Le Fil Conducteur

Chapitre 11 : Annexes

Chapitre final

4807 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 11/04/2020 14:51

Annexe 1 : Le Voyageur

 

 

Une nouvelle de SPX Spécial

écrite a l’occasion du concours de nouvelles de la Convention Epitanime 2009

 

(Une nouvelle de SPX Spécial écrite à l’occasion du concours de nouvelles de la Convention Epitanime 2009)

 

Le soleil était haut dans le ciel éclairci par les nuages de pollution. Les voitures roulaient par centaines sur le périphérique. Le conducteur d’un camion surveillait son compteur d’un œil distrait. Il s’apprêtait à accélérer, lorsqu’il sursauta de frayeur en klaxonnant. Une moto venait juste de lui faire une queue de poisson. Le routier s’apprêtait à insulter le motard, lorsqu’il vit que celui-ci portait une longue épée couverte de bandages sur le dos. Préférant éviter les ennuis, il se contenta de ralentir.

 

La moto zigzaguait à toute vitesse entre les véhicules. Les automobilistes pouvaient voir que son pilote n’avait pas de casque, mais aucun ne sut reconnaître le modèle de son bolide. Dans un crissement de pneus, il ralentit et quitta la route principale, s’engagea dans une rue, et stoppa son engin devant un bâtiment. Relevant ses lunettes, il plissa les yeux en fixant le toit.

 

Voyons… cette enseigne triangulaire ressemble à celle du tract. Je vais vérifier.

 

Il fouilla dans sa poche et en sortit un petit bout de papier glacé. « Convention Epitanime ». Le plan était conforme, et le logo « Epita » y figurait bien. Avec un petit sourire de satisfaction, il descendit de sa moto. Il allait pour se présenter à la porte, mais il y avait une foule dense, et il n’avait pas envie de faire la queue. Regardant le plan, il repéra une autre entrée, une ruelle latérale.

 

 

Alors qu’il marchait, il croisa une bande de jeunes gens qui le regardèrent avec amusement et mépris.

 

-         C’est quoi, ça ? La nouvelle mode ?

-         Hé, il doit en user, des pots de gel !

-         Mais non, c’est un de ces dingues qui jouent aux trucs japonais dans l’école d’info ! Les « gosses meilleurs » !

-         Ben, celui-là, c’est le pire !

 

Et ils continuèrent leur route en riant. Le voyageur était cependant trop concentré sur sa tâche pour prêter attention aux moqueries de ces personnes d’une ville où il n’avait pas l’intention de s’éterniser. Bientôt, il arriva devant un grillage. De nombreux hommes et femmes allaient et venaient – il y avait même des enfants.

 

Alors, elle serait ici ? Au milieu de ces civils ? Bon, allons-y.

 

Il allait franchir la barrière, lorsque deux personnes portant le même t-shirt l’abordèrent.

 

-         Hé, là ! Une seconde, faut qu’on voie ton bracelet.

-         Non, attends, regarde ! Il doit faire partie des cosplayers !

-         Des… quoi ? s’étonna le voyageur. Non, je suis venu seul, et je n’appartiens à aucun groupement.

-         Bon, c’est quoi, ton nom ?

 

Surpris et agacé par la familiarité de son interlocuteur, il répondit :

 

-         Cloud Strife. Maintenant, j’aimerais passer.

 

Il posa sa main sur la poignée de son épée, qu’il gardait fixée sur son harnais dorsal.

 

-         Hé, il est vachement dans son rôle !

-         Ouais… c’est un vrai de vrai.

-         On a un « Cloud » en cosplay, non ?

-         Attends, je vérifie sur la liste… ouais, y a un « Cloud ». Bon, entre.

-         Mais n’oublie pas de mettre ton bracelet tant que tu n’es pas sur scène !

 

Les deux préposés laissèrent passer Cloud Strife, il se mêla aux gens.

 

 

Cloud descendit dans une grande cour. Sur une grande bâche figurait le symbole qu’il avait vu sur le tract, une goutte d’eau et une boule de feu qui s’entrecroisaient dans un cercle.

 

Plus de doute, c’est bien ici. Et d’ailleurs, je ne suis pas le seul à avoir été appelé, on dirait.

 

En regardant autour de lui, il pouvait voir d’autres personnes issues d’autres mondes, dans des tenues excentriques, futuristes ou médiévales. D’autres élus, en quête de quelque chose ou de quelqu’un, comme lui ? Pourtant, il n’avait pas l’impression de se trouver dans un endroit où les destinées devaient se jouer. Autour de lui on riait, on plaisantait, on s’admirait. Beaucoup prenaient des photos. Au fur et à mesure qu’il progressait dans cette foule bigarrée, Cloud se sentit de plus en plus mal à l’aise. Tandis qu’il avançait, il remarqua qu’il y avait au moins deux catégories de gens : ceux qui devaient venir d’autres dimensions comme lui, qui étaient les plus voyants, et les autres, qui semblaient être des natifs de cette réalité, qui portaient des vêtements simples, et qui photographiaient à tour de bras les voyageurs comme lui.

 

Lui-même n’était pas le moins remarqué. Au passage, il entendait des commentaires qu’il ne comprenait pas.

 

-         Ouah ! T’as vu ?

-         Hé, visez-moi un peu celui-là !

-         Hé, Cloud, on t’aime ! On t’aime !

-         Cloud, mon héros !

 

Une jeune fille habillée d’un pyjama jaune avec une cagoule pourvue d’oreilles de souris sautilla juste devant le voyageur.

 

-         S’il vous plaît, je peux me faire prendre en photo avec vous ?

 

Cloud en fut abasourdi. On lui avait demandé beaucoup de choses dans sa vie, souvent de risquer sa vie pour celles des autres, mais jamais on ne lui avait fait une telle requête. Devant le regard aguicheur et enthousiaste de la jeune fille, il ne pensa même pas à refuser.

 

-         Euh… si vous voulez !

-         Super !

 

La jeune fille posa à côté du voyageur, tandis qu’une de ses amies prit la photo. Elle lui fit une longue accolade passionnée, puis courut vers un guerrier de l’espace en scaphandre rouge. Une voix annonça :

 

-         Et n’oubliez pas que le concours de dessin clôt dans un quart d’heure ! Plus qu’une quinzaine de minutes pour rendre vos chefs-d’œuvre !

 

Cloud chercha du regard quelqu’un qui aurait l’air d’avoir plus les pieds sur terre que tous les gens qui l’entouraient. C’est alors qu’il repéra une silhouette familière. Les cheveux teints en rouge, le costume noir dont les manches de chemise dépassaient… Le voyageur se fraya un chemin jusqu’à lui et lui posa la main sur l’épaule.

 

-         Reno ! Reno !

-         Ouais ?

 

Mais quand l’homme se retourna, Cloud eut un choc. Ce n’était pas le membre de l’unité des Turks. Mêmes vêtements, même coiffure, mêmes lunettes vissées sur le front… mais ce n’était pas son visage.

 

-         Vous n’êtes pas Reno !

-         Ben… un peu, quand même aujourd’hui, non ? Très réussi, ton costume, mec ! Hé, on va botter le train à Séphiroth ?

 

À ce nom, le voyageur dégaina immédiatement son épée, et regarda furieusement tout autour de lui.

 

-         Séphiroth ? Où ça ?

 

Il eut beau chercher, son ennemi mortel n’était pas visible. Par contre, la foule avait fait cercle autour des deux lascars.

 

-         Hé, du calme, mon vieux ! Je plaisantais !

 

Cloud se détendit, et rengaina son arme. Un énorme colosse en uniforme bleu avec une petite moustache blonde s’approcha calmement.

 

-         Y a un problème, Franz ?

-         Non, non… on a juste affaire à un Cloud qui est bien dans son rôle.

 

Le voyageur sentit la panique s’insinuer dans ses tripes.

 

-         Mais qu’est-ce que c’est que ce délire ?!

 

Il s’éloigna précipitamment, cherchant du regard quelque chose pour l’aider à comprendre, n’importe quoi. Il sentit un choc dans son dos.

 

-         Oups !

-         Oh, je suis désolé, je m’excuse !

-         Ca va, pas de lézard. Mortelles, les fringues !

 

Cloud se retourna, prêt à rabrouer celui qui avait parlé, mais en le voyant, il n’en fit rien. Le jeune homme qu’il avait bousculé, s’il n’avait pas l’air particulièrement malin, ne semblait pas méchant non plus. Il était brun, de taille moyenne, corpulent, et portait des lunettes de soleil. Son t-shirt était décoré aux couleurs de l’insigne du tract. Il fit un sourire avenant.

 

-         Je peux vous aider ?

-         Peut-être, oui.

 

Un concert d’exclamations retentit derrière la porte vitrée devant laquelle se tenait le préposé. Cloud eut l’air perplexe.

 

-         Qu’est-ce qui se passe, là-dedans ?

-         Oh, c’est les concurrents pour le tournoi de jeu de baston. Ils sont en train de s’échauffer. Ca promet d’être du grand spectacle !

-         Du grand spectacle… Y a que du spectacle, ici.

 

Le voyageur distingua dans la grande salle pleine d’ordinateurs un groupe d’une quinzaine de personnes rassemblées autour de l’un des postes. Deux d’entre eux semblaient concentrés sur la machine, manettes en main. Ce spectacle ne le surprit pas, les jeux vidéo étaient un loisir aussi prisé des jeunes de son pays, mais tout ceci ne correspondait vraiment pas à l’idée qu’il se faisait d’un lieu où les appelés comme lui étaient censés se retrouver.

 

-         Mais on est où, ici ?

-         Ben, à la convention Epitanime ! Ca ne se voit pas ?

 

Le voyageur répéta pensivement :

 

-         Convention… Epitanime ?

-         Le rendez-vous annuel de tous les fans de japanimation ! C’est drôle, pour quelqu’un qui n’a pas l’air au courant, vous semblez pourtant bien investi !

-         Ouais, je suis investi d’une mission. Mais je ne sais pas où aller.

-         Je crois que vous feriez bien d’aller par-là. Le stand des cosplayers est derrière cette porte.

-         Merci, mon vieux.

-         De rien, monsieur Strife.

 

Cloud demanda encore :

 

-         Comment connaissez-vous mon nom ? Je ne suis jamais venu dans ce pays ?

-         Ben, ici, tout le monde vous connaît ! J’avoue, j’ai pas joué à FF 7, mais je connais un peu l’histoire, et j’ai vu Advent Children

 

Mais le voyageur ne prêtait déjà plus attention à l’individu. Il se fraya derechef un passage à travers les visiteurs, et franchit la porte.

 

 

Dans le couloir, il croisa tout un défilé de personnages tous plus excentriques les uns que les autres. Il distingua cependant une créature familière, quoique bien plus grande qu’à l’ordinaire. Le gros nez rond, les petites oreilles, les yeux réduits à de simples fentes… et surtout le gros pompon rouge vit qui se balançait au sommet de la grosse tête. Cloud reconnut un Mog. Il demanda à haute voix :

 

-         Un Mog géant ? Est-ce possible ?

-         Désolée, mais fallait bien que je rentre dedans ! répondit une voix féminine étouffée.

 

Cloud sursauta. Non seulement le Mog n’avait pas remué les lèvres en parlant, mais en plus, il n’avait pas dit le mot « Kupo ».

 

-         Non… pas possible ! Vous n’êtes pas un vrai Mog !

-         Hé, c’est pas très sympa ! J’ai mis des semaines à le fabriquer !

 

En jetant un coup d’œil derrière la tête du Mog, le voyageur vit un groupe de personnes en train de s’habiller. L’un d’eux finissait de s’habiller comme un âne.

 

-         Mais enfin, c’est un asile de fous, ici ?

 

En s’éloignant à reculons, Cloud percuta accidentellement quelqu’un. Il se retourna, se retrouva face à un très grand et inquiétant personnage en armure noire. Il portait un masque présentant une bouche grillagée sous deux grands yeux de verre, et un boîtier posé sur sa poitrine émettait un bruit de respiration artificielle. Le voyageur écarquilla les yeux. Instinctivement, il posa la main sur la garde de son épée.

 

-         Qui êtes-vous, chevalier noir ?

-         Ben mon vieux, vous êtes bien le premier à me poser la question ! Hé, j’espère que vous serez parmi les trois premiers avec moi !

 

Le voyageur en avait maintenant assez.

 

Je ne sais pas ce que signifie toute cette foire, mais en tout cas, elle n’est pas ici. Je me barre !

 

Il fit demi-tour et redescendit dans la cour, bousculant sans ménagement ceux qui se trouvaient sur son chemin. Puis il traversa la ruelle, et entra dans le bâtiment d’en face, voulant se retrouver directement à l’entrée principale où il avait laissé sa moto. Les couloirs de verre et de contreplaque n’étaient pas moins encombrés, mais il parvint à trouver un petit coin un peu à l’écart. Il s’appuya sur le mur, et poussa un profond soupir.

 

C’est impossible, j’ai dû me tromper ! Et pourtant, c’est la bonne adresse ! C’était du bidon. Tant pis… Prends sur toi et va chercher ailleurs avant de péter un fusible !

 

Il prit une profonde inspiration et se remit en route. Il passa dans une grande salle où des dizaines d’adolescents se bousculaient autour de bornes d’arcade. Enfin, il repéra l’entrée, et vit sa moto à travers la baie vitrée.

 

-         Attendez !

 

Cloud se retourna. Non loin de lui, au milieu de toute cette foule hétéroclite, une petite jeune fille le regardait avec insistance et lui faisait un signe en levant le bras, un peu maladroitement. Elle portait un kimono rose orné de fleurs brodées. Quelque chose poussa le voyageur à s’approcher d’elle, écouter ce qu’elle avait à lui dire.

 

-         Que voulez-vous, jeune fille ?

-         Je pourrais vous parler une minute ?

 

Le voyageur fit une petite moue.

 

-         Au point où j’en suis… Vous voulez un autographe ?

-         Non ! C’est pas la peine. Vous avez l’air aussi paumé que moi.

-         Aussi paumé que vous ? demanda Cloud, surpris.

 

La petite jeune fille regarda à droite, puis à gauche, et s’approcha pour murmurer :

 

-         Vous n’êtes pas comme eux, vous non plus, n’est-ce pas ?

-         Vous voulez dire que vous êtes…

-         Oui, j’ai été appelée, moi aussi.

-         Allons par ici, nous serons plus tranquilles.

 

Les deux jeunes gens s’isolèrent dans l’une des salles de la bâtisse. Une fois au calme, le voyageur se présenta :

 

-         Appelez-moi Cloud.

-         Cloud ? Enchantée. Je suis Fuu.

-         C’est votre vrai nom ?

-         Oui, c’est bien comme ça que je m’appelle. Je ne sais pas à quoi ils jouent à s’habiller et se conduire comme ça, mais moi, je suis bien celle que je prétends être.

-         Comment vous êtes-vous retrouvée dans cette ville ?

-         C’est ce truc qui m’a conduit ici.

 

Avec un petit sourire malicieux, l’adolescente tira des plis de son kimono un tract de papier glacé, le même que celui que Cloud avait remis en poche.

 

-         Je peux vous demander… pourquoi vous êtes là ?

-         Je cherche quelqu’un, répondit Cloud, après un instant d’hésitation. J’avais la conviction que ce bout de papier m’aurait aidé à la trouver, mais j’ai dû me tromper.

-         Une femme ?

 

Cloud ne répondit pas, mais son silence était assez éloquent. Fuu soupira :

 

-         Moi aussi, je me suis trompée. Je croyais retrouver un samouraï que j’ai perdu de vue à Nagasaki, mais quand j’ai cru le voir, au début je pensais l’avoir retrouvé, mais il m’a dit en riant qu’il s’appelait « Benjamin ».

-         Vous avez une idée d’où nous sommes ?

-         J’en sais rien… Sûrement pas au Japon que je connais ! C’est bizarre, ces gens ont l’air de tout savoir sur moi, alors que c’est la première fois que je mets les pieds ici !

-         C’est l’impression que j’ai eue, moi aussi.

-         Pourquoi ils font ça, à votre avis ? Quel est le sens de la Convention Epitanime ?

 

Le voyageur réfléchit quelques instants, et répondit :

 

-         Je ne sais pas vraiment. Il y en a peut-être qui préfèrent jouer à ce genre de jeux de rôles parce qu’ils n’aiment pas la vie qu’ils mènent en dehors de cet espace.

-         Oh, il ne faut peut-être pas tout voir en noir. Je pense plutôt qu’ils cherchent à s’amuser.

-         En nous imitant ?

-         C’est une façon de montrer qu’ils ont entendu les récits de nos histoires, et qu’ils les aiment… qu’ils nous aiment, aussi. J’ai été photographiée, saluée, félicitée… Y a même un gars qui m’a lu un poème sur les rosiers en fleurs… C’est comme s’ils… nous admiraient.

-         Bon, si ça les amuse, moi en tout cas, je n’ai plus rien à faire ici.

 

Le jeune homme ne s’attarda pas davantage. Laissant là l’adolescente, il quitta la petite pièce, se dirigea vers le parking sans faire attention à ceux qui l’invectivaient, et remonta sur sa moto. Alors qu’il allait mettre le contact, il entendit la voix de Fuu l’appeler :

 

-         Cloud ! Cloud, attends !

 

Ajustant ses lunettes, le voyageur se tourna vers la jeune fille. Timidement, elle dit :

 

-         Je n’ai plus rien à faire ici, moi non plus. Je vais rentrer à Nagasaki.

-         Bon voyage.

-         Est-ce que… tu veux bien m’escorter ? Je te paierai.

-         T’as de quoi ?

-         Enfin, j’ai pas d’argent sur moi, mais… je trouverai le moyen d’en gagner en route. Je suis assez douée pour ça. Peut-être qu’on trouvera cette fille en chemin ?

 

Ce fut à Cloud de sourire. Avec un petit signe de tête, il répondit :

 

- Monte !



 

Annexe 2 : Paroles de Still Alive

 

This was a triumph.

I’m making a note here:

HUGE SUCCESS.

It’s hard to overstate my satisfaction.

 

Aperture Science

We do what we must

because we can.

For the good of all of us.

Except the ones who are dead.

 

But there’s no sense crying over every mistake.

You just keep on trying till you run out of cake.

And the Science gets done.

And you make a neat gun.

For the people who are still alive.

 

I’m not even angry.

I’m being so sincere right now.

Even though you broke my heart.

And killed me.

 

And tore me to pieces.

And threw every piece into a fire.

As they burned it hurt because I was so happy for you!

 

Now these points of data make a beautiful line.

And we’re out of beta. We’re releasing on time.

So I’m GLaD. I got burned.

Think of all the things we learned

for the people who are still alive.

 

Go ahead and leave me.

I think I prefer

to stay inside.

Maybe you’ll find someone else to help you.

 

Maybe Black Mesa

THAT WAS A JOKE.

HAHA.

FAT CHANCE.

Anyway, this cake is great.

It’s so delicious and moist.

 

Look at me still talking when there’s Science to do.

When I look out there, it makes me GLaD I’m not you.

I’ve experiments to run.

There is research to be done.

On the people who are still alive.

 

And believe me I am still alive.

I’m doing Science and I’m still alive.

I feel FANTASTIC and I’m still alive.

While you’re dying I’ll be still alive.

And when you’re dead I will be still alive.

STILL ALIVE (x2)



 

Annexe 3 : quelques précisions sur le Mythe

 

Les Grands Anciens sont des divinités issues de l’œuvre de l’écrivain Howard Philip Lovecraft. On parle souvent de Mythe de Cthulhu pour définir l’ensemble de ses créations, dont font partie les Grands Anciens. Ce groupe de divinités extraterrestres fut banni au fond de l’univers et sur Terre par les Dieux Très Anciens. Cthulhu est le plus connu d’entre eux.

Les Grands Anciens sont parfaitement identifiables et portent chacun une petite dizaine de noms selon l’endroit de l’univers où on les vénère. Ils sont assez nombreux mais pas tous d’égale puissance. Ils ont tendance à s’affronter mutuellement, par défi ou par vengeance, ce qui n’empêche pas leur groupe d’être en partie hiérarchisé, peut-être en prévision de l’heure de la délivrance... On peut tenter de classer ces Grands Anciens en trois grandes catégories :

Les divinités majeures : Azatoth, Yog-Sothoth, Cthulhu, Hastur, Shub-Niggurath, Nyarlathotep et peut-être quelques autres.

Les divinités mineures : Ithaqua, Ghatanothoa, Rhan-Tegoth, Ubbo-Sathla, Lloigor et Zhar.

Les Autres Dieux Inférieurs, divinités anonymes, aveugles et stupides.

À l’aube des temps, tous vivaient au large de Bételgeuse auprès des Dieux Très Anciens (ou Premiers Dieux), mais il semble que les Grands Anciens, en désaccord avec les Premiers Dieux, défièrent les règles imposées par ceux-ci, ce qui provoqua leur courroux. Les Premiers Dieux, pour punir les Grands Anciens de leurs actes, les exilèrent aux quatre coins de l’univers. Un sceau magique fut apposé sur chacune des prisons pour interdire toute fuite aux Grands Anciens... Certains d’entre eux furent bannis sur Terre où la vie n’en était qu’à ses prémices. Là, ils durent affronter la Grande Race, un peuple venu de Yith dans les confins de l’espace. Ayant repoussé cette menace, les Grands Anciens s’installèrent, bâtirent et érigèrent des cités aussi sombres que leur âme, en ruminant leur vengeance. Ils asservirent les créatures qui peuplaient la planète et semèrent la peur et le doute dans les esprits de ceux qui refusaient de les honorer...

Il est dit que lorsque les étoiles auront repris la configuration qu’elles avaient au moment de l’emprisonnement des Grands Anciens, ces derniers seront libérés car la protection magique du Signe des Anciens Dieux n’agira plus... Il arrive cependant que certains traversent le voile de la réalité et interviennent dans notre monde, tel le Grand Cthulhu qui insuffle les rêves et les cauchemars.

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