Une Vie Entre Deux Océans

Chapitre 4 : Vengeance

1672 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 27/04/2017 19:19

POV ERIK

11 juillet 1984


Je me réveillais lentement, je sentais un poids sur mon torse. Je gémissais de douleur, j'avais des courbatures partout. Mon torse fut soulagé de la pression qu'on exerçait dessus et je sentis une main glisser sur mon visage. J'ouvris les yeux et vis Alicia :

- Salut. me dit-elle. Comment ça va?

- J'ai mal partout.

- Ne t'inquiète pas, ça va passer. dit-elle en embrassant ma bouche puis mon front. Je gémissais, de plaisir cette fois-ci.

- Alors, prêt à sortir de l'hôpital? demanda-t-elle.

- Je sais pas.

Je me redressais lentement quand un chirurgien entra :

- M. Sherbourne, vous pouvez sortir aujourd'hui.

Il me fit signer une attestation de sortie et dit :

- Vous avez eu de la chance, vous êtes le premier homme que je sauve qui s'est pris un mur blindé.

- Vous en avez déjà eu? demanda Raven.

- Oui, un homme qui marchait dans la rue. Une bombe a sauté et un pan de mur l'a percuté. Il est mort sur le billard. Mais au moins, vous, vous êtes vivant même si je ne sais pas comment.

- On va dire que je suis chanceux. Merci.

- Au revoir.

Il sortit et je m'habillai.


13 juillet 1984


J'étais sorti de l'hôpital depuis deux jours et je me remettais lentement. Je sortais tous les matins avec Alicia et Peter. Nous rentrions justement quand Charles me dit :

- On a un problème Erik, Moïra vient de réapparaître.

- Où ça? demandai-je.

- Ici à Stockholm. Elle est avec la CIA. Ils sont là pour vous deux. dit-il en nous regardant, Alicia et toi.

- Pourquoi est-ce qu'ils nous en veulent? demanda Alicia.

- Règlement de compte je suppose. Du moins pour toi car pour Erik, c'est personnel : apparemment, un de ses amis est mort en Égypte et elle te prend pour responsable.

- Comme c'est étonnant venant d'elle. ironisai-je. Mais elle y était aussi. Bon. On doit s'en occuper maintenant.

- Changez-vous, on part dans une heure. dit Raven.


J'étais dans ma voiture avec Alicia et Charles, Peter et Raven étaient cachés parmi les passants dans la rue. Nous attendions que Moïra sorte du bâtiment où elle était cachée depuis trois heures. Alicia surveillait la porte à l'aide de jumelles et j'attendais à côté d'elle. Je parlais avec Charles grâce à son pouvoir quand Alicia dit :

- Elle sort avec trois types armés jusqu'aux dents.

- Elle a peur qu'on vienne la chercher. C'est justement ce que je vais faire. répondis-je.

Je sortis rapidement de la voiture, et, montrant ma plaque a toutes les personnes autour pour qu'elles se mettent à l'abri, je m'avançais vers Moïra. Elle m'aperçut très vite et en informa ses compagnons. Elle leva alors son pistolet vers moi et dit :

- Ne fais pas un pas de plus sinon je te tire dessus.

- Tu as peur Moïra, tu trembles. remarquai-je.

Charles me rejoint et demanda :

- Pourquoi fais-tu cela Moïra?

L'un de ses hommes lui dit qu'ils n'avaient pas le temps de s'expliquer mais elle ne prêtât pas attention à sa remarque, elle répondit à Charles :

- Je n'ai pas eu le choix, Stryker m'a obligé à le poursuivre mais je crois qu'au final, j'y ai pris goût. Et quand on voit le nombre de personne qu'il a tué ou blessé, je le fais volontiers.

- On a toujours le choix Moïra et si tu m'avais appelé, j'aurais pu t'aider. expliqua Charles.

- Non, je ne peux plus vous faire confiance après tous les problèmes que vous apportez dans le monde et spécialement Erik. dit-elle.

- Je me bats pour notre survie et la dernière fois que j'ai amené des problèmes, comme tu le dis si bien, c'était à cause des policiers et des mineurs. Je n'y peux rien si vous me poursuivez partout où je vais, je n'ai rien demandé.

- Toute cette histoire a débuté bien avant Apocalypse, JFK ou même Cuba; avec Schmidt, à Auschwitz.

- Ne parle pas de ça. la prévins-je.

Alicia, qui venait de se montrer, se posta près de moi et me prit doucement la main, je me détendis instantanément.

- Allons Erik, je crois que tu le sais aussi bien que moi, tu l'as toi même dit dans le sous-marin : "Je ne serai jamais devenu ce que je suis aujourd'hui sans vous". dit Moïra

- Je ne le pensais pas et je t'assure que je suis plus que content qu'il soit mort et enterrer. répliqua-je.

- Tu es sûr que tu ne le pensais pas? demanda-t-elle.

- Moïra arrête! s'écria Charles. Tu ne le tueras pas. On t'arrêtera.

- Tu crois vraiment que je serais venu sans rien pour vous contrer?

Alors qu'elle prononçait ces mots, des seringues se plantèrent dans mon bras et celui de Charles et de Peter. Nous tombâmes à terre sous l'effet de la toxine qu'elles libéraient et la douleur était telle que Charles et Peter s'évanouirent mais mon corps, peut-être trop habitué à la douleur, supporta la toxine juste assez pour que je ne m'évanouisse pas. Alors que Moïra savourait sa victoire, Alicia et Raven reprirent très vite leurs esprits et attaquèrent les hommes de Moïra. Ils se retrouvèrent à terre et elle fut maîtrisée. Raven l'interrogea et Alicia s'assit près de moi. Elle posa ma tête sur ses genoux et me murmura des paroles de réconfort mais la douleur ne passait toujours pas. Je regardais Peter et disais à Alicia de s'occuper de lui et de Charles. Je me concentrais sur elle pour oublier la douleur, je la regardais et attendais que la douleur passe. Un agent emmena Moïra à la Säkerhetspolisen avant que l'on puisse l'en empêcher. Charles et Peter se réveillèrent avec les muscles engourdis mais la douleur était passée. Je me relevais aussi mais avec beaucoup plus de difficulté, je n'étais toujours pas remis de ma rencontre avec le mur. Alicia m'aida et nous montâmes tous les deux dans une voiture pour rejoindre le bâtiment des services secrets pendant que Charles, Peter et Raven rentraient à l'appartement. en arrivant à la salle d'interrogatoire, Moïra était déjà en train de dire à l'interrogateur (Erik, un de mes amis au sein de la Säkerhetspolisen) ma véritable identité :

- Il s'appelle Erik Lehnsherr, pas Tom Sherbourne. Il se fait aussi appeler Magnéto, c'est un mutant et il a déjà tué une centaine de personnes! Et elle, elle s'appelle Alicia!

- Pourquoi vous croirais-je? demanda Erik.

- Je ne sais pas trouvez une photo de Washington, vous le reconnaîtrez!

L'agent se leva, sortit et me rejoint :

- Tom! C'est quoi ce bordel!

- Je vais tout t'expliquer mais avant il faut s'occuper d'elle. répondis-je.

- Évidemment qu'on va s'en occuper mais je veux savoir une chose, est-ce que c'est vrai?

J'hésitai longuement avant de répondre par l'affirmative. Il me dit :

- Je suis désolé Tom. Enfin, Erik. Je te donne deux choix : soit tu te rends sans faire d'histoire...

Je levais la tête vers lui, attendant la suite.

- Soit tu t'enfuis, après m'avoir assommé.

Je lui lançais un regard surpris et lui dis :

- Tu n'as pas à faire ça Erik.

- Je fais ça parce que je t'apprécies, et Alicia aussi. J'imagine que vous allez partir ensemble. dit-il.

Alicia répondit :

- Oui. Mais c'était si voyant que ça? Voyant qu'il ne comprenais pas elle reprit : Erik et moi, c'était si voyant que ça?

- Je crois qu'on s'en doutait tous un peu. Bon, il ne faut pas que vous traîniez.

Il s'avança et dit :

- Allez, vas-y, frappe-moi.

- Tu es sûr? lui demandai-je.

- Oui.

Je le regardai, le remerciai, et, en essayant de lui faire le moins de mal possible, le frappai à la mâchoire. Il s'écroula à terre et je me retournai vers Alicia :

- Tu n'ai pas mêlée à tout ça, tu n'as rien à voir avec moi, tu peux rester là.

- Je viens avec toi Erik. répondit-elle

Nous nous dépêchâmes de sortir et montâmes dans la voiture alors que nous percevions déjà du mouvement près des salles d'interrogatoire. Nous arrivâmes à l'appartement cinq minutes plus tard et lorsque nous fûmes devant la porte, elle s'ouvrit à toute volée et Peter me tendit un sac :

- Ce sont toutes vos affaires, vous devez vous dépêcher, ils arrivent.

Je le regardais et voyant qu'il allait pleurer, je le pris dans mes bras :

- Je suis désolé Peter.

- C'est pas grave papa. On se reverra bientôt.

- Je te le promets.

Je me tournais vers Charles sans lâcher Peter et il me sourit en disant :

- Je te contacterai quand vous les aurai semés.

Je le remerciais, disais au revoir à Raven et descendais rapidement avec Alicia. Nous descendîmes jusqu'au sous-sol où m'attendait ma moto, la clé déjà sur le contact. Je remerciai Peter et montais, Alicia derrière moi. Je démarrais et fonçais vers la sortie. Des hommes apparurent devant la moto et je les évitais au dernier moment, nous déboulâmes dans la rue à pleine vitesse, je renversais plusieurs policiers et déviait les balles qui nous arrivaient dessus à pleine vitesse et quelques secondes plus tard, nous étions déjà hors de porté des tireurs.


CHARLES POV


Je suivais Erik à l'aide de mon pouvoir jusqu'à la frontière, et, après m'être assuré que lui et Alicia ne couraient plus aucun danger, je dis à Raven :

- Il est temps d'y aller.

Le lendemain, nous étions à Westchester en compagnie de tous les autres mutants.

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