L'Ombre

Chapitre 4 : Des nuances de gris

3841 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 08/01/2019 20:47

Les nuances de gris





Le soleil commençait à se coucher, Percy pouvait admirer au pied de l’arbre où il était assis le magnifique paysage qui s’offrait à lui : le ciel pourpre qui éclairait encore faiblement les magnifiques montagnes que surplombait l’imposant édifice d’Ilvermorny. Le jeune sorcier avait finalement réussi à se calmer, et devant ce spectacle, il se demander comment ce monde pouvait être aussi paradoxal ? Comment pouvait-il à la fois contenir de tel beauté tout en y renfermant les pires horreurs ? La réponse pour le jeune garçon était claire, pour lui le monde n’était pas noir ou blanc, c’était un immense dégradé fait de mille nuances, qui certes à chacune de ses extrémités, il y avait les deux couleurs symboliques, alors que tout compte fait, la grande partie de ce dégradé était grise. Le jeune garçon était serein, il n’avait plus besoin de se questionner, car maintenant, il avait décidé, il participerait au tournoi, il représenterait son pays.  


  L’heure du dîner approchait, et il était temps pour Percy de revenir à la réalité, le directeur allait sûrement y annoncer le tournoi et il ne voulait pas rater ça. Il se rua donc vers la salle du dîner et s'installa à côté de Talia et Malik qui l'accueillir avec une pointe d’agacement dans la voix, qui cachait clairement bien plus. Percy se rendit compte que sa pauvre amie avait dû craqué pendant son absence, il ne supportait pas de la voir dans cet état. Mais il préféra faire comme si de rien était plutôt que s’excuser :


« Ah te voilà enfin, tu étais où on t'a cherché partout ? 

- Ici et là je réfléchissais et vous vous avez passé une bonne journée ?

- Non ! Malik ne peut pas lâcher un mot, c’était la galère, je ne te raconte pas ! S’ exaspéra la jeune fille accompagnée d’un grognement (à la mesure du possible) de Malik.

- Ah, mais c’est vrai, je l’avais totalement oublié. Ironisa le jeune sorcier en sortant sa baguette et libérant son ami.

- Tu es vraiment con quand tu veux toi put… »


Mais Malik fut interrompu par M.Crowford qui s'apprêtait à parler. Ça y est se dit Percy enfin. Car il en avait marre d'attendre, c’était trop stressant pour lui d’être le seul au courant, maintenant ça allait être officiel et il ne sera plus le seul à réfléchir à la question.  


« S’il vous plaît, s’il vous plaît, j’ai une annonce à vous faire. Comme vous le savait cela fait maintenant près de vingt ans que nous sommes en guerre. » A ce moment-là, tout le monde se tut dans la pièce, quand on commençait à parler de la guerre ça se finissait toujours mal. « Cette guerre n’est pas une guerre comme les autres, car ce n’est pas une stupide guerre de religion ou de territoire… C'est bien plus que ça, c’est un combat contre le Mal. Cet homme qui se fait appeler le Seigneur des Ténèbres, à décider qu’il contrôlerait le monde et qu’il y choisirait par le biais du hasard de la naissance, qui serait digne ou non de vivre. À vrai dire, cela n’est pas exceptionnel beaucoup d’hommes et de femmes se sont livrés à ce genre de délire. Mais aucun homme ne fut assez sot pour croire qu’il était capable d’anéantir la liberté, d'anéantir Les Etats - Unis. » Plus personne n’osait respirer, car même si le pouvoir de Voldemort ne s'était pas étendu jusqu’ici, il était très craint et oser parler de lui ainsi était une démonstration de force et de courage de la part du directeur d’Ilvermorny, ou de pure folie ne purent s’empêcher de penser Percy ainsi que beaucoup d’autre. « Depuis dix-neuf nous sommes en guerre, depuis dix-neuf ans nous nous battons pour la liberté, vos frères, vos sœurs, vos parents sont mort pour cette liberté ! Vous devez, vous demander pourquoi est - ce que je vous dit tout ça ? Comme vous le savez être élèves à Ilvermorny est un privilège, cette école est le symbole de la tolérance, du respect et de l’égalité. Ilvermorny est le pilier même de la Résistance et de ses idéos, c’est ici que sont formés les futurs défenseurs de la liberté. De la même façon que Poudlard est le pilier même de l’Ombre, de la violence et de l’horreur. Nous avons donc décidé d’agir, les deux écoles sélectionneront vingt élèves qui s'affronteront sans merci dans diverses épreuves, le tournoi s'arrêtera que lorsque de tous les participants d'une des deux écoles seront hors d’état de continuer.” Un brouhaha de contestation se fit entendre jusqu’à ce que le Directeur les fit taire et repris la parole” il sera entendu par hors d’état de continuer, tout élève mort ou ayant perdu la capacité de se déplacer. « IL EST CLAIR » cria le directeur sous les diverses réactions des élèves. « Il est clair qu'Ilvermorny n'obligera personne à participer à ce tournoi, mais sachez que la récompense pour les vainqueurs sera de 100 000 galions chacun, donné par le chef d’État ennemis. » 


        Après cet épisode, le repas fut agité Percy fut le seul à rester de marbre, pas qu’il n’avait pas peur comme tout les autres, mais il savait ce qu’il avait à faire, c’est pour ça qu’il avait fait son choix avant le repas, comme ça, il avait un cran d’avance sur les autres.


« Percy ! Percy tu m’écoute !

- Oui, oui, qu’est-ce qu’il y a ?

- De quoi qu’est ce qu’il y a ? Joue pas au con, tu sais très bien ! Tu as pris ta décision ?

- Oui Talia, je vais me portais volontaire, de toute façon, je n’ai rien à perdre. »


Les amis ne s'adressèrent plus la parole du dîner, Talia était clairement vexée par la remarque de jeune sorcier, Percy en était désolé, mais il avait voulu couper court à la discussion, il n’avait clairement pas la tête à ce qu'on lui dise qu’il était fou et suicidaire. Et c’est avec la boule au ventre que Percy finit son repas en silence à écouter les divers avis de ses camarades. À la fin du repas, M.Crowford reprit la parole :

« Vous avez une semaine exactement pour prendre votre décision, vous pourrez vous inscrire auprès de moi de mon bureau de 9 h à 22 h tous les jours à partir de ce soir le mot de passe sera tolérance. Je tiens à préciser que nous avons décidé que même si nous n’avons pas les vingt élèves, nous irons en minorité à ce tournoi, il est hors de question que quiconque dans cette école soit contraint de participer. De plus, si nous avons un trop grand nombre d’élèves volontaires, nous sélectionnerons ceux que nous jugerons les plus aptes à représenter notre école, sur ce, je vous souhaite une bonne nuit et vous conseil de réfléchir à votre décision, je répète, ce n’est pas forcement les vingt premiers qui seront choisi alors prenez votre temps. »  



   Percy n’avait pas attendu le matin pour aller s’inscrire, il voulait être le premier. Lorsqu’il entra dans le bureau. M.Crowford attendait calmement :

« Ah Percy, je savais que tu viendrais, je n’ai jamais douté de toi. Assieds-toi, je t’en pris, tu veux quelque chose peut-être ? Percy s’exécuta.

- Non merci monsieur, je viens de manger, je suis venu m’inscrire, mais apparemment vous vous en doutiez ?

- Bien sûr Percy, après tout, tu n’es pas le genre d’homme à rester dans l’ombre non ?

- Heu ouai… Répondit Percy, un peu déconcerté.

- Je veux dire par là, cela fait combien de temps que tu te caches de ta famille ? sept, huit ans ? » Percy sentit son cœur accélérer, il avait du mal à respirer, comment pouvait-il savoir ? Était - il le seul ? Il était là pour le ramener ? Percy sentit la crise de panique monter, il ne voulait absolument pas partir pour l’Europe. Le directeur repris avant que Percy n’eu le temps de répondre quoique ce soit :


« Ne panique pas, je suis au courant depuis le début Percy et je te protège même si honnêtement, tu n’es pas toujours très discret comme garçon.

- Et pou… Pourquoi vous me dîtes ça maintenant ?

- Car comme tu le sais, ton « secret » sera difficilement gardé une fois les épreuves commencées, car je suis persuadé que tes grands-parents seront là au moins en temps que spectateur et que même si tu as changé, ils te reconnaîtront. D’autant plus que tu risques, comme d’habitude, de te faire remarquer. Je voudrais que l’on discute du comportement que tu comptes avoir une fois en Europe. Mais pas ce soir, tu es fatigué et tu dois digérer, excuse-moi du terme, la nouvelle avant de pouvoir réfléchir correctement. Sur ce bonne nuit et je te note bien sûr parmi les volontaires.


  Percy le salua, puis partie, il ne s’attendait clairement pas à ça, mais la bonne nouvelle, c’est qu’il n’était plus seul, à part s'il est là pour me dénoncer. Le jeune sorcier réfléchit jusqu’à sa salle commune et conclut finalement que si le directeur était contre lui il aurait sûrement agi plutôt et de toute façon il s’avait se défendre. 



   Arrivé devant sa salle commune, Percy vit ses quatre amis qui l’attendaient. C’est Malik qui s’avança le premier :


« Alors tu t’es inscrit l’idiot ?

- Ouais ça te pose un problème ?

- Je voulais juste te prévenir que s'il te bute, j’irais leur bottait le cul ! » À cette remarque, il sourit et serra la main que lui tendit son ami.

- J’espère bien frère. »


Puis il s’approcha de Talia qui venait clairement de pleurer. Non Percy ne supportait décidément pas de voir sa chère Talia, malheureuse, mais il n’avait pas le choix. Il la pris donc doucement dans ses bras et lui chuchota calmement :


« Je suis sincèrement désolée Talia, vraiment désolée, mais je n’ai pas le choix… »

 

Puis il se retourna vers ses amis et dit avec assurance : 


« Et puis de toute façon il n’y a pas à s’inquiéter car je vais gagner ! Et aucun mangemort ne pourra m’en empêcher ! Voldemort me couvrira d’or, parole de Staad ! » Sous le regard surpris et déconcerté de ses amis il ajouta : 


« Oui, j’ai peut-être quelques petits trucs à vous dire… Rentrez, je vous expliquerez à l’intérieur. »


 Après avoir avec grande peine réussi à convaincre Eliott de rentrer dans la salle commune des Wamadou en lui répétant que de toute façon tout le monde est couché et qu’il y avait peu de chance que les gens s’en aperçoivent. Les quatre amis se mirent dans leur coin habituel où personne à part eux, si rendait. Puis après avoir pris la peine de lancer un Assurdiato Percy leur raconta toute l’histoire de sa vie, de la mort sa mère jusqu’à aujourd’hui. Les jeunes sorciers réagir mieux que prévue à l’annonce de la nouvelle Malik avait simplement dit « ça peut expliquer pourquoi tu es aussi con parfois » , Eliott avait marmonné une sorte de « hum je comprends mieux maintenant » mais Talia elle n’avait rien dit du tout. Cela faisait longtemps que Percy gardait cela pour lui bien qu’il n’éprouver aucun remord à l’idée de mentir, se préoccupant plus de savoir s'il était en danger que de ce que penseraient les autres s'ils savaient. Honnêtement, Percy n’avait jusqu’alors jamais ressenti le besoin de dire la vérité, mais quand il avait vu ses amis l’attendre là, ça l’avait fortement touché, Percy n’avait jamais était habitué à ce genre de sentiment, comme l’amitié ou la confiance. Il n’avait jamais vraiment connu cela que ce soit à Salem ou chez les Staad. Percy avait été éduqué dans l’idée du « chacun pour soit » et « ne fait confiance à personne ». Tout ça pour dire que Percy et les sentiments ça faisaient deux. Mais en voyant ses amis comme ça : Talia presque en larmes, Eliott presque intéressé à autre chose qu'à ses livres et Malik presque sympathique, le jeune homme, c’était sentit pris au dépourvu ( pour la deuxième fois de la soirée) Et pris d’une envie d’honnêteté.  



     Quand Malik et Eliott allèrent se coucher Percy, retiens Talia : 


« Et attend trente secondes s’il te plaît… 

- Quoi ? Répondit la jeune fille froidement. 

- Tu m’en veux ?

- De quoi ? Précise s’il te plaît, tu parles du faîte que tu veuilles te suicider ou du faîte que je ne suis pas assez bien pour que tu m’accordes ta confiance ? » La sorcière lui lançait de ses regards à faire pâlir Voldemort en personne. Mais Percy se retint de lui faire remarquer sous peine de mort subite.  

« Ne dis pas ça s’il te plaît, Talia ! Tu sais très bien que c’est totalement faux, tu es la personne qui compte le plus au monde pour moi, tu es ma plus grande amie, tu es une des rares personnes qui arrive à me supporter… 

- Ça reste à prouver ….

- Je… Comprends que tu m’en veuilles, mais s’il te plaît ne dit jamais que tu n’es pas mon ami ou quoique ce soit d’autre ok ?

- Si tu penses ce que tu dis, pourquoi est ce que tu pars hun ? Ah non, c’est vrai, j’allais oublier, c’est parce que rien sur cette Terre ne retient le grand Percy ?

- Voyons Talia ! Ne me dis pas que tu prends ce que j’ai dit tout à l’heure au sérieux, tu sais très bien que c’est faux ! N’est ce pas ? » lui dit – il en essuyant une des larmes de sa chère amie…

- Alors pourquoi Percy ? Pourquoi ? Dit elle cette fois plus calmement.

- Pourquoi ? Pourquoi ? Tu veux savoir pourquoi ? Ah, ce moment-là, le visage du garçon se crispa en une expression qui lui déformé son beau visage une expression de rage à l’état pure, des larmes de colère lui coulèrent le long des joues :

- PARCE QUE JE VEUX LES TUER. Tu comprends Talia, je les tuerais tous… ils ont tuer ma mère sous mes yeux Talia ! Je les hais. Si je ne fais rien, c’est toi qu’ils tueront ensuite et puis Eliott et puis Malik ! » À cet instant Talia a eu le choix, elle eue le choix de fuir devant la violence de son ami et de vivre dans un semblant de paix tranquille et rester dans les jolies nuances de gris claire où elle était, ou bien de soutenir le jeune garçon qui à cet instant avait l’air si fragile et s’engouffrer dans les nuances de noir. Elle choisis la seconde option et pris Percy dans ses bras. 

   


Le lendemain matin, Percy était particulièrement mal à l’aise de s’être laissé aller l’autre soir. Il retrouva ses amis pour le petit déjeuné. Les ardeurs des élèves ne c'étaient pas calmés, tout le monde n’arrêtait pas de parler du tournoi. Certains se vantaient et disaient qu’ils allaient se présenter, d’autres au contraire se révoltaient face à l’injustice, tout le monde donnait son avis. Percy lui était encore secoué, mais il était de bonne humeur maintenant, il ne se cacherait plus. 

« Salut tout le monde, on a quoi après ?

- Hey potion à mon plus grand désespoir… Répliqua Malik encore endormi

- Et alors tu comptes venir en cours aujourd’hui ou tu demandes par acquis de conscience ? Intervient Talia qui venait juste d’arriver avec un sourire moqueur.  

- Oh, je ne vais pas vous priver une fois encore de ma présence. Répliqua le jeune homme avec un air hautain. 

- Sinon les gars cette aprem on a entraînement, Jack a dit qu'avec tournoi suicidaire ou pas il y a entraînement. D’ailleurs Percy, tu devrais le prévenir que tu t’es inscrit si tu veux pas qu’il te tue avant même que tu partes !  


      Le premier entraînement de Quidditch fut assez intense pour Percy qui n’avait pas pratiqué de l’été, contrairement à Malik qui lui été vraiment en forme. Même si Percy ne l’avouerait jamais il était vrai son ami était un excellent joueur, sur un balai, il devenait réfléchit et fort. Bien que le jeune homme était un bon joueur, il était loin du niveau de son ami, ce qui n’empêchait pas les deux amis de former un duo de choc. À eux deux, ils monopolisaient le cognards et mettaient les batteurs adverses en difficulté. Une fois sur son balai Percy réussi à se vider l’esprit et arrêter un peu de s’angoisser. Ils commencèrent tout d’abord par se remettre en forme puis Jack commença à parler tactique.

« Comme d’habitude, on reste offensif, je veux qu'O’Brien et Stark vous jouez croisé et agressif, dans les prochains matchs je ne veux pas que l’attrapeur est le temps de respirer ce qui laissera le champ libre à Harris. Pendant ce temps Murphy, Cook et Sanchez, vous jouerez de préférence l’attaque en faucon »


  Le reste de l’entraînement se déroula normalement à la fin de celui-ci Percy interpella Jack décidé à suivre les conseils de Malik : 

« Hé Jack faut que je te dise un truc !

- Ouaip qu’est ce qu’il y a petit génie ?

- C’est juste je voulais te prévenir…

- De quoi ? 

- Je … Je me suis inscrit au tournoi ! » Le reste de l’équipe se retourna étonnée, Kate Harris une sixième année intervint :


« Sérieusement ! Déjà ?

- C’est vrai, tu ne veux pas réfléchir ? Renchéri Murphy

- Ouai, c’est chaud est, tu es encore jeune… Répliqua Cook 

- Fermez-la ! C’est pas vos oignons bande de couillons. Rallia Malik 

- Et calme toi O’….

- ARRÊTEZ ! Je comprends tout à fait Percy ! D’ailleurs, il y a de forte probabilité que moi aussi, je m’y inscris, si c’est le cas, je demanderais à M. Crowford de nommer Malik comme capitaine… » Malik n’en croyait pas ses yeux : capitaine ! Enfin !


  Le reste de la semaine se déroula plutôt normalement sans compter le fait que tout le monde était au courant que Percy c’était inscrit. Le jeune garçon avait eu à subir toutes sortes de remarque de la part de ses camarades soit admirative soit méprisante pour certain. Mais le jeune sorcier en avait rien à faire qu’est ce que ça va être quand j’aurais gagné ! Percy avait beau garder la face, il commençait vraiment à s’inquiéter pour ce fameux « tournoi », il savait que ça risquerait d’être difficile. Il ne restait plus qu'un jour avant la fin de la semaine et le directeur n’avait toujours convoqué Percy peut être avait – il changé d’avis ? Mais le jeune homme fut tiré de ses pensées par la voix grave de Jack rempli de colère : 

« Amy ! Comment tu as pu faire ça… T’inscrire alors que tu n’es qu’en première année ! C’est n’importe quoi ! Pense un peu à nos frères si l’on meurt tous les deux hun ? Tu as pensé à eux ? À cette remarque, la jeune fille eue, les yeux qui commencèrent à se remplir de larmes

- Et toi, tu as pensé à nous quand tu t’es inscrit sans nous demander notre avis hun ? Tu as vraiment cru que j’allais te laisser partir seul ? On est une famille ça signifie que l’on reste ensemble ! 

- Mais Amy, je n’ai pas le choix ! 100 000 gallions, c’est énorme, tu te rends compte avec ça finit les problèmes !

- Avec 200 000 gallions, c’est encore mieux ! 



Alors la petite Amy partait ! C’était horrible, elle n’avait aucune chance, je la protégerai. Mais ça lui avait mit le moral à plat. C’est avec la boule au ventre qu’il reçut un petit message :


«    Chère Percy,

 J’espère que tu as passé une bonne semaine et que tu as eu le temps de réfléchir. Rejoins-moi dans mon bureau à 23h »


    Le message était simple et discret tout ce que n’était pas M.Crowford et Percy ne put s’empêcher de remarquer qu’il y avait quelque chose d’anormale. Mais se rendit quand même au rendez-vous après avoir quitté ses amis. 



  Percy se présenta au tableau de James Stewart, mais celui – ci était bizarrement déjà ouverte. Percy méfiant sortie sa baguette tout en montant une à une les marches des escaliers. Une fois arrivé en haut le jeune homme compris, le tapis habituellement bleu était maintenant imbibé de sang. Percy resta figé pendant de longues secondes qui sembla une éternité avant de se décider d’ouvrir la porte. C’est à ce moment-là qu’il y vit son protecteur assis sur son siège les bras écartés avec la gorge tranchée. Percy serra sa baguette de toutes ses forces et c’est en s’approchant de la fenêtre qu’il put voir l’horrible marque des Ténèbres qui dominait le magnifique château d’Ilvermorny.  


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