Amour secret

Chapitre 1 : Envies soudaines

1811 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 10/11/2016 02:29

Je me trouvais dans mon lit, dans ma ''vaste'' chambre qui n'était en réalité que le cachot.

Le Caporal Livaï m'avait ordonné de dormir là-bas, si jamais un jour je me transformais en titan pendant mon sommeil.

C'était lui même qui venait me coucher habituellement, mais pas ce soir. Il avait l'air pensif, voir déprimé. Il avait donc chargé Armin de m’amener dans ma chambre et de me surveiller jusqu'au prochain tour de garde.

Mon compagnon avait l'air crevé de cette journée, ni lui ni moi ne parlions. Quelques heures passèrent et Mikasa arriva en vitesse.

« Eren, le Caporal Livaï voudrait te voir, tout de suite. » Me dit-elle en me lançant un regard noir. Elle n'aimait pas notre chef, je n'ai jamais su vraiment pourquoi.

« À cette heure ci ?! » S'exclama le blond en ouvrant la porte de ma cellule.

« Oui. » Répondit-elle d'un ton sec.

J'enfilai donc un pantalon pour ensuite suivre mon amie d'enfance d'un pas rapide.

Arrivé devant l'imposante porte en bois, Mikasa décida de me laisser seul afin de rejoindre son lit.

J'avais peur, pourquoi le Caporal voulait me voir à cette heure tardive ? Avais-je fait quelque chose de mal ? Allait-il encore me frapper ? Je le sentais venir d'ici ! J'étais un peu comme son putching ball personnel, ça le défoulait de me cogner je pense.

Je pris mon courage à deux mains. Je toquai... Pas de réponse. J'attendis un peu pour ensuite retenter la chose en priant que le caporal se soit endormi sur son bureau, comme à son habitude.

« Rentre, gamin. »

« ... Toujours aussi froid. » Pensais-je.

Je rentrai d'un pas hésitant, en pensant à toutes les conneries que j'aurai pu faire de la journée.

« O-Oui mon Caporal ? ... Vous vouliez me voir ?! »

« Tais-toi et couche-toi près de moi. Dépêche-toi. S'il te plaît.»

« Quoi ?! A-t-il bien dit ''S'il te plaît'' ou ai-je rêvé ? Jamais, depuis que j'avais rejoint le Bataillon d'Exploration, je ne l'ai entendu dire ce mot. » Me dis-je, sous le choque.

« Mais pour ... pourquoi ? » Lui demandais-je d'un ton perplexe.

« Ne pose pas de question et viens je t'ai dit. »

Je m’exécutai donc et me faufilai sous ses draps, confortables et doux, en regardant le Caporal d'un regard interrogateur.

« Qu'est-ce que tu as à me regarder comme ça, gamin ? »

« J-Je me demandais pourquoi m'avoir fait venir en pleine nuit ! C'est un peu mal placé, si je puis me permettre, de demander une telle chose à l'un de ses subordonnés, surtout que je risque de me transformer en tit.... »

Je n'ai pas eu le temps de finir ma phrase que mon supérieur m'embrassa s'en prévenir.

« Tu parles de trop ... »

« Mais ... Ca-caporal Livaï, je ... Pourquoi ? Je ne suis pas sûr de tout comprendre ... »

« De un, appel-moi simplement ''Livaï'', c'est un ordre, de deux, tu es encore trop jeune pour comprendre pourquoi je t'ai fait venir ici. Et de trois, penses-tu sincèrement que je ne puisse pas te tuer si tu te transformais en titan ? » Me répondit-il de son ton froid habituel tout en me regardant droit dans le yeux.

« ... D'accord, Capo... Livaï ! Pardon, Caporal. ... Ah ! Je suis désolé ... Livaï, pensez-vous vraiment me tuer si je me transformais accidentellement ? »

« Oui, ne prend pas ce que je dis à la légère, gamin. »

« Argh ... D'accord. Mais pourquoi m'avoir embrassé ? C'est assez gênant ! Et puis, vous dites que je suis trop jeune, mais je peux quand même savoir ! C'est un peu déstabilisant ... »

« Effectivement, tu mérites d'avoir quelques explications mais pas tout de suite, peut-être un autre jour, qui sait. » Dit-il d'un ton moqueur, à la limite du sadisme.

Il se retourna, son dos face à moi. Ne sachant pas quoi faire, je décidai de me coucher face à lui.Je m'endormai quand mon aîné m'arracha pratiquement le bras et me força à se rapprocher de lui, encore plus près que je ne l'étais déjà et posa ma main sur son torse si ... Musclé ... Et si ... Chaud.

Je frissonnai. Et, sans vraiment me contrôler, je commençai à caresser sa chair. Je ne savais pas si le Caporal dormait mais il avait de frissons par-ci par-là.

Sans un mot, il attrapa ma main qui se baladait progressivement sur son corps pour l'embrasser et la serrer contre lui pour ensuite se retourner face à moi. Nous nous retrouvons les yeux dans les yeux, son regard était si profond que j'ai eu l'impression de m'y perdre pendant des heures.

« Dis-moi, gamin, ça n'a pas l'air de te déranger plus que ça de dormir dans le même lit que moi, je me trompe ? Tu me l'aurais dit, si ça te déplaisait, n'est-ce pas ? Je ... » Il ne termina pas sa phrase.

« À vrai dire, je ne sais pas trop quoi en penser. C'était un ordre, non ? Donc techniquement, je ne pouvais pas vous désobéir, mon Livaï. Enfin je veux dire mon Caporal ! Euh, plutôt Livaï. Je suis désolé. » Dis-je en tremblant.

« Mais tu trembles, as-tu froid ? Ou as-tu peur ? Mais si oui, de quoi ? De moi ? Ou du fait de dormir avec moi sans avoir eu d'explications avant ? » Me demanda-t-il d'un ton moins sec, presque sensuel, ce qui me perturba d'avantage.

Sans avoir eu le temps de répondre, il posa sa tête contre mon torse et me caressa le bas du dos, ce qui me provoqua quelques frissons de plaisir.

« Non, ce n'est rien de tout ça, lui répondis-je, je... Je pense que c'est dû à la fatigue ... »

« Tu penses ? Bien, dormons alors. » Dit-il d'un ton calme, un ton que je n'avais que très rarement entendu.

Je ne savais pas comment réagir, ni quoi dire ...

Je senti quelque chose d'assez dur sur ma cuisse, sans savoir exactement ce que c'était.

Je continuai à regarder mon supérieur pendant que celui-ci s'endormait lentement.

Je commençai à me dire qu'en réalité, il était moins froid qu'il en avait l'air, je fus presque sûr qu'il pouvait être doux comme un agneau quand il voulait.

Je décidai de me retourner pour être dos à mon compagnon de chambre.

En réalité, il ne dormait pas. Il commença à faire glisser lentement sa main sur ma nuque, pour ensuite effleurer mon épaule, mon bras pour descendre jusqu'à ma hanche. C'est là que j'ai compris d'où provenait cette bosse dure qui me touchait la jambe depuis un certain moment déjà.

« Est-ce que le Caporal serait entrain de ... Ça ne pouvait pas être ça, c'était tout simplement impossible ! » Me dis-je, inquiet. Je n'osais pas y croire et priais pour que je me trompe.

« Li ... Livaï ? Dites-moi ... Pourquoi m'avez-vous fait venir ici ? Je dois savoir, je n'arrête pas d'y penser. »

Un long silence ...

« Pourquoi ? Car je te voulais à mes côtés, toi et personne d'autre. » Me répondit-il tout en continuant de faire balader sa main sur mon corps tremblotant. 

« Arrête un peu de trembler, sinon je vais devoir te punir. » Il se colla encore plus près de moi et je senti, effectivement, le membre de mon supérieur en érection.

« Me ... Pu-punir ?! »

« Oui, tu as bien compris. »

« Mais ... Comment, pourquoi ? »

« Veux-tu vraiment le savoir, morveux ? »

« ... Je n'en suis pas sûr, en fait, ça ira. Je vais arrêter de trembler. »

Trop tard. Mon supérieur m'attrapa par le bras et me retourna afin que je me retrouve sur le dos. Il se mis à califourchon sur moi, d'où je pouvais voir la bosse de son boxer de plus près. Il se pencha sur moi et m'embrassa langoureusement.

« Tu voulais une explication, non ? Alors la voilà, je crois que je ... »

Je ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase « Livaï, est-ce que vous m'aimez ? Si c'est réellement le cas, dite-le moi, s'il vous plaît. Je veux en avoir le cœur net. En plus, votre ... Érection ne trompe pas, dû moins, je pense ... »

« Qu'est-ce que ça pourrait te faire, à toi, un gamin de même pas 17 ans si je t'aimais ? Est-ce que tu sais au moins, ce que ça fait d'aimer quelqu'un ? » Répondit-il, agacé par toutes ces questions.

Un long silence pesa dans la pièce.

« Caporal, je ... »

« Tais-toi. Tu m'énerves, tu peux rester dormir ici si tu veux ou retourner dans ton cachot, ça revient au même. Je me casse d'ici. »

« Attendez, s'il vous plaît ! Caporal ... »

Trop tard, la porte de la chambre claqua, me laissant seul dans cette pièce immense, dans ce lit immense. Mon nez me piquait, des larmes commençaient à monter. Je me sentais obligé d'aller le rechercher afin de le ramener ici mais je m'abstins. Il était en colère, je décida donc de le laisser se calmer...

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