le ridicule tue moins que la mort

Chapitre 14 : crise deux fois

Catégorie: G

Dernière mise à jour 08/11/2016 06:02

8 ans plus tôt

« Il y a une nouvelle élève dans la classe. Soyez gentil avec elle et expliquez lui le système, je vous présente Malika » nous annonça la maitresse

Une fille étrange avec des cheveux bleus entra dans la classe. Elle avait 3 étoiles ! Et dire que quelques années plus tôt, moi aussi..

« Bonjour, je vois que tous se demande quel est mon alice et comme vous le voyez je lis dans les pensée et j'en inscris » tous ça sans ouvrir la bouche !

Je remarquai que mes camarades ressentaient une vive peur. Pourquoi ? Il faisait beau, le ciel ne nous tombait pas sur la tête ( je viens de voir tous les Axterix et Obelix), bref on était dans le meilleur des mondes.

Elle n'eut aucune réaction et alla à sa place sans nous accorder un regard.

Personne ne lui parla pendant des jours. Moi, je tentai d'attendre son cœur, caché derrière une carapace de tortue Ninga : elle était très forte pour cacher ses émotions mais je pouvais l'être encore plus !

Le 3ème jour, pendant la récréation, j'allai lui parler :

-est-ce que tu veux être mon amie ? (réplique piquée dans un film)

Elle fut étonnée puis me demanda froidement :

-ça ne t'ennuie pas que je puisse te contrôler à ma guise, lire toutes tes pensées ? Tu es sure que je ne viens pas de te dire de devenir mon ami contre ton grès ?

-bien sûr que non ! D'abord tu auras choisi quelqu'un d'autre et ensuite ton cœur est sincère, je le sais !

De nos jours

On était déjà en juin. J'adorais la chaleur mais aujourd'hui c'était la fournaise. En ce moment je passais plus de temps chez les primaires, prétextant voir mon frère ou m'amuser avec les petits mais la vraie raison était que je surveillais l'arrivée de Mikan.

Mais aujourd'hui pas possible d'y aller, je ne rêvais que d'une chose : d'une énorme glace au chocolat.

J'étais donc dans ma chambre, en train de regarder les fissures sur mon plafond en espérant y voir une signification quand ça se produisit. D'un coup. Sans les signes avant-coureurs habituels (qui seraient venues sur leurs petites pattes et qui…)

Une crise. Rare étaient les alices qui y échappaient et le pire était que ça pouvait survenir n'importe où : en classe, au toilette, pendant la nuit (horribles celles-là, on a tous besoin de sommeil)

Heureusement cette fois ci j'étais seule et dans ma chambre. Le spectacle pouvait commencer (les places ne sont pas à vendre)

Je ressentis tout d'abord les sentiments et émotions de tous ceux qui se trouvaient dans le dortoir des lycéens. Je peux vous dire que j'aurais préférée ne pas savoir. Je ne vais pas faire un long discours mais avec les hormones etc… j'avais l'impression d'entrer dans leurs intimités (pas qu'une impression en fait)

Puis ça atteignit toute l'école pour ensuite finir par englober l'académie et ses alentours proches. Plus de 500 cœurs différents assemblés en moi et je ne pouvais rien y faire à part attendre que ça passe tout seul.

Ensuite je vis les sentiments passée de tous ces gens-là : sentiment mort-nés, naissants, disparut. Il y en avait tellement en une personne depuis sa naissance alors là !

J'avais une crise environ une fois tous les 6 mois ce qui était assez bien. Je savais que certain en avais toute les semaines mais bon en ayant l'alice du sommeil ce n'était pas grand-chose. Car les crises ne s'appliquaient qu'à nous,on ne pouvait rien faire aux autres. Encore heureux ! J'imaginais bien tout ce que pourrais subir les gens si mon alice se déchainait brusquement.

Remarquez que je vous parle, à vous personnage imaginaire pour ne pas me concentrer sur le raz de marée de sentiments qui déferlait sur moi.

J'avais maintenant l'impression que ma tête allait exploser, poignardée par des milliers de couteaux. Merlin l'enchanteur devais les manier à merveille avec son sort « hugitus fugitus » ou un truc du genre. Et moi ? Je n'avais pas une petite formule magique dans la poche « abracadazam, que se terminus cette torture ». Aucun changement.

Ma montre m'indiquait que ma crise durait depuis 30 minutes. Mes crises durant habituellement une heure, j'en étais à la moitié (bravo ! j'arrivais à un faire un calcul !).

Mais j'ai oublié de vous parler des animaux ? Mais c'est impardonnable ! Eux aussi ressentent des choses ! Mais oui ! Tous ceux qui les traitent comme des moins que rien comme des... Animaux font une grave erreur ! Pauvres petites bêtes … qui aujourd'hui me pourrissent la vie ! Pourquoi êtes-vous si nombreux !

D'abord je ne parle pas des milliards de fourmis présentes, ni de toute les autres bêtes. Et en plus il faut que nous en élevions ! Poules, canards, rats… et quoi encore ? Des dinosaures ? Je crois d'ailleurs qu'un alice en avait fait renaitre un à partir de son squelette. Mais ce dinosaure avait failli détruire l'académie alors…tout ça pour dire que il y avait beaucoup trop d'êtres vivant près de moi.

La phase finale de ma crise débutait.

La phase ou les sentiments des autres devenaient miens.

L'école était vraiment trop mal agencée. Quel intérêt de séparer les lycéens des primaires et des collégiens ? Si j'avais été directrice, ça ne se serait pas passé comme cela ! Ah non ! Moi je suis intelligente ! Plus que tous ceux présents dans cette école ! Oui, monsieur ! Parfaitement je vais vous le prouvez en...

Revoyant ma famille. Cela faisait si longtemps que je n'avais pu la voir. Que devenaient-ils ? Étaient-ils heureux ? les moments passés avec eux me manquaient tellement ! Et puis ,je …

Mourait d'ennui. Il fallait que je fasse quelque chose mais il n'y avait rien à faire. En plus être roulé par terre, en boule, c'était d'un ennui mortel !

Non mais trop la honte en plus ! Heureusement que personne ne me regardais ! Je n'y survivrais pas ! Le ridicule tue, quoiqu'on en dise. En plus cet uniforme que je portais était trop moche ! La honte totale ! je ne pourrais plus me regarder dans une flaque d'eau !

On toqua à ma porte. Qui ça pouvait être ? Le FBI peut-être ? Un monstre psychopathe de Saw ? Un dragon a cinq queues venue des enfers pour me dévorer dans mon sommeil ? Ou alors c'était le facteur qui m'amenais un doigt de la grande tante de l'archiduc des napolitains ? Ou les lasagnes vivantes comme dans Garfield ?

Malika ouvrit la porte et s'arrêta net.

« tu…maoi…louis.. ». Elle voulait dire Mario et Luigi ? Je n'étais pas assez en forme pour jouer à Mario Card ou à tout autre jeu vidéo.

Elle continua son baragouinage .La réception était trop mauvaise, brouillées par les sentiments que je percevais. Ah mais j'arrivais a penser normalement ! Donc c'était presque fini, non ?

Vive la fin ! Youpi tralala ! vive les spaghettis Panzani (je ne fais aucune pub) ! vive l'Italie, la Belgique et le Mexique ! vive les nouilles sautées aux piments sous-marins ! vive la vaccination ! vive le monde en rose et en gris et en…

Je sortis de ma crise, épuisée. Malija s'était tranquillement assise sur mon lit.

« Elle a été particulièrement violente celle-là ! » me dit 'elle. « Je reviens dans deux heures, repose toi »

Elle partit comme une étoile filante (ma crise n'est peut-être pas tout à fait terminée)

Deux heures de sieste plus tard, Malika revint comme prévu. J'eus beaucoup de mal à me lever et à la suivre. Ou allions nous donc ? J'avais fait trois mètres et j'étais déjà morte de fatigue.

« Joyeux anniversaire ! » hurla tous un groupe de personnes quand nous entrâmes dans la chambre de Malika (immense)

J'avais complètement oublié que j'avais 16 ans aujourd'hui. Je n'en revenais pas qu'ils se soient tous réunis pour moi.

Parmi les invites je distingué Bridget, Sayori, les jumeaux, Chris, le chef ( ?) et d'autres connaissances (faite grâce/à cause de mes bêtises)

Tout le monde souriait. Ils étaient vraiment heureux d'être là et ça me faisait plaisir ( dans la mesure du possible puisque je tombai de fatigue)

« Que la fête commence » hurla quelqu'un.

Ce fut un peu n'importe quoi.

Je ne sais qui avait apporté de l'alcool mais presque tous étaient bourrés au milieu de la soirée. L'ancien chef des rouges surnommée le chef (j'ai oublié son nom) suivait Malika comme un petit chien. C'était amusant à observer.

Bridget draguait tous les garçons (et quelques filles) présents.

Sayori discutait science avec Chris pendant qu'un énorme gâteau se retrouvait suspendu dans les airs (où est Dobby ?). Heureusement il ne s'écrasa pas.

On dansa un moment avant de manger le gâteau magique (il avait un gout diffèrent pour chaque personne) puis on procéda à l'ouverture des cadeaux.

« Je vais faire un discours à la place de Sophie, Annonça Chris qui prit une voix aigu. Je remercie Malika d'avoir tout organisé. Je félicite les invités d'être encore vivant même si certains sont en train de comater. Et je remercie surtout mon brillant, merveilleux, exceptionnel petit ami sans lequel ma vie ne serait...

« Qu'un long fleuve tranquille.. » complétais-je.

Je reçu du chef des poids adaptables (+ on les utilise, plus ils deviennent lourds) .

Bridget m'offris un miroir magique (« tu te laisses aller, ma beauté ») et Sayori un film narrant l'histoire de Robinson Crusoé.

Malika me donna un boite à biscuit infini (« vous ne serez jamais à sec de biscuits secs ! »)

J'eus aussi des pétards qui ne font pas de bruits, des anges miniatures mécaniques et carnivores et une boussole à personne (« dite un nom et vous saurer ou il est !)

Le dernier cadeau fut celui de Chris : un collier de cristaux d'alice. Il me le passa sous les applaudissements de tout le monde.

Après la fête, je restai avec Malika pour ranger.

Alors qu'on avait presque finit, un individu apparut : l'homme insecte

« J'espère que tu as passé un bon anniversaire. Je n'ai pour cadeau que le rappel de ta dette. Il est temps que tu me rendes ce petit service »

Laisser un commentaire ?