Une aventure commence

Chapitre 3 : Chapitre 3: Brouillard X Confrontation

1363 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 06/05/2020 17:13


Aweï finit par arriver près d’une clairière dégagée. Au loin, elle pouvait observer les silhouettes terrifiantes des monstres…

Mais c’était loin d’effrayer la jeune fille après tout, Aweï n’avait pas peur de grand-chose.


-         Bon je suis où là ? dit la jeune fille en se parlant à elle-même.


Elle avait beau regarder autour d’elle, impossible de se repérer, dans quelle direction avait bien pu aller le juge Satotsu ? Si elle voulait obtenir sa licence de hunter pro, Aweï devait vite le découvrir.


-         Je vais t’en coller une ! résonna une voix.

Aweï décida de suivre le son des éclats de voix afin de savoir ce qui se passait, et qui sait retrouver son chemin.


Elle avançait d’un pas décidé, tout en veillant à se faire discrète. Au loin elle finit par apercevoir des silhouettes, des candidats semblaient en train de se battre.


-         Tiens… fit Aweï en regardant le sol.

Il y avait là une dizaine de corps inertes, tous avec une carte de jeu plantée dans la gorge. Sans l’ombre d’un doute, la jeune fille comprit qu’il s’agissait là de l’œuvre d’Hisoka. Aweï se mit donc sur ses gardes, il était vraiment prêt à tout pour gagner…


Elle finit par comprendre l’identité des silhouettes, Léorio et Gon étaient en train de se battre contre le magicien. Elle s’assit contre un arbre pour assister à ce combat inattendu.


-         Ils n’ont aucune chance… pensa-t-elle.


Gon venait d’asséner un coup de canne à pêche au magicien, pour un effet de surprise garanti. Léorio revint à la charge mais c’était sans compter les réflexes d’Hisoka qui le stoppa net avec un crochet du droit, envoyant le jeune homme au sol. Hisoka en profita pour empoigner la gorge de Gon et le regardait avec intérêt.


Aweï qui s’était contentée de regarder passivement la scène, se décida enfin à se lever voir ça de plus près.


-         Je ne vais pas vous tuer… ton compagnon et toi êtes qualifiés, ricana Hisoka devant un Gon pétrifié.

Il finit par lâcher le garçon et se retourna vivement à l’arrivée d’Aweï.


-         Tout va bien ? demanda-t-elle au jeune garçon.

Gon acquiesça et s’éloigna pour retrouver Léorio qui était toujours à terre.


-         Toi aussi tu veux me prouver ta valeur ? demanda Hisoka le regard mutin.

-         Non, écarte-toi, répondit simplement Aweï.

-         Pourquoi je ferais ça ? continua le magicien.

-         Parce que tu sais pertinemment que ça ne sert à rien de perdre plus de temps, mais si c’est un combat que tu veux, je t’en propose un quand nous aurons tout les deux notre licence de hunter. Maintenant, pousse-toi, dit-elle avec assurance.

-         Hum, bien mais emmène-le avec toi, concéda Hisoka en désignant Gon du bout de ses doigts.


Le magicien se rapprocha de Léorio et le porta sur son épaule.

-         Va avec elle, dit-il à Gon avant de disparaître dans la brume.


Aweï fit signe au garçon de la rejoindre.

-         Retrouvons notre chemin, on a plus de temps à perdre si on veut se qualifier, lui dit-elle.


Gon hocha la tête et ils se mirent en route mais furent vite rattrapé par Kurapika.

Gon raconta à son ami ce qu’il venait de se passer.


-         Merci d’être intervenu… dit Gon.

Aweï le regarda l’air surprise :

-         Je n’ai rien fait, tu as géré cette situation de toi-même.

-         Si tu le dis… Au fait, tu t’appelles comment ?

-         Aweï.

-         Moi c’est Gon et lui c’est Kurapika ! répondit le garçon tout excité.

-         On fera les présentations plus tard, il vaut mieux avancer ! raisonna Kurapika.


Et il avait raison, la plupart des candidats avaient déjà atteint le lieu de la seconde épreuve.

-         C’est par là ! s’écria Gon en changeant de direction. Je peux le sentir !

Aweï ne se posa pas plus de questions et suivit le jeune Gon.


Les deux garçons discutaient de ce qu’il c’était passé avec Hisoka, essayant de comprendre sa démarche. Aweï les écoutait d’une oreille attentive, mais n’osait pas parler car elle se retrouvait un peu dans leur description du magicien.


-         Il arrive souvent que les gens dotés de pouvoirs spéciaux reconnaissent ceux qui sont de la même trempe, réfléchit Kurapika.

-         C’est totalement vrai, agréa Aweï, Hisoka dégage une puissance hors du commun, je l’ai senti aussi.


Les deux garçons faisaient bonne impression à Aweï, tout comme Hisoka, elle sentait un potentiel immense se dégager d’eux. Ils étaient donc à surveiller de près, pensa-t-elle.


Ils finirent par rapidement arriver au bois de Biska, le lieu de la seconde épreuve où les attendaient Satotsu ainsi que de nombreux autres candidats, notamment Kirua. Il restait à ce stade de l’examen, encore 150 candidats en lice, ce qui était un ratio énorme par rapport aux autres promotions.


Kurapika et Gon se précipitèrent vers Léorio qui était allongé contre un arbre, Hisoka l’avait donc bel et bien ramené au lieu d’examen…

-         Il tient ses paroles, et à un sens de l’honneur… réfléchit Aweï.


Hisoka continuait d’attiser sa curiosité. En attendant, la jeune fille patientait et se préparait mentalement à la seconde épreuve, de quoi allait-il s’agir ?

Midi pile sonnait, les portes du hangar présent devant eux s’ouvrirent. Les candidats se ruèrent à l’intérieur et découvrirent les deux nouveaux juges de cette épreuve : un homme très imposant et une femme du nom de Menchi.


Les deux hunters gourmets expliquèrent que cette deuxième épreuve allait consister à cuisiner pour eux.

-         Cuisiner ? s’interrogea Kirua.

-         Mais j’ai jamais cuisiner de ma vie ! s’énerva Léorio.


Aweï non plus n’était pas satisfaite de cette annonce, elle était une piètre cuisinière… Les candidats semblaient encore plus nerveux que lors de la première épreuve.


-         Je vais vous demander de me cuisiner… de la viande porc grillée ! annonça le juge.


A cette annonce, les participants partirent en courant dans le bois de Biska afin de chasser un porc au plus vite !

Aweï se demandait comment elle allait bien pouvoir faire ce qu’on lui demandait… elle était bien meilleure en assassinat qu’en assaisonnement… 

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