L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]
Chapitre 1 : TOME 1 : LA RENCONTRE - Chapitre 1 : La rencontre de Kakashi et Hanako
3462 mots, Catégorie: T
Dernière mise à jour 20/10/2024 14:32
TOME 1 : LA RENCONTRE
Bonjour, bonjour ! Bienvenue dans cette histoire ! 😊
Petites informations pratiques avant de commencer :
♡ Les chapitres qui contiennent deux petites étoiles (**) dans leurs titres sont les chapitres contenant des rapprochements intimes/du lemon. Il est possible de sauter ces chapitres s’ils ne vous intéressent pas, je m’arrange pour qu’ils avancent le moins possible la trame de l’histoire. Il y aura sans doute quelques coquilles de compréhension en les ratant mais rien de dramatique.
♡ Cette histoire est en cours de réécriture (réécrite jusqu’au début du tome 4 pour le moment) pour ceux qui l’ont déjà lue et qui peut-être la reliraient, ne vous étonnez pas : j’ai ajouté énormément de contenu additionnel dans les chapitres que vous connaissez et j’ai même quelques nouveaux chapitres inédits glissés dans l’histoire. Les scènes de lemon ont souvent été intégralement réécrites et donc très différentes des originales. (J’ai conservé les chapitres originaux si un jour quelqu’un était outré et voulait récupérer l’ancienne version de son histoire préférée, soyons fous et prenons nos rêves pour des réalités !)
♡ N’hésitez pas à commenter ! Non, vraiment, j’en appelle à votre charité. J’ai repris sérieusement l’écriture il y a bientôt un an avec cette histoire et j’ai toujours voulu devenir auteur alors vos commentaires seraient extrêmement précieux pour m’encourager/me donner des conseils.
A la fin de cette réécriture, je me lance d’ailleurs dans le plus grand rêve de ma vie : Ecrire une histoire que je mijote depuis plusieurs mois que je vais tenter de faire publier ! En espérant que peut-être un jour vous la trouverez dans les librairies. Encore une fois, prenons nos rêves pour des réalités et surtout …
Bonne lecture ! ♡
Chapitre 1 : La rencontre de Kakashi et Hanako
Confortablement installé sur une branche d’arbre de Konoha, je profite des derniers moments de l’après-midi en lisant mon livre préféré quand un ninja apparait à côté de moi en sautant gracieusement :
- Salut Kakashi, dit Hiruka en souriant. Tu es demandé chez l’Hokage pour une mission de dernière minute. Il sait que tu viens à peine de rentrer mais tous les ninjas sont pris demain…
- Très bien, dis-je sobrement.
Je referme mon livre et m’élance rapidement entre les bâtiments de Konoha. J’aime la sensation de sauter par-dessus les maisons comme si je pouvais voler. J’entre agilement d’un grand bon par la fenêtre de l’Hokage :
- Senseï ? Vous m’avez fait appeler ? demande-je.
- Ah ! Kakashi ! Oui tout à fait, j’ai une petite mission à te confier, j’allais la donner à des genin pour être honnête mais finalement je sens qu’elle sera parfaite pour toi ! dit joyeusement Minato avec un sourire un coin.
- Une mission pour des genins ? m’étonne-je.
- J’ai besoin de toi pour cette mission, ne discute pas, tranche-t-il.
- Bien, réponds-je simplement.
- Il faut que tu te rendes demain matin à l’hôpital de Konoha pour accompagner une ninja médecin cueillir des herbes, explique-t-il.
Je hoche la tête sans discuter mais je suis un peu stupéfait. Protéger un ninja en train de cueillir des herbes ? Je n’ai même pas souvenir d’une mission aussi inutile... Peu importe, j’aurai au moins tout le loisir de lire tranquillement mon livre pendant la cueillette et c’est un peu réconforté par cette idée que je m’élance en direction de chez moi.
Mon appartement est petit, une seule pièce, très ordonné et presque vide à l’exception d’une petite table et de mon lit.
« Et sinistre ! » ne peux-je m’empêcher d’entendre la voix de Gaï s’écrier. Non, pas sinistre, juste moi, fonctionnel et sans fioriture. J’aime ne pas m’encombrer et que chaque chose ait sa place, que tout soit propre et carré, c’est dans ces environnements que je me sens bien.
*
Le lendemain matin, j’arrive tôt devant l’hôpital de Konoha. Comme à mon habitude je m’installe sur la branche d’un gros arbre et me plonge dans ma lecture pour attendre. J’ai une petite dizaine de minutes devant moi.
Alors que je suis complétement absorbé par les écrits de maître Jiraya, j’entends des voix de femmes sortant de l’hôpital et je lève le nez. Elles sont trois, la plus grande est blonde et se plaint du nombre de remède antipoison qu’il leur faudra concocter, la plus petite, aux cheveux marrons sourit gentiment à la première et la troisième, de taille moyenne avec des cheveux roux, fouille dans sa sacoche avec un air inquiet :
- J’espère que j’aurai assez de place si je dois tout mettre dedans ! geint-elle en se redressant.
- Si tu n’as pas assez de place tu pourras peut-être demander à ton accompagnateur de t’aider, répond gentiment la plus petite en souriant.
- Mais bien sûr ! Comme si nos jônin n’avaient que ça à faire ! intervient la grande avec ironie.
Je soupire d’avance. Au moins je ne me coltine pas les trois, sinon la journée aurait été bien longue. Les trois femmes se séparent, la blonde part avec un jônin et la brune retourne à l’hôpital alors je saute au sol près de la rousse :
- Bonjour, je m’appelle Kakashi Hatake, me présente-je sobrement.
- Bonjour, je suis Jun Seki…, répond-elle en me regardant étrangement de ses grands yeux marrons.
- Je suis chargé de vous accompagner, me justifie-je en sentant le malaise grandir entre nous.
- Ah…, répond-elle. C’est étrange j’avais cru comprendre que c’était l’équipe de Gaï Maito qui m’accompagnait…
- Mon éternel rival ! s’exclame Gaï avec panache dans mon dos.
Il ne manquait plus que lui.
- Gaï..., le salue-je sobrement.
- Alors comme ça tu essaies de voler la mission de mes genins ahahah ?! J’étais sûr au fond de moi que tu te lasserais de tes missions top secrètes et difficiles. Regardez-ça mes chers élèves ! Votre mission est si importante qu’un jônin tente de vous la voler !
Les trois genin de Gaï me dévisagent avec de grands yeux et je ne peux m’empêcher de légèrement sourire sous mon masque. Bien que je ne le montre pas, j’apprécie énormément Gaï, qui doit d’ailleurs en être conscient puisqu’il ne m’a jamais abandonné, même dans mes heures les plus sombres. Mais je suis comme ça, j’aime garder mes émotions pour moi alors je suis bien content de pouvoir me cacher derrière mon masque et je prends donc mon ton le plus neutre pour répondre :
- L’Hokage m’a chargé d’accompagner cette ninja cueillir des herbes.
- Etrange… Il nous a pourtant chargé de la même mission hier matin, dit-il, soudain plus sérieux.
Jun a un petit rire :
- Je ne pense pas avoir besoin de deux jônin et trois genin pour m’accompagner dans les bois de Konoha ! s’exclame-t-elle.
J’hoche la tête, cette situation est effectivement ridicule :
- Gaï, je te laisse t’en occuper. Je vais retourner voir Minato senseï pour essayer de comprendre la situation, annonce-je.
- Oh… j’avais espéré que vous m’accompagneriez, glisse Jun d’un petit ton déçu.
Je la dévisage, impassible. Depuis ma jeunesse, les femmes ont souvent ces drôles de réactions à mon égard et je ne sais jamais vraiment comment réagir :
- Navré, lâche-je simplement.
Je me retourne pour partir et tombe nez à nez avec la petite brune de tout à l’heure, me faisant m’arrêter net tandis qu’elle me sourit :
- Bonjour, je m’appelle Hanako Toba, se présente-t-elle avec douceur.
Je fronce les sourcils, elle m’a surpris, ce qui est plutôt – très – rare. En principe, je sens arriver tout le monde, même les très bons ninjas. J’en reste bouche bée, plongé dans ses immenses yeux roses qui me troublent, plutôt très rare aussi, ce n’est même jamais arrivé.
Ceci dit, je n’ai jamais vu des yeux pareils, ils sont d’une intensité folle, d’un rose vif mais nuancé de rivières plus foncées, ils sont hypnotisant. Je suis en train de me demander si elle ne m’a pas mis sous l’emprise d’un genjutsu puissant lorsque Gaï s’écrie :
- Ahahah alors Kakashi ?! On perd sa langue ! Décidemment tu n’es pas au top de ta forme aujourd’hui ! Que dirais-tu d’un petit défi après cette mission pour te remettre d’aplomb ?!
Gaï me tire de mon trouble et je me ressaisis enfin, réalisant qu’elle attend une réponse de ma part depuis plusieurs secondes :
- Bonjour, je m’appelle Kakashi Hatake, marmonne-je.
- Enchantée, vous êtes le ninja chargé de m’accompagner selon l’Hokage. J’étais simplement allée chercher ma sacoche à l’intérieur, s’explique-t-elle.
- Alors allons-y, dis-je simplement.
Elle acquiesce et nous nous élançons en direction des bois afin qu’elle m’emmène où elle a besoin de se rendre. Je la suis de près, méthodique et efficace comme je sais l’être et pourtant, je me sens étrange. Je ressens une drôle de sensation depuis qu’elle est arrivée, comme si ses grands yeux roses me perçaient à jour, me troublaient, je me sens complétement retourné, presque à fleur de peau et je ne comprends pas.
Je lui lance un coup d’œil curieux en sautant de branche en branche.
Quelque chose en elle me rappelle un peu Rin, sa petite taille peut-être, la couleur de ses cheveux ou même sa douceur infinie… C’est peut-être cette ressemblance qui me trouble ?
Elle me sourit gentiment en voyant que je la regarde et je détourne vivement la tête, complétement honteux de m’être fait prendre en train de l’observer. Mais que m’arrive-t-il bon sang ?
Je vide rapidement mon esprit pour me concentrer, m’appliquant à regarder droit devant moi.
*
Nous sommes dans une clairière, très jolie d’ailleurs. Un petit ruisseau la traverse et elle est pleine de fleurs et de plantes médicinales qui l’habillent de la plus belle des façons.
Hanako ramasse des herbes de ses petites mains agiles, tandis que je « lis » mon roman, assis contre un tronc d’arbre. Du moins c’est ce dont j’essaye de me convaincre, car j’ai bien l’impression de passer plus de temps à la regarder par-dessous mes cils qu’à lire mon fichu livre…
Je ne m’explique pas cette drôle de sensation en moi. Mes sens exacerbés de ninja sont légèrement en alerte, comme si elle était une redoutable adversaire, pourtant elle n’est pas une ennemie, elle n’a d’ailleurs pas l’air agressive ni combative pour deux sous. A côté de ça, je me sens toujours à fleur de peau, déconcentré, perturbé…
Je suis perdu et surtout très intrigué par cette femme, ce qui ne m’est absolument jamais arrivé. La curiosité est telle que je suis à deux doigts de lui poser des questions personnelles, encore une fois plutôt rare chez moi, et je ne comprends pas pourquoi je n’arrive pas à lâcher cette obsession pour simplement lire tranquillement.
Je soupire de frustration et elle relève la tête :
- Je suis vraiment navrée que vous ayez été attribué à ma protection, ça doit vous sembler vraiment ridicule face à vos missions habituelles, s’excuse-t-elle avec une petite mine.
Mon sang se fige dans mes veines lorsque je réalise qu’elle m’a entendu soupirer et qu’elle vient de terriblement mal l’interpréter. Je me sens comme le dernier des idiots quand je vois sa petite mine contrite mais je ne peux clairement pas lui dire la vraie raison de ma frustration alors j’opte pour la sobriété :
- Non, ne vous en faites pas.
Elle sourit simplement et reprend son travail.
Je ne sais pas quoi lui dire d’autre, mais ça me semble trop sobre pour le coup. Je ne supporte pas de me dire qu’elle imagine que j’ai soupiré par ennui… qui serait assez malpoli pour faire une chose pareille ? Et bien moi visiblement, puisque la réponse que je viens de lui donner est loin d’être suffisante et je me sens encore plus honteux.
Bon sang, je me creuse décidemment bien trop la tête aujourd’hui.
Je ne suis pas très doué avec les émotions. Pour être honnête j’ai l’impression d’avoir ressenti plus d’émotions dans les deux dernières heures que depuis les deux dernières années. Mais pourquoi donc ? Je n’arrive pas à décortiquer tout ça, à comprendre ce qu’il se joue et c’est en train de me rendre chèvre lorsqu’elle m’interrompt :
- Vous lisez sans cesse, commente-t-elle.
Je lève le nez pour la regarder, ne sachant toujours pas quoi lui répondre. Ce n’est pas une question, je me demande même si elle n’essaie pas de faire la conversation et alors que j’aurais simplement voulu fuir en temps normal, je suis heureux qu’elle me parle.
Et évidemment, face à mon mutisme, elle éprouve le besoin de se justifier :
- Je vous ai déjà vu à l’hôpital, toujours un livre à la main, s’explique-t-elle avec un petit rire nerveux.
Tandis qu’elle rit avec sa petite mine gênée, je vois ses joues se colorer d’un beau rouge écarlate qui magnifie son visage. J’en reste complétement scotché, incapable de détacher le regard d’elle.
À ce stade, il me parait impossible que j’aie déjà pu passer à côté de cette femme sans m’en rendre compte.
Il faut que je parle, que j’arrête d’avoir un comportement aussi étrange et froid, alors je dis la première chose qui me vient :
- Vous travaillez à l’hôpital, lâche-je bêtement.
Je rougis légèrement à mon tour. Bien sûr qu’elle travaille à l’hôpital ! Ce n’était même pas une question mais une affirmation, et qui ne répond absolument pas à ce qu’elle vient de me dire d’ailleurs. Mais bon sang, qu’est-ce qu’il m’arrive ?!
- Oui, quel sens de l’observation ! répond-elle en pouffant, une main devant la bouche.
Je regarde son visage rieur et je la trouve adorable. Encore une fois, ça ne m’est jamais arrivé et je commence vraiment à me demander ce qui ne tourne pas rond chez moi aujourd’hui pour qu’une femme m’apparaisse comme « adorable ».
C’est la goutte de trop et mon esprit se ferme :
- Je vais faire un rapide tour du périmètre, annonce-je.
Je m’élance dans les arbres pour fuir cette conversation, cette interaction même, et j’analyse la situation :
La présence de cette ninja me trouble, c’est un fait. Maintenant il faut me reprendre, ma mission est de la protéger point final. Pas de discuter, pas de la regarder bêtement cueillir des plantes, et encore moins de la trouver « adorable » quand elle rit ou rougit.
Je me perche dans un arbre avec une vue dégagée sur la clairière, hors de portée pour une discussion, et je me ressaisis enfin, rouvrant mon livre pour me plonger dedans.
En fin de matinée, Hanako m’appelle pour que nous rentrions à Konoha et nous nous mettons en route en fonçant dans les arbres silencieusement. Soucieux de bien faire mon travail, je brise le silence :
- Vous avez pu avoir tout ce qu’il vous fallait ? demande-je poliment.
- Oui, mais je vais devoir y retourner demain. J’avais deux secteurs à couvrir pour remonter nos stocks de plantes. Il y a une hausse inexpliquées des empoisonnements ces derniers temps, alors nos réserves descendent vite…, soupire-t-elle.
- Ah bon ? m’étonne-je.
- Oui, depuis quelques mois environ, ça passe inaperçu car personne n’en est mort mais c’est inquiétant.
- Intéressant, j’en parlerai à l’Hokage…, affirme-je.
Elle me regarde alors d’un air surpris, écarquillant ses beaux yeux roses et je dois détourner la tête pour ne pas me perdre dedans une fois de plus tandis qu’elle répond :
- Vraiment ? Ce serait adorable de votre part ! Nous en avons déjà parlé à des jônin mais personne ne nous prend au sérieux. Il est vrai qu’on n’a jamais vu de guerre ninja à base d’empoisonnements…
- Je vous prends au sérieux, réponds-je en fixant droit devant moi, me refusant toujours à la regarder pour ne pas retomber sous son « genjutsu étrange ».
- Merci Kakashi, dit-elle.
Je devine un joli sourire sur ses lèvres rien qu’au son de sa voix, et alors même que je ne le vois pas, il me trouble quand même.
- De rien Hanako, réponds-je à voix basse, simplement pour entendre son prénom glisser de mes lèvres.