L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]

Chapitre 95 : L’anniversaire de Kakashi façon Hanako

Point de vue de Kakashi

Les quelques jours suivants sont magnifiques, nous redescendons doucement de notre nuage de bonheur et reprenons petit à petit notre quotidien. Maintenant que c’est fait, je me demande presque pourquoi j’ai cru qu’elle refuserait. Elle est tellement heureuse, elle irradie de bonheur depuis ma demande.

Je suis moi-même le plus heureux des hommes, cela va sans dire, mais alors qu’elle est déçue que le quotidien nous rattrape, j’en suis ravi.

 Elle aimait être dans cet état de flou, ne pas être tout à fait sûre que ce soit bien arrivé, admirer sa bague toutes les cinq minutes, rire aux éclats sans crier gare simplement parce qu’elle hallucine de « la chance qu’elle a ». Je suis pour ma part tellement heureux d’avoir intégré l’information, j’adore que ça devienne naturel pour nous d’être fiancés, que sa bague fasse partie d’elle, être complétement sûr et certain qu’elle a bien dit oui, de penser à elle comme ma future femme naturellement, sans que ce soit flou justement.

Elle adore rêver la situation mais j’adore qu’elle soit notre réalité.

Nous avons repris le travail depuis et j’ai adoré partir de la maison plus sereinement que jamais, en sachant que désormais les hommes verront une bague à son doigt lorsqu’elle s’occupera d’eux et qu’elle pourra se présenter comme fiancée.

La prochaine étape sera le mariage, mais ça peut attendre, car nous savons désormais ce que nous représentons l’un pour l’autre, et dans les semaines à venir tout Konoha saura ce qu’elle représente pour moi. C’était tout l’intérêt de lui demander avant la guerre et ses possibles fatales issues.

Rinko et Minato sont passés chez nous pour nous féliciter puisqu’ils étaient au courant, mais fidèles à nous-même, nous n’annonçons pas la nouvelle aux gens que nous connaissons, nous laisserons le sujet venir dans la conversation au fur et à mesure que nous verrons nos connaissances.

Mon anniversaire approche à grands pas, et Hanako est toute excitée. Elle m’en parle constamment, me faisant miroiter sa surprise et je suis sincèrement curieux de savoir ce qu’elle me prépare.

*

Nous sommes le soir, je travaille dans le canapé et elle est allongée pour lire, les jambes sur moi.

-         Qu’est-ce que tu fais ? demande-t-elle avec curiosité en posant son livre offert par Orochimaru.  

-         J’ai reçu des papiers de Mina, sur tout ce qui se passe là-bas, Takahiro me fait des rapports complets pour avoir mon avis sur sa façon d’exécuter les directives que je lui avais conseillé… Minato n’a pas le temps de s’en charger je suppose, il faut dire que ce sont des rapports… très détaillés, dis-je en laissant tomber sur la table basse l’un des dossiers qui fait un bruit sourd.

-         Je vois ça, pouffe-t-elle.

Je caresse ses cuisses nues en ouvrant le deuxième, pour l’instant tout ça me semble très bien, et apparemment les progrès sont impressionnants avec nos méthodes d’entraînement.

-         Je ne savais pas que tu étais toujours le commandant qui dirige Mina…, minaude-t-elle en redressant l’une de ses jambes vers mon visage.

Je saisis sa jambe et j’embrasse sa cheville en riant doucement :

-         Je ne le suis plus mademoiselle, réponds-je en la regardant pour lui donner l’attention qu’elle demande.

-         J’ai cru que vous n’alliez plus avoir de temps pour moi…, susurre-t-elle.

Je remonte tranquillement mes baisers le long de sa jambe, sous son regard brûlant.

-         J’aurai toujours du temps pour vous, quoi qu’il arrive, vous n’avez qu’à demander, murmure-je.

Elle me sort son plus beau sourire et je la tire pour l’assoir sur mes jambes, bien décidé à lui donner ce qu’elle veut.  

-         Je t’aime Kakashi, murmure-t-elle.

-         Je t’aime aussi.

Elle fond sur mes lèvres pour m’embrasser en tirant déjà sur mon haut.

Point de vue d’Hanako

Nous sommes la veille de son anniversaire, et j’attends Rinko au restaurant. Normalement Kakashi est occupé, il supervise un gros entraînement avec ses ninjas de Mina avant d’avoir ses deux jours de repos pour son anniversaire alors il ne devrait pas nous surprendre.

Rinko vient s’assoir à ma table en se frottant les mains :

-         Dis-moi tout ma petite ! s’exclame-t-il.

-         J’ai besoin de savoir ce qu’il se passe demain Rinko, c’est important pour savoir comment j’organise la journée, explique-je sans préambule.  

Il me regarde un moment sans rien dire et je plisse les yeux avant de continuer :

-         Rinko je te connais un peu mieux que ça. J’ai révélé sa date d’anniversaire devant Saori et toi, tu pensais vraiment que je ne me douterais de rien ?!

-         Lui, il s’en doute ? demande-t-il vivement.

-         Pas du tout, tu sais comment il est, son anniversaire est un non-évènement alors autant dire qu’il n’imagine pas que tu lui prépares quelque chose. Allez, dis-moi tout ! Qu’on coordonne nos surprises, insiste-je.

-         Le plan c’était de débarquer vers vingt heures et surprise ! ricane-t-il.

-         On fait bien d’en parler, je comptais l’emmener au restaurant…, soupire-je. Tu aurais eu l’air malin à faire attendre les invités jusqu’à onze heures du soir. Qui as-tu invité ?

-         Tout Konoha honnêtement ! se marre-t-il.

-         Tu m’expliques pourquoi, en qualité de meilleur ami, tu t’appliques à ce point à lui faire passer un mauvais anniversaire ? pouffe-je.

-         Parce qu’on se marrera bien ! Ton anniversaire c’était du sérieux, la demande tout ça… il passait son temps à me dire que si tu disais oui, son anniversaire serait forcément réussi, qu’il recevrait le plus beau des cadeaux dix jours en avance et toutes ces conneries d’homme fou amoureux. Alors pour son anniversaire à lui, je suis désolé mais je voulais marquer le coup ! Et puis il va râler les cinq premières minutes mais après il sera ravi d’avoir tous les gens qu’il aime autour de lui, je le sais bien. J’ai invité l’équipe sept, Minato, Gaï, et des collègues à lui. Même toute son équipe de Mina ! dit-il en riant.

Nous rions comme deux diables. Kakashi va criser quand ils vont tous surgir, lui qui n’avait jamais parlé de son anniversaire à personne, il va me haïr de l’avoir révélé à Rinko.

-         Mais on ne pourra jamais tous tenir chez nous ! souligne-je.

-         Il fait encore pas trop froid la nuit, on se mettra dehors ! Je t’ai offert deux belles tables pour ça ! réplique-t-il.

Je ris encore en imaginant Kakashi perdu au milieu de tous ces gens, à tourner en rond sans savoir où se cacher sur notre terrasse. Rinko se penche en avant avec un air conspirateur :

-         Bon et toi alors ? Tu as besoin de moi pour quoi ? C’est quoi ta surprise ? demande-t-il avec curiosité.

Je rougis furieusement et il hausse un sourcil, intrigué par ma réaction.

-         Je ne peux pas te le dire Rinko, j’ai juste besoin que tu le détendes un peu, dis-je.

-         Que je le détende ? Crache le morceau ça ne veut rien dire ! s’exclame-t-il.

-         Disons que si tu pouvais lui donner un verre ou deux pendant ta soirée, ça m’arrangerait bien, chuchote-je en sentant mes joues chauffer plus fort.

-         Quoi ? Mais quel est le rapport ? s’étonne-t-il.

-         Je t’ai dit de ne pas chercher ! l’accuse-je en plissant les yeux.

-         Tu ne me fais pas confiance ? demande-t-il avec un air peiné.

-         Bien sûr que si ! m’outre-je.

Il affiche une mine vraiment triste qui me fait mal au cœur :

-         Je savais qu’il allait te demander en mariage et je ne t’ai rien dis je te signale, je suis une tombe, on peut me faire confiance, boude-t-il.

-         Rinko stop. Je te confierais ma vie les yeux fermés, tranche-je.

Ça a l’air de lui remonter le moral, mais pas entièrement visiblement :

-         Mais alors dis-moi…, insiste-t-il d’une petite voix suppliante.  

Je soupire et je tourne le regard pour observer Konoha par les fenêtres :

-         Disons que j’ai besoin qu’il lâche un peu prise après la soirée, avoue-je sans le regarder.

Lorsque je repose mes yeux sur lui, je rougis encore plus et je suffoque presque. Je vois lentement les pièces s’assembler dans sa tête et un grand sourire naît sur ses lèvres :

-         Oooh je vois ! C’est un cadeau qui va lui plaire vu ta tête ! Dis donc Hanako… tu caches bien ton jeu…, me taquine-t-il avec un sourire en coin.

Je lui mets un coup d’électricité du bout du doigt avec mon chakra et il rit encore plus en se tortillant sous l’effet désagréable.

 Je me redresse et tente d’adopter ma voix la plus digne :

-         Bref, pour ce que j’ai prévu, j’ai besoin qu’il lâche prise, sinon il n’arrivera jamais à profiter du truc alors je compte sur toi.

-         Dis-moi je t’en prie !

-         Non mais ça ne va pas la tête ! réplique-je en brandissant mon doigt chargé d’éclairs rose.

-         J’ai trop besoin de savoir Hanako je t’en prie ! C’est trop drôle ! On parle de Kakashi ! crie-t-il en se tortillant pour échapper à mon doigt.

-         C’est hors de question, réplique-je sèchement. Tu m’aideras oui ou non ?

-         Bien sûr que oui, c’était plus ou moins prévu de toute façon ne t’inquiète pas… et puis si tu ne veux rien me dire tant pis…

Je plisse les yeux, extrêmement suspicieuse de le voir abandonner. Et j’avais raison, il me sort un sourire de sale gosse :

-         Pas besoin de toi, lui il me racontera tous les détails ! me provoque-t-il.

Je lui saute dessus pour l’électrocuter et il hurle de rire en se débattant, attirant tous les regards des clients sur lui.  

Point de vue de Kakashi

C’est mon anniversaire aujourd’hui.

Lorsque j’ouvre les yeux, je suis heureux de la trouver assise juste à côté de moi. Je sens d’ici qu’elle a préparé un petit déjeuner comme je lui avais fait, et une tasse de café m’attend sur ma table de nuit.

-         Joyeux anniversaire ! roucoule-t-elle en me couvant de ses beaux yeux.

-         Merci, réponds-je d’une petite voix timide.

C’est étrange comme sentiment, j’ai l’impression d’être enfant, ses yeux débordent d’amour et de joie à l’idée de me célébrer.

 Mais je ne suis plus un enfant et je peux donc saisir la magnifique femme assise au bord de mon lit pour l’attirer dans mes bras et l’embrasser avec fougue. Elle sourit contre mes lèvres, je sens qu’elle est excitée comme si c’était le sien.

Je me redresse ensuite pour boire mon café en l’admirant, elle porte sa robe de soie et son chignon, ce qui ne m’étonne pas, il aurait été étrange qu’elle ne le fasse pas aujourd’hui.

-         Tu as faim ? demande-t-elle, enthousiaste.

-         Mmh…, murmure-je sans la quitter des yeux.

Elle rougit sous mon regard et je m’étire un peu pour me distraire de sa beauté surréaliste.

-         Tu as prévu des choses pour moi aujourd’hui ? demande-je.

-         Non pas vraiment, en fait c’est très dur de savoir ce qui te ferait plaisir, tu t’adaptes toujours à tout … Alors j’en suis arrivée à une idée, aujourd’hui je suis entièrement à tes ordres ! dit-elle en riant.

-         Entièrement à mes ordres ? m’amuse-je en haussant un sourcil.

-         Oui ! On fait tout ce que tu veux, comme tu le veux et quand tu le veux !

Elle me fait rire, j’ai déjà envie de l’embêter :

-         Mets-toi toute nue et va courir dans les rues de Konoha, ordonne-je.

Elle éclate de rire et me met une petite tape sur le bras :

-         Kakashi ! En plus tu serais le premier à m’en empêcher…, répond-elle, hilare.

-         Ça, c’est sûr. Sinon je ne sais pas trop, une journée normale me va bien, tant que je suis avec toi… On verra bien au fur et à mesure de la journée ce dont j’ai envie…

Je me tourne pour poser ma tasse sur ma table de nuit, je sais très exactement ce que j’ai envie de faire de mon anniversaire là tout de suite et visiblement elle aussi, puisque lorsque je me retourne face à elle, elle me saute dans les bras pour m’embrasser avec passion avant même que je n’ai esquivé un seul mouvement pour l’attraper.

 Rien d’étonnant, elle me connait par cœur.

*

Nous passons une belle journée.

Après un moment à deux, je découvre le petit-déjeuner qu’elle m’a préparé et qui est bien plus spectaculaire que le mien. Il faut dire qu’elle cuisine mieux que moi et que c’est particulièrement une très bonne pâtissière alors nous nous régalons.

Ensuite, nous nous échouons dans le canapé pour digérer et nous passons un bon bout de temps à simplement nous embrasser, nous taquiner et discuter de tout en nous câlinant. Je suis un homme simple, tant qu’elle est contre moi, je passe un magnifique moment.

L’après-midi, j’ai subitement envie d’aller me balader alors malgré la situation tendue avec la coalition, nous décidons d’y aller quand même. De toute façon, je plains sincèrement les ninjas qui voudraient nous tomber dessus… à moins qu’ils soient une armée, nous n’aurons pas de problème mais je lui demande quand même de prendre son sabre au cas où. Puisque je suis le roi du jour, elle accepte, non sans lever les yeux au ciel.

Nous prenons naturellement le chemin le long de la rivière, comme si c’était le nôtre.

-         Ça me rappelle des souvenirs…, couine-t-elle avec excitation.

Elle tire sur ma main pour me faire avancer plus vite, sautillant presque sur place avec son petit sac à dos et son sabre, les yeux agrandis par l’excitation. Je l’adore.

Lorsque nous arrivons sous l’arbre où je lui ai demandé de m’épouser, elle décrète que c’est désormais notre arbre et pose son sac à dos à son pied.

-         J’ai bien envie de passer l’après-midi ici maintenant que nous y sommes…, dis-je pensivement.

 Elle rit, elle a l’air vraiment ravie :

-         Je commence à bien vous connaitre Monsieur Hatake, glousse-t-elle.  

J’hausse un sourcil et elle sort de son sac à dos un plaid qu’elle étale sous l’arbre.

-         Tu as pris une couverture sans même savoir si je t’emmènerais ici ? demande-je en riant.

-         J’en étais sûre, il faut croire que je te connais mieux que toi-même ! réplique-t-elle.

Je la prends dans mes bras pour embrasser sa tempe tendrement puis nous nous installons, je m’adosse à l’arbre et elle se met entre mes jambes.

-         J’ai même fait mieux que ça, ajoute-t-elle en sortant le livre que je lis en ce moment.

-         Merci…, murmure-je.

Je suis touché par ses attentions, qu’elle ait préparé tout ça pour moi sans même savoir ce dont j’aurais envie, j’aime qu’elle me montre comme elle me connait comme personne n’a pu jusqu’à maintenant.

-         En fait, j’ai un cadeau pour toi, précise-t-elle.

-         Un cadeau ? Tu m’avais dit que je n’aurais qu’une surprise ? Hanako je n’ai vraiment besoin de rien, m’étonne-je.

Elle me tend une petite boite qu’elle sort de son sac :

-         Je sais, et je ne t’aurais rien acheté si je n’avais pas eu cette idée de dernière minute, mais j’ai trouvé ça chouette, ce n’est pas grand-chose je t’assure, dit-elle.

J’ouvre sa petite boite et j’y découvre un rectangle en métal avec nos initiales tout en haut et plusieurs dates dessous.

La première date est le 25 septembre, notre rencontre, plutôt facile… mais la deuxième est le 6 mars et ça n’évoque rien chez moi. La troisième est le 5 septembre, son anniversaire, mais il n’y a pas le mien. Je suis un peu perdu et elle rit doucement :

-         C’est un porte clé que j’ai fait graver avec les dates importantes pour nous, notre rencontre, nos fiançailles et … le jour où tu m’as dit que tu m’aimais pour la première fois, m’explique-t-elle en rougissant.

Je relève la tête, je n’en reviens pas qu’elle se souvienne du jour où je lui ai dit :

-         Hanako c’est adorable, dis-je avec sincérité.

-         En fait, je me suis dit qu’on pourrait l’accrocher ici, dans l’arbre, au début je voulais graver dans le tronc, mais pauvre arbre... Après si tu préfères le garder tu peux, il est à toi, mais je trouvais ça symbolique de l’accrocher ici, dit-elle en levant les yeux vers les branches.

-         Je veux absolument l’accrocher ici ! réponds-je.  

Plus elle m’explique son cadeau et plus je le trouve génial.

-         Et…, commence-t-elle en rougissant.

-         Oui ?

-         Je me disais qu’on pourrait en ajouter… des dates je veux dire. C’est pour ça que je l’ai pris assez grand, je me suis dit qu’à chaque étape de notre couple qui nous tient à cœur on pourrait revenir ici le chercher et ajouter une date, comme notre mariage, ou d’autres…, continue-t-elle doucement.

-         Hanako, je trouve ton idée absolument incroyable. Je ne sais même pas quoi te dire, c’est … parfait, merci.

Ça parait ridicule pour un simple porte-clé, mais je trouve réellement ce cadeau superbe. J’aime l’idée de revenir sous notre arbre régulièrement, de marquer concrètement sur une plaque de métal les étapes qui auront rendu ma vie parfaite. J’adore le principe d’imaginer ce petit témoin de notre amour, caché au milieu des branches de l’arbre qui a vu naitre nos sentiments, puis sa promesse de se marier avec moi…

Je réfléchis aux dates que nous pourrions ajouter et l’idée d’y ajouter des dates de naissances m’effleure.

-         À quelles autres dates penses-tu ? demande-je.

Elle rougit violemment :

-         Je ne sais pas, on verra bien ce que l’avenir nous réserve …, bafouille-t-elle.

Je souris, elle n’a pas envie de me dire à quoi elle pensait visiblement et ça suffit à me donner bon espoir qu’elle pense à la même chose que moi. Elle m’embrasse d’ailleurs, comme toujours lorsqu’elle veut détourner mes pensées et je dévore son petit visage d’ange un petit moment, avant que nous n’accrochions notre porte-clé. Nous nous rallongeons ensuite et ainsi installés, nous pouvons le voir qui s’agite doucement entre les branches. Nous le regardons un moment tandis que je la serre contre mon torse.

Nous passons le reste de l’après-midi enlacés, je lis en la tenant contre moi tandis qu’elle s’endort sur mon torse avec un sourire aux lèvres.