HUNGER GAMES : LA VICTOIRE DE MAGS

Chapitre 2

690 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 10/08/2018 20:30

Dès l'ouverture de la capsule pour entrer dans l'arène, je me suis assise à l'intérieur afin de réfléchir à ce plan. Vingt, dix secondes puis le sol frémit et je me lève. Mon styliste me souffle un bisou avec sa main et s'en va, tout frétillant d'excitation. Pauvre imbécile. Ma tenue se résumait à un débardeur gris bleu, une veste légère kaki et un pantalalon en coton de même couleur, plein de poches. Je m'attend à un climat plutôt chaud, voir aride. La plaque continue de monter et le haut du tube s'ouvre sur un ciel nuageux. La lumière est naissante, c'est le matin.

Ma grande taille me permet d'être l'une des premières à découvrir l'arène. Autour de moi, les autres tributs s'élèvent également, tous avec la même tête surprise que moi. Une immense montagne de roche marron s'élevait en pic jusqu'au ciel. Impossible d'escalader. Pour moi en tout cas. Le sol autour de la corde d'abondance est sec, rocailleux. A ma droite, une plaine verte et des collines parsemées de fleurs blanches s'étendent vers l'horizon. A ma gauche, le sol s'arrête à quelques mètres seulement. Sommes nous aussi au sommet d'une montagne ? Enfin, je me retourne et découvre une prolongation de ce sol rocailleux, avec des grosses pierres ici et là. Le climat est doux, agréable. Un petit vent derrière moi me fait frissonner.

Au centre, la corne or métallique scintille par endroit où le soleil perce les nuages. L'ensemble est doux à regarder. Je me souviens alors que le décompte était déjà arriver à vingt secondes et je n'avais encore rien établit comme plan. Pourtant, il me suffisait juste de choisir une direction et de courir. Mais une voix me susurrait de ne pas m'enfuir, mais de courir vers le centre, d'attraper une arme et de tuer. Et de tuer encore. Le temps que je calme cette pulsion meurtrière, il ne me reste que cinq, quatre, trois deux secondes. Je me courbe en avant vers la corne, les pieds prêt à décoller.

Une seconde, et le gong retentit. Je m'élance, mes longs cheveux châtains volant derrière moi. Lydia, la fille du deux arrive rapidement au centre et s'empare d'une hache. Trois autres tributs arrivent également à la corne, l'un d'entre eux étant accueillis par la hache de Lydia dans le crâne. Un garçon, je ne me rappelle plus qui. Ça y'est, la tuerie commence. Lorsque ce garçon s'éffondre, je m'arrête. Non, je ne peut pas y aller, je vais mourir. Ils sont déjà une quinzaine s'entretuant autour de la corne. Reprenant mes esprits j'aggripe un sac de taille moyenne et un épieu. A quelques mètres seulement, la fille du un embroche celle du sept ou huit, je ne sais plus, et retirant son arme du corps de la mourante, elle se tourne vers moi. Mon visage se liquéfie et, mon instint de survie reprenant le dessus, je prend mes jambes à mon cou, direction les plaines vertes, jetant mon sac sur mon dos et serrant mon épieu dans ma main droite. Je risque un regard derrière moi et je vois que la carrière n'est qu'à quelques mètres seulement le bras levé, prête à lancer son arme sur moi. Je lâche un cri de surprise et pique un sprint. Mais elle est athlétique et rapide, j'entend ses pas qui s'approchent. 

Un choc sourd s'abat alors et elle tombe. Cepandant je ne m'arrête pas et continue de courir dans les plaines. Derrière moi, des cris et des hurlements. Je ne suis pas morte, je ne suis pas morte. Comment avais-je réussi à échapper à une carrière qui s'apprêtait à m'empaler de sa lance ? Je l'avais vu s'entraîner : elle ne manquait jamais les cibles. J'arrête alors d'y penser et je poursuis ma fuite. 

 

 

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