A long journey
Départ.
Arrivée aux écuries, je me mis en direction du palefrenier.
«-Vous vous occupez beaucoup de votre jument.
-Enfaîte, je suis venue vous demander quelque chose.
-Qui a t-il ?
-Pourrez-vous seller Melmehir lorsque celle-ci s'affolera. Elle vous en laissera le temps puis relâchez la.
-Avec les équipements ? Cela ne la gênera pas ?
-Nous vous en faites pas. Seulement gardez un œil sur elle.
-Bien entendu. »
Alors qu'il partait s'occupait d'autres chevaux dans d'autres écuries, je me dirigeais vers Melmehir lui prononçant quelques mots elfiques. Et sentant cette fois-ci quelqu'un à l'approche, je me retourna.
«-Pourquoi avoir demandé ceux-ci au palefrenier ?
-On ne sait jamais quand le danger peut arriver.
-Pour mieux vous enfuir !
-Ne doutez pas de ma loyauté, je ne suis pas lâche au point de laisser des personnes sans aides.
-Alors vous doutez de nous !
-Vous les elfes êtes vraiment difficile à faire comprendre. Dites-moi Legolas, doutez-vous des hommes ?
-Sur certains.
-Alors il y a des chances que vous doutiez de moi ?
-Je ne peux le dire pour le moment car je l'ignore.
-Vous l'ignorez. Vous ne mentez point les elfes.
-Contrairement à vous, non.
Je leva un sourcil le sourire aux lèvres et marcha jusqu'au camp d’entraînement suivie de Legolas.
-Je vous ai entendu parler au seigneur Elrond après le conseil, et je n'ai toujours pas trouvé le fait de votre présence dans la communauté.
-Il y a certaines choses que j'ai à faire en Lorien.
-Savez vous déjà par ou nous allons passer ?
-Disons que c'est des chemins les plus sûrs.
Arrivés au camp, j'avançais vers une table ou était posé mes armes. Pendant que je rassemblais des flèches dans mon carquois, Legolas attrapa une de mes deux épées.
-Elles viennent de Lhénmiène. Dis-je devant son regard interrogateur.
-On raconte qu'elles sont tellement aiguisées qu'elles couperaient un arbre.
-C'est un peu abusé. Il me faut rejoindre mes quartiers.
-Bien sur. »
Attrapant mes deux épées, mes poignards, mon arc et mon carquois, j'hochais la tête et me rendit vers mon logis.
Là je prit mon sac, mettant des affaires de rechange, évitant les orbes, un peigne et quelques livres.
Sentant la fatigue me venir, je me lava et enfila une robe verte pâle. Je déposa mon sac sur la table à coté de mes anciens vêtements. Et sortis faisant une dernière fois le tour de la demeure.
«-Aphilie je vous cherchais, dit Arwen. Mon père m'a expliqué que vous partez avec la communauté. Faites attention à vous.
-Vous voilà à vous faire du soucis pour une simple humaine.
-Vous n'êtes pas qu'une simple humaine, vous êtes mon amie.
-Merci, Arwen. Cela me touche. Aragorn m'a chargée de vous dire qu'il vous cherchait. »
Alors qu'elle partit me laissant seule, je vis que le soir arrivait et alla me coucher.
Le lendemain, je me levais à l'aube. M'habilla de mes vêtements en cuir et de mes bottes, attrapant mon sac à la volé et partis voir Elrond.
«-Avez-vous fait vos affaires ? Demanda ce dernier.
-Oui, il me manqua plus qu'une chose.
-Là voilà. Faites attention à vous, Ehnmèn m'en voudra s'il vous arrivait quelque chose.
-J'espère vous revoir Elrond.
-Moi de même. »
Rangeant l'Enmiélione dans mon sac sous mes vêtements, je sortis rejoindre les autres à la sortie de Fondcomb. Quand je croisa Legolas.
«-Je ne vous ai pas vu au déjeuner.
-Il m'a fallut voir le seigneur Elrond et je n'avais pas faim.
-Si vous vous sentez mal ne venez pas vous plaindre.
-Ce n'ai pas dans mes habitudes. »
Personnes ne pouvaient se douter, à par moi et le seigneur Elrond, que je transportais l'Enmiélione. Seulement le voyage était long jusqu'en Lothlorien et semé d’embûches, les ennemis nous attendaient.
Je regardais une dernière fois la demeure d'Elrond et suivi la communauté pour un voyage qui était s'en retour.