I'm a Monster Hunter

Chapitre 2 : Chapitre 2 : La forêt mystérieuse

1291 mots, Catégorie: G

Dernière mise à jour 25/05/2016 10:13

Quand je me réveillais j’avais très mal à la tête. Je me tâtais le crâne et regardai ma main. Elle était couverte de sang. Je me souvins alors de ce qui venait de se passer. Le voyage, le vol, l’orage, le crash … L’avion semblait avoir atterri sur de la terre puisque j’étais sec et que l’avion était stable. J’enlevai ma ceinture de sécurité et sorti de l’avion par l’arrière déchiqueté. Nous étions en pleine forêt. Je ne comprenais pas. J’avais regardé l’itinéraire sur la carte et nous n’étions pas censé survoler d’île ou quoi que ce soit …

La forêt semblait immense et la lumière avait du mal à pénétrer l’épaisse couche de feuillage des arbres. D’ailleurs, les arbres étaient immenses et devaient faire au moins 50m de haut. Le sol était boueux mais semblait stable. De l’herbe et des fougères sortaient de cette boue.  C’était plutôt étonnant car je n’avais vu de jungle pareille. On se serait cru dans une aventure digne des livres d’aventures. C’était ridicule, ces histoires ne peuvent être vraies. Quoiqu’il en soit, je devais absolument regarder pour voir s’il y avait des survivants. Je ne pouvais pas être le seul à avoir survécu. Je commençai par regarder dans le cockpit afin de regarder si l’un des pilotes était en vie. J’ouvris la porte et à ce moment-là, un spectacle horrifiant m’attendait. La salle était rouge sang, les pilotes, mort tous les deux avaient été vidés de leur hémoglobine. L’un d’eux avait le volant qui avait transpercé son ventre, l’autre avait de nombreux boutons du tableau de commande encastré dans son crâne. Je hurlai et vomis dès que vit cela. 10 bonnes minutes plus tard, je me calmais mais je sortis prendre l’air. Pour la 1ère fois je marchai sur ce sol. C’était très confortable, presque autant que marcher sur de la moquette. Etonné de cette sensation, je fis le tour de l’avion en marchant pour voir cette forêt étrange. Arrivé au nez de l’avion, je vis un homme. Il était de ma classe. C’était Pierre. Il était un peu plus grand que moi, blond, les cheveux en bataille, les yeux bleus et les vêtements en lambeaux. Il me vit et se jeta à mon cou en pleurant et criant de joie qu’il n’était pas seul. J’étais tout aussi heureux car survivre dans cette jungle aurait été impossible seul. Je lui demandai depuis combien de temps il était réveillé. Il sécha ses larmes et me dit d’une voie encore tremblante :

" - Je m’étais caché sous un siège pour ne pas me faire emporter par le vent et je me suis réveillé depuis 30 minutes environ. J’ai bien l’impression que nous sommes les seuls survivants. J’ai cherché les autres personnes de la classe mais je n’en ai retrouvé qu’une seule. La pauvre a été broyé sous l’appareil … Nous ne sommes que deux pour survivre dans cette jungle horrible. Depuis tout à l’heure j’entends des bruits bizarres … Comme si une bête avançait dans les feuilles … J’ai peur …

- Je n’entends rien moi, dis-je. Mais qui à tu retrouvé mort ?

- C’était Ambre. Je l’ai enterré afin de lui permettre de rejoindre le ciel … Mais chut ! Ecoute, les bruits recommencent …

- Ambre ?! Nooon !!! "

Je me mis à pleurer pensant je ne la reverrai jamais … Pierre me mit la main sur la bouche pour couvrir mes pleurs. Je tendis l’oreille et entendis en effet, les bruits qu’il décrivait. Une chose avançait vers nous ? Un survivant ? Une bête meurtrière ? Un insecte ? Il semblerait que la première réponse soit la bonne ! En effet, Clothilde, une fille de ma classe sortit de derrière les fougères, épuisée. Elle nous vit et courut vers nous avant de s’effondrer dans la boue. Nous la relevâmes et lui demandèrent des explications. Elle nous dit qu’elle était dans l’arrière de l’avion qui s’est crashé quelques kilomètres plus loin. Elle est la seule survivante de son côté. Nous étions donc trois à avoir survécu … C’est très peu pour survivre … Comprenant que je ne reverrai ni Ambre ni Antoine ni personne d’autre que Pierre et Clothilde, je me mis à pleurer encore. Quelques minutes après nous être ressaisis, nous décidâmes sur un accord commun de chercher un point d’eau car il nous permettrait de ne pas manquer ni d’eau ni de nourriture en vue de tous les arbres fruitiers qu’il y avait. Nous marchâmes longtemps … longtemps … Nous avions tous très soif … 

Finalement nous vîmes une chose étonnante. C’était une sorte de biche mais avec des cornes en X et elle avait le pelage bleu couvert de tâche blanche. Je décidai de la suivre car même si elle était étrange, elle semblait être herbivore et elle nous mènera forcément à un point d’eau. Cette décision ne fut pas débile puisqu’environ 30 minutes plus tard, nous aperçûmes un petit ruisseau. On courut tous les trois et plongèrent la tête dedans. Après avoir bu un grand coup, je vis que la biche avait rejoint le reste de son troupeau. Certaines biches étaient vertes avec des cornes un peu plus grandes. Peut-être des mâles ? Je ne sais pas du tout … A vrai dire, tout semblait bizarre sur cette île … Le crash, cette île impossible à localiser, ces animaux … Tout semblait n’être qu’un rêve …

Mais tout à coup, un bruit sourd se fit entendre. On aurait qu’une bête énorme marchait, chacun de ses pas faisant secouer le sol. Effrayés, Pierre, Clothilde et moi nous relevions, près à fuir. Les biches avaient fui. Le bruit semblait se rapprocher. J’avais très peur. Et d’un coup, il sortit des fougères.

 

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