L'histoire d'amour de Kakashi Hatake [En réécriture]

Chapitre 96 : L’anniversaire de Kakashi façon Rinko

Nous rentrons en fin de journée et nous préparons pour aller au restaurant.

-         Comment veux-tu que je m’habille ? demande-t-elle.

-         Comme tu veux.

Elle me lance un regard blasé et je ris :

-         J’aime ta robe bleu marine… celle qui est très serrée, précise-je timidement.

Je ne sais pas pourquoi je rougis de lui dire, ce n’est clairement pas un secret d’état que j’aime la voir dans des robes qui mettent son corps de déesse en valeur.  

-         A vos ordres chef ! répond-elle joyeusement.

Elle sort de la salle de bain quelques minutes plus tard, jolie comme un cœur et nous partons au restaurant. Le repas se passe très bien, comme d’habitude lorsque nous sommes les deux, et après une soirée à l’admirer dans sa magnifique robe avec ses cheveux relevés, j’ai hâte de rentrer à la maison pour finir mon anniversaire à ma façon. Je choisis de payer le repas sous son regard courroucé mais elle ne dit rien, après tout c’est moi qui décide aujourd’hui.

Sur le retour, nous marchons tranquillement et je passe un bras sur ses épaules pour la serrer contre moi, trop impatient à la perspective de notre douce soirée en tête à tête.

 Alors que nous approchons de chez nous, je ressens une drôle de sensation et je ralentis doucement, aux aguets, presqu’à m’en arrêter.

-         Tu veux bien attendre là si je te le demande ? demande-je en scrutant les alentours.

-         Non, il n’y a rien Kakashi…, soupire-t-elle.

Mais la sensation croît, je ne le sens vraiment pas, je jurerais que quelqu’un nous attend chez nous, pire, que quelqu’un nous attend caché. Je m’arrête net, et je la retiens :

-         Je t’assure que si, je refuse que tu montes avec moi, tranche-je en scrutant notre terrasse avec méfiance.

Elle enroule ses bras autour de ma taille en tentant de me faire avancer. 

-         Fais-moi confiance, viens ! dit-elle.

-         Non mon amour, je ne le sens pas, j’ai l’impression qu’on nous attend, je vais juste aller vérifier ça ne prendra qu’une seconde, murmure-je en embrassant son front.

Elle rit doucement :

-         Tu n’es pas croyable à tout sentir... Je te promets que je n’ai rien à voir là-dedans, ajoute-t-elle en me regardant avec des yeux implorants.

Je fais un pas en arrière et elle s’accroche plus fort à ma taille, m’empêchant de me sauver. Je vous en prie, dites-moi que personne ne m’attend là-haut pour faire mon anniversaire…

-         Tu te moques de moi ?! m’exclame-je d’une voix blanche.

-         Non mon cœur, répond-elle avec pitié en passant une main sur ma joue.

-         Oh non… on ne peut pas juste se sauver ? On reviendra demain matin…, propose-je d’une voix suppliante.

-         Kakashi ! pouffe-t-elle.

Elle se colle entre mes bras pour me faire un câlin, tentant sans doute de me donner du courage mais je me décompose à l’idée que ma soirée de rêve glisse entre mes doigts.

Je pose mes mains de chaque côté de son visage :

-         Je me faisais un régal de rentrer juste tous les deux, de … enfin tu vois…Je n’ai pas envie de… d’une fête ou de je ne sais quoi, je veux seulement être avec toi, gémis-je.

Elle prend une de mes mains et embrasse ma paume :

-         Si tu es sage et que tu te comportes bien, alors tu auras tout le reste de la nuit pour profiter de moi en tête à tête…, chuchote-t-elle en me regardant de ses beaux yeux suggestifs.

Je soupire encore un peu mais elle me remonte vraiment le moral. Ce n’est qu’un mauvais moment à passer, je foutrai tout le monde dehors tôt et ma nuit ne sera pas gâchée. Elle me donne suffisamment de courage pour la suivre et nous grimpons l’escalier.

Je n’imagine même pas la tête que je fais lorsque tout le monde jaillit sur notre terrasse en me souhaitant un bon anniversaire, je ne fais même pas l’effort de paraitre surpris ni heureux, je suis juste profondément mal à l’aise.

Mais c’est ce qui fait rire tout le monde justement, pas une seule de ces personnes n’est venue ici en imaginant me faire plaisir, c’est plutôt une immense blague qu’ils me font et ça se voit, tout le monde rigole et se moque de moi ensemble, ce qui me détend considérablement.

Et puis finalement, je suis plutôt content d’être avec eux tous maintenant que nous y sommes, il n’y a pas de cadeau, pas de gâteau, pas de « roi de la soirée ». Rinko a encore réussi à taper juste et à ne pas gâcher mon anniversaire comme je le craignais, je finis même par trouver ça drôle moi aussi. Toute la situation est risible, quand je pense qu’ils se sont tous planqués en nous attendant, pour mon anniversaire en plus, je vois presque comme si j’y étais Rinko plié en deux de rire, contaminant tout le monde autour de lui et Sakura tentant de calmer les rires avec son air sérieux.

Rinko installe des guirlandes lumineuses pendant que Minato répartit de la nourriture et des boissons sur nos tables extérieures. Les gens commencent à parler et rire entre eux, l’ambiance est vraiment chouette, je dois le reconnaitre.

Rapidement, ma petite équipe sept me saute dessus :

-         Joyeux anniversaire senseï ! s’écrient-ils les trois en même temps.

-         Maintenant qu’on est enfin au courant de la date, vous n’y échapperez plus jamais ! s’enthousiasme Sakura.

-         Rinko nous a dit de ne pas emmener de cadeaux, lance Naruto.

-         Ordonné serait un terme plus adapté, souligne Sasuke.

-         Pour ne pas vous mettre mal à l’aise…, précise Sakura.

-         Mais puisque nous n’obéissons qu’à notre senseï… nous avons décidé de vous en offrir un quand même ! s’écrie Naruto avec excitation.

-         Oh non…, râle-je.

Hanako pince ma taille pour me disputer l’air de rien en affichant son sourire à cent mille watts :

-         C’est trop mignon ! s’exclame-t-elle affectueusement en couvant Naruto des yeux.

-         Ne les encourage pas toi ! la dispute-je.

Elle ricane avec Naruto en échangeant un regard complice puis il part chercher mon cadeau en ignorant mon air ronchon. Lorsqu’il revient, il me le tend fièrement mais je trouve une parade :

-         Je refuse tout net d’ouvrir un cadeau pour lequel vous avez dépensé de l’argent ! m’obstine-je.

-         Je vous l’avais bien dit, répond pompeusement Sasuke. Voyez-vous senseï, j’étais à peu près sûr que vous diriez ça, alors nous nous sommes arrangés pour vous faire un cadeau pour lequel nous n’avons rien dépensé, il trainait dans le grenier de Sakura pour tout vous dire… C’est plutôt humoristique, nous sommes assez fiers.

Je commence à craindre le pire. Humoristique ? Ça dépend de qui a eu l’idée, l’humour peut être grossier si c’est Naruto, piquant si c’est Sasuke ou de bon goût si c’est Sakura… Ça ne m’encourage clairement pas à l’ouvrir et je le regarde sans rien faire.

-         On a eu l’idée tous les trois ensemble ! pouffe Naruto.

-         Ouvre-le Kakashi ! me presse Hanako, impatiente.

J’entrouvre à peine le papier et quand je vois un bout de ce qu’il contient mes gestes se figent. Qu’est-ce que c’est que ça ?!

De toute façon je ne vais pas juste refuser de l’ouvrir alors je soupire profondément et je déchire le reste. C’est un gros cadre rectangulaire dans lequel on peut glisser des objets pour les accrocher au mur, avec en dessous un petit écriteau doré gravé : « Un lointain souvenir ». J’ai déjà vu ce genre de cadre qui sert en règle générale à déposer des objets précieux appartenant au passé et à les exposer…

 Mais là où réside toute la blague, c’est qu’à l’intérieur, il y a les exemplaires des livres de maitre Jiraya. J’y reconnais leurs trois humours, la blague est grossière et piquante, mais il faut avouer qu’elle est très drôle quand même.

-         Ce sont mes exemplaires pour la blague, mais il faudra mettre les vôtres ! précise joyeusement Naruto.

Hanako se dresse sur la pointe des pieds pour voir et j’ai une petite pointe d’appréhension, heureusement que nous avons abordé ce sujet sinon j’aurais sans doute refusé net de l’ouvrir. Lorsqu’elle voit le contenu, elle éclate de rire avec une telle force qu’elle me lâche pour se tenir les côtes, faisant évidemment mourir de rire les trois jeunes. Ils se moquent de moi à en pleurer, et ils finissent par me faire rire moi aussi.

-         Récupère tes exemplaires Naruto ! s’exclame Hanako. Je te promets que j’y mettrai les siens s’il ne le fait pas !

-         Son premier amour, souligne Sasuke.

Hanako redouble de rire, plaquant ses mains sur son visage. Elle est littéralement pliée en deux, lorsque Sakura couine d’un coup avec un air choqué :

-         Hanako mais… mon dieu… mais qu’est-ce que c’est que cette bague ?! s’écrie-t-elle, l’air à deux doigts de tomber dans les pommes.

-         Oh non, râle-je pour la deuxième fois.

Les garçons baissent les yeux sur les mains d’Hanako toujours sur son visage, qui ne rit plus du tout et qui devient rouge à vue d’œil en les observant entre ses doigts. Le blanc dure, mes trois élèves me dévisagent, attendant des explications.

-         Oui, c’est ce que vous imaginez pour une fois, dis-je simplement.

Les garçons ouvrent des yeux ronds mais Sakura s’indigne :

-         Non, non, non ! On veut vous l’entendre dire ! s’écrie-t-elle.

-         Vous savez très bien que je ne le ferai pas, réplique-je.

Ils se tournent les trois vers Hanako pour les explications et elle les observe, toujours aussi gênée :

-         Il… il m’a demandé en mariage, confirme-t-elle d’une petite voix.

Ils retournent leurs visages vers moi d’un même mouvement, leurs bouches grandes ouvertes. Après quelques secondes de choc, Sakura et Naruto me sautent dessus et j’ai le bonheur de le voir saisir Hanako au passage pour l’entraîner avec eux dans mes bras. Je réceptionne cet amas humain comme je le peux tandis qu’ils rient d’allégresse et je suis tout simplement heureux de les voir heureux, c’est aussi simple que ça. Je regarde leurs trois visages rieurs, je les aime tellement. Même ce quatrième visage toujours choqué, en retrait.

-         Félicitations senseï ! crient-ils.

-         C’est encore plus parfait comme cadeau de fiançailles bon sang !! s’exclame Naruto, faisant rire tout le monde.

Après ça, il s’engouffre avec Hanako chez nous à la recherche d’un stylo et quand je ne les vois pas revenir au bout de quelques minutes, je pars les chercher. Je les trouve penchés sur les cartons de mon ancien appartement avec des sourires de démons.

-         On peut savoir ce que vous faites dans mes affaires ?! siffle-je en me retenant de rire.

Naruto se fige, inquiet, mais Hanako ne se démonte évidemment pas puisque cette petite créature est loin d’être impressionnée par ma personne.

-         On met tes vrais livres à la place voyons ! s’exclame-t-elle.

Naruto se détend immédiatement et ils échangent un coup d’œil conspirateur en continuant leur méfait comme si je n’étais pas là. Le petit démon qui me sert de fiancée me fait décidemment perdre toute crédibilité face à mes élèves, mais je dois dire que je n’ai jamais été aussi heureux que depuis qu’elle m’a apprivoisée alors je n’en ai que faire. Je les observe donc mettre mes livres dans le cadre puis ils ressortent en gloussant.

Mes anciens élèves écrivent tous les trois leurs vœux de fiançailles sur la plaque de bois arrière du cadre, sur un bout de table. Avec tout ce remue-ménage, Rinko s’approche et il est vert de jalousie lorsqu’il découvre mon cadeau. Sakura lui propose d’écrire quelque chose et il accepte joyeusement, puis l’information circule visiblement parmi nos convives puisque Minato insiste pour nous laisser un mot à son tour.

Hanako respire le bonheur en l’observant faire, elle est calée contre moi et son sourire ne quitte plus ses lèvres.

-         Comment tu le vis ? demande-je.

-         De quoi ? Que ces livres deviennent notre cadeau de fiançailles officiel ?! rit-elle.

-         Oui, réponds-je avec une mine désolée.

-         Ce n’est pas le cadeau qui compte, c’est le fiancé, et il est parfait, réplique-t-elle en me regardant amoureusement.

-         J’aurais préféré que ce soit moins bizarre…, m’excuse-je doucement.

-         Ce n’est pas bizarre, c’est très drôle. En plus ça a été choisi par ton équipe adorée, c’est parfait. Ça me va très bien Kakashi, je t’assure.

Elle m’observe de ses beaux yeux brillants de mille étoiles et je remercie encore le ciel qu’elle m’aime à ce point pour qui je suis. Je baisse mon masque pour l’embrasser tendrement et elle m’accueille en ronronnant tandis que je cajole ses lèvres parfaites.

-         Je t’aime, souffle-je contre ses lèvres.

-         Je t’aime bien plus encore petit pervers, répond-elle avec humour.

-         Aïe, murmure-je.

Elle replonge sur mes lèvres en souriant, attrapant mes joues dans ses mains délicates et je me perds un peu plus sur ses lèvres à chaque seconde qui passe.

Gaï nous interrompt en éclatant sa main sur mon épaule :

-         Je viens d’apprendre que mon éternel rival était fiancé ! hurle-t-il.

Après lui avoir raconté ma demande en roucoulant de bonheur, Hanako nous laisse entre nous et je discute un moment avec Gaï qui veut bien évidemment lui aussi écrire sur mon cadre. Rinko nous rejoint et nous donne des verres pour boire en l’honneur de mon futur mariage, entrainant la totalité des invités.

Mon anniversaire s’est vite transformé en fête de fiançailles, après nous avoir félicité, tous nos invités ne parlent quasiment que de ça et l’ambiance est encore plus joyeuse qu’initialement. Je suis ravi qu’Hanako soit à l’honneur elle aussi, Rinko avait en plus eu la délicatesse attention de demander à Saori d’inviter leur groupe de copine à mon anniversaire et je les observe à l’autre bout de la terrasse. Hanako a l’air plus qu’heureuse, elle sirote son verre joyeusement en racontant tous les détails de sa demande à ses amies qui gloussent comme des dingues. Elles aussi écrivent bien évidemment des mots à notre égard sur le cadre, qui commence à être noir d’encre.

La soirée déroule, je bois avec les uns et les autres qui me félicitent plus personnellement, notamment mes amis des forces spéciales et environ deux heures après le début des festivités, j’ai la surprise de voir un groupe débarquer sur ma terrasse. Mes yeux me sortent de la tête lorsque je reconnais mes ninjas de Mina, de retour d’un entrainement spécial que je leur avais programmé pour ne pas les laisser sans rien faire aujourd’hui puisque je ne travaillais pas.

Mon cœur se serre – sans doute l’alcool – lorsque je vois leurs visages heureux qui se précipitent sur moi. Je me suis drôlement attaché à ces hommes depuis que je les ai sous mon aile, sans même parler du lien particulier que j’entretiens de toute façon avec le village de Mina.

-         Joyeux anniversaire commandant Hatake !! s’exclament-ils tous plus ou moins en même temps.

-         Merci l’équipe ! réponds-je avec un entrain démesuré comparé à mon habituelle impassibilité.

Ils me dévisagent tous avec des yeux ronds et beaucoup rigolent de me voir aussi désinhibé tandis que Rinko pose un bras sur mes épaules :

-         Aaahh mes chers amis de Mina…, dit-il d’une voix théâtrale. Ce soir, sous vos yeux ébahis, vous allez rencontrer un nouvel homme… le commandant Hatake sous l’influence de l’alcool ! Vous allez bien vous marrer, je vous le garantis ! 

-         N’importe quoi…, ronchonne-je en levant les yeux au ciel.

Mais Rinko ne se démonte pas :

-         Buvez ! Mangez ! Amusez-vous… mais surtout, patientez ! Car le commandant Hatake pompette finira par montrer le bout de son nez ! s’exclame-t-il, les faisant tous rire bruyamment.

-         Tu le sais que tu es grave ? commente-je en le regardant, me retenant de rire.

-         Je le sais mon lapin, répond-il en embrassant ma joue.

Les ninjas de Mina rient de plus belle et j’éclate de rire avec eux. Rinko est cinglé, je ne sais pas comment ce type a pu devenir mon meilleur ami, mais il l’est, ça c’est sûr.

-         Tu me fais des infidélités ?! s’exclame alors la voix rieuse de Saori derrière nous.

-         Pardon ma chérie, mais c’est plutôt Kakashi que je trompe avec toi, il était là avant ! répond-il du tac au tac en nous retournant face à elle, le bras toujours sur mes épaules.

Saori est morte de rire et j’ai la bonne surprise de découvrir qu’Hanako est avec elle. Mon ange. Elle est adorable. Elle glousse dans sa main en nous regardant malicieusement, et je savoure la jolie bague qui trône à son annulaire. Mes yeux tombent sur ses jambes nues plus rapidement que lorsque je suis sobre et je remarque un phénomène étonnant : plus je bois, plus je trouve sa robe courte…

Un ami à lui interpelle Rinko, le sommant de venir et il m’abandonne donc avec les filles, ce qui me donne envie de plaisanter :

-         Ah je vous jure, il ne faut pas être jaloux quand on sort avec Rinko, tout le monde l’aime ! m’exclame-je en faisant mine d’être jaloux. 

Saori et Hanako éclatent encore de rire à ma blague, Saori ayant drôlement de mal à s’en remettre :

-         Bon sang Kakashi, Rinko m’avait prévenu que tu devenais plus drôle au bout de quelques verres mais j’avoue que je ne pensais pas te voir changer à ce point ! me taquine-t-elle.

-         Il est toujours drôle, arrêtez ! me défend Hanako avec une mine outrée.

Je la prends dans mes bras et la colle contre moi pour me glisser vers son oreille :

-         Laisse-les croire que je ne suis pas drôle, on s’en fiche…, murmure-je en me retenant de rire. 

Hanako glousse en me lançant ses yeux de biches et Saori s’éloigne, nous laissant sans doute un peu d’intimité maintenant que nous sommes dans les bras l’un de l’autre. Nous sommes désormais isolés dans un coin de la terrasse et je me réjouis d’avoir un peu de temps en tête à tête avec elle.

Je la porte pour la poser sur la barrière en bois, me glissant entre ses jambes pour lui faire un câlin et elle passe ses bras derrière ma nuque en m’observant de ses beaux yeux déjà étourdis par notre proximité.