Amour secret

Chapitre 2 : Première fois

1236 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/11/2016 15:12

N'arrivant pas à fermer l’œil de la nuit, je décidai donc de partir à la recherche du Caporal. C'était quand même de ma faute s'il s'était énervé comme ça tout à l'heure ... Je sorti de la pièce avec une couette sur les épaules et longeai le long couloir tout en réfléchissant où pouvait bien se cacher le Caporal. Je fouillai plusieurs pièces se trouvant à différents étages, la bibliothèque et même la cuisine.

Je commençai à perdre espoir, c'est alors que j'ai vu une faible lumière provenant de la salle à manger. Je décidai donc d'aller vérifier s'il ne se trouvait pas là-bas.

Je vis le Caporal, endormi à côté d'une tasse de café refroidie avec les heures. Je m'avança vers lui d'un pas léger. Comme il ne faisait pas très chaud, je lui déposa la couette sur ses épaules et m'assis à ses côtés tout en le regardant dormir. Je ne comprenais pas, pourquoi s'était-il mis dans un état pareil tout à l'heure, m'aimait-il vraiment ? ... Je restai perplexe face à toutes ces questions.

Les heures passèrent, je m'endormis à mon tour jusqu'à sentir quelque chose m'effleurer doucement. Je me réveillai et vis mon aîné déposer la couette sur mes épaules.

« Caporal, je suis désolé pour tout à l'heure, je ne voulais pas ... »

« Arrête de t'excuser gamin. Retournons dans la chambre, ça caille ici, tu ne trouves pas ? »

Je le suivi en silence. Arrivé dans la pièce à couché, Livaï me poussa afin que j'atterrisse sur le lit et se mis sur moi. Il commença à m'embrasser comme il ne l'avait encore fait durant cette soirée si étrange.

« Il faut que je te dise, Eren, je crois avoir des sentiments pour toi. Tout est flou dans ma tête pour le moment, mais tu ne me laisses pas indifférent. Je n'ai qu'une seule envie, c'est de te prendre, maintenant. »

Je restai choqué sur de telles paroles. ''Me prendre, maintenant'' ? Que voulait-il dire par là ? Je n'avais jamais eu d'expérience sexuelle, que ce soit avec une femme ou bien un homme. Mais étrangement, je n'étais pas contre cette proposition, j'étais même plutôt ''enthousiaste''.

Il continua sa phrase « Et pour ce qui est de tout à l'heure, c'est moi qui suis désolé, je n'aurai jamais dû m'emporter comme ça, surtout sur toi. Et oui, c'était de ta faute si je bandais. »Il se pencha sur moi et m'embrassa à nouveau. Il voulu se remettre droit mais je l'en empêcha et l'embrassa de plus belle.

« Je ... Je vous aime, Livaï. Oui, je vous aime. Je suis sûr de mes sentiments envers vous. Moi aussi, j'ai envie de vous ! » Cette phrase ... Je n'aurai jamais cru la dire un jour. Je ne pensais même pas qu'il était possible d'aimer son supérieur, et pourtant, en réfléchissant bien, je l'ai toujours su au fond de moi. Mais je ne voulais pas y croire, je n'avais encore jamais aimé quelqu'un auparavant.

Mon aîné me regarda droit dans les yeux tout et commença à m'embrasser dans la nuque et descendit lentement sur mon torse, me mordilla un téton tout en me caressant les cheveux d'une main.Je frissonna de plaisir, jamais je n'avais senti une sensation comme celle-ci.

« Je ne m'attendais pas à un tel retournement de situation, m'avoua-t-il. À partir de maintenant, tu es à moi, compris ? J'ai tellement envie de toi à cet instant. Ne t'inquiètes pas, je prendrais soin de toi. Je ... » Me dit-il d'un ton déterminé mais calme à la fois.

« O-oui, je suis tout à vous mon Ca... Livaï. Mon Livaï. » Lui dis-je en rougissant.

Je ne savais pas exactement ce qui allait se passer par la suite, mais le ton rassurant de mon supérieur me mis de plus en plus à l'aise.

Il continua sa cascade de baisers jusqu'à arriver à mon boxer. J'avais chaud, une chaleur intérieure, si bonne. Il ne s'attarda pas plus sur mon corps bouillant et me retira mon sous-vêtement, lentement, comme pour me faire languir. Il me regarda avec un air de défi, un regard de prédateur, si froid et si sexy à la fois.

Mon dernier vêtement retiré, Livaï vit mon membre en érection, il commença à le caresser du bout des doigts pour ensuite le lécher avec tendresse et timidité.

Je plaquai ma main contre ma bouche pour me retenir de gémir de plaisir.

Il pris mon sexe en main, fis des vas et viens, tantôt lentement, tantôt plus vite. Et sans prévenir, le mis en bouche, jouant avec sa langue sur mon gland et me fis une gorge profonde. Je gémis de plus belle.

Mon supérieur s'arrêta, mis un doigt en bouche, puis un deuxième et me les inséra dans mon anneau de chair si étroit. Un petit cris sorti de ma bouche, d'abord de douleur, ensuite de plaisir. Il continua de me sucer tout en me préparant.

Enfin, mon aîné me retourna pour que je me retrouve les fesses en l'air. Et sans prévenir, il s'enfonça en moi, nous ne faisions plus qu'un. Je ferma les yeux tout en me mordant la lèvre inférieur. C'était si bon ! Le Caporal alla doucement pour ensuite accélérer, ses mouvements étaient brutaux mais à la fois sensuels, tout en me branlant d'une main. Il continua ainsi jusqu'à en être épuisé.

« Livaï ... Je ... Je viens ! »

« Humpf ... Eren, m-moi ... Aussi ... »

Je jouis sur ces draps, et lui en moi. Il se retira, essoufflé, le liquide encore chaud coula entre mes cuisses.

Je me coucha à côté de la personne qui, dorénavant, était devenu mon amant, et l'embrassa tendrement.

« Livaï, dites-moi cette phrase impossible à dire ... »

« ... Je t'aime Eren. »

Et nous nous endormions chacun dans les bras de l'autre.

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