Stucky omégaverse

Chapitre 9 : En cavale

3674 mots, Catégorie: M

Dernière mise à jour 09/03/2022 17:43

Une fois loin de Finger Lakes, Steve se gara sur le bas-côté de la route, en laissant le moteur tourner. Bucky, qui était resté parfaitement silencieux, se tourna vers lui:

- Qu'est-ce que tu fais? Demanda t'il d'une voix éteinte.

- Je programme le GPS....

- Pour quel endroit?

- Je sais pas....

Après un moment d'hésitation, le blond se décida enfin à pianoter sur l'écran. Bientôt, un itinéraire et une durée de trajet s'affichèrent, mais le brun n'arrivait pas à déchiffrer toutes ces informations:

- Je sais pas lire Steve.... On va où au juste?

- J'ai une idée... Mais il y a trente-et-une heures de bagnole à faire! Le prévint l'alpha.

- De toute façon on peut pas rester là....

- On est d'accord!... Alors c'est repartit...

Ils roulèrent dans un silence funeste jusqu'à une heure avancée de la soirée.

Après avoir passé un moment à éponger le sang de sa marque au cou; Bucky l'avait dissimulée sous le bandana qui cachait, en temps normal, l'arme de Steve dans la boîte à gants. Depuis, il s'était fermé, muré dans le silence, prisonnier de ses démons.

Steve ne savait pas quoi dire, il avait peur de le heurter davantage. Il l'observait discrètement, alors que le brun était appuyé contre la fenêtre, le regard dans le vague; perdu dans les abîmes....

Steve avait dit qu'il l'aimait... Mais comment était-ce possible? Pierce avait raison, il aimait le baiser; il ne l'aimait pas tout court. C'était impossible. En tout cas plus maintenant. Pierce l'avait marqué, faisant de lui un peu plus son esclave. Maintenant, il ne sentait plus Steve; il ne sentait plus la douceur du bois de genévrier. Et il savait que le blond ne le sentait plus non plus. Bucky était imprégné de l'odeur d'ambre et de tabac de son tortionnaire; lui rappelant, à chaque minute qui passait, que Pierce lui avait enlevé le peu de dignité qui lui restait. Il avait finit de le déshumaniser, le réduisant à l'état d'objet; son objet.... Nul autre que Pierce ne pourrait plus être attiré par ses phéromones, avoir envie de s'accoupler à lui; de s'unir à lui...

Il faisait pitié. Il avait mal. Il avait l'habitude d'avoir mal. Il finit par se dire qu'il était destiné à souffrir; destiné aux brimades, destiné à la violence.

C'était le plan que Dieu avait prévu pour lui. Après tout, Dieu ne pouvait être qu'un alpha alors que pouvait-il bien en avoir à faire de lui, Bucky Barnes?

Il avait tant besoin de réconfort, tant besoin de se sentir apaisé et rassuré par les phéromones de son alpha.

Sauf que son alpha, c'était Pierce maintenant; et pour de vrai.... Et jamais Pierce ne se forcerait à dégager des phéromones apaisantes pour lui!

Bucky souffrait, c'était évident. Steve ne pouvait plus distinguer les nuances dégagées par ses phéromones pour l'avertir de ses changements d'humeur. Il ne pouvait plus rien sentir du tout d'ailleurs...C'était terrible, jamais il ne lui était autant apparu comme un étranger; même au tout début où il était arrivé à Kinepolis. Steve n'osait pas imaginer l'épreuve qu'était en train de traverser l'oméga. Se retrouver lié à un personnage tel que Pierce, qui lui avait fait tant de mal, qui lui avait tant prit...

A vrai dire il lui avait tout prit désormais. Le désespoir émanait de tout l'être du brun; Steve aurait voulu l'apaiser avec ses phéromones, comme il l'avait déjà fait auparavant; comme si c'était son oméga. Mais c'était impossible .

Son alpha c'était Pierce maintenant; et pour de vrai... Pierce avait tout prit à Bucky, mais pas qu'à lui! Il avait tout prit à Steve aussi... Son fantasme de devenir l'alpha du brun, cet espoir, ce rêve...

A moins que....

Vers vingt-tois heures, Steve se gara sur le parking d'un road-motel miteux, quelque part prèt de Roanoke en Virginie.

Les deux hommes descendirent avec plaisir de la R8, les membres complètement endoloris après avoir fait moins de la moitié du trajet. Ils s'installèrent dans une petite chambre vétuste et pas très propre, mais ils étaient tellement épuisés qu'ils n'y prétèrent pas attention. Ils n'avaient aucune affaire de rechange, rien. Heureusement, Steve avait de l'argent; ils se firent donc livrer deux pizzas et de l'eau.

Après avoir partagé ce frugal repas, assis côte à côte sur l'unique lit; Steve se décida enfin à rompre le silence:

- Ca va aller Bucky? Je veux dire, tu as assez mangé? S'empressa t'il de reformuler.

Le brun lui sourit enfin; un tout petit sourire du coin de la lèvre; mais Steve respira enfin, pour la première fois depuis le chalet lui sembla t'il.

- Oui, merci Steve. Lui répondit-il, timidement.

- Tu veux que je te fasse couler un bain?

- Pourquoi pas? Finit par répondre le brun, d'une voix lasse.

Ravi de se sentir utile, l'alpha nettoya la baignoire avant de faire couler un bain bien chaud, qu'il fit mousser grâce au petit échantillon de gel douche de l'hôtel. La salle de bain était toute petite, sans fenêtre; les WC étaient collés à la baignoire. L'évier (sale) était surplombé d'un miroir cassé; et l'unique ampoule, pendue au domino diffusait une lumière blâfarde.

C'était pitoyable.

- C'est pas le grand luxe, mais c'est prêt Buck!

Le brun le rejoint, puis s'immobilisa devant lui.

- Est-ce que... Je peux rester près de toi? Demanda timidement Steve.

La requête surprit le brun, mais il acquiesca silencieusement. Il se déshabilla rapidement, et s'allongea dans l'eau chaude.

Steve s'assis sur le couvercle des WC (décidémment c'était la grande classe cette soirée se dit-il) près de la baignoire; puis il dégagea avec délicatesse les mêches de cheveux de Buck de son visage:

- Ca te vas bien cette coupe... Mais pas plus court pitié! J'adore tes cheveux!

Sans trop savoir pourquoi, Steve descendit sa main jusqu'au cou de l'oméga; et passa doucement ses doigts sur la morsure de Pierce:

- Est-ce que... Ca te fais mal? Murmura t'il.

Le brun ferma son poing gauche et le porta à son coeur:

- Ici,oui...

De retour dans la chambre, une bonne demi-heure plus tard; Bucky s'allongea dans le lit, dos au blond. Steve le rejoint sous la couette et lui caressa les épaules, il finit par poser un chaste baiser au creux de ses omoplates; ce qui fit retourner le brun:

- Pourquoi fais-tu ça Steve?

- Faire quoi? C'est juste un baiser de bonne nuit!

- Tu sais très bien de quoi je parle... Fuir avec moi, prendre soin de moi... Alors que je n'ai plus aucune valeur à tes yeux?

- Je t'ai dit pourquoi dans le chalet.... Répondit Steve, en plongeant son regard dans le sien.

Bucky semblait sonder la véracité des propos prononçés l'alpha un peu plus tôt...

- Mais Pierce a raison, tu ne sais rien de l'amour... Regarde moi Steve! Le brun pointa sa marque. Je ne pourrais jamais être celui que tu veux, plus maintenant....Tu perds ton temps avec moi! Je ne suis pas digne de toi....

Ces mots brisèrent Steve.

Bucky se retourna sans plus rien ajouter; et le blond, fatigué par la route et ratrappé par les douleurs de ses blessures, finit par s'enfoncer dans un sommeil sans rêves...

Au petit matin, après avoir avalé le maigre petit-déjeuner laissé sur le pas de la porte ; les deux hommes enfilèrent leurs vêtements de la veille, et sortirent sans s'adresser la parole, en direction de l'Audi.

Il pleuvait des cordes ce matin là; le ciel était bas et gris, à l'image de l'humeur des deux hommes.

Bucky attendait devant sa portière. Steve fouillait ses poches, à la recherche des clés. Ils furent bientôt trempés jusqu'aux os; les longs cheveux de Bucky dégoulinant sur son sweat. Celui-ci interrogeait le blond du regard.

- J'ai perdu les clés! Dit le blond.

Bucky leva les yeux au ciel, décidémment ça n'allait jamais s'arrêter, se dit-il.

- J'ai perdu la putain de clé de cette putain de bagnole! Maugréa Steve en mettant un coup de pied dans le pneu avant.

Puis il leva la tête vers Bucky, et leurs yeux se rencontrèrent. Dépassés par le désespoir et la colère, ils éclatèrent de rire. C'était un de ces fou rires nerveux, impossible à contrôler, mais tellement libérateur. Ils étaient trempés comme des souches, sales, devant un hôtel délabré; incapable de rentrer dans leur magnifique bolide de luxe. La situation était cocasse; mais s'ils étaient capables d'en rire c'était bien qu'il y avait encore de l'espoir.... non?

Steve contourna la voiture pour se placer devant Bucky; il réussit à dompter son rire et à reprendre un peu de sérieux:

- Bucky, je... Je sais que tu ne veux pas l'entendre... Je ne sais pas si je sais ce qu'est l'amour... Je ne te ressens plus, c'est vrai... Mais j'ai toujours envie d'être avec toi. J'ai envie de parler avec toi, j'ai envie de me promener avec toi. J'ai envie que tu me parle de ta mère et de tes sœurs . J'ai envie que tu me parle de tes espoirs, de tes projets, de tes peines... Quand je te regarde Buck... J'ai toujours la même envie de te protéger, d'être ton complice, d'être là pour toi! Et je crois... Je crois que c'est ça l'amour Buck! Tout nous éloignent mais tout nous rapprochent; et c'est comme ça depuis le début!

- Mais il m'a marqué Steve.... Répondit le brun d'une voix triste et fatiguée.

- Tu sais comme moi que si je te marque par dessus sa marque à lui.... Commença le blond.

- Ca ne marchera que si nous sommes des Âmes-Sœurs... Rétorqua l'oméga. Et quand bien même; Pierce a raison, tu peux trouver beaucoup mieux que moi Steve. Tu peux trouver un oméga de première main! C'est loin d'être mon cas....

- J'emmerde Pierce et je m'en fout de ne pas être le premier a avoir couché avec toi! Je suis le premier à t'avoir fait l'amour! Ca me suffit! Hurla Steve.

- Est-ce vraiment ce que tu veux? Demanda l'oméga, incrédule.

- La vrai question s'est est-ce que c'est ce que tu veux toi, Bucky Barnes? Ne laisse plus jamais les autres décider à ta place!

Bucky se rapprocha de Steve et se mit juste devant lui en fixant ses yeux bleu dans ceux de l'alpha:

- C'est toi que je veux Steve !

Steve se pencha, il pria le bon Dieu que ça marche; et mordit profondément dans la marque laissée par Pierce.

Bucky hurla de douleur, le sang coulant à flots sur ses vêtements. Il s'écroula au sol, accompagné par le blond.

Puis il ne ressentit plus rien.... Plus rien d'autre qu'une bouffée d'odeur de bois de genévrier qui le submergea.

La douleur n'existait plus car il avait basulé, pour la première fois de sa vie dans l'O-Zone.

***

A l'instant où Steve sentit le sang du brun envahir sa bouche, l'odeur de cannelle et de pomme le submergea. Il su que ça avait marché.

Il accompagna l'oméga dans sa chute pour la ralentir; et lorsqu'il prit Bucky inconscient dans ses bras pour le porter jusqu'à la chambre, il pleurait tellement qu'il voyait à peine où il allait.

Il poussa la porte de la chambre, et posa délicatement l'oméga sur le lit. A l'odeur que dégageait le brun, Steve devina qu'il avait fait la bascule dans l'O-zone, sa zone de confort ; cet état proche de l'hypnose dans lequel se mettent les omégas lorsqu'ils se sentent en sécurité et en confiance absolue.

Steve entreprit de déshabiller son partenaire qui était trempé, et en profita pour se déhabiller lui-aussi; il étendit les vêtements près du petit radiateur pour les faire sécher le plus rapidement possible car ils ne pouvaient pas se permettrent de rester trop longtemps au même endroit.

Une fois nus, le blond recouvrit leurs corps sous la couette pour se réchauffer. Le souffle du brun était régulier, apaisé, il sentait bon, il sentait Bucky Barnes....

Dieu, merci de me permettre de le sentir à nouveau

Oui, le brun sentait bon la pomme et la cannelle...

Et Steve, mû par son instinct dominant d'alpha qui prenait, une fois de plus le dessus; eût envie de "couvrir" l'oméga avec son odeur à lui.

Alors il se frotta au brun, l'embrassa chastement, lui massa le corps; frottant le plus possible ses glandes contre le corps chaud de son partenaire, d'une manière animale et sauvage; en grognant de plaisir.

Puis il se mit à côté de SON oméga et se contenta de l'observer dormir, se disant que malgré la précarité de leur situation, malgré le cadre pitoyable, malgré qu'ils étaient menacés de mort.... C'était le plus beau jour de sa vie!

Il commença à s'endormir au bout d'un moment, et fut réveillé par son portable; la sonnerie insistante, finie d'ailleurs par réveiller les deux hommes. Bucky, le regard un peu hagard, observait SON alpha se lever pour répondre, la voix enrouée:

- Allo?

Il mit le haut parleur pour le brun. La voix de Tony se fit entendre, lourde de menaces:

- Rogers! Mais qu'est-ce que t'as foutus? Dégager le Shield, t'es sérieux? T'es revenus à l'état sauvage ou quoi?

- Mais, je...

- La ferme! T'es au courant que j'ai installé une vidéosurveillance dans le chalet?

Merde

- Une... Quoi? Demanda le blond qui regardait Bucky lui faire les gros yeux.

- Caméras! J'ai mis des caméras dans le maison du lac, abruti! Maison que je vais devoir brûler maintenant que vous en avez souillé le moindre centimètre carré bande d'animaux! Tempêta l'ingénieur.

- Tony, je... Tenta le blond.

- Tu continues de la fermer, oui! Vu que tu as encore zappé mes appels depuis hier ( Steve vérifia son historique et oui, il avait zappé son patron, quatre fois...), j'ai fini par consulter la vidéosurveillance du chalet! Bon alors je te fais grâce de vos ébats pré-pubaires que j'ai passé en avance rapide parce que j'avais envie de gerber.... Quand j'ai vu la façon dont tu as expédiés ces pauvres agents du Shields j'ai eu envie de t'envoyer un drone tueur histoire de faire un bêta-test!

- Ils voulaient prendre Bucky! Rétorqua le blond.

- Tu la ferme oui?! Ca c'était la procédure normale je te signale, pour recueillir son témoignage!

- Mais Tony...

- Putain Steve si t'étais en face de moi je t'aurais déjà mis mon poing dans la figure, tu le sais ça? Bref, la vidéosurveillance a bien sûr enregistrée l'entrée par effraction de Pierce et de son gorille...

A ces mots, Bucky se renfrogna.

- Et? Interrogea le blond.

- Et c'est une violation de domicile, doublé d'une agression avec arme, coups et blessures, et menaces de mort! On va faire l'impasse sur le marquage de Bucky contre sa volonté car malheureusement ce ne sera pas retenu par la justice.... Mais c'est suffisament lourd pour une mise en examen, Pym s'en occupe!

- Donc... Ca ratrappe ma bavure avec le Shield? Demanda Steve, concerné.

- En partie... Vous êtes où là? Le danger est loin d'être écarté tête brûlée!

- Sur la route pour Grand Isle, en Louisiane! Enfin, là on est à l'hôtel mais on va repartir...Quand j'aurais retrouvé les...

Le blond s'interrompit en voyant Bucky secouer la clé de la R8 accrochée à son porte-clé Stark Industries qui, manifestement était restée dans le lit...

- En Louisiane? Ok....

- Comment vont les autres? Demanda Bucky.

- Tout le monde va bien Bucky! Votre mère et vos sœurs vont bien, pas de soucis! Le rassura l'alpha.

- Et Tasha et Peter? Rajouta le brun.

- Natasha me torture toujours autant donc c'est que ça doit aller.... Et, euh, j'ai acheté un chiot à Peter, ça lui faisait plaisir! Rajouta t'il, d'une voix guillerette qui fit sourire l'oméga.

- Vous avez fait quoi? Demanda le blond, ahuri.

- Je lui ai prit un chien,au gosse! Il m'a dit qu'il en avait toujours voulu un alors.... Répondit Stark, innocemment.

Le blond ne put s'empêcher d'éclater de rire.

- Pourquoi tu te marre? C'est quoi ton problème?

- Tony Stark a acheté un chien! Pour faire plaisir à un gamin! Décidémment, on a pas encore tout vu... Le railla le garde du corps.

- Lui au moins il m'écoute! Pas comme certains.... Enfin bon t'as pas fait d'autres bêtises Rogers, bien entendu? Insista l'ingénieur lourdement.

Remerde

- Euh, oui, euh... Comme vous le disiez Tony, Bucky a été marqué par Pierce donc....

Silence

- Donc quoi? Demanda Stark.

- Je ne pouvais pas laisser faire ça... Bucky... Enfin je ... Je l'aime Tony! Finit par répondre d'une voix assurée le blond.

Silence

- Rogers, je vais te tuer.... Qu'est-ce que tu as fais?

- Je l'ai marqué....

Les amants entendirent l'ingénieur soupirer longuement à l'autre bout du fil.

- Je peux pas vous laisser cinq minutes sans que vous fassiez une connerie, tous les deux.... Et ça a marché? Finit-il par demander.

Steve et Bucky se sourièrent, ravis.

- Oui Tony!

- Donc vous êtes des Âmes-Sœurs .... Félicitations les enfants! Abdiqua l'ingénieur.

- Merci Tony, promis, plus de bêtises! Assura le blond.

Son patron rigolait:

- Oui, je vais te croire! Répondit-il ironiquement. Bon, je vous tiens au courant , vous devriez partir, n'attirez pas l'attention sur vous!

- Au revoir Tony! Répondirent en cœur Steve et Bucky.

Ils roulèrent vite, en s'arrêtant le moins possible.

Il ne fut pas évident de trouver la

" Wilson Family Seafood" dans Grand Isle, Louisiane, au milieu de la nuit. Et lorsqu'ils sortirent de la voiture, garée devant une imposante maison en bois typique de cet Etat, ils furent accueillis par une arme braquée sur eux...

- Qui êtes-vous, et que faites-vous ici? Demanda une voix forte, appartenant à un alpha qui sentait le romarin.

Les amants levèrent les mains en l'air.

- Nous sommes des amis de la famille Wilson! Steve Rogers et Bucky Barnes! Répondit le blond.

L'alpha baissa son arme:

- Ah, c'est vous le fameux garde du corps? Vous avez mis mes collègues dans l'embarras l'autre jour! Agent Lang, Scott lang, du Shield, dit l'alpha en leur tendant la main. Vous êtes au courant qu'il est deux heures du matin ici?

- Oui, euh... On a pas trop le choix... Il y a eu des imprévus! Rétorqua le blond.

L'agent escorta les amants dans la résidence Wilson; ils entendirent des pas descendrent l'escalier, et se retrouvèrent bientôt devant le kiné, en robe de chambre:

- Steve... Bucky? Mais qu'est-ce que.... Demanda le bêta

Steve l'étreint dans ses bras:

- Coach, que s'est bon de te revoir! Mon ami... Je t'expliquerai tout! Mais pas maintenant! Nous sommes épuisés, et j'ai bien peur d'être ratrappé par mes blessures... J'ai très mal au bras, et Bucky.... Enfin bref, on n'en peut plus tous les deux....

- Je vois ça! Suivez-moi y a des chambres d'amis en haut!

Après un salut de la tête à l'agent Lang, les trois comparses montèrent à l'étage. Steve y perçu l'odeur d'un autre alpha qui sentait le lilas, et d'un autre oméga qui sentait le pop corn:

- Qui sont l'alpha et l'oméga? Interrogea le blond.

- Tu verras demain!

Le bêta s'arrêta devant une porte:

- Euh... Une piaule ou deux les gars? Demanda t'il, d'un air un tantinet moqueur.

Steve pencha la tête sur le côté en faisant la moue:

- A ton avis Sherlock?

Le kiné rigola et ouvrit la chambre:

- Une piaule donc, c'est bien c'que j'pensais! Bonne nuit les mecs! Y a une salle de bain dans la chambre, et des fringues de sport dans le placard! A demain! Dit-il en refermant derrière lui.

- Bonne nuit! Répondirent les amants en chuchotant.

La chambre était colorée et chaleureuse. La pièce était mansardée, avec des murs bleu gris et de grands voilages blancs aux fenêtres. La petite salle de bains attenante derrière des persiennes vertes était étroite, en longueur, elle comportait une simple baignoire et un évier derrière, sur un petit palier.

- On se lavera demain? On est plus à ça près.... Suggéra le blond.

- Moi je dors déjà! Lui répondit le brun en se déshabillant à la volée. Donne moi tes fringues!

Steve s'éxécuta et observa avec satisfaction l'oméga confectionner sommairement un nid avec les vêtements sales dans le lit.

- Dodo? Demanda le blond, épuisé.

- Dodo! Répondit le brun en tapotant le nid, satisfait.

Steve et Bucky s'allongèrent face à face:

- Je t'aime Buck !

L'oméga lui sourit:

- Je t'aime Stevie!


***** Merci de m'avoir lue ! J'espère que ce chapitre vous a plu, n'hésitez pas à laisser un commentaire !

Quelques photos:


La résidence Wilson


La chambre de Steve et Bucky


Voilàaaaaa !

A bientôt *****

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