L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]
Chapitre 93 : La demande en mariage
Point de vue d’Hanako
Au restaurant, il est encore étrange, moins bavard que d’habitude, un peu à fleur de peau, je le vois bien. Mais ses yeux brillent d’amour, je sens sans cesse son regard sur moi, comme s’il n’arrivait pas à arrêter sa contemplation de ma personne. Il n’ouvre d’ailleurs la bouche pratiquement que pour me complimenter avec émotion.
Il prend un verre d’alcool, ce qui m’étonne carrément puisqu’il ne boit presque jamais au quotidien mais il n’en prend qu’un et c’est mon anniversaire alors il n’y a pas de quoi s’inquiéter je suppose… En fait, on dirait juste qu’il essaie de se calmer et je commence vraiment à me poser des questions sur ma surprise.
Des espoirs naissent au creux de mon esprit, peut-être va-t-il me faire une jolie déclaration d’amour et qu’il se donne du courage ? C’est ce qui colle le plus à mes yeux connaissant son caractère et j’ai donc de plus en plus hâte. En tout cas il est timide et littéralement ébloui par ma personne ce qui en soit une très belle déclaration à mes yeux, qui me fait rougir de nombreuses fois.
Après le repas, qu’il m’offre, je trépigne d’impatience en sortant du restaurant.
- Tu veux bien qu’on aille se promener ? propose-t-il.
- Bien sûr ! roucoule-je.
Il me prend par la taille et nous marchons tranquillement dans Konoha. J’adore quand il me tient comme ça, je me sens heureuse, aimée et surtout chanceuse. J’ai un peu honte de l’admettre mais j’adore intercepter le regard jaloux de certaines femmes, je suis tellement honorée d’être avec lui... Je lui jette plein de regards amoureux et il rougit à la plupart, pas trop son genre, mais il est tellement étrange ce soir que je ne me pose pas de question, j’aime bien le voir comme ça.
Nous marchons silencieusement mais je le sens irradier beaucoup d’amour et de fébrilité, je le trouve très touchant.
Il m’étonne un peu lorsque je me rends compte qu’il nous fait sortir du village.
- On va dans les bois ? demande-je.
- Oui, dit-il simplement.
- Tu n’as pas peur pour moi ? m’étonne-je.
- Si je t’emmène dans les bois, j’espère que tu te doutes que je me suis assuré qu’il n’y avait aucun risque mon ange ! rit-il.
Je pouffe comme une écolière, déjà parce qu’il m’a appelé mon ange, aussi parce que j’adore la sensation de sécurité que j’éprouve avec lui, et également parce qu’il rit, et que quand il rit, ma vie est plus belle.
Il m’emmène marcher le long d’une petite rivière, c’est très joli, et maintenant que nous sommes hors du village, il me prend encore plus contre lui en marchant, plus amoureusement, déposant des baisers sur ma tempe et ma joue régulièrement.
C’est étrange qu’il ne me parle pas alors que nous sommes seuls et le rythme de son cœur augmente de façon croissante, j’ai posé ma tête sur sa poitrine et je suis donc aux premières loges pour le constater. Je remarque que le mien accélère aussi, pour aucune raison, comme pour se caler sur le sien.
Nous nous enfonçons dans les bois et pourtant plus je m’isole avec lui et plus je me sens en sécurité, il est incroyable de pouvoir vivre cette sensation. Le murmure de l’eau qui coule accompagne nos pas, je me sens tellement heureuse, j’ai passé une si belle journée grâce à lui.
J’aperçois alors au loin une lumière, plus nous nous approchons et plus je distingue ce que c’est, un lampion, perdu au milieu des bois et je m’arrête net.
- C’est incroyable ça ! m’exclame-je.
- Oui, dit-il.
Mon cœur saute dans ma poitrine, je n’en reviens pas :
- C’est un signe Kakashi ! m’exclame-je en le tirant en avant jusqu’au lampion.
- Un signe ? rit-il.
- Mais oui ! C’est incroyable, tu ne trouves pas la coïncidence dingue ! couine-je.
Je le regarde, complétement euphorique et il rit encore.
- Et qu’est-ce qu’il veut dire ce signe pour toi ? demande-t-il avec douceur.
- Qu’on sera heureux pour toujours ! m’exclame-je en lui souriant de toutes mes dents.
Il éclate de rire démesurément puis me serre dans ses bras, plus fort que jamais. Je me love contre lui, là où je suis le mieux au monde, respirant sa fragrance divine.
- Tu ne crois pas ? chuchote-je, les yeux fermés.
- Si. Je t’aime tellement Hanako, tellement.
Il me serre encore puis nous reprenons notre route. Je suis un peu déçue qu’il préfère continuer à avancer, si ça n’avait été que moi, j’aurais aimé qu’on se couche dans l’herbe sous mon signe jusqu’à ce que la flamme s’éteigne mais je le suis quand même.
Lorsque je vois au loin un deuxième lampion, cette fois je commence à me dire que c’est étrange. La coïncidence est un peu trop folle... Ou alors quelqu’un a souhaité éclairer le long de la rivière ? Quelqu’un ou lui ?
- C’est toi ? demande-je en fronçant les sourcils.
- Moi quoi ? demande-t-il innocemment.
- Qui a fait ça ?
- J’étais avec toi toute la soirée…, répond-il tranquillement.
- Oui… mais pas cet après-midi. Bon j’admets que les bougies seraient éteintes… c’est dingue… ça confirme mon signe non ? hallucine-je.
- Oui je trouve, confirme-t-il.
Nous continuons de marcher et j’en aperçois deux de plus, toujours le long de la rivière où il m’entraine. Je souris, c’est forcément lui, je ne sais pas comment il a fait, mais c’est Kakashi et je crois qu’avec lui tout est possible.
- Tu es trop fort…, soupire-je en me collant un peu plus contre lui.
- Tu as décidé que c’était moi ? s’amuse-t-il.
- Je sais que c’est toi, il n’y a que toi pour me faire rêver comme ça, réplique-je.
Il m’embrasse tendrement, ne niant pas et je rougis. Je suis sûre que c’est ma surprise, j’aurais dû m’en douter dès le premier lampion.
Nous continuons de longer la rivière et je suis plus qu’heureuse, c’est tellement joli, les lampions sont proches les uns des autres désormais et tracent le chemin, éclairant les bois d’une douce lumière chaude qui se reflète dans l’eau de la rivière.
- C’est magnifique, merci…, murmure-je.
Il ne répond pas et je m’arrête encore. Je viens de réaliser où nous sommes et surtout, surtout où nous allons. Je plaque une main sur ma bouche en couinant comme une souris.
- Ce n’est pas vrai ! m’exclame-je en le regardant.
Il rit une fois de plus et je le dévore des yeux, béate d’amour.
Il a tracé le chemin jusqu’à notre clairière ! La clairière où nous avons passé notre première journée ensemble, le jour de notre rencontre ! Les larmes me montent au yeux, c’est tellement romantique ! C’est une attention tellement touchante, que tous ceux qui ont dit un jour qu’il n’avait pas de cœur meurent dans l’instant.
Je prends sa main et je bondis en avant, complétement électrisée. Maintenant que je sais où nous allons, je ne peux plus attendre d’y être, j’ai tellement envie d’y retourner et de me plonger dans notre rencontre. Je cours à toute vitesse à travers les bois et lorsque j’arrive à destination, je pousse un petit cri de joie.
La rivière traverse notre clairière et le magnifique vieil arbre qui pousse sur sa berge est illuminé de mille feux. C’est tellement beau, je n’arrive presque pas à croire qu’il ait eu cette idée. Une couverture est posée dans l’herbe au pied de l’arbre et cette fois quelques larmes roulent sur mes joues tandis que je me jette dans ses bras :
- Tu es tellement parfait, même pour les surprises ! m’exclame-je en me frottant contre sa gorge.
- Elle te plait ? demande-il en caressant mon dos amoureusement.
- Evidemment ! Tu n’aurais pas pu faire mieux ! couine-je.
Il rit encore, il ne fait que rire depuis tout à l’heure, il est aussi heureux et euphorique que moi décidemment. Il m’emmène sous l’arbre et nous nous allongeons sur la couverture l’un contre l’autre. Comme souvent, il est relevé sur un coude et je pose ma tête sur son avant-bras pour nous dévorer du regard mutuellement tandis que sa main libre caresse tendrement du bout des doigts ma hanche.
Je vois son visage avec les dizaines de lampions derrière lui qui brillent dans les branches, j’entends le bruit du ruisseau qui court juste à côté de nous, c’est onirique.
Je suis en train de vivre un rêve, c’est forcément un rêve, féérique et magnifique dont il est la pièce maitresse. Je prends son visage dans mes mains et je l’observe, je me plonge dans ses iris rouge et noir, n’arrivant toujours pas à décider laquelle je préfère après un an à avoir la chance de le regarder dans les yeux.
J’admire tout son visage parfait et notamment ses lèvres magnifiques que moi seule peux voir aussi souvent, que moi seule ai embrassé. Ce sont les miennes, depuis le premier jour et pour toujours… Je lis autant d’amour dans ses yeux que je suppose qu’il y en a dans les miens, et je me demande s’il se dit la même chose que moi.
Je l’attire à moi pour l’embrasser amoureusement. Le temps s’étire, je l’embrasse encore et encore, je vois les dizaines de lumières qui dansent sur mes paupières fermées et j’ai l’impression que je pourrais mourir de joie et d’amour à la fois.
Au bout d’un moment lorsque j’arrive enfin à le lâcher, nous parlons de notre rencontre. Il me raconte encore une fois qu’il a passé sa journée à me regarder et je lui raconte encore une fois à quel point j’étais déjà attirée par lui. Nous rions en nous rappelant comme il ne parlait pas, s’en tenant au strict minimum tandis que j’essayais de le faire sortir de sa coquille.
Puis nous rions encore et encore en nous remémorant nos débuts au pays des ronces, toutes les fois où je lui ai pris la main pour lui témoigner qu’il me plaisait et à quel point il ne comprenait rien mais savait juste qu’il ne pouvait plus se passer moi. Il me raconte une fois de plus le moment où il a réalisé qu’il m’aimait et qu’il a compris qu’il m’aimait depuis le premier jour, ce fameux soir où il m’a embrassé pour la première fois avant d’aller livrer seul une guerre qu’il savait qu’il perdrait, simplement pour me donner le temps de m’enfuir avec Minato.
- Mais je t’ai sauvé, murmure-je en caressant sa joue.
- Mais tu m’as sauvé, confirme-t-il.
- Et depuis, c’est toi qui me sauves sans cesse, roucoule-je.
- Tu te sauves très bien toute seule désormais, tu ne me donnes plus beaucoup de travail ! plaisante-t-il.
Il se relève alors puis me tend la main pour me mettre debout et je l’interroge du regard, un peu inquiète à l’idée qu’il veuille déjà partir d’ici alors que je me sens au paradis. Mais non, il ne bouge pas, il m’embrasse simplement un long moment, très tendrement.
Lorsqu’il se détache de mes lèvres, il attrape ma mâchoire au creux de sa main pour glisser ses yeux sur mon visage, admirant mes traits :
- Si tu savais comme tu es belle comme ça, éclairée par ces lumières... La nuit où nous nous sommes promenés à Mina et que j’ai vu les reflets des lampions dans tes yeux, leurs lumières douces sur ta peau parfaite, j’étais tellement ébloui par toi… exactement comme je le suis maintenant, ça me donne le courage de tout. Je te trouve plus belle que jamais mon ange.
J’écarquille les yeux, surprise mais enchantée. J’avais donc raison, nous sommes sur une déclaration d’amour dans un cadre hors du temps.
Il m’embrasse encore, avec plus d’émotion que jamais en passant ses mains sur moi tendrement. Mon cœur galope dans ma poitrine, je ne l’ai jamais vu aussi ému et amoureux, pourtant dieu sait qu’il est amoureux au quotidien. J’ai envie de me pincer pour être sûre que je ne rêve pas, cet anniversaire restera effectivement gravé dans ma mémoire :
- J’ai passé une journée parfaite, murmure-je.
- Elle n’est pas finie mon amour…, répond-il doucement.
Je rougis tandis qu’il prend mes mains :
- Hanako, j’ai… j’ai envie de te parler à cœur ouvert, annonce-t-il.
La déclaration n’est pas finie ?! J’adore ses déclarations, je pourrais l’écouter toute la nuit, toute la vie même !
- Je t’écoute ? ronronne-je comme un chat bienheureux.
Il prend un petit souffle, comme pour se donner du courage puis se lance :
- J’ai l’impression d’avoir passé ma vie entière complétement seul, ou en tout cas dès la mort de mon père. J’avais l’impression que toutes les personnes qui entraient dans ma vie et dans mon cœur était vouées à m’abandonner et me laisser seul sur cette terre. Je me suis senti tellement blessé, tellement mort... Je me suis tellement fermé à tout et tout le monde que je ne voyais même plus les gens qui tenaient à moi… j’ai commencé à voir ma vie comme une malédiction, ma survie comme une immense flagellation, je ne voulais plus m’attacher à personne parce que j’étais sûr et certain que dès l’instant où je le ferais, on me les enlèverait immédiatement d’une façon ou d’une autre. Alors je me suis renfermé sur moi-même, me persuadant que c’était la solution et que je n’avais que ça à faire pour moins souffrir. Quand je t’ai rencontré, tu ne m’as pas laissé le choix, tu t’es insinuée en moi par je ne sais quel miracle, tu t’es lovée au creux de mon cœur froid pour le réchauffer doucement et ne plus jamais en sortir. Tu m’as littéralement ramené à la vie et je pèse mes mots. Tu m’as fait découvrir tellement de choses et de sentiments, tellement de bonheur et d’amour. Tu me rends heureux, profondément heureux depuis que je te connais. Mais tu n’as pas fait que ça, tu m’as fait ouvrir les yeux, tu as brisé ma malédiction en me faisant réaliser à quel point j’étais entouré. J’ai compris que tous les gens qui m’aimaient n’étaient pas morts, que le tragique destin de mes parents et de mon équipe n’était qu’un très grand malheur mais pas une fatalité. Tu m’as montré que j’avais toujours des proches, qu’ils n’étaient pas morts et ne m’avaient jamais lâché malgré mon rejet de tout le monde. Et lorsque j’ai compris ça, j’ai pu ouvrir mon cœur et te laisser prendre toute la place parce que je n’avais plus peur que tu me sois retirée… C’est à ce moment-là que j’ai pu exorciser mes démons, faire le deuil de Rin et Obito, laisser tout l’amour que j’avais envie de donner m’envahir. Tu m’as fait aimer une vie que je détestais, vivre plutôt que survivre, m’ouvrir plutôt que de me fermer et aimer plutôt que haïr. Peu importe l’homme que j’ai pu être, je n’aspire qu’à devenir quelqu’un que tu seras fière d’aimer pour, je l’espère, tout le reste de nos jours. Je t’aime plus que je n’aurais jamais pensé qu’il est possible d’aimer en ce monde, je veux partager chaque seconde de ma vie avec toi, je veux te promettre que je ne te laisserai plus jamais tomber, que je ferai absolument tout ce qui est en mon pouvoir pour te rendre heureuse et te donner tout ce que tu désires. Tu es mon amour, mon ange, mon cœur, mon âme. Tu es absolument tout ce que je suis, tout ce que je veux et tout ce que j’ai de plus précieux…
Je suis sans voix, les larmes roulent sans interruption sur mes joues et ses mots résonnent dans ma tête. Il n’a pas l’air dérangé par mon mutisme, je crois que je n’ai pas besoin de mots et qu’il voit très bien toute mon émotion parce qu’il sourit et m’embrasse simplement. Alors que nos lèvres se caressent, mes larmes ne sèchent pas, ma gorge est nouée, mes jambes presque faibles. Il vient de me dire des choses que je n’oublierai jamais, il vient de rendre mon anniversaire encore plus beau qu’il ne l’avait déjà fait. Je n’aurais absolument jamais, jamais imaginé une déclaration pareille et dans un lieu aussi parfait.
Il glisse ses lèvres jusqu’à mon oreille en semant des petits baisers sur sa route :
- Ferme les yeux, j’aimerais te donner ton cadeau…, murmure-t-il.
Sa voix est fébrile au possible, chargée de tension, grave, ensorcelante et je ferme immédiatement les yeux. Je le sens se détacher de moi puis plus rien, mais je ne peux pas tenir, je suis trop heureuse, trop émue, trop impatiente et surtout trop amoureuse. Alors avant même qu’il m’ait dit quoi que ce soit, j’ouvre les yeux.
Le choc qui me percute est si violent que j’arrête de respirer lorsque je le trouve sur un genou devant moi, un écrin ouvert dans la main.
Je plaque mes mains sur mes lèvres et mes larmes coulent à flots, inondant mon visage tandis que mon cœur s’envole. Je n’arrive même pas à réfléchir tandis que mon corps se met à trembler sous l’émotion, je ne peux pas croire ce qu’il se passe.
Il ne peut pas être en train de … Il ne peut pas … C’est impossible, ça ne peut pas être ma vie… Il est vraiment … ?
Je ne peux pas le formuler dans ma tête. Je n’arrive même pas à regarder la bague, je reste fixée dans ses deux yeux, mon cœur bat si vite que j’ai peur qu’il sorte de mon corps, et j’ai l’impression que mes jambes ne vont plus pouvoir me tenir très longtemps.
Il confirme alors ma plus grande espérance, mon plus beau rêve :
- Je veux me lier à toi de toutes les façons possibles, je veux que tu deviennes ma famille et que tu portes mon nom. Alors Hanako, accepterais-tu de m’épouser ?
J’éclate en sanglots et je me retrouve à genoux par terre avec lui lorsque mon corps lâche finalement sous l’émotion.
- Bien sûr que oui Kakashi j’en rêve !! m’exclame-je d’une voix aiguë.
Je pose mes mains sur mes yeux en pleurant, comme si je ne croyais pas à ce qu’il m’arrive, je ne crois pas à ce qu’il m’arrive ! Kakashi vient-il vraiment de me demander de l’épouser ? Je suis déjà en train de me dire que j’ai tout inventé lorsqu’il prend délicatement ma main pour y glisser la bague et je le regarde faire à travers mes larmes de bonheur.
Je suis toujours complétement déconnectée de la réalité, ma main tremble comme une feuille et je regarde enfin la bague à mon annulaire. Elle est magnifique, elle est absolument magnifique, je n’aurais jamais pu en trouver une qui me plaise autant, et pourtant j’ai passé du temps avec mes amies dans des bijouteries à rêvasser.
Je n’en ai jamais vu une comme ça, elle a l’air moins clinquante, moins superficielle que toutes les bagues que j’ai déjà regardées. Beaucoup plus belle, plus élégante, chargée d’histoire et de sentiments… Elle est fine et délicate, elle parait à sa juste place, comme si elle y avait toujours été, elle est parfaite.
Il pose sa main sous la mienne pour apaiser mes tremblements et nous observons la bague à mon doigt.
- Elle te plait… ? demande-t-il.
- Elle est… magnifique, parfaite, elle est … je n’aurais jamais pu en trouver une plus…
- Toi, complète-t-il.
- Oui, souffle-je.
Elle est tellement belle et surtout tellement mienne. Je ne peux pas croire que ce soit ma bague, ma bague de fiançailles… plus je la regarde, plus je l’aime et lorsque je réalise que c’est Kakashi qui l’a choisi pour moi, elle devient mon bien le plus précieux.
Je relève les yeux que je plonge dans les siens, toujours tremblante d’émotion. Je suis en train de regarder les yeux qui hantent mes rêves les plus fous, qui me remuent jusqu’au creux du ventre, les yeux de mon futur mari… Je pose mes mains sur ses joues pour être sûre qu’il est réel et il sourit, dévoilant ses parfaites petites fossettes. Je me perds dans la contemplation de son visage mais lorsque je vois la bague dans le tableau, je m’effondre encore en larmes en me jetant à sa nuque.
Je l’embrasse comme je l’ai déjà tant fait, pourtant tout est différent. Nos cœurs battent vite et fort à l’unisson, nos corps tremblent légèrement tous les deux et je sens quelques larmes d’émotions qui s’échappent de ses yeux à l’image des miens. J’ai l’impression que nous ne sommes qu’un, que nos corps et nos cœurs ressentent les mêmes choses puissantes à cet instant.
Ses bras se referment sur mon dos, son contact m’électrise encore plus que d’habitude, il me transporte encore plus loin, plus haut dans les étoiles.
Il m’allonge doucement sur la couverture sans rompre notre baiser, caressant timidement mes lèvres de la pointe de sa langue et je suis timide moi aussi. Nous nous embrassons comme si nous nous découvrions, j’ai l’impression de redécouvrir chacun de ses gestes, j’ai froid et chaud en même temps tandis que je frissonne des pieds à la tête.
Je n’aurais jamais, jamais imaginé qu’il me demande en mariage, je pense que même si on me l’avait dit, je n’y aurais pas cru. J’espérais si fort qu’il me le demande un jour tout en me persuadant qu’il était fort possible qu’il ne le fasse jamais… et il vient de le faire.
Nous nous embrassons pendant si longtemps que quelques lampions commencent à s’éteindre, mais de toute façon je ne vois que lui.