La Ligue des Justiciers : Les Mystères de Poudlard

Chapitre 17 : La chambre des secrets : Chapitre 8

2121 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 02/05/2018 18:08

Bruce était installé à la bibliothèque avec ses trois amis. Il lisait un livre sur les serpents légendaires. Il regarda dans la partie B et soudain, son esprit tilta :

« - Le Basilic ! s'exclama t-il.

- Quoi ? firent les trois autres.

- Le monstre qui a pétrifié les élèves est un Basilic. C'est un serpent qui peut vivre des centaines d'années et qui se déplace dans des endroits très humides. Il n'a qu'un seul maître et il mange beaucoup de poisson. Il est aussi mortel.

- Ça explique des choses, dit Hal. Mais pourquoi toutes les victimes ont-elles cet espèce de rictus permanent ?

- Ça, je l'ignore.

- Et comment, fait-il pour se déplacer ? demanda Diana. Un serpent géant ne peut tout de même pas passer inaperçu...

- C'est très simple, répondit le Serpentard. Il utilise la plomberie de l'école pour se déplacer un peu partout. »

C'est alors que la voix de McGonagall résonna dans les hauts-parleurs du château.

« Tous les élèves doivent regagner immédiatement leurs dortoirs. Tous les professeurs sont attendus dans le couloir du 2ème étage. »

Ni une, ni deux, les quatre sorciers se rendirent au 2ème étage et se dissimulèrent dans un coin en attendant les professeurs se réunir.

« - Comme vous le voyez, l'héritier de Serpentard a laissé un autre message, dit Minerva en désignant l'inscription en lettres de sang sur le mur. Nous devons renvoyer les élèves chez eux. J'ai bien peur que ce ne soit la fin de Poudlard...

- Navré, je m'étais assoupi, déclara Lockhart en arrivant, tout sourire. Qu'est-ce que j'ai raté ?

- Un élève a été enlevé par le monstre, Lockhart. Le moment est venu pour vous d'agir, dit Severus Rogue.

- P... pour moi ? fit le professeur en tremblant.

- Ne disiez-vous pas hier soir que vous saviez depuis toujours où est l'entrée de la chambre des secrets ? »

Le professeur de défense contre les forces du mal se raidit. Cela ne se passait pas du tout comme il l'avait prévu. Les sorciers cachés eurent un petit sourire quand ils virent la vedette sans voix.

« - Alors, c'est réglé, dit McGonagall. Nous vous laissons vous occuper du monstre, Gilderoy. Vos compétences sont après tout légendaires...

- Euh, entendu... Je vais dans mon bureau pour... me préparer. »

Le professeur partit alors et laissa les autres enseignants entre eux.

« - Qui le monstre a t-il enlevé, Minerva ? demanda madame Pomfresh.

- Walter Kovacs, répondit-elle attristée. »

Les professeurs partirent alors et les amis en profitèrent pour voir l'inscription de plus près :

« - Son squelette reposera à tout jamais dans la chambre, déchiffra Bruce.

- Quelqu'un sait qui est ce Walter Kovacs ? demanda Clark.

- Nous on sait, répondit Diana. C'est un élève de Gryffondor de seconde année également. Mais il est du genre distant et solitaire.

- La plupart du temps, il griffonne sur son journal intime, ajouta Hal.

- Il faut qu'on prévienne Lockhart, dit Clark. C'est peut-être un guignol, mais il va essayer d'entrer dans la chambre. Alors il faut qu'on lui dise ce qu'on sait ! »

Les autres approuvèrent et se précipitèrent dans le bureau de leur professeur. Mais alors qu'ils entrèrent, ils le virent se dépêcher de faire ses valises.

« - Vous allez quelque part ? demanda Diana.

- Euh, oui... Oui, c'est ça ! Une urgence, on m'a appelé. Je dois partir.

- Mais et pour Walter, alors ? rappela Hal.

- Euh, eh bien... Concernant ce pauvre garçon, personne n'est plus affligé que moi.

- Mais vous êtes professeur des défenses contre les forces du mal, vous ne pouvez pas partir !

- Euh, eh bien quand j'ai accepté ce poste, je n'ai rien vu dans la description du poste qui...

- Vous prenez la fuite ? demanda Clark, outré. Après tout ce que vous avez dit dans vos livres ?

- Il ne faut pas croire tout ce qu'on lit...

- Vous les avez écrits, lui rappela le Poufsouffle.

- Mais mon garçon, fais preuve d'un peu de bon sens ! Mes livres se seraient moins vendus si les gens n'avaient pas cru que c'était moi qui avait fait tout ça...

- Vous êtes un imposteur, s'exclama Bruce. Vous vous êtes attribué les mérites de ce que d'autres sorciers ont fait !

- Vous êtes capable de faire quelque chose ? demanda Hal.

- Oui, répondit Lockhart. Puisque tu en parles... je réussis très bien le sortilège d'amnésie. Heureusement, sinon tous les sorciers auraient parlé et je n'aurais plus vendu un seul livre. »

Le professeur se dirigea vers une de ses valises.

« - D'ailleurs, je vais... devoir vous faire subir la même chose ! dit-il en brandissant sa baguette.

- Je ne vous conseille pas d'essayer, dit Bruce en menaçant le professeur de sa baguette. »

Les autres avaient également sorti leurs baguettes et la pointaient sur Lockhart. Ce dernier dut se rendre et laissa tomber sa baguette. Après l'avoir ligoté dans son bureau, les quatre sorciers partirent alors à l'endroit où se trouvait le plus de tuyaux, les toilettes. En entrant, ils se mirent à chercher dans tous les recoins pour trouver l'entrée de la chambre. C'est alors que Bruce remarqua un serpent incrusté dans le métal d'un des robinets.

« - Eh, je crois que j'ai trouvé l'entrée, interpella le Serpentard.

- C'est bien d'avoir trouvé l'entrée, commenta Diana. Mais comment on l'ouvre ?

- Laisse-moi faire, dit-il en fermant les yeux. »

Par la suite, il parla la langue des serpents " Ouvre-toi ", et le mécanisme s'enclencha. Les lavabos se poussèrent pour laisser entrevoir un énorme trou noir sans fond. Le lavabo avec le serpent se referma et descendit plus bas pour laisser un espace de passage. Les quatre amis qui s'étaient poussés, regardèrent l'entrée avec béatitude :

« - Alors ça, c'est un truc de dingue... commenta Hal, bouche bée.

- Il faut sauter je pense, dit Bruce.

- Honneur aux dames, firent les garçons.

- Que vous êtes galants... ironisa Diana. »

La jeune fille n'hésita pas et sauta dans le trou. Suivie de Hal, puis de Clark et enfin de Bruce. Finalement, ce fut un long toboggan en pierre qui dura un bon moment et s'enfonça de plus en plus. Diana fut la première à déboucher sur la sortie. Elle tomba sur des tonnes de cadavres de poissons pourris. Hal qui arriva juste derrière, tomba sur le sol d'arêtes et s'étala de tout son long suivi de Clark. Bruce arriva tout en finesse à côté d'eux, retombant sur ses pieds.

« Beurk, ça pue ici, fit Hal dégoûté. Ça doit sentir encore plus mauvais que les marécages de Dagobah dans « L'Empire Contre-Attaque »... »

Pendant que Clark aidait Hal à se relever, Bruce et Diana inspectèrent les lieux.

« Faites attention à vous, dit Bruce en sortant sa baguette. Le serpent peut tuer d'un regard donc au moindre bruit suspect, il faut regarder le sol. »

Les autres approuvèrent et suivirent le Serpentard dans le long tunnel humide. Diana le suivit, se bouchant le nez. Clark se dépêcha de les rejoindre et se mit en avant cherchant le moindre son. Les tunnels débouchèrent sur d'autres tunnels et ainsi de suite. C'était un vrai labyrinthe dans lequel les sorciers se sentirent perdus. Au détour d'un couloir, apparût enfin une grotte toujours aussi humide. Bruce aimait ce genre d'endroit, bien qu'il était inquiet que le monstre rôde dans les parages. Soudain, il se stoppa devant une énorme mue blanche.

« - Regardez, la mue du Basilic. Il est vraiment long...

- Le serpent doit mesurer une vingtaine de mètres au moins, dit Diana en contemplant cette peau blanchâtre, admirative.

- Et surtout dangereux, mais bon... s'exprima Bruce dubitatif. »

En se retournant, il vit au loin une grosse porte en plomb. Dessus étaient gravés plusieurs serpents.

« - Je crois qu'on touche au but...

- Vous croyez que le monstre se cache derrière cette porte ? demanda Hal. »

Clark se concentra et tenta de voir à travers la porte, mais il n'y parvint pas.

« - Je dirais que oui, répondit le Poufsouffle. C'est la véritable entrée de la chambre... Les serpents, ça ne trompe pas.

- Bruce, quand le serpent sera là, tu devrais lui parler pour le contrôler, lui fit remarquer Diana.

- Je ne pense pas le pouvoir, répondit le Serpentard. Je vous rappelle qu'il n'a qu'un seul maître. Et je pense que seul l'héritier le peut. Quelqu'un du sang de Salazar... »

Les trois amis regardèrent la porte un moment ayant une peur bleue de l'ouvrir et de découvrir ce qui se cachait de l'autre côté. Diana poussa tout de même les garçons :

« Allez, la vie de Barry et de Walter sont en jeu. Il faut y aller. »

Bruce prit une grande respiration et se mit à parler en Fourchelangue à nouveau " Ouvre toi ".

Un long serpent en acier sortit des gonds et tourna autour de la porte en déverrouillant les sécurités. L'énorme porte en fer s'ouvrit tout doucement sous le coup des battements de cœur des apprentis. Diana s'en approcha et la tira jusqu'au bout dévoilant enfin la chambre. Prenant leur courage à deux mains, le trio descendit l'échelle qui amenait jusqu'au sol mouillé. Une fois le pied au sol, ils regardèrent en biais pour éviter de croiser des yeux rouges. Ne sentant aucun danger, la Gryffondor tenta un regard dans la pièce. Elle donna son feu vert et ils regardèrent enfin la chambre des secrets. C'était une longue pièce en pierre. Une sorte de long couloir orné de chaque côté de tête de serpent et d'eau. Au fond, se trouvait une tête représentant Salazar Serpentard avec un énorme bassin d'eau. L'humidité ne manquait pas dans cette pièce. Il pendait aussi un peu partout de la saleté montrant l'ancienneté de l'endroit. Avançant prudemment, la bande longea le couloir gris. Il n'y avait pas l'ombre d'un monstre ce qui les rassura. Soudain, ils aperçurent au loin un rouquin allongé sur le sol. Diana accourut et s'agenouilla devant lui. Elle le toucha. Sa main était froide, ses yeux exorbités par la peur et ses lèvres formaient un terrible rictus. Elle toucha son pouls.

« - Je ne comprend pas. Walter est au bord de la mort.... Pourquoi ?

- Il ressemble à son père, vous ne trouvez pas ? dit une voix en riant. »

Interloqués, ils se retournèrent et saisirent aussitôt leurs armes. Le jeune homme qui se présenta devant eux avait un regard sournois, des cheveux roux bien coiffés et un grand sourire terrifiant.

« - Jérôme Valeska... Qu'est-ce que vous lui avait fait ? demanda Bruce.

- Je lui ai appris à sourire à la vie, hé hé hé...

- Vous êtes cinglé... commenta Hal. »

Cela ne plut pas au rouquin qui prit sa baguette et infligea un Endoloris au Gryffondor qui cria de douleur.

« - Les bonnes manières n'existent plus...

- Qu'est-ce qui vous prend ?! s'exclama Diana. Pourquoi faites-vous tout ça ?

- Pourquoi ? POURQUOI ?! Je vais te dire pourquoi... Vous êtes tous emprisonnés... Tout ce que vous appelez « raison », ça n'est qu'une prison qui vous empêche de voir que vous n'êtes qu'un tout petit rouage dans une absurde et géante machine... DU COUP ! Pourquoi voulez-vous tous être des rouages ? Hou hou hou... Soyez libres comme moi. Mais rappelez-vous... souriez ! »

Sur ces mots, Jérôme brandit sa baguette et lança un sort d'explosion sur la bande, mais Bruce parvint à contrer le sort et lança un Expelliarmus à son adversaire. Ce dernier fut éjecté et lâcha sa baguette qui tomba dans l'eau.

« - J'ai perdu ma baguette, dit-il sur un ton triste.

- Et moi, j'ai perdu patience ! dit Bruce en prenant le rouquin par le col et en le jetant violemment par terre.

- Un peu de combativité ? J'aime ça... dit-il en se léchant les lèvres, couvertes de sang.

- Alors, tu vas m'adorer... »

Brusquement, Jérôme parla le Fourchelangue et la bouche de Salazar Serpentard s'ouvrit. Un grand sifflement rauque sortit de celle-ci. Clark, Diana et Hal fermèrent les yeux tandis que Bruce sentit son corps se paralyser. Il était bloqué par Jérôme.

« Allez mon petit Basilic, tue-les ! »

Laisser un commentaire ?