La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard

Chapitre 11 : La chambre des secrets : Chapitre 2

1680 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 02/05/2018 17:35

Le chemin était bondé de monde ce jour-là. Tous les sorciers étaient venus acheter les fournitures pour l'école. Mais pas seulement. Ils étaient aussi venus voir Gilderoy Lockhart, un célèbre écrivain et sorcier connu de tous pour ses exploits héroïques. Beaucoup de femmes était expressément venues pour un autographe! Chaque boutique était remplie de monde. Du tailleur de costumes, au vendeur de baguettes en passant par le vendeur d'animaux. Bien loin de l'agitation, Barry et Hal attendaient sur les marches de Gringotts. Il scrutaient les sorciers se rendre dans la boutique de livres pour voir le célèbre Lockhart. Il se demandaient bien pourquoi ils étaient tous après cet auteur. Ce qu'il racontait n'avait souvent ni queue, ni tête... Tout en contemplant la boutique d'un air las, Hal vit Diana venir au loin avec sa tante Antiope. Elle leur fit une accolade chaleureuse :

« - Hal ! Barry ! Je suis si contente de pouvoir vous voir !

- Tu nous as manqué aussi Diana, avoua Hal.

- C'est clair, affirma Barry. Des vacances sans se voir, c'est pas des vrais vacances !

- Je sais, j'aurais bien aimé qu'on fasse quelque chose tous les cinq mais ma mère est du genre sur-protectrice. Elle ne m'aurait pas laissé quitter mon île.

- Ah oui, je vois le genre... fit Barry.

- Au fait, vous avez eu des nouvelles de Clark et Bruce ?

- J'ai reçu une lettre de Clark, dit Hal. mais Bruce est aux abonnés absents comme toujours. Et toi ?

- Non, je n'en reçois aucune. Mon île est complètement coupée du monde alors pour être informée de ce qu'il se passe ailleurs, c'est plutôt compliqué.

- Vous ne captez pas Internet là-bas ? demanda le blondinet.

- Internet ? Qu'est-ce que c'est ? »

Les trois amis se rendirent dans la boutique. Ils durent se frayer un chemin entre tous les sorciers entassés devant l'entrée. Une fois à l'intérieur, ils virent le célèbre Gilderoy Lockhart qui posait pour une séance photos et qui racontait ses derniers exploits. Toutes les femmes et jeunes filles étaient sous son charme, excepté Diana. Au-dessus d'eux, Bruce regardait quelques livres sans prêter attention à Lockhart. C'est alors qu'il aperçut ses amis et descendit les voir. Mais alors qu'il allait les saluer, il fut repéré par Lockhart.

« - Ce n'est quand même pas Bruce Wayne ?

- Bruce Wayne ? fit un journaliste en l'emmenant avec Lockhart.

- Faites un beau sourire monsieur Wayne, dit Gilderoy. Vous et moi allons faire la une. »

La photo faite, Bruce regardait gêné ses amis qui l'observaient avec ce fanfaron de Lockhart. La vedette reprit :

« Mesdames et messieurs, voici un moment extraordinaire. Quand le jeune Bruce est entré chez Fleury & Botts ce matin pour acheter mon autobiographie « Moi, le Magicien », laquelle entre parenthèses, fête actuellement sa 27ème semaine en tête de la liste des best-sellers de la Gazette du Sorcier, il ne se doutait pas qu'en fait, il repartirait avec la collection complète de mes ouvrages que je lui offre. »

Une autre photo fut prise et les gens applaudirent. Bruce en profita pour se retirer de la scène et alla voir ses amis.

« - On ne peut pas dire que Lockhart t'ai épargné, remarqua Hal en voyant la pile de livres que Bruce tenait.

- J'ignore qui est ce guignol, répondit le Serpentard. Mais qu'il ne compte plus se servir de moi pour faire grimper ses bénéfices...

- Tu veux que je t'aide à les porter ? demanda Diana.

- Non merci, ça ira. De toute façon, je ne compte pas les emmener avec moi, dit-il en posant les ouvrages sur une étagère. Au fait, content de vous revoir. »

Les quatre amis se dirigèrent alors vers la sortie, avant d'être interpellé par Lex Luthor.

« - Tu dois être content Bruce, tu ne peux pas entrer chez un libraire sans faire la une des journaux.

- Il faut croire que ma réputation me précède, répondit Bruce.

- Tu traînes toujours avec cette bande de sangs-mêlés ? dit-il en regardant les trois Gryffondor.

- T'as un problème avec nous, boule de billard ? se moqua Barry.

- Comment m'a tu appelé ?! s'exclama Lex.

- Lex, voyons. Est-ce là une façon de s'adresser à ses camarades ? »

Un homme barbu aux cheveux longs et bruns posa sa main sur le Serpentard et l'écarta.

« - Monsieur Wayne, quel plaisir de vous rencontrer, dit-il en lui tendant la main. Je suis...

- Lionel Luthor, termina Bruce. Je sais qui vous êtes.

- Je vois que ma réputation me précède également, dit-il en riant. Comment vont vos parents ?

- Ils ont été assassinés, il y a deux ans.

- Ah... C'est regrettable, fit Lionel en ayant l'air désolé. Enfin, quoi qu'il en soit, je suis certain qu'ils auraient été fiers de ce que que vous êtes devenu aujourd'hui. N'est-ce pas Lex ? »

Lex ne sut pas quoi répondre, son père était difficile à cerner. S'agissait-il d'un reproche ou d'une remarque sarcastique ?

« Bien. Sur ce, je vous laisse jeunes gens. Mon fils et moi avons des courses à finir. »

Lionel sortit alors de la librairie, suivie de Lex qui adressa un regard noir à Bruce et ses amis, puis il partit.

« - Pour un Luthor, il est plutôt sympa, commenta Hal.

- Ne vous laissez pas embobinez par ses belles paroles, dit Bruce. Lionel Luthor a l'air sympathique, mais en réalité, c'est un homme rusé, fourbe et sans scrupules.

- Tel père tel fils, remarqua Barry. »


Le 1er septembre. Le jour de la rentrée pour tous les Moldus et pour tous les sorciers. Sur le quai de la voie 9 ¾, les sorciers étaient très heureux. Seuls les premières années étaient angoissés. Les quatre amis qui scrutaient par la vitre les premières années, se souvinrent de leur propre arrivée l'année dernière. Le train partit pour une nouvelle année pleine de promesses et d'études magiques. Alors que les quatre sorciers discutaient, leur conversation fut interrompue.

« Pfiou ! Désolé pour le retard, j'ai eu un empêchement ! »

Les quatre sorciers regardèrent le jeune garçon avec interrogation.

« - Qu'est ce qu'il y a ? Pourquoi vous me regardez comme ça ?

- Clark ? demanda Bruce un peu perdu.

- Oui, c'est moi, répondit le Poufsouffle.

- Oh la vache, fit Barry. Je t'avais pas reconnu !

- Où sont tes lunettes ? demanda Diana.

- J'en ai plus besoin, dit-il en s'asseyant. Sinon ça va, vous ? Comment étaient vos vacances ? »

Les cinq amis enfin réunis purent parler des vacances et de leurs expériences. Ils mangèrent quelques bonbons magiques et se firent un tour de bonbon de Bertie Crochu. Barry était maudit, il ne tombait que sur des goûts horribles ce qui faisait rire Diana. Ce petit jeu dura jusqu'à la fin du voyage.

Posant le pied sur le sol, les cinq apprentis respirèrent l'air frais. Ils regardèrent le château avec bonheur :

« - Je ne suis pas fâchée d'être de retour à Poudlard, dit Diana.

- Cette bonne vieille école m'a manqué à moi aussi, avoua Clark.

- Ça va aller, Barry ? demanda Hal à son ami.

- Non, ça va pas, répondit le blondinet nauséeux. Ces maudits dragées de Bertie Crochu vont me dégoûter des bonbons pour le reste de ma vie, je le sens.

- Ce ne sera pas une mauvaise chose en soi, remarqua Diana en souriant. »

Après avoir pris leurs bagages, les sorciers prirent une calèche pour être conduits au château.

« - Ces chevaux sont vraiment magnifiques, dit Bruce. Mais assez étranges...

- Où vois-tu des chevaux, Bruce ? lui demanda Clark.

- Juste à côté de toi, tiens !

- Il n'y a rien du tout, répondit le Poufsouffle.

- Il te charrie et tu tombes dans le panneau... lui dit Hal.

- Vous êtes aveugles ou quoi ? Il y a devant vous des chevaux noirs à moitié squelettes !

- Il n'est pas fou, dit Barry. Je les vois moi aussi !

- Barry, commenta Hal. Tu ne vas pas rentrer dans son délire, quand même ?

- Je pense que ce que vous voyez sont des sombrals, intervint Diana.

- Des quoi ?

- Ce sont des chevaux que peu de personnes peuvent voir. Seul ceux qui ont vu la mort en face peuvent les apercevoir et comme je n'ai jamais vu mourir quelqu'un... »

Bruce repensa à ses parents. Il avait déjà vu la mort en face... Idem pour Barry lorsqu'il a été confronté à la mort de sa mère. Ils grimpèrent dans la voiture puis les chevaux avancèrent et se dirigèrent vers le château. Ce nouveau moyen de locomotion intéressa les sorciers qui trouvèrent cela plus confortable que les barques humides de premières années. En arrivant au château, ils purent entrer directement dans la grande salle et prendre place. Ils se dirent un petit " À plus ! " et allèrent à leur table. La cérémonie de répartition commença. Les premières années furent répartis dans leur nouvelle maison. Tant de nostalgie emplirent les cinq sorciers. Il y a un an, jour pour jour, ils étaient à leur place. Ils n'étaient même que connaissances entre eux cinq. Mais maintenant ils avaient leurs marques et leurs habitudes. Ils étaient tous simplement heureux à regarder cette répartition d'un autre point de vue.

À la fin de celle-ci, Dumbledore fit son éternel discours, bien que l'accès du troisième étage n'était plus interdit. En y repensant, les sorciers sourirent. À la fin, il présenta le nouveau professeur des défenses contre les forces du mal, Gilderoy Lockhart. À sa présentation, toutes les filles présentes dans la salle se mirent à applaudir en hurlant de joie, sous le regard sceptique des cinq sorciers.

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