du chemin de traverse. C'était rare de voir le chemin de cette manière, pluvieux et quasiment vide. Elle chercha le magasin où Lucy travaillait. Il était situé près d'un magasin de baguette. Elle entra dans "Chaudron Breslin". C'était un magasin avec énormément de chaudrons, petits et grands partout, mais aucun client. Une odeur de bois régnait. Au bout, il y avait une femme, derrière son bureau, habillée en robe et en chapeau de sorcière. Sarah ne vit pas son visage car la femme lisait un livre. Sarah s'approcha mais reconnu la femme avant même de voir son visage. C'était Lucy car elle lisait le livre : "Potions extra complexe". Elle était si passionnée par les potions... Sarah toussa, Lucy baissa son livre, explosa de joie et sauta aux bras de Sarah. Lucy était une grande fille blonde qui portait des lunettes rondes. Les deux filles étaient si contente de se retrouver.

- Comme je suis contente !

- Moi aussi ! Tu es seul ? Où est la femme que tu devais aider ?

- En repos aujourd'hui. Fit sa meilleure amie en soupirant. J'ai parfois l'impression de m'occuper seule de la boutique.

- Tu t'y plais ?

- Oui, ça me laisse énormément de temps pour progresser en potions puisque qu'il n'y a jamais personne.

Lucy a toujours été la meilleure élève en potion. C'était sa passion, elle avait lu tous les livres de potions de Poudlard, ce qui fait qu'elle a atteint un niveau exceptionnel.

- Et toi, au ministère ?

Sarah apprit à Lucy son rôle au sein du ministère, comment était Wilson, elle lui raconta sa mission où elle a rencontré Connor et enfin en vint au sujet de la salle des archives. En apprenant ça, Lucy mit sa main dans ses visages d'un signe affolé.

- Mais non non et non Sarah ! Tu ne peux pas faire ça ! Tu as stupéfixié Shouldey, mais tu te rends compte ? Je sais que tu es de nature enquêtrice mais tu n'es plus à Poudlard. Rolalala...

Sarah, ignorant les remarques de sa meilleure amie, si sage, continua.

- Fin voilà donc le problème c'est que je ne sais pas comment faire pour ouvrir le dossier, il est protégé d'un sortilège.

Il y eu un moment de silence. Lucy semblai réfléchir.

- A quoi tu penses ?

- Je me disais que...enfin...je ne sais pas si c'est très sérieux. Je pourrais essayer de faire une potion anti-protection...

Pourquoi Sarah n'y avait pas pensé plus tôt ? Elle sourit et embrassa fort sa meilleure amie. Ça avait toujours été ça à Poudlard. Sarah agissait, Lucy réfléchissait, faisait la partie technique du plan.

- Mais attends, fit Lucy. Je doute qu'il y ai une préparation déjà crée pour réussir une potion comme ça. Je vais devoir en créer une.

Lucy faisait la mine sérieuse, calme et sage mais Sarah savait que cette proposition enchantait sa meilleure amie. Comme elle l'avait prédit, Lucy sauta de joie et sauta dans les bras (une nouvelle fois) de Sarah, sans cesser de répéter :

- Qu'est ce que tu me fais faire, qu'est ce que tu me fais faire...


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