L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]
Chapitre 61 : Mina
Nous nous rendons au restaurant et les discussions sont joyeuses autour de moi, j’en profite pour admirer le village qui est vraiment magnifique, l’ambiance avec tous les petits étangs est féerique. Lorsque nous arrivons au restaurant, je me glisse discrètement vers Rinko qui rit dans sa barbe en me voyant approcher :
- Tu vas vraiment te mettre à côté de moi ? se marre-t-il.
- Evidemment, on sait tous les deux que c’est moi qui m’occuperai des shuriken alors tu peux bien gérer ce soir ! le tacle-je.
- Allez, ça marche, répond-il joyeusement.
Les ninjas nous rejoignent et tout le monde se présente et discute. Bon sang, j’ai horreur de ça, je reste planté les bras croisés à côté de Rinko qui fait tout le boulot et qui me présente en même temps que lui, me contentant d’hocher la tête poliment. Nous finissons par aller nous assoir et je saute sur la chaise à côté de lui tandis qu’Hinari saute sur celle à côté de moi.
Hanako est en face sur la gauche, je suis heureux de pouvoir l’avoir en visuel et je la regarde discuter avec les ninjas autour d’elle. Elle est bonne aussi en sociabilisation, j’aurais pu me mettre à côté mais je ne suis pas sûr que ça aurait plu à Minato, il aurait tout de suite compris ma démarche.
La soirée se passe très bien et nous nous rendons compte que leur niveau n’est pas si effroyable que ça, ils se sous-estiment beaucoup, les ninjas des ronces ne valent pas beaucoup mieux qu’eux – sauf pour les anciens du village d’Oto – et nous les rassurons à ce sujet. Minato et Takahiro s’entendent à merveille, ils ont la même vision du monde et ne rêvent que de paix et d’échanges entre les pays, j’écoute leur conversation d’une oreille discrète en faisant semblant de participer à celle qui a lieu autour de moi.
C’est très intéressant, ils sont en train d’envisager tout un tas de choses, les terres du pays des fougères sont complétement enclavées dans le territoire du pays du feu, mais ça n’a jamais été un souci car leur presqu’île avance dans la mer, et ils se servent donc de bateaux pour voyager. Mais avec cette alliance, ils envisagent des liens très profonds entre nos pays qui sont plus que voisins, Takahiro met sa flotte de bateau à disposition de Minato sans même demander quoi que ce soit en échange et Minato les invite déjà à venir à Konoha pour observer comment notre village fonctionne. C’est un plaisir de voir mon senseï aussi heureux et j’apprends à découvrir Takahiro qui me plait beaucoup.
*
Plus tard dans la soirée, nous écoutons un ninja de Mina qui nous parle de l’utilisation des algues dans leurs protocoles de soin, ce que nous n’envisagions même pas à Konoha puisque la mer est loin du village, mais vu ce qu’il nous raconte, il serait peut-être bon que nous le fassions nous aussi je crois… Je lance un coup d’œil à Hanako, qui est absorbée par ce qu’il raconte et ça confirme mes pensées.
Nous rentrons plutôt tard du restaurant et nos nouveaux alliés nous raccompagnent tous jusqu’au bâtiment principal. Rinko est déjà entouré par une petite dizaine de ninjas, se faire des amis est visiblement un vrai don chez lui.
Je me mets sur le côté pour garder un œil sur Hanako qui discute avec trois hommes un peu en avant du groupe. Je ne peux pas m’empêcher de me dire qu’elle leur plaît, il faut dire qu’elle est parfaite et ça me fait soupirer bruyamment. Je suis sûr qu’il n’y a qu’elle qui se retrouve entourée d’hommes comme ça, comme à Kumo, et je cherche les deux autres pour valider mon hypothèse.
Sakura est avec une femme en train de discuter de soins et Hinari est seule mais elle fonce vers moi lorsqu’elle voit que je la cherche du regard.
- C’était une bonne soirée, commente-t-elle en se plaçant à côté de moi.
J’acquiesce en silence, regardant plus loin les hommes rire avec zèle lorsqu’Hanako plaisante et ma jalousie me travaille durement.
- Tu ne parles jamais vraiment beaucoup hein ? demande Hinari en riant.
- Ça m’arrive, me défends-je.
Elle rit de plus belle :
- Moi je crois que ça n’arrive jamais ! pouffe-t-elle.
Je parle beaucoup avec Hanako, pendant des heures mêmes.
- Ça m’arrive bien plus souvent que tu n’as l’air de le penser ! réplique-je avec humour.
- Tu parles à Rinko ? demande-t-elle.
- Figure-toi que oui, j’ai déjà eu des conversations plutôt longues avec lui…, réponds-je.
- On dirait que ça te surprend toi-même, me taquine-t-elle.
- Un peu, dis-je en souriant.
Hanako se retourne une seconde dans ma direction avec un petit air inquisiteur.
- Moi non plus je ne parle pas beaucoup en règle générale, tu imagines si on passait une soirée ensemble…, reprend Hinari en rougissant.
- Ne t’inquiète pas pour ça il y aurait forcément Rinko pour meubler la conversation, dis-je évasivement, bien plus concentré sur ma surveillance d’Hanako comme le cinglé que je suis.
Hinari hoche la tête mais ne répond pas tout de suite, l’air perdue dans ses pensées.
- Kakashi ? finit-elle par demander.
- Oui… ? réponds-je, absolument absorbé par le ninja qui vient d’effleurer l’épaule d’Hanako, envisageant déjà de lui couper la main.
- Qu’est-ce que tu penses de ma tenue ce soir ? Réellement ?
Hein ? Je tourne la tête brusquement vers elle, surpris par sa question mais elle est rouge tomate, elle doit mourir de honte dans sa tenue imposée par Sakura, voilà le problème.
- Je ne crois pas être le mieux placé pour répondre à ça …, dis-je prudemment.
- C’est ton avis qui m’intéresse, réplique-t-elle.
Elle fixe le sol, toujours aussi rouge, l’air vraiment mal à l’aise. Il faudra que j’en touche deux mots à Sakura, Hinari est complétement perturbée, ça se voit, j’ai l’impression qu’elle va tomber dans les pommes. Bon sang mais ce n’est pas à moi de faire ça ! Je cherche autour de nous de l’aide mais tout le monde discute alors je réfléchis à ce que je pourrais lui dire :
- Tu ne te sens pas vraiment à l’aise dans cette tenue je crois ? commence-je en marchant sur des œufs.
- Pas vraiment, rougit-elle.
- Alors pourquoi tu l’as laissé faire ? Je veux dire, si tu es plus à l’aise dans tes tenues habituelles ne te laisse pas embrigader par Sakura, je sais qu’elle fait très directive comme ça mais elle est adorable.
- Je voulais essayer quelque chose de mieux, répond-elle.
- Il n’y a rien qui cloche dans tes tenues habituelles… ? dis-je sans comprendre.
Elle relève brusquement la tête et me regarde dans les yeux :
- C’est vrai ?!
- Bah… oui. Mais encore une fois je n’en sais rien, tu devrais peut-être demander à Hanako…, tempère-je en voyant son air excité comme si j’y connaissais quelque chose en vêtements.
- Non ça ira, tu m’as dit tout ce que je voulais entendre ! réplique-t-elle avec un visage radieux.
Lunaire… oui c’est le mot. Cette soirée est lunaire. Je me retrouve à parler d’habits avec Hinari, je n’ai jamais eu aussi hâte d’aller me coucher bordel.
Nous nous arrêtons tous au pied du bâtiment du kage et tout le monde se dit bonsoir dans la bonne humeur, ravis de se revoir le lendemain matin pour débuter les entrainements. Hanako salue ses raccompagnateurs et vient se planter à côté de moi.
- Tu as passé une bonne soirée ? lui demande-je.
- Oui. Et toi Hinari ? demande-t-elle en la fixant d’un sale air, croisant même les bras sur sa poitrine.
- Merveilleuse ! répond-elle.
- Tu m’en diras tant…, marmonne Hanako d’une voix presque menaçante.
Je la regarde, étonné par son ton mais elle me sourit tendrement en se rapprochant encore de moi, me sortant ses yeux de biches les plus doux.
- Tu te charges de quoi demain Hanako ? demande Hinari.
- De soin, certaines personnes savent soigner, répond-elle froidement.
Je tourne vivement la tête vers elle, abasourdi cette fois, je ne sais pas si je dois dire quelque chose… Hinari m’a quand même sauvé la vie et Hanako n’est jamais méchante d’habitude, c’est une première.
- Je te demande pardon ? bafouille Hinari en se décomposant.
Hanako se mordille la joue et je la dévisage avec insistance jusqu’à ce qu’elle croise mon regard sévère, qui la fait détourner la tête avec une mine coupable :
- Excuse-moi Hinari, c’est juste que j’ai eu peur qu’il y reste, ce n’était pas gentil de me part…, articule-t-elle finalement.
- Je suis désolée, j’ai vraiment fait de mon mieux ! couine Hinari en me regardant cette fois.
- Ne t’inquiète pas Hinari, tu m’as sauvé la vie. Hanako est un peu… sensible quand ça concerne ma santé, tempère-je pour apaiser les tensions.
- D’accord, tu sais je n’ai pas eu ta formation…, chuchote Hinari à l’adresse d’Hanako, l’air tout même troublée.
Hanako hoche la tête lentement, les yeux rivés sur Hinari sans ciller :
- Je sais bien, on vient de te le dire, quand ça concerne Kakashi je deviens une vraie tigresse…, répond-elle avec mauvaise humeur.
Je ne la réprimande pas, mais je trouve qu’elle aurait pu mieux faire comme excuses.
*
Nous passons la journée du lendemain à entraîner nos nouveaux alliés au lancer de shuriken. Certains sont excellents, d’autres catastrophiques mais l’ensemble est bon. Nous nous sommes installés à l’extérieur du village, dans une grande prairie où passe une rivière, il y a même quelques arbres pour s’abriter du soleil. L’endroit est magnifique comme tout Mina de toute façon et je suis ravi de passer mes journées ici.
Je m’installe sur la souche à côté d’Hinari tandis que Rinko me relaie un peu avec nos élèves du jour. Je déteste l’ambiance entre nous depuis hier soir, je sens qu’elle s’en veut et qu’elle est triste :
- Hinari, je suis sincèrement désolé pour le comportement d’Hanako hier soir. J’aimerais être sûr que tu ne doutes pas de toi, tu m’as littéralement sauvé la vie et je te serai toujours reconnaissant, affirme-je.
- C’est gentil de me dire ça, ça m’aide beaucoup…, murmure-t-elle en souriant enfin.
- Ne te tracasse pas, elle est adorable en temps normal ! Mais elle a eu tellement peur pour moi…, continue-je.
- Vous vous entendez drôlement bien…, commente-t-elle pensivement.
- Bah… oui… ça semble plutôt évident non ? réponds-je en haussant un sourcil.
- Sans doute…, dit-elle.
- Allez, cesse d’être dans ton coin maintenant, je n’aime pas te voir comme ça à cause de moi, conclus-je, mal à l’aise.
Elle me lance un sourire radieux et le reste de la journée se passe très bien. Nous continuons ainsi pendant quelques jours et le niveau de leur troupe augmente de façon considérable.
Le dernier jour, nous passons l’après-midi à apprendre à nos meilleurs éléments comment enseigner aux autres afin qu’ils puissent continuer leurs entraînements lorsque nous partirons.
*
Lorsque je rejoins notre salle commune en fin de journée, elle est bondée. Nous sommes presque tous ici, il y a en prime une bonne quinzaine de ninjas de Mina, et tout ce beau monde discute joyeusement. C’est super de voir une alliance entre ninjas qui ne se sont jamais battus les uns contre les autres, tout est fluide dès le début.
Je ne sais même pas où m’installer tellement il y a de monde, et j’envisage de repartir aussi sec lorsque Sakura me fait signe de m’assoir sur l’accoudoir de son siège, ce que je fais et nous discutons tous les deux.
- C’est étrange de déjà partir demain, dit-elle. Vous imaginez le coup d’avance qu’on va avoir sur la coalition…
- C’est clair…, confirme-je en hochant la tête.
- Vous allez vous proposer pour faire partie des troupes qui iront au camp de la coalition avec les ninjas de Mina ? demande-t-elle.
- Tu me connais non, réplique-je.
- Oui… Il faudra être prudent senseï. Il ne s’agit plus simplement de nous maintenant, si vous ne revenez pas, elle sera à nouveau toute seule…, chuchote-t-elle tristement en regardant Hanako discuter dans un canapé.
Mon cœur se serre. Il est tellement facile d’oublier comment étaient nos vies avant que nous nous trouvions elle et moi. J’ai du mal à intégrer qu’elle non plus n’a plus de famille, de clan ou d’équipiers. Si je ne revenais pas, elle n’aurait personne à part ses amis qui ont leurs vies bien remplies.
Sakura soupire bruyamment alors que nous continuons d’observer Hanako :
- Je ne sais vraiment pas comment vous avez pu vous dégoter une fille aussi chouette…, me taquine-t-elle.
- Moi non plus, concède-je en riant doucement.
- Je n’aurais jamais misé deux sous sur vous deux avant que vous ne vous rencontriez, sinon vous pensez bien que je vous aurais présenté ! Enfin, je n’aurais jamais misé deux sous sur vous et n’importe quelle autre femme mais disons qu’Hanako faisait partie des plus improbables à mes yeux.
- Parce qu’il y avait des plus probables ? demande-je par curiosité.
- Oui quelques-unes je suppose…, dit-elle.
Je la regarde avec insistance et elle finit par cracher le morceau :
- En considérant que vous soyez avec quelqu’un jour, je vous voyais plutôt avec une grande ninja, redoutable au combat, un peu froide et rigide, comme vous en fait. Et vous nous ramenez Hanako ! pouffe-t-elle.
- Qu’est-ce que ça veut dire ça ? bougonne-je en faisant mine de me vexer.
- Regardez-là, elle est toute petite, gentille comme tout, lumineuse, facile à aborder, c’est vraiment une fille géniale ! Elle a déjà tapé dans l’œil de deux ninjas d’ici…
Je me tends immédiatement ce qui déclenche les rires de Sakura.
- On peut savoir qui ? gronde-je d’une voix grave.
- Deux médecins que nous avons formé ces quelques jours, ils se sont confiés à moi pour essayer d’en savoir plus, répond-elle joyeusement.
- Et tu ne leur as pas dit qu’elle avait quelqu’un ? gronde-je encore en la fusillant du regard.
- Pourquoi, c’est officiel maintenant ? Vous êtes tellement compliqués avec tout ça qu’on ne sait jamais ce qu’on a le droit de dire et à qui ! réplique-t-elle.
Je ne peux que lui donner raison mais bon.
- Oui c’est officiel maintenant, annonce-je en levant le nez, pas peu fier.
- Félicitations, vous prenez le temps comme d’habitude…, soupire-t-elle en me lançant un regard taquin.
Nous nous taisons et reprenons notre observation silencieuse d’Hanako qui agite ses mains dans tous les sens en expliquant une de ses histoires de mission en riant, je regarde ses yeux brillants et son sourire magnifique avec adoration. Evidemment, ils sont tous suspendus à ses lèvres.
- Je me demande parfois pourquoi elle était seule…, dis-je alors.
- Elle attendait sans doute le bon. Vous savez, je me moque de vous depuis tout à l’heure, mais maintenant que vous êtes ensemble, je ne vois pas comment vous auriez pu être avec quelqu’un d’autre. On dirait que vous êtes faits l’un pour l’autre quand on vous connait, répond Sakura en souriant.
- Je crois que nous le sommes, réponds-je d’une petite voix heureuse.
Sakura me regarde alors longuement en souriant :
- Ça me fait plaisir de vous voir comme ça senseï. Vous changez en mieux.
Je lui souris et nous changeons de sujet.
En début de soirée, tout ceux qui sortent ce soir se mettent en mouvements pour se préparer pour le dernier restaurant avant le retour à Konoha et la salle se vide.
Je libère rapidement l’une des salles de bains du bâtiment pour Rinko qui s’enfile à ma place hâtivement et je repars dans le couloir. Je n’ai même pas encore eu le temps de mettre mon haut qu’une porte s’ouvre sur ma droite et que je me fais tirer dedans violemment. Je me laisse faire car j’ai eu le temps de reconnaitre Hanako qui m’entraine dans une sorte de placard avec tout un tas de meubles en vrac, une pièce de stockage visiblement.
- Est-ce que je peux savoir pourquoi mon mec se balade torse nu dans les couloirs ?! siffle-t-elle avant d’écraser ses lèvres sur les miennes avec ardeur.
Mon corps s’enflamme instantanément et j’attrape sa nuque pour l’embrasser férocement, la rejoignant les deux pieds en avant dans son humeur coquine.
Elle a remis la robe japonaise rouge de l’autre soir mais s’est visiblement coiffé elle-même puisqu’elle porte son chignon désorganisé, atteignant des sommets de sensualité. Elle passe ses mains sur ma ceinture en souriant contre mes lèvres et j’hausse un sourcil :
- Tu sais qu’on doit avoir dix minutes grand maximum ? souffle-je contre ses lèvres.
- Quand tu donnes de ta personne, tu sais me rendre heureuse en cinq ! réplique-t-elle en fondant encore sur mes lèvres.
*
Nous sommes dans les temps et j’entreprends de reboutonner les dizaines de petits boutons dans le dos de sa robe tandis qu’elle se repose contre moi, encore fébrile. Lorsque je termine, elle se redresse et m’embrasse tendrement, visiblement satisfaite de mon kidnapping sauvage.
- Pourtant tu as l’air d’un ange quand on te voit comme ça…, la taquine-je.
- Et toi d’un démon, pourtant tu es un ange, réplique-t-elle en souriant.
Elle m’embrasse encore, amoureusement, comme si elle ne pouvait pas se passer de moi. Ce sont mes baisers préférés. Nous sortons ensuite de notre petit placard et Naruto passe le coin du mur :
- Ah vous voilà ! On vous cherchait partout ! s’écrie-t-il.
Hanako rougit et se cache derrière moi tandis que je réponds l’air de rien, les mains dans les poches :
- Pourtant on était là, je viens de finir de m’habiller.
- Vous allez finir par nous mettre en retard Kakashi senseï ! répond-il.
- Tu sais bien que je suis toujours en retard, dis-je simplement en haussant les épaules.
Il repart et Hanako s’accroche à mon bras pour se coller contre moi en me lançant un regard rieur et amoureux. Nous traversons le village ainsi, j’adore la sentir à mon bras, le moment que nous venons de passer dans le placard nous a rapprochés et nous trainons à l’arrière du groupe en nous lançant des regards complices.
- Je n’ai pas mon bandeau, constate-je alors.
- Et alors, il y a des gens qui ont des problèmes plus graves ! répond-elle sévèrement.
Je la regarde, étonné, mais elle me sourit malicieusement. Elle se lève sur la pointe des pieds et je me baisse pour la laisser atteindre mon oreille :
- Je n’ai pas de culotte ! glousse-t-elle.
- Tu te moques de moi ?!
- Non ! C’est de ta faute, tu l’as arraché ! glousse-t-elle encore plus.
Elle est morte de rire mais je deviens beaucoup plus protecteur tout à coup, passant une main autour de sa taille pour la serrer contre moi, ce qui ne manque pas de l’amuser un peu plus.