L'Ombre

Chapitre 2 : « Panem et circenses »

4595 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 04/11/2017 19:45

2- « Panem et circenses »

    

                                                                         « Du pain et des jeux »


 


 

    Enfin c’était fini ! Les vacances étaient finies ! Pour Percy cela signifiait la fin du travail acharné, des fins de semaines difficiles, des heures supplémentaires. Il allait pouvoir reprendre ses bonnes habitudes à Ilvermorny, que se soit l’étude de la magie, jouer au Quidditch, toutes les choses qui rendent cette école si formidable aux yeux des jeunes sorciers américains. Percy se leva vers cinq heures du matin pour avoir le temps de bien tout préparer. Car faire sa valise prenait du temps vu qu’il était encore trop jeune pour pouvoir utiliser la magie en dehors de l’école. Il prit donc soin de ranger ses affaires, plia son uniforme qu’il avait était obligé de renouveler puisque que le jeune sorcier avait au moins prit dix centimètres pendant l’été, sa baguette familiale qui avait appartenu à mère. Elle était en bois d’if avec à l’intérieur une plume d’oiseau tonnerre et mesurait 34 centimètres. Percy était vraiment fière de sa baguette, car même si celle – ci se transmettait de génération en génération, elle n’acceptait pas tous les Staad, et plus le temps passait moins cette baguette n’avait de maître. La mère de Percy avait été la première à pouvoir l’utiliser depuis quatre générations. Percy pourrait bientôt se rendre à la gare, il ne lui manquait plus que ses affaires de Quidditch, que lui avait offert un de ses amis Jack Millers, le capitaine de l’équipe de Quidditch des Wamadou, lorsque que Percy était devenue le nouveau batteur de l’équipe. Il allait enfin pouvoir partir. Il emporta la cage de Walter, son hibou et prit le premier vol pour New – York, où il pourrait rejoindre le train qui l’emmènerait à Ilvermorny.



 

     Le jeune sorcier était arrivé en avance comme à son habitude. La gare était cachée dans les souterrains du Bronx. Pour s’y rendre, il fallait prendre une porte qui ressemblait à une ancienne issue de secours plus utilisé depuis longtemps. Aucun moldu ne penserait à sans approcher, il ne se demanderait même pourquoi le premier septembre toutes sortes d’enfants bizarres faisaient la queue pour y rentrer. C’était un des gros avantage de New – York : personne ne fait attention à ce qui se passe. Même si le moyen d’accès n’était pas très accueillant, l’endroit restait magnifique. Une fois la porte passée on pouvait voir une immense gare des années 1920, il y avait un faux plafond qui rendait impossible de savoir sa hauteur. On pouvait y voir des trains à perte de vue, car cette gare n’avait pas était conçu juste pour Ilvermorny, mais pour relier tous les grands endroits importants du monde magique d’Amérique. Percy était aux anges, il était de retour ! Le jeune sorcier cherchait du regard ses trois habituels compères : Elliot Grimms et sa jumelle Talia et Malik O’Brian. Après avoir marché sans les trouver il conclut donc qu’il n’était pas encore arrivé. Un peu déçu, il décida de réserver leur compartiment dans le train à l’avance et y attendre ses amis, mais alors qu’il rentrait dans un wagon il vit son capitaine de Quidditch Jack Millers avec sa famille. Jack rentrait en septième année, il était très grand et dominait la plupart de ses camarades d’au moins une voir deux têtes. En plus de cela il était très musclé et donnait l’impression de pouvoir tuer un dragon à mains nue. Les gens avaient souvent peur de lui et n’osaient pas trop lui parler, mais ils faisaient erreurs : Jack était un garçon très gentil qui aimait aider les autres et prenait beaucoup soins de sa famille. Car il était seul pour élever quartes enfants dont la plus âgée avait onze ans et faisait sa rentrée cette année. Leurs parents étaient morts lors d’une bataille à Dumstrang : ils étaient Aurors et avaient fait la guerre. Percy s’approcha pour le saluer, mais Jack était en grande discussion avec l’un de ses frères :



 

« Cette année ta sœur rentre à Ilvermorny, ce qui signifie que tu seras seul pour t’occuper de Kate ! N’oublie pas que si ta sœur et moi allons à Ilvermorny ce n’est pas pour vous abandonner mais c’est pour pouvoir trouver du travail qui nous permettra de vivre convenablement !



 

— Oui je sais Jack … fit l’intéressé.


 


 

— Ne t’en fais pas l’année prochaine je serais de retour. Ce que je vais te dire maintenant tu vas devoir l’appliquer à lettre. Trouve un travail qui n’est pas dangereux et qui te permettent d’être présent pour nourrir ta petite sœur, si on t’attaque tu cours, ne fait pas le malin. Et surtout si tu as un énorme problème prévint moi et je rappliquerais à la seconde ! Aller, soyez courageux et fort tous les deux, comme papa et maman l’étaient avant nous. Je vous aime tellement. »



 

Percy très gêné d’avoir surpris la discussion préféra ne pas se faire remarquer et se dit qu’il saluera son ami plus tard. Il repartit donc vers le train mais c’est à ce moment-là qu’il aperçut, ou plutôt entendu Malik O’Brain. Malik était un né – moldu, descendant d’une famille riche. S’il y avait quelque chose à dire sur Malik, c’était qu’il était vraiment très fier d’être un sorcier et que cela pouvait le rendre un peu prétentieux. Percy s’approcha de Malik qui portait son habituel t-shirt avec marqué dessus « sang de bourbe et fier de l’être ».


 


« Hey, Malik ! Comment se sont passé tes vacances ?



 

— Oh rien d’extraordinaire et toi ? 



 

— Normal à part hier il s’est passé quelque chose d’étrange, mais je vous expliquerais plus tard … tiens, Elliot et Talia arrivent. »




 

Elliot et Talia étaient jumeaux, ils avaient tous les deux de beaux cheveux blond et des yeux verts. Bien qu’ils se ressemblaient beaucoup physiquement, les deux Grimms avait des caractères assez différents. Talia était une fille extravertie, très belle, avec un caractère bien à elle, disant ce qu’elle pensait et faisant ce qu’elle voulait. C’est grâce à ce trait de caractère que Percy devint très vite proche de la jeune fille. Quant à Eliott, Percy l’avait rencontré par le biais de sa sœur. Le jumeau était très discret et particulièrement timide, toujours plongé dans ses livres et il ne parlait que le strict minimum. D’ailleurs c’était le seul de la bande à ne pas être un Wamadou mais un Serpent – Cornu. 


 



Une fois que les quatre amis se furent retrouvés, ils s’installèrent dans un compartiment du train. C’est Talia qui prit la parole en première :


 



« Vous avez – vu le nouveau Président ? Il a l’air encore plus fou que le précédent ! Nan mais vous avez – vu ce qu’il raconte ? La seule chose qui l’intéresse, c’est d’éviter la révolution. Il parle même d’adoucir les relations avec l’Ombre .




 

— Personnellement, je pense que toutes ces personnes sont totalement timbrées et que toutes ces histoires ne nous concernent pas encore, donc autant profiter de la vie tant que nous le pouvons ! Malik avait répondu cela avec son air blagueur et désintéressé. 


 



— En fait je n’en suis pas si sûr … j’ai surpris une discussion hier… »


 



Percy leur raconta tout ce qu’il s’était passé la veille. Eliott et Talia se montrèrent intéressés par l’histoire du jeune sorcier mais pas surpris, par contre Malik, lui, fut persuadé que les trois amis s’inquiétaient pour rien. 




 

« Les gars … enfin non désolée Talia, les amis, vous vous montez la tête vraiment pour rien. Perc’ tu as dû tomber sur deux malades. Pourquoi deux types du gouvernement iraient dans un bar pourri pour discuter de truc important ? Et puis, je dis important, tu as tout juste entendu deux phrases. Ça se trouve tu as tout simplement mal compris ce qu’ils disaient.


 



— Déjà, je t’ai dit de ne pas m’appeler Perc’ je n’aime pas ça. De plus Malik, parfois je me demande si tu fais semblant de ne rien comprendre ou bien si tu es tout simplement idiot. Je sais reconnaître des malades à des gens du gouvernement, et je sais faire la différence entre une simple discussion de routine d’une discussion qui ne doit pas être entendue.



 

— Percy a raison, il faut être idiot pour ne pas comprendre qu’il se prépare un truc. Intervint Eliott pour la première fois.


 


 

— Du calme les gars ! Je pense que Percy a raison, mais de toute façon on ne peut rien faire donc pas la peine de se prendre la tête. » Dit calmement Talia, bien que les chamailleries de ses deux amis avaient tendance à l’agacer. 


 



Percy et Malik se disputaient très souvent et la plupart du temps pour un rien, mais cette fois Percy n’avait pas apprécié la façon dont lui avait parlé Malik. Que ce soit son ton moqueur ou ce qu’il avait dit. Comment avait – il put oser dire que son bar était pourri ? Lui, le riche moldu qui se croyait tout permis. Mais le jeune sorcier fut heureux que les jumeaux l’eurent soutenu et changea vite de sujet. Ils discutèrent de leurs vacances et de l’orientation qu’ils prendraient après leurs BUSES. 


 

Par contre Malik n’arrivait pas passer à autre chose, il fulminait. Ses relations avec Percy avaient toujours étaient un peu compliqués : soit ils étaient les meilleurs amis du monde soit les pires. Mais cette fois il avait dépassé les limites ! Pourquoi l’avait –t- il insulté sans raison ? Tout simplement car Percy était prétentieux est se croyait supérieur à tout le monde, tout simplement parce qu’il était bon élève. Malik avait toujours été jaloux de Percy. C’est toujours lui qui était à la tête du groupe, toujours lui qui choisissait ce que l’on faisait ou disait. Et même si Malik n’avait pas aimé ce que lui avait dit son ami, ce qui le mit le plus en colère c’est que Eliott et Talia prirent sa défense, surtout Talia. En fait, Malik avait toujours eu un léger faible pour elle. Ce que disait Percy était vraiment stupide mais dès que Percy disait quelque chose tout le monde le prenait sérieux ! Malik choisie donc de faire la tête dans son coin et regarder ses amis s’amuser.


 

     Le train arriva enfin au Mont Greylock. Percy était vraiment heureux d’avoir retrouvé ses amis. Après l’altercation qu’il avait eu avec Malik, les jeunes sorciers avaient discuté de tout est de rien, de leurs vacances plus ou moins ennuyeuses, des cours. Eliott appréhendait beaucoup les BUSES, ce qui faisait beaucoup rire sa sœur vu qu’il était vraiment bon élève. Même Malik s’était décidé à arrêter de faire la tête et de se joindre à la discussion. Lorsque les jeunes sorciers commencèrent à apercevoir la gare, les amis mirent leur uniforme, prirent leurs affaires et se préparèrent à sortir. La gare se trouvait au pied du mont Greylock. Des calèches emmenaient les élèves jusqu’au magnifique château. Percy et ses amis rejoignirent Jack Millers et sa sœur qui les accueillis avec un grand sourire :


 

« Hé, salut les amis ! Comment allez-vous ? Vous avez passé de bonnes vacances ? Ah mince, j’allai oublier je vous présente ma sœur Amy, elle rentre en première année ! Amy, je te présente Malik, un excellent poursuiveur de l’équipe des Wamadou, Talia heu … une fille … vraiment très sympa, avec son frère Eliott, et Percy le batteur et aussi le petit prodige des Wamadou ! »


 

 Les jeunes sorciers saluèrent la petite Amy puis commencèrent à discuter Quidditch.


 


 

      La calèche était enfin arrivée, on pouvait voir Ilvermorny. C’était un grand château du style du XVIIIème siècle, avec de magnifique jardin où il y avait au milieu un vieil arbre datant d’Isolt Sayre. Percy adorait cet endroit. Il lui rappelait la tranquillité et le bien être qu’il ressentait en ces lieux. Les premières années suivirent leur responsable, pendant que les autres élèves rentrèrent en premier et s’installèrent sur le balcon. C’était un des moments préféré de Percy : la répartition. Les élèves de première année s’avançaient dans le hall, où devant eux se présentaient quatre statues, une pour chaque maison. Quand l’une des maisons était intéressé par un élève, elle lui faisait un signe : pour le serpent cornu le cristal placé sur le front de la statue s’allumait, le wamadou rugissait, l’oiseau tonnerre battait des ailes et le pukwoodgenie pointait sa flèche vers le ciel. Un élève pouvait être demandé par plusieurs maisons. Dans ce cas-là c’était à lui de choisir. C’est ce qui était arrivé à Percy. Il avait été accepté dans trois maisons sur quatre :pukwoodgenie, oiseau tonnerre et wamadou. Il avait finalement choisi Wamadou, car même si maintenant il portait le nom de Stark et qu’il se cachait, les wamadou restait la maison familiale. 


 


 

« S’il vous plaît, S’IL VOUS PLAÎT ! L’heure est venue d’accueillir les nouveaux arrivant, les premières années, mettez vous en rang et les autres SILENCE ! »


 



 Percy, Malik et Talia n’avait pas pu s’empêcher de ricaner à la réplique du sous -directeur M. Turner. C’était un petit homme maigrichon et hargneux qui passait son temps à crier sur les élèves. Les jeunes amis ne pouvaient vraiment pas les supporter et c’était réciproque. L’homme lança un regard méchant aux cinquièmes année et se rendit en haut l’estrade pour appeler les petits premières années tout effrayés.


 


« Tomas Adams »



 

 C’était un petit garçon avec des vêtements beaucoup trop grand, qui tremblait tellement que Percy craignait qu’il ne se brise quelque chose avant d’arriver sur le nœud gardien dessiné au milieu de la place. Un groupe de quatrième se mit à rigoler, en montrant du doigt Tomas. Ce qui agaça particulièrement Percy. Certes le jeune sorcier était moqueur, mais il ne s’attaquait qu’à des personne qu’il jugeait le mériter. Là Tomas était juste un garçon stressé, il n’y avait pas de quoi glousser. Avant que les professeurs eurent le temps d’intervenir Percy railla :



 

« Vous allez fermer votre gueule oui ! »



 

Le jeune sorcier avait dit cela bien plus fort que ce qu’il pensait et tout le monde s’était retourné vers lui et le fixaient. Certain avait éclaté de rire, d’autre par contre, comme les professeurs par exemple, n’avaient pas l’air de trouver ça drôle du tout. Et vu le regard M. Cook, le directeur de maison des wamadou, Percy compris que interrompre la cérémonie était quelque chose de particulièrement stupide. Mais étant incapable de ravaler sa fierté il sourit et dit d’une manière légèrement théâtral.



 

« Ho ne vous arrêtez pas pour moi, faîte comme si j’étais pas là, je suis pas intéressant »


 


Cette fois les élèves éclatèrent de rire, avant qu’intervienne le directeur en personne, M.Crowford



 

« Silence ! Pardonnez la grande indiscrétion et délicatesse de M. Stark, qui bien entendu viendra me voir à la fin du repas, et reprenons là où nous nous en étions. Avancez, Tomas. »



 

Dès que le proviseur avait prit la parole tout le monde s’était tu, et Percy regretta légèrement d’avoir fait son intéressant. M. Crowford était un homme très charismatique ayant la cinquantaine, et il impressionnait un peu Percy. Mais bon, dès qu’il vit que ses paroles avaient réussies à calmer le petit Tomas, toutes traces de regrets disparurent de l’esprit du jeune garçon. Les noms défilèrent jusqu’à Millers. Jack se rapprocha et dit sur un ton très excité :



 

« Ça y est ! C’est le tour de ma sœur regardez, regardez ! »


 


La petite fille, qui était certes stressée mais qui abordait un large sourire, s’avança jusqu’au nœud. Tout d’abord ce fut l’oiseau tonnerre qui battait des ailes, mais ensuite le wamadou se mit à rugir, le pukwoodgenie pointa se flèche vers le ciel et pour finir le cristal du serpent cornu s’alluma. Les quatre statues s’étaient toutes allumés pour Amy. C’était quelque chose de très rare qui n’arrivait qu’environ tous les dix ans. 



 

Jack était vraiment fier de sa sœur, et pendant tout le repas le septième année n’avait pas arrêté de citer les différents noms des personnes célèbres qui comme sa sœur avaient été choisies par les quartes maisons. Percy lui restait préoccupé. Que lui voulait bien le proviseur ? Certes il avait un peu dérangé la cérémonie, mais ce n’était la première fois qu’il faisait quelque d’un peu déplacé et le jeune sorcier ne s’était jamais fait convoquer pour autant. M. Crowford restait la plupart du temps enfermé dans son bureau et il ne s’adressait à ses élèves que par ses longs discours, mais jamais il ne convoquait qui que ce soit. 



 

« Bon, je vais devoir aller à mon super rencard avec Monsieur le proviseur d’Ilvermorny les gars, on se rejoint dans l’ dortoir.


 


— C’est ça vas– y le taré » se moqua Talia.



 

Bien que devant ses amis Percy avait continué à faire le malin, il avait le cœur légèrement pincé lorsqu’il se rendit au bureau de M.Crowford. Percy du se présenter au tableau d’Isolt Sayre et de James Stewart. Depuis leur mort, ce tableau servait de porte au bureau du directeur. Les deux créateurs ne pouvaient ouvrir que sous l’autorisation du directeur. Percy s’approcha du tableau se demandant comment était – il censé pouvoir entrer dans le fameux bureau.



 

« Heu bonjours, Je m’appelle Percy Stark, je suis convoqué par monsieur le directeur sauriez-vous comment pourrais-je m’y rendre ?



 

— Stark, vous dîtes ? Oui, M.Crowford nous a parlé de votre arrivée. Entrez je vous en prie, monsieur vous attend. » 


 


Pendant que James Stewart lui répondit cela, le tableau s’ouvrit sur un grand escalier. Celui – ci était d’un bois rouge orné d’un tapis bleu aux couleurs d’Ilvermorny. Cet escalier était très large et l’on pouvait s’y croiser sans aucun problème, il y avait d’immense fenêtre qui donnait sur les monts Greylock. Percy s’arrêta quelques minutes pour admirer le paysage et se dit que rien de ce qu’il pourrait lui arriver dans ce bureau lui ferait regretter la magnifique vue qu’il avait devant les yeux. Une fois les escaliers montés, il arriva face à une double porte en chêne orné d’un or très pâle. Percy se posa puis frappa à la porte.



 

« Entre donc Percy ! »



 

La porte s’ouvrit et le jeune sorcier rentra dans un immense bureau beaucoup trop vide à son goût. Il n’y avait que le strict nécessaire, c’est-à-dire un bureau et des étagères. M.Crowford était installé convenablement sur son siège. L’homme fit signe à Percy de s’asseoir.


 


« Bonjour Percy Stark ! J’ai tellement entendu parler de toi, le meilleur élève que n’a jamais eu Ilvermorny, me disent certain de tes professeurs, et aussi le plus insupportable…Bien bien déjà mets toi à l’aise, je ne t’ai pas fait venir pour te réprimander. M. Anderson et largement capable de le faire, je me trompe ?




 

— Alors pourquoi m’avez-vous convoqué ?




 

— Il faut que je te parle d’affaires importantes, Percy très importantes. Comme tu le sais nous sommes en guerre…




 

— Ah bon ?




 

— NE M’INTERROMPEZ PAS ! S’il vous plaît, vous pouvez vous moquer de vos camarades, de vos professeurs mais pas de moi. Vous n’êtes pas n’importe qui et vous le savez. Si vous n’apprenez pas à respecter vos supérieurs vous n’atteindrez jamais votre majorité ! Maintenant laissez-moi parler, compris ?




 

— Oui monsieur »


 


 

Cette fois, le proviseur avait vraiment réussi à mettre Percy mal à l’aise. Il avait l’air complètement fou, avec ses menaces cachées et son regard qui ne lâchait pas le jeune garçon.




 

« Reprenons. Je disais, Percy, que nous sommes en guerre, et cette guerre n’est pas juste une guerre de territoire, de religion, ou de n’importe quelle autre sorte de guerre qu’ont toujours eu l’habitude de se livrer les moldus. Non. Je te parle d’une guerre qui définira l’avenir de la magie. Ce que je vais te dire tu le sais déjà, mais je tiens à te le rappeler avant d’en venir au vif du sujet. Le plus grand mage noir de tout les temps qui c’est fait appeler Vol … Voldemort, a décidé d’exterminer toute une partie de la communauté sorcière : les nés – moldus. Certain pays comme l’Europe et la Russie ont décidé de se laisser dominer par la puissance du mage noir, de se prosterner devant lui comme s’il était un dieu et de participer à ses massacres. Mais d’autres nations, comme toute l’Amérique, l’Afrique et une bonne partie de l’Asie ont décidé de s’opposer à lui. »


 


 

M.Crowford marqua une pause pour voir la réaction de l’adolescent qui était devant lui. Percy ne voyait vraiment pas pourquoi ce vieux fou lui racontait tout ça, mais il avait réussi à le rendre curieux.


 


« Au début de la guerre chaque habitant de ce pays était d’accord pour dire qu’il fallait s’opposer au Seigneur des Ténèbres et ses condisciples, c’était quelque chose de logique. Mais maintenant, les temps ont changé, que ce soit pour nous ou pour l’adversaire. Il n’y a plus que des pertes, des morts et du malheur. Aucun des deux camps n’arrive à prendre le dessus. En tout cas n’arrivaient à prendre le dessus. Maintenant que les Staad nous ont trahis nous avons plus aucune chance. Et le peuple en a marre depuis longtemps. Il est fatigué de se battre pour tuer son frère, fatigué de mourir de faim, il ne veut plus de cette guerre qui le tue, qui dévore son âme. La rébellion gronde, et il n’y a pas moyen de la calmer, car on ne peut stopper la guerre. On ne peut accepter d’aller tuer des bébés sous prétexte qu’ils sont mal nés, pas après tout les personnes qui sont déjà mortes. Alors il faut trouver une autre solution. On a commencé par une distribution en très grande quantité de nourriture, maintenant nous devons redonner envie de vivre au peuple, lui redonner espoir le … le divertir. 




 

— Tout cela est très intéressant, mais je ne vois vraiment où est ce que vous voulez en venir, et en quoi cela me concerne ? 


 


 

— Laisse-moi y venir petit. Poudlard et Ilvermorny sont toutes les deux des points centraux du pouvoir des deux camps. Si l’une tombe aux mains de l’ennemie, celui – ci prendrait clairement l’avantage. C’est pour cela que les deux écoles ont décidé de faire une sorte de jeux, de concours, de championnat visant a les opposés.


 


 

— Un peu comme le tournoi des trois sorciers ?


 


 

— Non pas vraiment. Disons que le tournoi des trois sorciers est un jeu de gamin à côté. Ici, vingt élèves de chaque école se combattront dans différentes épreuves, inventées par les esprits les plus tordus de toute l’histoire de la magie. Le tournoi, comme se plaise à l’appeler les habitant de l’Ombre, se terminera lorsque que tous les élèves d’une des deux écoles seront hors d’état de continuer. L’institut dont les élèves seront toujours aptes à se battre et réussir n’importe quelles épreuves sera le vainqueur. Bien sûr, à Ilvermorny, les élèves devront être volontaire, nous n’obligeront personne. »


 


 

Percy n’en croyait pas ses oreilles, ce n’était pas possible. C’est donc de cela que parlaient les deux hommes l’autre jours à Sorcier&Co. Des personnes de sa propre école devrait aller se faire massacrer pour une foutue guerre perdu, qui détruit chaque sorcier de ce monde ? Cette fois s’en était vraiment de trop il était dans une colère folle.



 

« C’est de la pure folie ! Personne ne sera volontaire ! 



 

— C’est pour cela que chaque personne qui gagnera le « tournoi » se verra versé une somme de 100 000 gallions.


 


 

— C’est … c’est vrai que ça fait beaucoup de chocogrenouille tous ça, mais nous n’avons aucune chance. Poudlard entraîne ses élèves pour qu’ils deviennent des tueurs professionnels. Chacun de leurs élèves s’étant inscrit à ce tournoi sera un adepte de la magie noir. Mais à Ilvermorny, on est loin de l’entraînement intensif de Poudlard, la plupart des élèves ne savent même lancer un patronus.


 



— Tu as raison Percy, c’est pour cela que je m’adresse personnellement à toi. Tu n’es pas simplement un bon élève, tu as un don hors du commun ! Percy Stark, tu es notre seule chance de gagner cette guerre.

 

Laisser un commentaire ?