THE CURE

Chapitre 15 : Le véritable remède

3547 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 30/10/2021 00:15

Bonjour à tous !

Et c’est ainsi que je vous présente le dernier vrai chapitre de la fic ! Demain sortira l’épilogue et-

Bon sang c’est triste ! Je veux pas finir cette fiiiiiic !!! Même si ça voudra dire que j’aurais enfin le temps de reprendre Les Elémentaires IL SERAIT TEMPS BON SANG-

Hm hm bref, passons ces divagations... Je ne sais même pas quoi dire sur ce chapitre tant j’ai hâte hehehe

Et après les bains de sang des chapitres précédents... Tihihi on passe à autre chose de tout aussi sympathique :3

Bonne lecture à tous !

 

Narrateur : Even... ?

 

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Je suis seul.

Pourquoi est ce que je ne suis pas encore mort... ?

C’est une énigme... Une énigme dont il me tarde de trouver la réponse...

Je soupire, et me plonge dans mes pensées. Il s’est passé à la fois beaucoup et pas grand-chose depuis cette nuit... Ressasser cela ne sert peut-être à rien, mais après tout je n’ai que ça à faire.

La nuit... Juste après avoir sauvé Ienzo...

Je n’avais plus de remède pour moi, et j’ai passé la nuit à enterrer les autres. Je ne voulais pas que leur enveloppe charnelle se mette à pourrir dans le froid.

Lauriam dans les fleurs pour veiller éternellement sur ses fleurs, Aeleus et Dilan dans le jardin principal pour surveiller de là d’où ils sont le palais, Ansem et Ienzo sont eux dans la plus haute tour du château dans un cercueil pour contempler leur royaume, et Elrena, elle, repose dans un magnifique cercueil de glace afin que sa beauté charnelle soit figée à jamais.

Là ou pour les autres, j’avais mis la glace dans le cercueil afin qu’on ne voie pas leur visage, Elrena, elle, est installée dans la salle du trône. Là ou nous nous sommes mariés.

Elle était si belle, dans ce cercueil...

Ensuite je suis parti m’endormir. J’étais épuisé, et je ferais le remède le lendemain, je pensais...

Hélas, il ne me restait plus assez d’ingrédients. Ansem et Ienzo avaient utilisés tellement de produit pour leurs expériences... Il n’en restait plus assez pour moi.

J’ai rapidement dû abandonner la concoction de plus de remède pour moi... J’ai donc eu recours au plan B.

Je me suis injecté moi-même le virus.

Il ne me restait donc qu’une semaine maximum.

J’aurais pu me tuer plus vite, certes... Mais est ce que je les aurais rejoints ? Je n’en sais rien... Je voulais m’assurer que je les reverrais...

Je m’en assurerais coute que coute.

Et puis, je pouvais profiter de ce temps supplémentaire pour écrire un peu, ou contempler la fin des Jardins. Je me souviens par cœur de ce qu’il s’est passé.

Tout d’abord, la population ne s’est pas rendue compte de la mort d’Ansem. Ils ont continué à venir. Mais le fait que ni Aeleus ni Dilan ne les surveillaient à commencer à éveiller les soupçons.

J’étais seul dans le château, je ne faisais pas de bruit. Personne ne se doutait que j’étais encore en vie. Et même, tout le monde s’en fichait. Je devais juste attendre que le virus ait raison de moi. Les premiers jours étaient plus simples. Mais après... C’était long... C’est long...

Je soupire. Si long... Je veux les revoir... Je me suis volontairement affaibli, buvant à peine, ne mangeant plu, et pourtant, le virus ne m’a pas encore tué...

Il est si lent... Enfin bref, mon esprit s'égare.

Ensuite, le peuple s’est demandé pourquoi lorsqu’ils venaient au château, personne ne venait s’occuper de leurs morts. Les chambres d’amis se sont rapidement remplies. De patients. Puis de morts. Et personne ne s’en occupait.

Je restais dans le bureau d’Ansem ou dans la salle du trône pour rester avec mon fils ou mon épouse, en attendant que le virus me prenne. Mais un jour, je crois, je suis devenu fatigué d’entendre le peuple entrer.

Et surtout, je devais leur dire la vérité.

Le peuple est venu inlassablement dans le château pour chercher de l’aide.

Jusqu’au jour ou j’ai annoncé publiquement que le roi était mort.

Au début personne ne me croyait, et tout le monde se demandait ou était passé le prince. Je les laissais parler. Je m’en fichais. Je me souviens que pour cette annonce je suis sorti du palais et me suis mis dans la rue, avant de rentrer.

Je les entendais parler. Je me promenais de temps en temps en ville pour voir les fontaines et écrire. Les gens me voyaient et ne savaient pas ce qu’il se passait... Cependant, je ne pouvais pas moins m’y intéresser.

Lorsqu’enfin le peuple s’est rendu compte que c’était définitif, que ni Ansem ni Ienzo ne reviendraient les aider, qu’ils étaient seuls...

Ça a été le chaos.

Plusieurs ont essayés de rentrer dans le château par infraction. Je les ais tous repoussés en les tuant. Je me fiche de leur vie, complètement. Et je ne voulais pas qu’ils approchent d’Elrena et Ienzo pour abimer leurs tombes.

Pour ne pas salir les lieux j’ai même pris le temps de les cacher plus loin. Je ne voudrais pas que depuis la tour Ienzo et Ansem voient des cadavres au pied de leur palais...

Je ne savais pas pourquoi ils voulaient entrer, mais je m’en fichais. Je ne sortais plus, je les laissais se détruire entre eux... Ils seraient plus heureux ainsi de toute manière.

Certains ont mis le feu à des bâtiments, et je n’ai aucune idée de pourquoi. Ils croyaient que le feu allait détruire le virus dans l’air... ? Non, ils voulaient seulement mettre la pagaille.

Je les observais depuis le balcon d’Ansem.

« Ce royaume va sombrer dans les ténèbres ». Je n’arrêtais pas de penser cela.

Durant ce laps de temps enfermé au château, j’ai beaucoup écrit. Le virus ne me prenait pas la vie rapidement, alors j’en profitais. J’ai écrit mes mémoires, j’ai écrit comme Ansem était un grand roi, j’ai écrit comme Ienzo était un fils merveilleux, et j’ai écrit comme Elrena était la plus belle femme qui ait jamais existée.

Si un jour quelqu’un vient ici, je voulais laisser une trace. J’ai rapidement écrit tout ce que j’avais vécu, tout ce que Ansem, Ienzo, Elrena m’avaient raconté, j’ai raconté les vies de Dilan, Aeleus, Lauriam... J’ai écrit tout ce que je pouvais.

J’ai tant écrit que j’ai rempli des ouvrages, en attendant la mort. Ce royaume sera oublié, en ruine, mort... Mais notre histoire elle pourra rester. Je veux y croire.

Je ne suis pas pour les génocides culturels non plus. J’aimerais que ce royaume soit souvenu, qu’Ansem et Ienzo aient leur place en tant que grands rois. Car ils le sont, des grands rois. Même si Ienzo n’a jamais officiellement régné... Qui s’occupait du royaume pendant qu’Ansem était porté disparu et que j’étais dans la deuxième Organisation ?

Oui, c’était lui. Il a donc techniquement régné quelques semaines et... bon sang que je suis fier de lui... Je n’arrêtais pas de serrer mes écrits contre moi comme pour leur transmettre un peu de cette chaleur que je ressentais au fond de moi.

Je ne veux pas qu’ils soient oubliés... Tous... Ainsi nous serons réunis pour l’éternité, et ici, d’autres connaitront leurs noms et continueront à en parler pendant des siècles et des siècles ! Oui, ces ouvrages sont si importants...

Tous lesdits ouvrages se trouvent sur le bureau d’Ansem. C’est là que je me suis installé. Je ne dors plus, c’est inutile. Je ne fais qu’attendre...

Les Gummiphones sonnaient de temps en temps. Celui d’Ienzo, d’Ansem, de Lauriam et Elrena... Mais je ne répondais que par un message. « Je suis navré, je ne peux pas te parler pour l’instant... » ou « je suis épuisé... » ou je laisse sonner sans répondre pour signaler une absence...

Peut-être que j’aurais dû aller chercher Xion et Naminé également... Pour que nous soyons tous réunis... Mais non, je ne veux pas amener la maladie en dehors des Jardins.

Je voyais les messages des proches de mes amis. Des dizaines de messages inquiets, car certains étaient au courant de la situation. Isa et Axel, inquiets pour leur royaume, Xion et Naminé, inquiètes pour Ienzo et moi...

Mais personne d’autre n’était réellement au courant de la situation catastrophique. Les autres gardiens étaient bien trop occupés et Ansem avait tellement, tellement d’espoir...

Je souriais en repensant à cet espoir naïf. Le plus simple était encore de mettre fin à ces souffrances aussi vite que possible... Elrena, ma pauvre Elrena, tu as dû attendre longtemps seule avant que je ne réalise ce que je doive faire...

Si seulement il restait de quoi me faire un remède pour venir vous rejoindre...

Je restais longtemps au balcon pour observer le peuple. Certains hurlaient à l’entrée pour espérer rentrer. Ils criaient : vous mentez, vous avez un remède, vous n’êtes que des assassins, vous voulez être les seuls à survivre, vous voulez nous tuez car vous êtes riches et nous pauvres !

Quelles sottises. Cela me dépitait. Je pouvais rester des heures à les regarder crier leurs bêtises en se transmettant le virus. Au moins, ils mourraient plus vite, ils seraient sauvés plus vite.

Et finalement, au bout de quelques jours de panique... Il ne restait plus que le silence. Un silence angoissant.

Mais ça n’avait aucune importance.

Je ne crois pas qu’il reste qui que ce soit aux Jardins.

Tant pis.

Quoique... Tant mieux... Ainsi, Ansem pourra rebâtir un royaume lorsque nous serons ensemble... Puisque le peuple sera là. Peut-être qu’il aura compris que c’était pour leur bien... Ou peut-être pas.

Des esprits inférieurs en grande majorité, mais Ansem les aimait... Je ne comprendrais jamais la bonté de cet homme. Enfin, les voilà tous ensemble dorénavant.

Le temps a passé depuis. J’ai toujours écrit, mais de moins en moins. J’avais de moins en moins de choses à dire.

Que faisais ce fichu virus... Il prenait définitivement son temps... J’en avais assez...

Alors, dépité, je suis sorti du palais pour me promener en ville. Dans la vide ville qui me servait jusque là de royaume. Et si le virus ne m’avait pas infecté correctement... ? C’est peut-être cela...

Sortir pouvait m’aider, car cela commence à durer... Beaucoup trop... Je ne voulais pas survivre autant...

Deux semaines sont passées depuis la nuit ou Aeleus, Dilan, Ansem, Lauriam et Ienzo ont rejoints Elrena.

Pourquoi est ce que je dois attendre aussi longtemps ?

Mes joues ne sont pas plus creusées que celles d’un autre... Ou plus exactement pas plus creusées que d’habitude... J’ai quelques migraines à cause de la malnutrition mais sans plus... Parfois mal au ventre pour la même raison...

Et le pire... Je ne tousse même pas. Pas une goutte de mon sang n’a été versé depuis les blessures infligées par Aeleus Dilan et Lauriam. Je ne les ais pas pansés d’ailleurs, en espérant que le virus se fraye un chemin.

Je me suis testé et ai injecté un nombre incalculable de fois le virus en moi. Et pourtant je ne tousse toujours pas... Je ne comprends pas...

Je veux seulement les rejoindre... Kingdom Hearts, faites-moi les rejoindre...

Je me lève, et marche dans les rues sombres. Une légère odeur de brulé reste dans l’air. En tournant le regard, je vois des pendus, partout. Des pendus, du sang, tant de dépravés...

Je soupire, et finit par m’assoir sur la fontaine principale. Il reste un peu d’eau à l’intérieur. Je me lave rapidement les mains.

Heureusement que j’ai réuni Ansem Ienzo et Elrena rapidement... Ansem n’aurait jamais supporté de voir ses Jardins dans un tel état, le pauvre...

Je regarde le ciel. Elrena... je suis désolé de ne pas venir plus vite, crois-moi je veux venir... Mais... Me pendre, est ce réellement une solution pour vous rejoindre ?

Je doute, je doute que le fait de mourir aussi différemment va me permettre de vous revoir... Que les autres sont chanceux de revoir ton si beau visage avant moi...

J’espère que je ne te déçois pas trop... Je donnerais tout ce qu’il me reste pour te revoir...

Je veux tant te revoir... Qu’est ce que tu me manques...

Plusieurs larmes coulent sur mes joues. Ton visage... Je veux revoir ton visage... Je veux t’embrasser, te serrer contre moi, te murmurer et hurler au monde comme je t’aime...

Et toi Ienzo mon bébé... Tu avais peur durant tes derniers instants... Je suis désolé... Tu n’aurais pas tant dû avoir peur... Mon pauvre Ienzo... Je comprends... Je suis désolé de ne pas avoir pu te réunir avec Xion...

Elrena... Ienzo... Les deux êtres que je chéri le plus au monde... Nous serons heureux tous les trois, je vous le jure, je vous le jure...

Et bien évidemment je ne vous oublie pas, Lauriam, Dilan, Aeleus, Ansem...

Lauriam, toi tu pourras avoir le plus beau jardin de tous les temps, tu couvriras les plaines de tes roses...Tu seras si heureux, je te le promets.

Dilan, toi, je suis certain que tu deviendras fort et plus grand qu’Aeleus, hehe... Un jour, tu arriveras à le battre en duel, je le sais... Je sais qu’un jour tu réaliseras ce rêve... Ou plutôt fantasme.

Aeleus, toi, tu auras enfin le temps de résoudre tous ces casse têtes que tu as mis de côté depuis si longtemps à cause de ton travail... Tu auras tout le temps que tu souhaiteras, et plus d’empêchement...

Ansem, toi, tu pourras enfin te reposer et passer du temps avec Ienzo autrement que pour « échapper à ton travail » ...Tu pourras passer du temps avec nous tous, tu ne seras plus jamais sous la pression d’horribles gens.

Nous serons si heureux tous ensemble, si heureux ! Une éternité avec vous, c’est tout ce que je souhaite, c’est la seule chose qui compte pour moi désormais...

Ce n’est pas une mort... Vous m’attendez... Je le sais...

Xion, Naminé, je veillerais sur vous pour l’éternité... Je serais toujours avec vous... N’ayez pas peur, mes si merveilleuses filles, je resterais à vos côtés à vous aussi...

Je souris, en lâchant une larme.

Je veux vous rejoindre, je veux tellement vous rejoindre... J’ai besoin de vous rejoindre... Vous êtes tout, j’ai tout sacrifié pour vous, je suis fou sans votre présence, je ne suis plus rien...

Kingdom Hearts... Je vous en supplie... Laissez-moi les rejoindre...

Pourquoi...

Pourquoi est ce que je ne suis pas encore mort !

Je regarde mes mains en tremblant. Pourquoi le virus n’a aucun effet sur moi ! Pourquoi est ce que je vis encore ! Pourquoi le virus ne m’a pas affaibli ! Je suis tellement enragé...

Pourquoi est ce que j’ai l’impression de ne pas être...

...

Malade ?

Je regarde mes mains et me met à trembler. Soudainement. Et je me souviens, d’une chose que j’ai apprise à l’université, d’une chose que j’ai lu dans les livres médicaux, une chose... Que je sais... Que je sais mais que j’ai choisi d’ignorer tout ce temps...

Dans n’importe quelle épidémie... Il existe toujours, toujours... Des patients asymptomatiques...

Des patients qui résistent naturellement...

Des patients... Sains...

M-Mais alors... Si... Je ne suis pas mort après tout ce temps... Que la maladie a tant de mal à m’affaiblir...

Je tremble de plus en plus, et murmure ce que je pense au plus profond de moi :

-Je suis... incapable de mourir de cette maladie... ?

Je... Je lui résiste ? Mon organisme, à MOI, peut résister à la maladie ?! Je ne pourrais pas en mourir ? Je suis... Incompatible ? Immunisé ?

Comment est ce possible... Moi...

Je... J’ai survécu au virus...

Un violent coup de poignard me transperce le cœur, en même temps qu’une autre réalisation. Si violent que je place une main contre mon cœur.

Si j’étais un patient sain, incapable de mourir, dont l’organisme est assez puissant pour combattre le virus... Cela signifie que... que...

Je me mets à pleurer, immobile. Je sens mes yeux se plisser légèrement sous cette invasion d’eau salée. Les émotions me traversent à une vitesse folle, je ne parviens pas à les contrôler.

Je réalise enfin... Ce qu’il s’est passé...

-Qu’est ce que... Qu’est-ce que j’ai fait...

J’aurais pu tous les sauver... J’aurais pu sauver tout le monde, j’aurais pu sauver les Jardins, j’aurais pu...

J’aurais pu sauver mon petit Ienzo...

J’aurais pu les sauver, j’aurais pu rester avec eux ici, dans ce royaume, j’aurais pu guérir les autres de ce virus, j’aurais pu être un héros...

Et à la place... A la place qu’est-ce que j’ai fait ?! Je... je les ais tous... Je les ai tous tués...

Je tremble, et griffe mon visage jusqu’au sang. Je vois quelques gouttes rouges tomber au sol. Ce rouge... Ce sang qui... Qui... Et car j’ai été un stupide scientifique un crétin un fou j’ai...

-J’ai détruit mon royaume...

Ils sont tous morts... Ils sont tous morts... Ils sont tous...

Morts...

Par... MA faute...

Je tombe en avant, sur mes genoux, paralysé. Puis je lève la tête. Mes yeux sont tellement exorbités que j’en ai mal. Je tremble, je saigne du visage, de violents sanglots s’étouffent dans ma gorge à cause de ma fatigue.

-Kingdom Hearts... Je les ais tués...

Je respire fortement, de plus en plus, puis me met à hurler. Un hurlement similaire à celui que mon propre fils à poussé il y a deux semaines. Jusqu’à me tuer la voix et les cordes vocales.

Et soudain, j’arrête. Ma voix se tait d’elle-même. Je regarde le sol fixement. Vide.

J’ai tué tous ceux qui comptaient pour moi.

Alors que j’aurais pu les sauver.

Je suis le seul qui aurait pu tous les sauver. Personne d’autre ne pouvait le faire... Car moi...

Depuis le début...

Depuis le début, le remède que je recherchais tant... Il... Il...

Il coulait en moi...

C’est mon sang...

J’aurais pu sauver Elrena, j’aurais pu sauver Ienzo, Ansem, Aeleus, Dilan, Lauriam, j’aurais pu sauver les Jardins tout entier, j’aurais pu assister au couronnement d’Ienzo, j’aurais pu vivre avec eux...

Mais au lieu de sauver les Jardins je... Je suis devenu fou... Je suis devenu pire que Vexen alors que je croyais les sauver... Je croyais sincèrement les sauver... Alors que j’ai fait tout le contraire...

J’aurais pu les sauver... J’aurais pu les sauver...

Le remède... Coule en moi...

Ma tête tombe contre le sol. Je suis si épuisé que je n’arrive pas à me redresser. Et je n’ai pas envie de me redresser. Je ne veux plus bouger, je veux me laisser mourir, laissez-moi mourir, laissez-moi mourir...

Je suis un monstre du nom d’Even. Je viens de tuer à jamais un royaume prospère, qui aurait pu continuer à vivre durant des siècles et des siècles... Je les ais tués car j’étais trop fou pour voir mon remède... Ce remède que je cherchais qui était... Sous mes yeux depuis le début...

Je viens de tous les tuer... Je suis un assassin. Un meurtrier. Je ne mérite pas de vivre.

Car au lieu de les sauver, je les ai tous abattus.

Car je croyais qu’être réunis avec Elrena était ce qu’elle aurait voulue.

Car je croyais que ne pas abandonner Ienzo voulait dire le tuer aussi.

Je suis devenu fou... Et maintenant, maintenant que c’est trop tard, maintenant que l’air est vicié de mort, maintenant que tout le monde est mort...

Ce n’est que maintenant que je réalise la vérité...

Je suis le véritable remède.

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