Un nouveau départ (Livaï x Hanji)
Chapitre 4 : Baiser volé
365 mots, Catégorie: G
Dernière mise à jour 29/04/2017 09:05
5 ans plus tard, 850. Le mur Maria est tombé, les bataillons sont passés de défaites en petites victoires - plus d’échecs pour être honnête. Aujourd’hui, le bataillon des “ailes de la liberté” sont à nouveau devant la porte du district de Trost, fin prêts pour une nouvelle sortie dans les territoires des titans. Livaï avait gravi les échelons et était désormais caporal-chef et chef d’une escouade. Hanji n’était donc plus dans la même que lui, elle était désormais chef de la troisième équipe du bataillon d’exploration. Quant à leur relation, une fois leurs sentiments révélés, tout était devenu plus facile. Leurs comportements du quotidien n’avaient pas vraiment changé mais ils étaient à présent plus intimes quand ils se retrouvaient seuls, il leur arrivait de dormir ensemble, et surtout ils ne se torturaient plus l’un et l’autre en se demandant qu’est-ce que qu’éprouvait l’autre exactement.
Ils participaient aussi à cette expédition. L’un à côté de l’autre, sur leurs chevaux, ils attendaient l’ouverture de la porte. Hanji, comme à chaque fois qu’ils sortaient de l’enceinte des murs, s’extasiait sur les titans qu’ils allaient voir.
“J’arrive, les titans ! J’arrive ! Oh, Livaï, j’espère qu’on rencontrera des déviants !”
Livaï soupira, avec malgré tout un léger sourire aux coins des lèvres. Vraiment, elle n’était pas possible…
“Un déviant ? Moi, j’en vois un, ici… répondit-il avec un ton très sérieux.
- Où ça ? Dis, où ça ? Ici ? s’exclama-t-elle en se tournant de tous les côtés.
- Ouais. Là.”
Sur ces mots, il attrapa la queue de cheval d’Hanji, lui tourna la tête vers lui et dit : “Juste là.” Et il l’embrassa, rapidement, pressant ses lèvres sur celles de sa petite amie. Hanji, surprise au début, ferma les yeux et profita simplement du moment. Ils se séparèrent rapidement. Un baiser volé, légèrement provocateur, une façon pour Livaï de lui dire combien il l’aimait.
“Cette nouvelle expédition commence bien…” pensa-t-elle.