Que justice soit faite...

Chapitre 10 : Une route dangereuse...

7448 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 26/07/2018 18:12

Aparté : N'hésitez pas a commenter ! Votre avis compte énormément pour moi, qu'il soit positif comme négatif.


Deuxième aparté : À l'époque ou j'ai écrit ce chapitre, il n'existait pas de carte officiel de Runeterra. Maintenant qu'il y en a une, je vais faire avec. Sans mentir, cette nouvelle carte me facilite le travail en terme de scénario, donc je vais l'adopter. cependant, il risque d'y avoir quelques incohérences en terme de temps, donc si un voyage vous semble trop rapide (du moins jusqu'au chapitre 12) je vous prit de m'en excuser ! Bonne lecture !


 Ahri dormait à point fermé, récupérant de ses récentes émotions, sous le regard bien vaillant de Cripi. Cela faisait cinq minutes, environ, que leur calèche avait commencé son trajet. Le guerrier eux alors le temps de d'observer Ildri. C'était une femme de carrure moyenne, ni trop frêle, ni trop forte. Elle était habillée d'un manteau marron, en cuir d'animal, semblable à celui d'un chasseur. Le vêtement avait de nombreuses poches et était recouvert de fourrure, du côté intérieur, mais aussi au niveau du col et de la capuche. Sous sa veste, la femme portait un bustier, plutôt large, renforcé avec de l'acier, ce qui crée une armure. Elle portait un pantalon de combat, d'apparence souple et confortable, qui était retenu par une ceinture en cuir marron. Il était clair qu'Ildri était une combattante. De plus, elle tenait dans sa main droite une arme assez étrange. Cela pouvait s'apparenter à une lance, cependant le bout n'était pas une pointe, mais une lame, une lame plus courte, mais plus large que celle d'une épée. Il y avait des gravure de serpent, du côté coupant, et trois anneaux, plaqué or, traversait l'acier de l'autre côté de la lame. Le bâton était recouvert d'un bandeau rouge, qui enroulait totalement le morceau de bois. C'est alors que la voix de Kaminari résonna dans le crâne du guerrier :


"- Cette arme... Je l'ai déjà vue... Elle semble renfermer un grand pouvoir... "


Cripi ne répondit pas, mais garda en tête les paroles du dieu. Il n'avait vu le visage de la femme que brièvement, ne voulant paraître suspect... 


Avec le mouvement de la cabine, les anneaux de la lance créaient un léger bruit de fond, berçant le repos de la jeune Vastaya. Ildri fixa Cripi, ce qui permit à ce dernier de, enfin, analyser son visage. Elle avait de beaux yeux vert émeraude en plus d'un petit nez pointu. Le reste de son visage était celui d'une femme banal, quoiqu'un peu masculin. Une mèche, plutôt fine, tombée sur son visage. Ses cheveux, marron châtain, était coiffé en deux queues-de-cheval, partant de la même racine qu'une ficelle maintenait. Chaque partie descendait le long de son cou, l'une à droite et l'autre à gauche, avant de descendre jusqu'à sa poitrine en suivant l'ouverture de son manteau. Ildri semblait être une véritable barbare, ses habits étant chauds et fait pour le combat. Elle brisa le silence en ouvrant la conversation :


"- Votre amie semble exténué, que lui est-il arrivé ? 

- Eh bien... Disons qu'elle n'a pas vraiment pu se reposer ces derniers temps.

- Je vois, et d'où venez vous ?

- Nous sommes tous deux des Ionnien, contrairement à Ahri, c'est la première fois que j'y vais. D'ailleurs, tu peux m'appeler Cripi ! " Lui dit-il en souriant.

"- D'accord, Cripi ! Moi, je suis une Freljordienne, des contrées les moins glaciales, vers le sud des montagnes. 

- Pour être franc, je ne sais pas où cela se situe... Je ne connais pas grand chose de ce continent... " Une certaine tristesse pouvait s'entendre dans la voix du guerrier. 

"- Tu dois bien avoir une carte ? Tu ne voyages pas comme ça, au grès de ton intuition ? "


Cripi sortit la carte, offerte par le Yordle, de son manteau. Elle n'était certes pas très détaillée, mais au moins on pouvait se diriger avec, remarqua-t-il.


Visuel de la carte actuelle (voir le deuxième aparté) : https://map.leagueoflegends.com/fr_FR


Ildri pointa du doigt les montagnes dessinées à l'ouest de Valoran, elle poursuivit en expliquant au guerrier que ces terres sont souvent plongé sous la glace et les tempêtes de neige. Cependant, elle venait des partie plate de l'endroit, soit une grande vallée. Elle rit un peu, se moquant du ionnien, ce dernier sourit un peu, d'un air gêné. Voyant cela, elle lui dit :


"- Excuse moi... Je ne voulais pas t'offenser.

- Ce n'est pas grave, dit moi, si tu viens de Freljord, que fait tu ici ?

- Moi ? Je voyage pour remplir une mission de mon clan : trouver des objets.

- Des objets ? C'est vague ça comme réponse..."


Avant de répondre, elle fixa le gant du guerrier, d'un air insistant. Ce dernier tira un peu sa manche, un peu honteux. Ildri regarda alors le ionnien avant de dire :


"- Ce sont des armes que je cherche, des armes dangereuse et d'un ancien temps. 

- En as-tu déjà trouvé ? " Demanda-t-il, intéressé.

"- Oui... Mais bon, il me reste encore à trouver ! Et toi, tu as un but ? Ou tu voyages simplement avec ton amie ? 

- Je cherche à retrouver mes racines et en savoir plus sur moi-même. Je dois retrouver de la famille sur mes terres natales.

- Pourquoi te retrouves-tu loin de tes proches ? Si ce n'est pas trop indiscret. " Il réfléchit avant de répondre :

"- On m'a arraché de ma famille petit et maintenant que je suis libre de retourner chez moi...

- Mes excuses...

- Ce n'est pas grave, de toute façon, c'est du passé ! 

- C'est bien de penser ainsi ! "


D'un coup, la calèche se secoua, ayant roulé sur un trop gros caillou. On pouvait entendre le cocher pester sur l'état de la route, accusant le mercenaire de l'avoir distrait. Tout ce vacarme réveilla Ahri, qui ouvrit d'abord un œil puis un autre. Elle se frotta les yeux avec l'aide d'une de ses queues, avant de cacher un bâillement avec cette même queue. Elle bougea frénétiquement ses oreilles, tout en s'étirant. Ildri et Cripi rougirent devant le mignon réveille de la Vastaya. Lorsque cette dernière regarda la femme qui lui faisait face, elle sourit. Ildri, lui rendu un sourire gêné. La calèche s'arrêta, le mercenaire toqua alors à la porte de leur cabine avant d'ouvrir. Il leur indiqua qu'ils pouvaient se dégourdir les jambes s'il voulait, le temps que le cocher face un tour de son véhicule. Ildri descendit en première, avant que Cripi la suive, la renarde le retenu. Elle lui dit :


"- Merci pour tout à leur... 

- C'est normal, ne t'en fais pas pour ça. Tu as réussi à reprendre des forces ?

- Un peu... De quoi tenir quelques heures. Mais, un bâillement la coupa, dit moi, elle est gentille notre voisine ?

- Elle s'appelle Ildri, elle n'a rien dit lorsqu'elle a vu que t'es oreilles.

- Ah oui ? Je devrais faire plus attention quand je dors... 

- Cependant...

- Quoi ?

- J'ai l'impression qu'elle me suspect de quelque chose... 

- À propos ? 

- De mon gant, je pense... Elle semble à la recherche des armes comme la mienne.

- Tu penses qu'elle peut être une ennemie ?

- Je ne serais le dire... "Il marqua une légère pause avant de reprendre." Bon, aller, vient te balader ! "


Il descendit, la renarde cacha ses queues et enfila sa capuche. Cripi lui tendit la main, pour l'aider à mettre le pied-à-terre, le sol étant un peu penché. Cette dernière accepta gentiment, le remerciant par un sourire. Ils étaient arrêtés dans une clairière, au beau milieu d'une forêt de chêne. Les voyageurs de l'autre cabine étaient en train de discuter, assis sur un gros tronc couché, abattu récemment. Parmi eux, il y avait un vieux couple, bien habillé et souriant, et un homme qui devait avoir la quarantaine, à l'allure de marchand. Ildri discutait avec la vieille femme, la rassurant sur la sûreté de la route, tandis que le vieillard parlait, en tant que connaisseur, avec le commerçant. Ahri salua, gaiement, le petit groupe, tout en avançant vers le centre de la clairière. Cripi fit de même, suivant son amie, en tournant la tête, il remarqua un dernier voyageur qui se tenait à l'écart. L'homme semblait perturbé par quelque chose, ses tapements de pieds nerveux traduisaient de l'agacement. La renarde s'assit, au milieu de l'herbe sèche, avant d'inviter le guerrier à la rejoindre, ce qu'il fit volontiers. Ahri prit une grande inspiration, elle aimait l'odeur et l'atmosphère de la forêt en été. Elle s'allongea sur le dos et ferma les yeux afin de profiter de ce moment calme, en cet instant, elle se sentait libre de tout problème, en arrivant même à oublier sa faim. Cripi la regarda faire, il attendit quelques instants, hésitant à déranger la Vastaya. Cette dernière anticipa alors sa question :


"- Si je me cache, c'est pour ne pas avoir à subir le jugement d'autrui. " Cela étonna encore le guerrier, qui n'était pas habitué à ce genre de voyance.

"- Pourquoi donc ? As-tu commis un crime particulier ? 

- Oui, celui d'être une Vastaya, si l'on met de côté mes repas... " Dit elle d'une voix mélancolique.

"- En quoi cela est une faute ?

- J'avais oublié que tu n'as pas de souvenirs... Si tu veux, en Ionia, il y a deux peuples : Humain et Vastaya. Nous, les Vastayas, avons toujours vécu là-bas, nous nous sommes développé, loin des hommes, grâce à la magie qui parcourt les terres de Ionia. Cependant, les ionniens ont construits, sur nos propres terres, d'immense tours canalisant la magie... Nous empêchant de vivre... En plus de cela, un explorateur du nom d'Eduard Santangelo à dévoilée au monde notre existence, qui, jusque ici était . Aujourd'hui, mon peuple est divisé, aussi bien moralement que physiquement, certains clans étant partis ailleurs... Le reste du monde nous juge comme une "sous-race" et nous opprime... Voilà pourquoi je cache mes parties animales. " 


Le ton colérique de la femme toucha Cripi, qui baissa la tête, regrettant d'avoir énervé son amie, le rendant honteux. Ahri remarqua cela et se calma, son but n'était pas de faire culpabiliser le ionnien. Elle s'excusa :


"- Pardonne moi, je ne voulais pas...

- C'est ma faute, ou plutôt celle de mes ancêtres. C'est à moi de m'excuser... Tu es toi aussi parti de ton pays à cause de cela ?

- Non pas vraiment, pour être transparente avec toi, je ne hais pas les humains, au contraire. Je leurs en veux juste d'avoir forcé mon peuple à se fracturer... Si je suis parti, c'était pour en savoir plus sur les parents.

- Tes parents ?

- Je ne les ai jamais connues, je n'ai hérité d'eux que ces pierres. " 


Elle sortit deux pierre brillante rouge, chacune d'entre elle semblait être une partie d'autre chose. Les deux cailloux pouvaient s'assembler, pour créer un soleil. Dés qu'elle les sortit, la renarde commença à les faire tourner dans sa main, jouant avec par réflexe. Elle passait quelques fois son pouce dessus, caressant lentement les pierres lisses. Cripi continua alors la discussion :


"- Tu es comme moi en fait... Je trouve ça rassurant de savoir que je ne suis pas seul à n'avoir de repère... " Ahri esquissa un petit sourire, comprenant ce que ressentait son ami.

"- Tu as raison... 

- Jusqu'où es-tu allé pour les retrouver ? 

- Je n'est pas beaucoup voyagé, j'étais allée jusqu'à Shurima, qui est un immense dessert, avant que tu me le demandes. Cependant, j'ai vite dû faire demi-tour à cause de l'extension de Noxus...

- Tu penses abandonner ? 

- Non, j'espère qu'à Ionia, j'arriverais à trouvé d'autre indice, elle marmonna ensuite, plus qu'auprès de cette vielle folle...

- Je te promets de t'aider à retrouver ta famille, tout comme tu la fais pour moi. " Ahri pouvait voir la franchise d'un enfant, à travers les yeux de son ami.

- C'est gentil de ta part... C'est mignon de voir l'innocence d'un enfant dans le corps d'un adulte... "


Cette dernière phrase laissa Cripi sans voix, les joues rougit par la gentillesse, apparente, de la renarde. Elle se redressa, tapa un peu sur sa cape pour retirer des brins d'herbe, puis tendit sa main au guerrier. Ce dernier la prit, s'en aidant pour se relever, elle lui sourit puis partit en direction de la calèche. À peine s'était elle retourné que le mercenaire appela à rejoindre le véhicule, à croire que la Vastaya savait ce qu'elle faisait, pensa Cripi. La renarde marchait gaiement jusqu'à leur cabine, le guerrier la suivit avant de la rattraper, allant un peu plus vite qu'elle. Tous deux traversèrent la clairière, tranquillement, le vent faisant frémir les feuilles autour d'eux.


Ildri tenait la porte afin qu'ils puissent monter. En passant, Ahri la remercia avec un grand sourire, Cripi, gentiment, laissa monter la freljordienne avant de les rejoindre. Une fois la porte fermée, la calèche repris sa route. La Vastaya décida de retirer sa cape, commençant à avoir chaud. Elle laissa apparaître de magnifique vêtements rouge. La femme était couverte d'un bustier rouge pourpre, fait d'un tissu légèrement brillant. Une bande blanche, de la même matière, qui était elle-même traversait par un long trait rouge, couvrait le haut de l'habit. Le bustier m'était en valeur les formes de la femme, moulant légèrement son corps. Sur chaque bras, elle portait une sorte de collant, semblable à des manches, allant d'en dessous des épaules jusqu'à ses mains, laissant ses épaules à l'air libre. Ils étaient faits du même tissu rouge pourpre, recouvert de bordures d'or représentant de grands symboles partant du haut et bas des manches. Les bouts, côté main, étaient assez large, ils tombaient, laissant un grand espace entre le tissu et les paumes de la femme. Des autres côtés, au niveau des épaules, une sorte d'épaulière annonçait le début des manches. Ce morceau de tissu était un peu rigide, de couleur blanche, il entourait les bras d'Ahri, formant un triangle dirigé vers le haut. Malgré leurs présences, les épaules de la Vastaya étaient bien visibles, lui donnant un côté charmeur. Elle portait une courte jupe blanche, coupait en deux parties. La première sortait de sous son haut, le tissu recouvrait son bassin jusqu'au niveau de son entre-jambe. C'est d'ailleurs à cet endroit que le vêtement formait un long triangle blanc, recouvrant l'avant de ses jambes, la pointe se situant au milieu de ses deux genoux. La deuxième partie, commençant où la première se terminait, recouvrant le haut de ses jambes, laissant simplement un espace à l'avant, que le triangle recouvrait. L'habit était ample, permettant de grands mouvements, malgré ses apparences. Les bordures de la jupe courte, soi celle des deux parties, était faite d'un tissu rouge, sur le qu'elle des symboles en or ont étaient brodés.


Ni Cripi, ni Ildri pensaient voir le corps d'une femme fatale sous cette cape, des plus basique. La barbare trouva cela un peu vulgaire, voire provocant, cela lui fit naître quelques soupçons à son égard. Cette femme n'essayait elle pas de profiter du jeune homme, se demanda t'elle. Le ionnien, lui n'émeta pas de jugement. Il trouvait simplement que les vêtements d'Ahri n'allaient pas de paire avec son aptitude, la trouvant plutôt douce et rêveuse. Pour une fois, la renarde ne chercha pas à écouter les pensées, elle n'aimait pas connaître l'avis des autres sur sa façon d'être. Elle préféra ouvrir la discussion avec l'autre femme, face à elle :


"- Nous ne nous somme pas présentée ! Moi c'est Ahri.

- Ildri, heureuse de te connaître ! 

- Excuse mon aptitude, j'étais fatigué de notre voyage.

- Ne t'inquiète pas, ton ami m'a expliqué que tu avais eu une rude journée. 

- Ah oui ? C'est gentil de ta part. " Dit elle en regardant son ami. 

- Dit moi, c'est rare de voir une Vastaya dans ces contrées, que fait tu ici, si ce n'est trop personnel bien sûr.

- Jetait partie en voyage pour découvrir Valoran, et sur le retour, j'ai croisé Cripi. On rentre donc tous les deux dans notre pays natal.

- Mais, humain et... " Ahri la coupa avant qu'elle finisse.

" - Une partie de ma race vit en paix avec vous. "


Son ton sec stoppa l'envie de poser des questions à la femme. Cripi, qui écoutait à moitié la conversation, donna un léger coup de coude à Ahri, qui s'excusa. Elle avait tendance à oublier que le reste du continent ne connaissait rien sur l'histoire des Vastayas. Ildri, gêné, pardonna rapidement la femme, ne voulant la blesser sur ce sujet. Il y eu un léger silence, durant le qu'elle, Cripi se perdit dans ses pensées, le regard fixant le décor qui se déroulait derrière la fenêtre. Il pensait à son pays, son frère, son futur.


 La renarde eue alors une idée, elle allait déterminer les intentions de la freljordienne à propos des armes divines. Ahri n'était pas interressé plus que cela par leurs pouvoirs, mais elle voulais préserver le guerrier des possibles dangers. Elle ne savait pas elle-même pourquoi elle était aussi gentille avec ce ionnien. Peut-être car elle se reconnaissait en lui, ayant un passé similaire, se dit elle. Ou alors, car il est le premier l'avoir aidé depuis bien longtemps... Elle reprit alors la discussion :


"- Ton arme semble ne pas être normale, je sens une grande quantité de magie en elle...

- Ah oui ? C'est vrai qu'elle est assez puissante, mais... "


Elle cherchait ses mots, Ahri pouvait voir la confusion de la femme. La renarde pouvait visualiser pensait des gens en utilisant la magie qui l'entoure, elle put facilement espionner les pensées d'Ildri, profitant de forces que lui avait offert son repos. Cependant, son pouvoir reste limitait, elle ne peux que voir ce qui l'intéresse et non tous savoir, si elle le veut, elle doit pénétrer l'esprit de la victime... Ce qui implique une possible perte de contrôle... Ahri put donc lire les pensées de la freljordienne, cette dernière hésitait à dire la vérité. Son esprit confirma la présence de magie dans l'arme. Afin de ne pas trop paraître suspect, Ildri dit :


"- Je l'ai hérité de mes ancêtres ! Cette arme a servit ma famille lors des nombreuse guerre de nos clans, c'est sûrement cela qui la rendu si unique... Elle a était forgé par un ancien dieu et...

- C'est une arme divine n'est pas ? " Demanda Cripi, sans que son regard quitte la fenêtre.

"- Oui... Et je suppose que ton gant aussi.

- Exact.

- Où et comment l'as tu trouvé ? " Demanda t'elle les yeux emplis de joie. Cela dérangea légèrement le guerrier, qui continua tout de même :

"- On m'a forcé à avoir cette arme, je ne peux même pas l'enlever... Un scientifique fou me l'a greffé après m'avoir enlevé de ma famille. J'ai vécu deux décennies inconscient dont je viens à peine de me réveiller...

- Je... Je ne savais pas... Pourtant...

- Pourtant ?

- Mon arme à protéger notre famille pendant plusieurs siècles, elle est notre bienfaitrice... Je pensais que c'était leur but même...

- Ça explique pourquoi tu étais aussi heureuse de voir une autre arme ! " Répliqua Ahri souriante. " Ces armes sont aussi bien des outils de bonheur que de malheur, tout dépend de son possesseur. "


Suite à ces sages paroles, la renarde rit discrètement, ce qui décrédibilisa un peu son discours. Malgré cela, Cripi remarqua que ces paroles avaient touché Ildri, qui dit alors :


"- Tu as raison... J'ai eu de la chance d'avoir hérité de la sagesse de mes ancêtres. 

- Ce n'est pas quelque chose que l'on hérite, on se la créé.

- Merci... J'aimerais savoir une chose Cripi.

- Oui ?

- Que comptes-tu faire avec cette arme ? 

- Moi ? Je ne sais pas...

- Tu n'as pas une cause ou autre ?

- Je pourrais... "


L'écho d'une voix divine résonna en son esprit, lui répétant un mot : justice. Cripi dit alors, machinalement :


"- Je pourrais rendre justice ! Protéger les peuples, réparer les inégalités...

- C'est un noble but. " Dit Ahri.


Ildri ne dit rien, cette réponse la laissa perplexe. Elle connaissait l'histoire des armes, l'histoire de ces dieux... Elle savait que le dieu à qui appartenait ce pouvoir faisait régner la justice sur ces terres... Mais pourtant... Une voix criant à l'aide la sortie de ses songes. La renarde, qui discutait avec son ami, reconnu les cris du cocher. Le mercenaire qui était à ses côtés ouvrit alors leur porte et cria :


"- Resté enfermé ! Un groupe de renégat noxien s'attaque à nous ! 

- Laissez-moi vous aider ! " Dit Ildri, tenant fermement sa lance.

"- Allez protéger les autres passagers, nous allons nous occuper de ces bandits ! " Continua Cripi. 


Le mercenaire les regarda, acquiesça avant de suivre les ordres du guerrier. Ildri n'attendit pas le ionnien, elle sorti rapidement avant de disparaître de la vision des amis. Cripi se retourna vers la renarde, il la vit trembler. Ses yeux étaient écarquillés, ses queues bougeaient frénétiquement, elle semblait perdre le contrôle. Elle dit alors, d'une voix glacial et terrifiante, qu'elle allait enfin pouvoir manger. Le guerrier chercha pas à la résonner, du moins pour le moment. Il n'aimait pas vraiment la voir ainsi, en réalité personne n'aimerais voir la Vastaya dans cet état, cependant, il pouvait comprendre qu'elle avait besoin de se nourrir. Il la prit par le bras, temps qu'elle était encore stable, et sorti de la cabine. Les brigands avaient préparé leur attaque à un endroit stratégique : en pleine forêt. Cripi pouvait entendre des cris à l'avant et arrière de la calèche. Le mercenaire se battait avec un des attaquants, qu'il finit par tuer au prix d'une épaule paralysé. Cependant, d'autres ennemies, venant de la forêt, se dirigeaient vers lui. Sans perdre une seconde, Cripi ordonna au mercenaire de se cacher avec les passagers, ce qu'il fit sans hésitation, afin de laisser Ahri "chasser" tout en protégeant la deuxième cabine. Lorsqu'il expliqua à la renarde qu'elle avait le champ libre, ses yeux exprimèrent une profonde colère. Elle invoqua une orbe magique bleu, qu'elle pouvait contrôler par sa pensée, avant de courir sur sa proie... Cripi se retourna, ne voulant assister au spectacle, et se dirigea vers l'avant du véhicule, où Ildri se battait déjà.


Ildri faisait face à une dizaine de noxiens, tous avait déchiré ou effacé le symbole de leur nation sur leurs armures. Elle attrapa à deux mains sa lance, lâcha un léger soupir, avant de s'imprégner de la magie de son arme. Le cocher était restait à sa place, implorant à un dieu quelconque sa survie. Aucun bandit n'avait encore attaqué, d'un coup un homme chargea, la pointe de l'épée vers la femme et la garde près de lui. Au vu de sa posture, cet homme attrait déjà combattu des lanciers, sûrement un ancien militaire, se dit la combattante. Sachant qu'elle n'avait le temps de parer, elle se baissa, en reculant son pied droit, puis fit frotter sa lame sur le sol pour la relever vers son attaquant. Cela format un arc de cercle, lorsque la lame fut séparée du sol, la terre se modifia afin de créer de fins blocs, qui avancaient à une grande vitesse. Ils frappèrent le noxien, le stoppant net dans sa course avant de le projeter en arrière. La femme se redressa avant de poser le bas de sa lance au sol. Les autres malfrats n'attaquèrent pas, réfléchissant à une stratégie. C'est à ce moment que Cripi arriva, il put voir les blocs rocheux disparaître, ou plutôt, s'enfoncer dans la terre. Restant concentré, il jeta un œil aux armures des noxiens. Sur les dix qu'il restait, cinq portaient des armures lourdes, ayant des masses ou des espadon comme arme. Trois portaient des armure légères, faites pour bouger rapidement, équipé de dagues ou de lames courbées. Il y a avait ensuite deux archers, qui étaient prêts à décocher une flèche. 


Cripi s'approcha d'Ildri, qui ne dit rien, se contentant de fixer les archers. Les deux camps se regardèrent, le claquement des cordes brisa le silence, deux flèches se dirigèrent alors sur les guerriers divins. Ildri cria à Cripi de se préparer à faire face aux assassins. Elle créa, de la même façon, un mur rocheux. Comme l'avait prévue la freljordienne, deux bandits sautèrent au-dessus de la paroi, la prenant pour cible. Cripi se projeta alors vers eux, attrapa les deux agresseurs par le torse avant de les plaquer contre le mur. Comme il n'avait pas son armure, seul son bras droit était ganté. Il électrocuta alors le bandit tenu par sa main gauche, afin de temporiser son attaque. Alors que le mur disparue, le bandit à sa droite eux le temps de planter sa dague dans le haut du bras au guerrier. Il lâcha les ses deux ennemies avant de faire un bond en arrière. Ildri s'énerva, pestant contre la médiocre capacité au combat du guerrier. Elle courut alors en direction de l'assassin encore apte au combat, avant même qu'il puisse parer, elle le transperça avant de l'écraser au sol grâce à son élan. Une flèche la frôla, l'empêchant de tuer le deuxième bandit. En relevant la tête, elle vit les noxiens en armure lourde s'approcher. Cripi, touché par la critique émise par la femme, fit apparaître son armure, cela déconcerta légèrement les malfrats, qui se stoppèrent. Ildri en profita pour foncer sur l'un d'entre eux, cependant, il bloqua le premier coup, cela déclencha une série de parades et attaques entre eux. Le ionnien électrisa ses deux bras avant d'atteindre les guerriers, en moins d'une seconde. Cela surprit le bandit qui lui faisait face, Cripi put lui décrocher un coup du droit, qui laissa échapper des étincelles, avant d'enchaîner une série de coups rapide sur les parties non protégé du pauvre homme, qui s'écroula au sol. Un noxien asséna un coup de masse dans les côtes du ionnien, ce qui le fit reculer en titubant. Le bandit ne le laissa pas reprendre son souffle en donnant de gros coups au guerrier, qui se protégeait du mieux possible, son armure n'étant pas faite pour résister à une masse. Alors que Cripi tenta de se séparer de son agresseur, ce dernier recula d'un bon laissant une flèche toucher le guerrier dans le bras gauche. À cette vue, le cocher lâcha un cri d'effroi, ce qui perturba Cripi. Son adversaire en profita pour reprendre ses coups, dans un mouvement presque parfait, empêchant le guerrier de réagir.


Ildri, continuant son combat avec le bandit, décida d'en finir. Elle donna un coup de bâton au noxien pour le déstabiliser, qui recula. Elle mima alors un crochet du gauche, qui n'atteint pas son ennemie, et un gros bloc rocheux sortie de terre pour frapper, de plein fouet, le bandit. Ce dernier fut projeté contre un arbre, complètement sonné. Elle para une flèche qui lui était destinée, l'archer, qui était à trois ou quatre mètres, se dépêcha de préparer une autre flèche. Ildri fondit alors sur lui, sa lame frôlant le sol. Le dernier assassin noxien tenta de l'arrêter, en lui lançant deux couteaux. Elle n'y prêta pas attention, un mur se créa rapidement afin de lui servir de bouclier, les projectiles rebondirent contre ce dernier. L'archer décocha sa flèche, qu'Ildri n'eu pas trop de mal à parer, le tireur étant apeuré par la charge de la femme. Lorsqu'elle arriva près de sa cible, elle se laissa glisser avant d'infliger une profonde blessure latérale sur le torse du bandit, ce qui brisa l'arc. Elle l'acheva, sans remords, d'un coup dans la trachée avec le bâton de son arme. Des vibrements traversèrent ses jambes, elle ressentit les pas lourd et puissant d'un ennemi. Ildri se retourna, donna un coup balayant l'espace devant elle. Son coup ne donna rien, ayant réagi trop tôt, le bandit pu lui bloquer sa lance. L'homme était plus fort qu'elle, il maintenait l'arme avec son bras gauche. Il tenta alors de faire basculer la freljordienne en tentant un coup d'estoc, peu puissant, car il tenait son espadon à une seule main, mais assez fort pour déséquilibre son adversaire. Le coup toucha au foie Ildri, dont le manteau et l'armure atténuèrent l'attaque. Elle recula alors d'un pas, frôlant la chute. Elle ressentit d'autres pas, plus furtifs. Ildri comprit que l'assassin voulait tenter de la tuer par-derrière, elle jeta un regard noir à son adversaire, face à elle, puis lâcha les deux armes. Des morceaux de pierre bloquèrent les jambes du noxien, ce qui permit à la freljordienne de se retourner. À peine avait elle vue l'assassin qu'elle bloqua de son bras gauche l'attaque du malfrat. Sa lame traversa le cuir de la veste d'Ildri, laissant une taillade dans son bras. Elle lui donna un crochet du droit, un énorme bloqué rocheux suivit son coup, projetant son adversaire dans la forêt. Elle se retourna à nouveau, enragé par sa blessure, et fut surprise, Ahri lui faisait face, le crâne du pauvre homme entre les mains. Lorsqu'elle tenta de lui parler, la renarde ne répondit pas, se contentant de fixer le vide avec ses yeux orangé. Cela effraya Ildri qui se dépêcha de récupérer son arme, avant de courir en direction de Cripi.


Ce dernier avait une posture défensive, essayant de bloquer les coups et flèches des bandits. Il remarqua que le noxien en armure fatiguait, cet alors qu'il se baissa, tous en faisant un grand pas sur la droite du malfrat, avant de lui donner un puissant uppercut électrifié. Le noxien recula, sonné, cet alors que le ionnien se projeta sur lui, en écrasant ses deux paumes contre le torse de son ennemi. Il fut balayé en direction de la forêt, dans le qu'elle, il atterrit dans un buisson. Cripi esquiva un projectile, sans difficulté, cela fit paniquer l'archer qui n'était plus protégeait. Le guerrier concentra de la foudre dans sa paume avant de la relâcher en direction du noxien, la foudre fondit sur le pauvre homme, qui ne put éviter les nombreux éclairs. L'électricité traversa l'archer, qui fut paralysé, en plus d'être électrocuté. Ildri, qui vit l'attaque, décelât un grand manque d'expérience chez le ionnien. Le cri du dernier bandit la sortie de sa réflexion, cri qui interpella aussi Cripi. Tous deux tournèrent leurs regards vers le malfrat, ils virent Ahri, assise sur lui, les doigts ensanglantés par une blessure qu'elle avait infligé à sa proie. Elle était en transe, en train de dévorer ses souvenirs. Ildri recula d'un pas, effrayé par cette vision horrifique de la douce renarde. Cripi, à l'inverse de la femme, se rapprocha, il voulait faire revenir l'Ahri qu'il connaissait. Il avait fait disparaître son armure, pour ne pas paraître agressif. La freljordienne, inquiète, demanda alors :


"- C'est... C'est normal ?

- Voilà à quoi elle ressemble lorsqu'elle a faim... 

- Faim ?

- Elle se nourrit de souvenirs et pensées.

- Tu n'as pas peur qu'elle...

- Elle a déjà essayé... Malheureusement pour elle, je n'avais aucun souvenir à lui offrir. "


Cripi continua à se rapprocher, lentement, afin de ne pas se faire remarquer. Il ne savait pas comment s'y prendre, alors, par réflexes, il voulut poser sa main sur la tête de la renarde, supposant que la forme bestiale d'Ahri réagirait à cela. Lorsqu'il était assez proche d'elle, il plaça sa main gantée entre les deux oreilles de la Vastaya, cette dernière étant trop captivé par son repas pour prêter attention au guerrier. 


Ahri, qui vivait les souvenirs de sa proie, sentit une étrange chaleur sur son crâne. Cette chaleur, douce et familière, l'avait fait reprendre conscience. Cela ne venait pas de l'esprit du noxien, remarqua-t-elle. Elle sortit alors de l'esprit qu'elle dévorait, ses yeux reprirent leurs apparences naturelles. Elle posa une de ses mains sur sa tête, soit sur le gant de Cripi. Malgré l'apparence froide de l'acier noirâtre, l'arme était chaude, cet alors qu'elle leva la tête et vit le visage souriant de son ami. Elle attrapa la main du guerrier, pour la retirer de sa tête. Elle se redressa, contemplant le corps inerte de sa victime. Elle ne put retenir une larme en voyant son crime, lorsqu'elle se retourna, elle vit le visage effrayé d'Ildri. Cela accentua son sentiment de culpabilité. Quand son regard croisa celui de son ami, elle baissa la tête. Cripi la rassura, lui disant qu'elle n'avait pas à s'en vouloir, d'une voix calme. Ahri dit alors :


"- Je ne voulait pas... 

- Tu la fais pour défendre les passagers, tu n'as donc pas à t'en vouloir.

- Je ne voulais pas que vous me voyiez ainsi... "


Cela laissa Cripi perplexe, il ne portait pas d'importance à son attitude, mais, il était vrai que la réaction de la freljordienne était normal comparait à la sienne, remarqua-t-il. Il dit alors :


"- Moi je m'en fiche de te voir comme ça, on a tous une partie à caché... 

- J'avoue avoir était surprise... Disons qu'on ne soupçonne pas cela de toi... " Dit Ildri, qui avait repris ses esprits. 


La renarde ne savait pas quoi répondre, la réaction de Cripi l'avait laissé bouche bée. Comment ne peut-on être terrifié devant le monstre qu'elle était, se demanda-t-elle. Le mercenaire vient à leur rencontre, accompagné du cocher encore sous le choc. En s'approchant, il remercia le petit groupe d'avoir sauvé les autres passagers. Il dit ensuite :


"- Mes amis, je suis désolé, mais l'un de nos cheveux à était tué par ces bandits... Nous allons devoir abandonner une cabine.

- Je suppose que ça sera la nôtre ? " Rétorqua Ildri.

"- A mon grand regret, oui. Vous semblez beaucoup plus apte à survivre que l'autre groupe. 

- Es ce encore loin Demacia ? " Demanda Cripi.

"- Vous en avez pour deux à trois heures de marche...

- Cela ne nous ferra pas de mal ! À Freljord, c'est une tradition les voyages à pied ! " Dit Ildri dans un léger rire.

"- Et pour l'argent ? " Demanda discrètement Ahri.

"- Tenez, voici une maigre compensation, vingt pièces par personne. Nous allons devoir vous quitter, les autres passagers attendent. Que la fortune vous ouvres ses bras ! " Dit il en dirigeant vers la calèche.


Le groupe observa la calèche partir, un léger vent se leva dans leur dos, emportant quelques feuilles. Cripi alla chercher leurs affaires dans la cabine inerte, vaillant à ne rien oublier. Ildri commença à marcher, suivant le chemin de terre, recouvert de sang. Elle posa son arme sur son épaule et posa sa main droite sur son manche. Ahri observait un loup qui s'approchait d'un des corps sans âmes, ce dernier la fixa. La renarde tourna la tête vers le guerrier lorsque l'animal enfonça ses crocs dans la chair encore fraîche du mort. Lorsque le guerrier la rejoint, ils rattrapèrent la freljordienne. Ahri prit alors les devants et commença à chantonner. Elle tentait de noyer sa tristesse dans ses fredonnements, accompagnés des nombreux bruits de la forêt. Les deux guerriers la laissèrent tranquilles, ne voulant dire de maladresse en tentant de la réconforter. Ildri dit alors :


"- Dites moi, puis-je venir avec vous a Ionia ?

- Bien sûr, si tu penses que cela t'avancera dans ta quête." Répondit Cripi.

"- Pourquoi cette soudaine envie ? " Demanda Ahri.

"- Et bien, je pourrai garder un œil sur l'arme de Cripi tout en cherchant les autres armes. Et puis, je n'ai pas vraiment de destination prévue, alors autant vous aidez.

- Nous aider ?

- Tu sembles ne pas savoir utiliser correctement ton pouvoir Cripi, alors je vais en profiter pour t'apprendre. De plus, laisser une femme et un homme voyager seul n'est pas une bonne idée, je me chargerais de protéger Ahri.

- La protéger ? Mais de qui ?

- De toi.

- Moi ? Pourquoi ?

- Tu vois très bien de quoi je parle ! Ne fais pas l'innocent ! " Dit elle avec une légère colère.

- Du calme Ildri, Cripi n'est qu'un enfant, il ne pense pas à ce genre de chose encore. " Dit calmement la concernée.

"- Comment ça un enfant ? Il doit bien avoir la trentaine ! "


Ahri demanda à Ildri de se rapprocher d'elle, laissant Cripi seul a l'arrière. La renarde dit alors :


"- Cripi a encore des réflexions et des pensées d'enfant, malgré une certaine maturité. Il a subi de nombreuses expériences, lui faisant perdre toutes notions de sentiment et envie. De plus, il a perdu sa mémoire. Son corps a grandi pendant des années cependant son esprit était endormie. 

- Le pauvre... Si je comprends bien, il oscille entre maturité et puérilité ?

- Exact. Il faut le considérer comme t'elle et non comme un adulte à part entière.

- Je vois, j'essayerais de faire attention... Mais sache que...

- Tu es de nature protectrice, je sais ! 

- Comment ?

- Tu demanderas à Cripi ! " Dit elle en riant, avant d'enfiler sa cape, laissant Ildri perplexe.


Cela faisait déjà une heure qu'il marchait lorsqu'ils sortirent enfin de la forêt, laissant une vaste prairie s'entendre devant leurs yeux. De nombreux champs et hameau décoraient les alentours. Une énorme cité blanche se dresser au milieu de cet océan verdoyant. À leur distance, ils pouvaient à peine deviner la présence de rempart, blanche aussi, autour de la cité. Le chemin en terre fut remplacé par des pavés grisâtre. Ils reprirent leur avancée, entourés de paysan et soldats.

Ils arrivèrent dans un petit village, Cripi s'arrêta dans une petite boutique pour acheter à manger et à boire, en plus d'une pomme fraîchement cueilli, selon les dires du marchand. Les deux femmes s'étaient arrêtées à la fontaine du village, Ahri, assise au bord du bassin, contemplait les étalages d'une boutique non loin, quant à Ildri, elle polissait sa lame aux prés de l'eau. Une fois que le guerrier eu fini ses achats, la troupe reprit la direction de Demacia. On pouvait voir la majestueuse cité plus clairement depuis le village, une quinzaine de kilomètres les séparant.


Lorsqu'ils eurent dépassé depuis une bonne demi-heure le village, une grande ombre leur masqua le soleil. Cripi eu à peine le temps de lever la tête qu'une immense gargouille, faite d'une étrange matière blanche, l'écrasa de tous son poids.


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