HUNGER GAMES : LA VICTOIRE DE MAGS
Cela fait une demi-heure que je cours. Le soleil est définitivement levé, et la chaleur est considérablement montée. Le doux climat a disparut et il fait désormais chaud. L'eau devenais ma priorité. Je ralentis le pas et m'accorde une pause pour déterminer ma situation. Je m'assis sur un rocher, dissimulée. Le temps de reprendre mon souffle, je posais ma tête. Il fallait vraiment trouver de l'eau. J'ouvrais alors mon sac et en sortais plusieurs objets. Leur préciosité m'étais étonnante, je devais être proche du centre. Une petite boîte de dix allumettes, une petite gourde d'eau d'un litre remplie, un petit sachet de biscuits et une corde. Dans une plus petite poche, un couteau de chasse. J'ai donc une petite réserve de nourriture et d'eau, et de quoi me réchauffer. Ma corde pourrait me servir pour pêcher ou tendre des pièges basiques. Je n'étais pas blessée. Pas mal pour une fille de 14 ans. Plutôt fière de moi, je poursuivais ma route en pente vers un début de forêt. Celle-ci était sombre et fraîche lorsque j'y pénétrais. Le premier coup de canon résonna. Je m'arrêtais et en compte dix. Hank en faisait-il partie ?
Lui et moi n'avions jamais parlés d'alliance, en vérité, nous n'avions jamais communiqués. Etant donné qu'il était avec les carrières, j'avais abandonné l'idée de le rejoindre. Aucun doute que s'il m'était tombé dessus maintenant, il m'aurait tué. M'enfin. Tant que je m'en tenais à mon plan, je ne devrais croiser le chemin de personne. Je continuais donc ma marche dans cette forêt, à l'affut d'un point d'eau. Mais toujours rien. Je sortais alors ma gourde pour la finir et manger deux biscuits. Mes réserves d'eau épuisées, l'urgence s'installait en moi. De plus, l'appréciable fraîcheur de cette forêt (dûe aux épais feuillages) n'a sûrement pas attiré que moi. Si ?
Je continuais ma marche lorsque j'aperçus la fin de la forêt sur ma gauche. Soudain, un bruit d'eau se fit entendre dans cette direction, suivit d'un soupir de soulagement. Je m'accroupissais instinctivement et, épieu à la main, j'avança doucement vers l'origine du bruit. Me cachant derrière un gros buisson je passa légèrement ma tête et remarqua un sac vert vif posé (plutôt lancé) au sol. Le bruit d'eau se refaisait entendre suivit d'un petit rire de bonheur. Penchant encore un peu plus la tête, je voyais le tribut. Il était de dos et se passait de l'eau sur le visage. Son arrivée était sûrement imminente, il avait dut marcher longtemps dans les terres rocailleuses qui était derrière moi à la corne. Je le voyais boire imprudemment l'eau du petit lac à grande gorgée. Sur sa manche était dessiné le chiffre 5.
Je ne savais pas quoi faire. Lui sauté dessus ou attendre de voir si l'eau était empoisonnée ? Mais le voir boire goulument accroissait mon envie. Ma tête devenant soudainement lourde, je trébuchait et me rattrapait rapidement. Mais le mal était fait et le garçon se retournait vivement, couteau à la main. Mettant ma main sur ma bouche, je retenait ma respiration. Le tribut du cinq, l'air inquiet, observait les feuillages denses autour de lui jusqu'à s'arrêter sur mon buisson. Ses sourcils se fronçaient, puis il avança lentement dans ma direction. Prise dans un élan de courage je me levais brusquement, dans une position de défense, épieu en avant. Le garçon recula, surprit. Nous nous défiions du regard. Ma main devenait moite. Ma première victime ?