L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]

Chapitre 14 : Le plan d'Orochimaru

4107 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 26/10/2024 11:53

Chapitre 14 : Le plan d’Orochimaru


Minato n’était déjà plus dans son bureau et je me trouve à présent devant chez lui en train de décider si je dois le déranger ou non à son domicile. Je finis par me rendre à l’évidence, je détiens des informations capitales.

 Je saute devant leur porte pour toquer et Kushina m’ouvre rapidement :

-         Kakashi ?!

-         Navré Kushina, mais je dois voir le quatrième du nom au plus vite, annonce-je avec tension.

En quelques secondes, Minato est déjà dehors avec moi, la mine inquiète. Je lui reporte ma conversation avec Sasuke et Sakura plus tôt dans la soirée. Minato est d’accord avec moi, ça ne sent pas bon du tout :

-         Et si l’attaque que je redoute actuellement faisait partie de son plan ? marmonne-t-il. Attaquer de front notre village comme une déclaration de guerre… Il n’y aurait plus qu’à capturer Hanako pendant le remue-ménage de la bataille puis à battre en retraite... C’est pour ça qu’ils ne nous ont pas attaqué sur la route de Kumo, ils se préparent ! Tout s’aligne.

Mon cœur a un raté tandis qu’il reprend en faisant les cents pas :

-         Il va falloir décider… soit on la sort du village pour la cacher avec un petit commando, soit on la garde ici avec tout le monde mais ils sauront où la trouver…

-         Et pourquoi pas avec un grand commando, bougonne-je, bien que je connaisse déjà la réponse.

-         Kakashi, le village va être attaqué, on ne peut pas laisser Konoha sans protection.

-         Je sais bien senseï, soupire-je.

Un vent de panique souffle dans mon cœur. Nous ne savons même pas combien de temps nous avons devant nous.

*

Les jours qui suivent, je suis incapable de rendre visite à Hanako car Minato ne veut pas que je lui parle de tout ça pour ne pas l’angoisser, alors je passe le plus clair de mon temps dans son bureau pour l’aider. Sa stratégie se précise et il a déjà commencé à évacuer discrètement les civils de Konoha avec des prétextes.

Son plan idéal est d’abord d’évacuer tous les civils en gardant Hanako protégée ici puis, si l’attaque n’a pas encore eu lieu, un commando la sortira discrètement du village.

*

Les jours passent et nous réussissons à évacuer tout le monde, les ninjas sont maintenant pratiquement tous au courant et Minato vient de s’entretenir avec Hanako pour lui expliquer la situation. Elle sort du bureau, l’air complétement dévastée.

-         Ça va aller Hanako, dis-je doucement.

Elle me regarde, en colère et les yeux pleins de larmes :

-         Ça va aller ?! Kakashi comment réagirais-tu si tous les ninjas de Konoha étaient en danger uniquement à cause de toi ?! Je ferais bien mieux de me rendre à l’ennemi tout de suite que de vous voir tous risquer vos vies bêtement pour moi !

Elle s’éloigne rapidement et au moment où je la suis, Minato m’appelle sévèrement depuis son bureau, me rappelant où est ma place en ces temps de crise alors j’y retourne à contre-cœur.

Le soir même, je me trouve encore dans son bureau et il tâche de déterminer le commando qui accompagnera Hanako. Il n’a pas encore dit mon nom, et je sens malheureusement qu’il n’a pas envie de le dire.

Il regarde pensivement dehors dans la nuit :

-         Ça se passe presque trop bien… regarde-nous prendre notre temps pour décider des ninjas qui l’accompagneront… Ne devrions-nous pas être en train de nous battre à l’heure qu’il est… ? murmure-t-il.

Je ne réponds pas, je suis bien trop tendu à l’idée qu’il ne me mette pas dans le commando qui protègera Hanako et j’attends simplement sa décision, les mâchoires serrées. Je doute de moi, je doute de réussir à suivre ses ordres s’il décide de m’assigner à Konoha… Il faut qu’il le sache, je dois lui dire, mais c’est tellement délicat :

-         Minato senseï…Si vous pensiez me laisser ici... Je…Je ne suis pas sûr….

-         J’ai besoin de toi ici Kakashi, terriblement besoin de toi, me coupe-t-il.

Ma mâchoire se serre tellement fort que c’en est douloureux, mais je garde la tête baissée, en attente. Il poursuit, toujours pensif :

-         Mais si je t’assigne ici, il faut que je puisse compter sur toutes tes capacités. Or si elle est loin de toi, je ne suis pas sûr de le pouvoir…

Une lueur d’espoir envahit mon âme et Minato reprend à voix basse :  

-         Je vais faire un pari très, très risqué Kakashi… mais mon instinct ne me trompe que rarement alors je suppose que ça ira…

-         Senseï… ?

-         Nous allons emmener Hanako ensemble, loin d’ici, répond-il d’une voix plus ferme. Il faut simplement qu’on trouve une équipe de quelques ninjas pour nous soutenir.

Nous ? Ça ne ressemble pas à Minato d’abandonner son village pour un combat… mais puisque c’est lui qui s’est occupé de la formation d’Hanako, je suppose qu’ils doivent avoir une relation spéciale et qu’il ne veut pas la laisser loin de lui… Je n’en sais rien et je suis de toute façon bien trop soulagé de participer à sa protection pour dire quoi que ce soit.

-         Je ne me suis pas trompé pour vous deux n’est-ce pas ? demande-t-il soudain de but en blanc.

Je ne vois même pas l’intérêt de nier quoi que ce soit, peu importe ce qu’il sous-entend :

-         Non, dis-je simplement.

-         Bon. Alors il ne devrait pas y avoir de raison que je me trompe cette fois-ci non plus.

Il se détourne enfin de la fenêtre, l’air déterminé, et je réalise que m’avoir envoyé accompagner Hanako dans les bois n’était finalement peut-être pas un hasard.

*

Il a été décidé que nous emmènerions Hanako avec Hokuto, un ninja des forces spéciales que j’apprécie, et l’équipe de Rinko, Hinari et Asa. Ce dernier appartenant au clan Yamanaka, il nous servira de contact avec Konoha. Nous partirons à la tombée de la nuit, pas très loin du village pour pouvoir intervenir rapidement si nécessaire.

Je retrouve Hanako au point de rendez-vous, le visage triste et fermé :

-         S’il arrive quoi que ce soit à qui que ce soit…, commence-t-elle d’une petite voix.

-         Il n’arrivera rien à personne. Nous sommes bien meilleurs qu’eux et surtout beaucoup plus nombreux. Comment peux-tu imaginer une chose pareille ? La seule en danger c’est toi, la rassure-je.

-         S’il t’arrivait quoi que ce soit à cause de moi…, s’étrangle-t-elle tandis que ses yeux s’embuent.

-         Il ne m’arrivera rien Hanako, ne dis pas de bêtises ! la rabroue-je gentiment.  

-         Je ne peux pas te perdre je…ne peux…, sanglote-t-elle tandis que les larmes débordent de ses yeux.

Je prends son visage entre mes mains, caressant ses joues de mes pouces, et nous échangeons un long regard inquiet.

-         Je sais, dis-je simplement avant d’embrasser longuement son front.

C’est pareil pour moi, je ne peux pas la perdre. Mais s’il faut choisir entre elle ou moi à un moment, alors je me sacrifierai avec joie. Je prends sa main et la garde fermement dans la mienne, protecteur, tandis qu’arrive notre unité.

*

Nous atteignons l’avant-poste sud en moins d’une heure, et nous éloignons de celui-ci pendant encore dix minutes à l’est. Minato nous guide alors dans une caverne aménagée dans la roche, indétectable de l’extérieur :

-         Cet endroit fait partie de nos abris protégés. Nous devrions être en sécurité ici, annonce-t-il.

Ce lieu me fait penser au bâtiment dans lequel nous avons séjourné au pays des ronces. Tout est grossièrement taillé dans la roche de la montagne, et lorsque nous finissons d’allumer les torches, nous retrouvons cette même ambiance sinistre des flammes luisant sur la pierre sombre.

-         Et maintenant on attend, déclare Minato.

Rinko et Hinari attendent près de l’entrée, ils tiennent à garder un œil sur l’extérieur. Asa et Minato se sont isolés dans une pièce servant de Q.G. afin d’être en communication continue avec Konoha, et Hokuto patrouille dans les bois alentours. 

Je suis assis par terre avec Hanako dans une petite pièce. Seule la flamme d’une torche au-dessus de nos têtes nous éclaire, rendant l’ambiance chaleureuse, à moins que ce ne soit simplement la présence d’Hanako.

 Elle pose la tête sur mon épaule et soupire tristement. J’emmêle mes doigts aux siens sous nos regards, jouant avec tendrement, lui caressant tantôt la main tantôt les doigts. J’ai tellement plus de facilité à la toucher désormais, et elle a toujours l’air heureuse que je le fasse.

-         C’est terrible de ne pas savoir ce qu’il se passe là-bas, dit-elle.

-         Minato nous préviendra, réponds-je.

-         On ne sait même pas combien de jours il va falloir attendre…, s’angoisse-t-elle.

-         On verra.

Elle se tourne vers moi pour me regarder, me regarder vraiment de tout son saoul, ses beaux yeux me dévisageant intensément et je comprends soudain sa démarche :

-         Tu me reverras, arrête tes bêtises, la réprimande-je.  

-         S’il te plaît…, supplie-t-elle.

En soupirant, je cède et relève mon bandeau. De toute façon, mon sharingan sera plus utile sorti en cas d’attaque.

-         Merci, dit-elle en embrassant ma joue.

Nous nous regardons un moment en silence. Je ne la laisserai jamais mourir si je ne dois pas y passer moi-même avant, mais je mémorise quand même ses traits.

Nous n’avons rien de plus à nous dire que ce que nous nous disons déjà par le regard.

*

Elle refuse de dormir jusqu’à ce que je lui propose de se mettre entre mes jambes pour être confortablement installée sur mon torse, et elle s’allonge immédiatement sur moi à cette proposition, ronronnant presque de bonheur. Je n’arrive pas à croire qu’elle ait accepté simplement pour être contre moi, ça me parait toujours aussi lunaire qu’elle semble m’apprécier à ce point.

Lorsqu’elle prend l’un de mes bras pour le mettre sur elle, je l’enveloppe immédiatement des deux et je la serre. Je suis tellement heureux lorsqu’elle est dans mes bras que j’oublie tout… je la regarde simplement et je profite de mon bonheur.

Plus tard, alors qu’elle dort profondément, Minato apparait silencieusement dans le cadre de la porte et je lis sur ses lèvres :

-         Ça commence.

J’acquiesce et il retourne dans son bureau de fortune après un regard bienveillant sur notre position plutôt intime.

Je suis dévasté par la nouvelle. Qu’est-ce que je fais là, à câliner une fille pendant que mes camarades se battent ?! Je suis perdu, je ne sais plus où est ma place… il me semble que ma place est en première ligne au combat, mais quand je la regarde, je sens que finalement, ma place est où qu’elle soit…

Je pense à mon équipe sept en train de se battre et mon cœur se serre. Pourquoi Minato n’a-t-il pas pris son fils et ses deux camarades avec nous ? Je pourrais veiller sur eux à l’heure qu’il est et lui aussi… Mais Minato ne fait pas d’erreur et ça n’inaugure rien de bon même si je ne saisis pas encore pourquoi.

*

En marchant dans le couloir, Rinko réveille Hanako qui se redresse et apprend par la même occasion que les hostilités ont commencées.

Elle se lève et fait les cent pas, furieuse :

-         Je devrais y être ! Je devrais être en train de me battre ou de les soigner, pas en train de me cacher dans un trou ! fulmine-t-elle.

Je me lève moi aussi, et la laisse s’énerver. Je la comprends, je ressens la même chose. Plus sa colère monte et plus son chakra bouillonne, comme si elle allait éclater.

Ses pas sont de plus en plus rapides et virulents, sa mine se transforme sous la rage et je finis par lui attraper la main pour qu’elle s’arrête. Mais lorsqu’elle lève ses yeux furieux sur moi, j’aperçois deux éclats lumineux au fond de ses iris roses et j’en lâche sa main de surprise.

-         Quoi encore ? bougonne-t-elle.

-         Je t’assure que tes yeux viennent de produire de la lumière, dis-je sans croire moi-même à ce que je raconte.

Elle me regarde un instant, puis se moque de moi en riant nerveusement et j’insiste : 

-         Hanako, j’ai mon sharingan, je sais ce que j’ai vu, insiste-je très posément.

-         Et que veux-tu que je te dise ?! Je n’en sais rien moi, ça doit être la flamme de ma colère ! s’exclame-t-elle d’un ton ironique.

Elle ne me prend pas au sérieux et j’abandonne malgré ma curiosité, ce n’est clairement pas le moment d’étudier les yeux d’Hanako. Là-dessus, Rinko débarque, tout sourire :

-         Ils sont déjà en train de les repousser ! Aucune perte de notre côté, seulement quelques blessés et ils sont déjà pris en charge ! claironne-t-il.

Hanako relève brusquement la tête depuis l’autre bout de la petite pièce et écarquille les yeux, prenant doucement conscience de ce qu’il vient de nous annoncer.  

-         Je vais prévenir Hinari ! ajoute Rinko en partant à toute vitesse.

J’ai à peine le temps de lire toute la joie et le soulagement dans le regard d’Hanako qu’elle se précipite vers moi pour se jeter dans mes bras. Je la fais tourner en regardant son beau visage rieur, mais au fond de moi, j’ai le sentiment que quelque chose cloche. C’était trop simple, trop rapide…

Mais j’écarte vite ces pensées tandis qu’elle se presse le long de mon corps, les bras autour de ma nuque pour être à mon niveau, éveillant tous mes sens lorsqu’elle glisse son visage tout près du mien. Je verrouille mes bras autour de son dos pour la maintenir à cette hauteur et elle me lance un regard brûlant :

-         Kakashi…, chuchote-t-elle.

Elle frotte son nez contre le mien tendrement, les yeux mi-clos, m’étourdissant complétement de sa sensualité, puis elle effleure mon masque du bout des doigts :

-         Enlève-le…, murmure-t-elle, les yeux brillant de désir.

Je l’aime.

Le poids de cette révélation s’abat sur moi avec la force d’un tsunami. Ce n’était vraiment, mais alors vraiment pas le moment de m’avouer ça alors que je sens que la situation va dégénérer.

-         S’il te plait…, supplie-t-elle, toujours suspendue à mon cou.

Le désir embrase tout mon corps en un instant à l’idée de l’embrasser, elle n’est soudain plus assez proche de moi et je resserre mon étreinte sur son dos tandis que nos souffles s’accélèrent sans que nos regards désireux ne se quittent. Une tension électrique se déploie entre nous, mes sentiments pour elle explosent dans mon corps tandis que j’approche un peu plus mes lèvres masquées des siennes.

-         Kakashi ! tonne la voix de Minato au loin.

Elle ouvre les yeux en grand, visiblement très déçue, en se laissant retomber par terre pour me laisser partir. Je suis déçu aussi, mais ça va plus loin que ça, mon mauvais pressentiment s’intensifie alors que je parcours le couloir jusqu’au bureau de Minato. J’ai l’impression de sortir de mon corps, que tout ça n’est pas réel. Un tel bonheur ne peut exister, je ne l’ai pas mérité, il va m’être repris d’une façon ou d’une autre, je le sais.

C’est donc prêt que j’entre dans le bureau de Minato, comme si je savais d’avance ce qu’il allait m’annoncer. Comme si je le savais au fond de moi depuis ce jour dans les bois où j’ai rencontré Hanako.

Minato est seul lorsque j’arrive, la mine grave :

-         Kakashi, ils arrivent ici, tous. Ils viennent la chercher, annonce-t-il.

Le cœur que je viens à peine de découvrir en moi se brise en mille morceaux. Je sais ce qu’il va me dire, je le sais. J’attends calmement la suite.

-         Nous n’avons que quelques minutes devant nous. Si nous sommes ici tous les deux ce soir, c’est parce que mon instinct ne m’a pas encore fait défaut. L’attaque sur Konoha était un leurre, ils étaient peu et n’ont même pas réellement tenté de nous blesser, juste de nous occuper avec leurs techniques étranges. Je vais envoyer les autres chercher du renfort à Konoha. Toi, tu vas partir au nord à la rencontre des troupes du pays des ronces et tenter de les occuper le plus longtemps possible. J’espère que tu sais que je prendrais ta place si c’était possible, mais je suis de loin le plus rapide et c’est une course contre la montre, j’emmènerai Hanako le plus vite possible en sécurité à Suna … Je lui mentirai, sinon elle refusera de venir avec moi, je lui dirai que tu es parti avec les autres chercher du renfort. Il faut qu’on parte le plus vite possible. Kakashi… il faut que tu aies conscience que le risque que tu prends en partant est immense. Je n’ai aucune idée de leur nombre et ils risquent très probablement de te tuer, alors si ça dégénérait, sauve-toi. Tu sais que je suis rapide, j’aurai sans doute suffisamment d’avance…

-         Prenez soin d’elle senseï, dis-je simplement en me retournant.

Je pars l’esprit serein et clair tandis qu’il appelle nos quatre accompagnateurs pour leur donner rapidement les ordres. Je ne me sauverai pas, je tiendrai aussi longtemps que ma vie durera pour leur donner une chance.

 Lorsque je passe d’un pas rapide devant la pièce où elle se trouve, j’envisage de partir sans un mot, mais je ne peux pas. Je ne peux pas envisager de ne pas la toucher une dernière fois, de mourir sans connaître la sensation de ses lèvres contre les miennes, j’ai besoin de m’accorder cet ultime plaisir.

Alors je fais demi-tour et lui fonce dessus, elle agrandit un peu plus les yeux à chaque pas que je fais dans sa direction sans ralentir. Pour la deuxième fois depuis notre rencontre, je la heurte violemment pour la plaquer contre le mur de roche à la hauteur de mon visage ; et cette fois, nous n’hésitons même pas une seconde, elle a à peine le temps de retirer mon masque que je fonds sur ses lèvres et que je l’embrasse enfin.

La sensation est divine, ses lèvres d’une douceur inégalable et mon cœur accélère férocement. Je me lie à elle comme jamais je ne me suis lié et je me perds dans sa douceur et sa sensualité tandis que nos lèvres se caressent.

 Je passe ma langue doucement sur ses lèvres, les explorant avec curiosité et elle approfondit notre baiser, me faisant complétement perdre la tête. Nos langues se fondent l’une dans l’autre, se découvrent avec tendresse et je la serre si fort contre moi que j’ai peur de la briser. Ses bras se resserrent autour de ma nuque et elle gémit d’aise, faisant grimper ma température et affolant mon corps tout entier.

Je l’embrasse avec toute ma fièvre, tout mon désespoir, tout mon amour.

Bien trop rapidement, je dépose un ultime baiser sur ses lèvres, plus doux, plus tendre et je la repose :

-         On se revoit vite, lui murmure-je en posant mon front contre le sien.

Un dernier coup d’œil à ses yeux roses enchanteurs et je pars sans me retourner. J’entends Minato l’appeler, et je croise le regard torturé de Rinko, de retour du bureau, qui sait qu’il me voit sans doute pour la dernière fois. Je lui adresse un clin d’œil et m’élance dans la nuit.

Minato a su trouver une solution qui nous conviendra à tous. Elle sera sauve, ils seront tous saufs. C’est comme si je venais enfin de trouver ma juste place, mourir pour ceux que j’aime. Il aura fallu que je tombe amoureux d’elle simplement pour mourir à sa place.

Je pense à Obito et Rin, leur adressant silencieusement une prière : « J’arrive ».

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