Shingeki no Kyojin : A toi qui vis 2000 ans plus tard.

Chapitre 29 : Le poids de la couronne.

3649 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 19/06/2023 21:34

L'escouade était parvenue à rejoindre le District d'Orvurd avant Rhodes Reiss, ils avaient tout juste assez de temps pour préparer le matériel et armes nécessaires pour arrêter le géant. Tout le monde était descendu du véhicule et se hâtait pour vérifier ou ajuster leurs équipements, Erina les regardait s'affairer, assise au bord de la charrette, sa jambe n'étant pas totalement régénérée. A les voir faire, elle se dit qu'elle voulait en être, elle voulait agir. Cependant, au fin fond de son esprit, une voix lui répétait qu'elle ne serait finalement qu'un fardeau. Elle fut tirée de ses pensées par Sorën qui arrivait devant elle. 


- Laissez-moi vous aider, Capitaine. 


Et elle n'eut le temps de répondre qu'il venait mettre ses mains sur sa taille pour l'aider à descendre. Elle se tenait à lui et elle le regardait, complètement embarrassée, lui, ne semblait même pas remarquer son trouble. Elle se raclait la gorge, comme pour se redonner de la contenance.


- Faites attention, vous n'êtes pas complètement rétablie, il souriait. C'est bon de vous avoir de nouveau parmi nous.

- Merci beaucoup, Sorën, elle regardait ses compagnons d'armes s'affairer dans la forteresse en pierre. Que font-ils, tous ? 

- Erwin a fini d'établir une stratégie, il la considérait. Le coup d'état ayant réussi, il a ordonné à Historia Reiss de reprendre le trône afin qu'elle devienne la reine de ces murs. Selon lui, elle doit apparaître comme étant une libératrice, une sauveuse aux yeux du peuple. C'est probablement la meilleure chose à faire, la population n'aurait jamais accepté un règne militaire. 


Erina écoutait attentivement les paroles de son bras droit en regardant vers la concernée. Elle était encerclée de tous ses camarades ainsi que de Levi qui lui transmettait probablement les ordres d'Erwin, le Caporal semblait jeter un œil dans leur direction à quelques reprises. A voir les expressions gravées sur leurs visages, ils avaient tous l’air d’être perturbés et Historia avait la tête baissée, l'air songeuse. 


- Je vois. Beaucoup de choses dépendent de cette jeune femme. Elle prendra la bonne décision, j'en suis sûr. 


Elle en était persuadée car Historia avait su faire le bon choix lorsqu'ils étaient enfermés dans cette caverne de cristal, elle aurait pu choisir d’assouvir le désir égoïste de son père mais elle ne l’avait pas fait. Erina vint à se demander ce qu’il serait advenu si elle avait fait la même chose lorsqu’elle s’était retrouvé dans cette situation, il y a quelques années de cela. Ou encore si elle avait empêché son frère d’accéder à la demande de leur père, les choses auraient-t-elle été si différentes ? Auraient ils pu aspirer à une vie différente ou étaient ils condamnés depuis leur naissance ?

Pour l'aider à se déplacer le temps que sa régénération soit complète, Sorën lui avait remis une béquille en bois. Lorsque les deux individus gagnèrent les baraquements militaires pour retrouver Erwin, elle le vit qui se tenait devant une imposante table sur laquelle se trouvait diverses cartes, à ses côtés se trouvaient des soldats des autres bastions, des capitaines pour la plupart. En la voyant entrer dans la pièce, le Commandant se stoppa dans ses explications et contourna la table pour venir à sa rencontre. Elle le considérait longuement avant de faire le salut, poing resserré contre sa poitrine.


- Bon retour parmi nous.

- Merci beaucoup d'avoir permis notre sauvetage.

- Il était nécessaire de vous sauver, vous êtes très importants pour nous et pour le salut de l'Humanité. 


Elle hochait de la tête à ses dires, elle ne savait aucunement s'il tenait à l'humain ou au pouvoir qui les habitait pourtant une chose était sûr, elle lui devait la vie, une fois encore.


- Dis-moi en quoi je peux t'être utile, Erwin. 


Il demeurait silencieux un temps avant de finalement reporter son regard sur elle. Et comme à son habitude, il était d’un calme olympien alors que la situation ne s’y prêtait pas. Un grand danger les menaçait mais il semblait si sûr de lui.


- Je suis désolé mais tu ne peux pas nous accompagner. 


Erina l'observait, d’abord incrédule. Elle ne parvenait pas à le prendre au sérieux, elle pensait avoir mal entendu.


- Quoi ? 

- Dans ton état, tu ne ferais que de nous ralentir.

- Je serai complètement guérie le temps d’atteindre le Mur, tu le sais, lâchait elle, agacée. Tu me mets à l'écart, encore une fois ?


Elle avait haussé le ton sans s'en rendre compte, attirant l'attention de quelques curieux qui se mirent à lorgner dans leur direction. Alors qu'ils discutaient, la pièce se remplissait au fur et à mesure, les recrues étaient déjà sur place dont la principale concernée de cette mission, Historia Reiss.


- Je ne peux pas me servir de toi pour cette mission, Erina. Ton cas a été traité difficilement, Daris Zackley insiste pour qu'on continue de garder un œil sur toi. Il soupçonne que tu connaisses des vérités sur notre monde et le fait de ne rien dévoiler te mets forcément dans une position délicate. Bientôt, je ne pourrais plus rien faire pour toi.

- Qu’en penses-tu, toi, Erwin ? elle le fixait. Penses-tu que je sois votre ennemie ?


Un lourd silence prit place entre le soldat et son commandant, elle ne se démontait pas, du moins, elle essayait.


- C’est ce que j’essaye de découvrir, il regardait vers l’assemblée. Tu te bats à nos côtés depuis des années, mais que recherches-tu, au fond ? Reiner Braun, Bertolt Hoover et Annie Leonhart se battaient aussi à nos côtés avant que nous découvrions que c’était eux, l’ennemi. Je me dis que si on venait à gagner le sous-sol de la maison d’Eren, peut-être que tu serais plus coopérative et que tu nous dirais enfin la vérité. Je pensais que tu aurais assez confiance en nous pour nous dévoiler ce que tu sais, j'ai du me tromper.


Erina regardait Erwin s’éloigner pour reprendre sa place au bout de la table, interdite. Une sensation désagréable traversa tout son corps ; s’étendit dans son ventre et dans sa poitrine, elle se sentait impuissante, délaissée, seule. Pourtant, elle le savait, elle savait pertinemment que ce jour risquait d’arriver. Elle avait l’impression que ses compagnons, ses frères d’armes aux côtés de qui elle avait combattue s’éloignaient d’elle, lui échappaient, lui tournaient le dos. La confiance qu’ils avaient envers elle se trouvait ébranlée, jour après jour. Elle se mit en retrait un peu plus en arrière, regardant les derniers soldats qui étaient attendus dont Levi pour que le conseil militaire puisse enfin débuter. Il vint se poster à ses côtés, bras croisés contre son torse, Erina avait le regard rivé sur les différentes cartes qui étaient éparpillés sur la grande table en chêne devant laquelle se tenait le Commandant du Bataillon d’Exploration.


Commandant, comment souhaitez-vous vous y prendre pour l’évacuation du District ?

Nous n’allons pas l’évacuer, la population doit rester en place pour pouvoir l’appâter.

Quoi ?! Mais c’est de la folie !


Erina écoutait attentivement, se servir d’un appât pour attirer l’ennemi, c’était une technique qu’Erwin aimait employer. Malgré qu’il semblât avoir une stratégie bien pensée et qui ne comprenait pratiquement aucune faille, des vies étaient en jeu et elle ne pouvait s’empêcher d’être inquiète pour ses camarades. Elle regardait Levi en biais, il était parfaitement concentré et assimilait les directives du Major.


- Je ne vous accompagnerai pas, dit-elle à voix basse. Levi, fais attention, cette fois encore.


Il la considérait, il avait l’air étonné durant une fraction de seconde. Il souhaitait peut-être en savoir plus mais la situation ne leur permettait pas d’en discuter. Il finit par hocher de la tête en reportant son regard sur Erwin.


- On y arrivera, Erina.


Elle hochait de la tête à ses paroles, comme soulagée, elle continuait de le considérer longuement. Elle repensait aux brefs moments qu'ils avaient vécus ensemble, les fois où ils s'étaient rapprochés. Elle regrettait de ne pas avoir eu la possibilité de lui avouer ce qu'elle pensait éprouver, en fait, elle en était terrifiée. Elle se rapprochait de lui et elle vint timidement entremêler ses doigts à ceux du Caporal qui avait décroisé ses bras, gardant tous deux les yeux rivés sur le Commandant, assimilant chaque information qu'il transmettait.


 

Ça ne faisait quelques heures qu’ils étaient partis déjà et le soleil ne tarderait pas à se lever. Erina avait totalement récupéré de ses blessures, le temps de guérison avait prit du temps, cette fois encore. Le temps laissait des traces sur son corps et sur son pouvoir, elle avait la sensation de ne plus avoir la dextérité d’antan. Elle avait quitté ses appartements une fois qu’elle eut vêtue ses vêtements de ville, dès lors, elle pu constater que des soldats se trouvaient en face de son bâtiment. Ils étaient déguisés en civil mais à leur façon de se tenir, elle sut tout de suite que c’étaient des soldats. Ils étaient probablement chargés de la surveiller comme lui avait informé Erwin, sur ordre de Daris Zackley.


- Erina., appela une voix.

- Dennis, te voilà, dit-elle en souriant. Tu aimes ma robe ? demanda-t-elle assez fort.


Elle s’approchait de lui et elle enlaçait son bras. L’officier parut déstabilisé et il n’eut le temps de répondre qu’Erina le poussa à marcher à ses côtés, serrant fermement son bras contre sa poitrine. Elle voulait que ça paraisse pour un rendez-vous galant.


- Ne te méprends pas, Dennis. Je suis sous surveillance, je ne dois pas éveiller les soupçons.

- Qui te surveille ?

- Ne fais pas l’ignorant. Je sais ce qui se dit sur moi, elle le regardait. Des hommes de la Brigade Spéciale, les deux civils derrière, un avec un chapeau et un journal dans les mains, l’autre en tenue de marchand. Tu as ce que je t’ai demandé ?

- Oui, au début je ne savais pas si tu étais sérieuse.., il soupirait. C’était assez délicat de devoir fouiner avec tout ce qui se passe en ce moment, il lui tendit un bout de papier. Mais j’ai profité du chaos.

- Qu’as-tu appris d’autres ?

- Il est retraité depuis quelques années maintenant, il a perdu une jambe lors d’une mission à l’extérieur des murs, il parait qu’il n’a plus toute sa tête depuis qu’il en est revenu. Il a disparu de la circulation pendant des années. Je ne sais pas en détail ce qu’ils lui ont fait pour lui soutirer des informations sur toi.

- Je le croyais mort depuis tout ce temps.., dit Erina à voix basse. Sais-tu comment ils sont parvenus à le retrouver ?

- Non, je l’ignore, mais nous savons tous deux les ressources dont disposent les Brigades Spéciales. S’ils souhaitent quelque chose, ils font en sorte de l’obtenir.


Dennis se mit à regarder Erina, l’air agacé. Son bras était toujours emprisonné contre sa poitrine et ça le mettait visiblement mal à l’aise.


- Quoi qu’il en soit, je ne te rendrai plus service. Je risque mon poste en t’aidant, je pourrais avoir des ennuis simplement en étant vu avec toi.

- Bien, ça me suffit. Et puis, tu n’as fait que payer ta dette, n’est-ce pas ?


Elle l’entendit bougonner à ses côtés, elle s’arrêtait pour déplier le bout de papier qu’il lui avait remis afin de lire ce qui était inscrit dessus, il s’agissait d’une adresse qui se trouvait non loin de la capitale, un quartier plutôt bien réputé en plus de ça. Pour elle, c’était étonnant, elle fit la conclusion qu’il avait été placé ici pour une raison : être mis sous surveillance et à disposition des Brigades s’ils avaient besoin de quoi que ce soit. Erina et Dennis reprirent tranquillement la marche et se fondirent peu à peu parmi les marchands qui s’affairaient à installer leurs stands dans la rue piétonne pour le marché, elle levait les yeux vers le ciel et le soleil se levait tranquillement. Les deux individus s’arrêtèrent près du stand d’un boulanger qui était entrain de disposer toutes ses pâtisseries qui avaient l’air plus délicieuse les unes que les autres.


- Je vais te laisser ici, dit simplement Erina. Merci encore pour ton aide, Dennis.


Il n’eut le temps de lui répondre qu’elle lui déposait un chaste baiser sur la joue avant de s’enfuir dans une petite ruelle pavée. Elle marchait d’un pas rapide, les yeux rivés sur l’adresse que l’officier avait inscrit noir sur blanc.


Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour trouver l’endroit, un quartier plutôt bien entretenu au sud de la capitale, non loin du Mur Sina. Elle se tenait devant la porte depuis plusieurs minutes maintenant, son cœur cognait fortement dans sa poitrine.

Derrière cette porte se trouvait l’homme qui les avait sauvés, Eryck et elle, alors qu’ils erraient à l’extérieur des murs. Sans lui, ils n’auraient pas tenu plus longtemps. Il les avait recueillis un temps chez lui mais il du partir en mission et ils furent envoyer dans les Bas-Fonds, n’ayant aucune famille à la surface et aucuns papiers. Les jours se changèrent en mois et les mois en années, sans avoir de nouvelles de leur sauveur. Elle prit une grande inspiration et toqua plusieurs fois contre la porte en bois, de l’autre côté, elle put entendre la voix du vieil homme s’élever :


- Louise ? Entre donc.


Il attendait quelqu’un d’autre mais au moins Erina savait que sa visite se devait d’être brève. Elle ouvrit la porte et la refermait derrière elle. Même si de l’extérieur la maison semblait entretenue, l’intérieur l’était moins. C’était une maison avec une décoration des plus rustique, qui avait pris l’image de son habitant. La clarté du soleil avait imprégné les lieux assombrit par les meubles en chêne. Le vieil homme était installé devant la cheminée allumée, la valse des flammes se reflétait sur son visage, dans sa main il tenait un livre qui semblait ancien. Le temps ne l’avait pas épargné et elle put constater les séquelles qu’il avait gardé de son ancien poste. Erina le considérait longuement, elle remarquait quelques égratignures ici et là, elle ne put s’empêcher d’enrager intérieurement, les Brigades Spéciales étaient prêtes à tout pour obtenir la moindre information. Elle s’éclaircissait la voix pour attirer son attention et l’homme parut surpris.


- Vous n’êtes pas Louise.

- Non, pardonnez mon intrusion, Monsieur Bronner.


Elle fit un pas, d’abord hésitante mais elle s’approchait finalement pour se mettre accroupie devant lui. Le petit bout de papier qu’elle tenait depuis le début dans ses mains n’était plus qu’un bout de chiffon froissé par sa nervosité. Le vieil homme parut la dévisager longuement, l’air perplexe mais son visage se décontractait peu à peu pour laisser place à de la surprise.


- Je.. Je connais ce regard.


Erina hochait de la tête en souriant tristement, elle baissait la tête en sentant les larmes arriver. Elle ne savait quoi dire, elle aurait tant aimé qu’Eryck soit encore là, elle savait combien il souhaitait revoir cet homme pour le remercier. Un poids se fit ressentir sur sa tête, Bronner laissait échapper un petit rire.


- Tu es donc encore en vie, ça me fait plaisir de te revoir, il souriait. Laisse-moi donc te regarder.


Elle relevait la tête à sa demande et il l’examinait minutieusement, un mince sourire figé sur ses lèvres.


- Tu as l’air d’en avoir bavé. Tu n’es pas venu avec ton frère ?

- J’ai eu vent de ce que la Police Militaire vous a fait, je suis désolée.. Je pensais que vous étiez..

- Mort, depuis toutes ces années ?, il souriait. Meh, il m’en faut plus.. Et puis ne t’en fais pas pour les Brigades, ils ne m’ont pas soutiré grand-chose puisque moi-même je ne savais pratiquement rien. Je vais bien.


Erina continuait de l’observer longuement, abattue.


- Tu ne m’as pas répondu, où est passé ton frère, Eryck ? Si je ne me trompe pas… J’aurai aimé le revoir, lui aussi.

- Il est mort.


Le vieil homme fut choqué et son regard s’assombrit. Un lourd silence prit place dans la bâtisse, seuls se faisaient entendre les crépitements du feu qui rongeait les buches. Erina s’éclaircissait la voix pour reprendre :


- Lors de votre départ en mission, nous avons été envoyés dans les Bas-Fonds car nous n’avions personne d’autre et aucuns papiers. Nous y sommes restés pendant quatorze ans et nous avons été recrutés par le Commandant du Bataillon d’Exploration.

- Je suis désolé, pour tout ce que vous avez traversé, vous étiez si jeunes.. Si j’avais pu vous protéger, rester avec vous, je l’aurais fait, crois-moi.

- Je le sais. Je ne vous en ai jamais voulu et Eryck non plus, ne vous inquiétez pas.


Erina affichait un mince sourire. Bonner vint passer sa main rugueuse sur sa joue de la jeune femme et essuyait de son pouce la larme qui coulait de son œil gauche. Elle apprécia ce contact quelques secondes avant de finalement se relever en soufflant, elle vint prendre la main du vieux monsieur dans la sienne pour la serrer fermement.


- Je ne peux rester mais je suis heureuse de savoir que vous allez bien.

- Reviens donc quand tu le peux et quand tu le veux, nous boirons le thé ensemble.

- J’essaierai.


La porte derrière Erina s’ouvrit et une jeune fille apparut dans l’encadrement. Elle se stoppait net en voyant qu’une intruse se trouvait dans la demeure de son grand père.


- Qu’est-ce que.. ?! Que faites-vous ici, Capitaine Kayser ?

- Louise, tout va bien.

- Mais.. Elle est surveillée de près par la Police, elle est dangereuse ! s’exclamait la jeune fille, perturbée.

- Louise !

- Tout va bien, je m’en vais., annonçait Erina en levant les mains en signe de capitulation.


Erina fit un signe de main à Bronner qui était resté assis dans son fauteuil en cuir avant de quitter la demeure, au bout de la ruelle qu’elle avait empruntée plus tôt, elle vit des soldats s’agiter, sûrement ceux qui étaient chargés de la surveiller. Soudain, les cloches se mit à retentir et elle comprit. Ses compagnons étaient enfin de retour.

Ainsi, en l'an 850, le gouvernement royal condamna à mort Erwin Smith, Commandant du Bataillon d'Exploration pour avoir enfreint à la sécurité de l'Humanité. Alors qu'il se trouvait sur la potence, une annonce fut faite : le Mur Rose avait cédé face aux Titans. Les conseillers du Roi ordonnèrent alors de refermer les portes de la Capitale pour empêcher les réfugiés de pénétrer l'enceinte de Sina, abandonnant ainsi le peuple. Bien entendu, cette annonce s'était avérée être un piège mis en place avec l'aide de Daris Zackley, Commandant en chef des trois régiments visant à dévoiler aux grands jours les agissements de l'assemblé du Roi Fritz, un coup d'Etat fut alors mené. Pendant ce temps-là, l'escouade du Caporal Levi découvrirent qu'Erina, Historia et Eren furent conduits dans une caverne qui se trouvait sous la chapelle de la propriété Reiss, à l'aide du Titan d'Erina et des cadets, ils purent tous ressortir de là pratiquement indemnes alors que Rhodes s'était vu se changer en Titan déviant qui souhaitait s'en prendre au District d'Orvurd. Grâce aux efforts combinés de la garnison et du bataillon d'exploration, d'Eren ainsi que de l'escouade de Levi, le Titan de Rhodes fut vaincu, Historia lui portant le coup fatal. Devant une foule de citoyens du district, Historia se déclara être la véritable souveraine de ces Murs.

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