Le voyage de Chihiro 2 ,"La guerre des esprits"

Chapitre 1 : Prologue

402 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 28/10/2017 15:26

Prologue

"-Pas mal ,hein ?s'extasia le père de Chihiro devant sa nouvelle chambre."

La fillette leva les yeux et vit que sa chambre était grande, lumineuse et qu'une porte s'ouvrait sur un balcon donnant sur une petite ruelle animée.Tous les murs étaient blancs, sauf un vert olive, qui lui rappelait étrangement les yeux de Haku. Haku. Il lui manquait déjà. C'était la deuxième fois qu'ils se voyaient au cours de leurs vie, mais elle n'était pas sûr de le revoir un jour. Même si sa chambre était très folie et à son goût, Chihiro ne put s'empêcher de soupirer en s'asseyant sur un des cartons qui jonchaient le sol de sa chambre. Son père la regarda avec inquiétude:

"-Qu'es ce qui ne vas pas, ma petite Chihiro ?

-C'est que ...Non, rien.

-Tu n'aimes pas ta chambre ?

-Si si, elle est magnifique, et la maison est grande, mais bon ...

-Tu as peur de la rentrée ?questionna son père.

-Oui, un peu.Et puis je ne connais personne ici, répondit la fillette d'une voix inquiète.

-Ne t'inquiète pas, tu vas te faire facilement des amis ici, et puis nos voisins ont une fille de ton âge, appelée Hiro. Vous allez aller dans le même collège, se sera plus facile.

-Oui, tu as sans doute raison.

-Allez,je te laisse déballer tes cartons, coupa son père."

Chihiro ouvrit la porte vitrée et sortit sur le balcon admirer le ciel.Il était bleu et ensoleillé, et un avion y laissait des fines traînées blanches . Sur le trottoir, une dame se promenais avec une poussette, contenant un bébé qui pleurait.

Chihiro rentra à l'intérieur, et déballa ses affaires qu'elle disposa sur son vieux bureau.Elle répéta ces geste mécaniquement tout l'après-midi, en s'inquiétant pour la rentrée du lendemain. En début de soirée, sa mère l'appela dîner, où l'ambiance était morose. Personne ne parlait, et on pouvait juste entendre le frottement des couverts sur le bord de l'assiette chaude.

Le repas terminé, elle monta dans sa chambre et, fatiguée, se coucha.Des larmes coulèrent enfin sur ses joues, évacuant la tristesse qui avait remplie cette fin de vacances. Épuisée, elle s'endormit,croulant sous le poids des larmes.

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