Sasari Uchiwa

Chapitre 141 : Un piège pour l'homme

4677 mots, Catégorie: T

Dernière mise à jour 27/10/2018 07:12

[Depuis quelques heures maintenant, le groupe des trois ninjas avaient distancé le petit village de Nendo, là où ils s’étaient arrêtés. L’attaque sur ce petit village, Shizu, de son passé, était persuadée, elle et les autres, après qu’elle ait révélé son histoire, que l’homme qui en était à l’origine n’était nul autre que Reïtarô. Ce fut un choc certain pour Sasari… mais aussi pour Akino qui avait bien habité à cet endroit pendant une époque, étant la sœur de Bunji.]


Akino : Jamais je n’aurais cru que nos histoire serait aussi lié l’une à l’autre. Takeru était aussi de ce village… c’est possible qu’il était déjà complice à cette époque?


Sasari : Ça m’étonnerais beaucoup, Takeru nous accompagnait pour aller à Iwa, tu te souviens? Bunji avait participé au concours pour passer en classe supérieure.


Akino : Maintenant que tu me le dis… ça me revient. Tomoo et les deux autres aussi pour le coup.


Shizu : Je ne me souviens pas exactement des dates d’arrivés de chacun des membres. À mon arrivé dans l’organisation, il y avait d’abord Reïtarô et Takumi et j’ai rencontré peu de temps après Mitsumi, puis Reon. Au fils du temps, je rencontrais de nouveaux membres, mais on me les présentait comme s’ils étaient de l’organisation depuis un moment. Il y avait les six gardes, les Kokages et trois autres ninjas dans la même trempe que les gardes… je ne me souviens à peine de leur nom. Genzô était déjà aussi présent… depuis un moment j’imagine. Un an plus tard, environ, ce fut l’arrivé de Makura et de Takeru.


Sasari (Étonné) : Tu en est certaine..? Il aurait quitté le village un an après le feu à Nendo…


Shizu : C’est ce que je me souviens. Même qu’à cette époque, on me l’avait présenté comme un membre qui avait été là depuis le début. Durant les deux autres années, ça été parsemé. Hirosuke, Teruki et Kureto sont pratiquement arrivés en même temps, puis ç’a été l’arrivé de quatre ninjas qui ont complètement changé l’allure de la Canopé : Tomoo, Nikku, Ruito et toi, Akino… vous quatre pratiquement durant le même mois. Fusazô, suivi de Chen, et Kisa sont ensuite apparus peu de temps après. Il y a eu un temps où le recrutement se faisait moins sentir et Reïtarô commençait à envoyer les Kokage en mission.


Akino : Je me souviens, il y avait aussi eux cette mission avec cette femme que Reïtarô voulait trouver et qui ne sont jamais revenu…


Shizu : Sadami, Rina et Miyabi sont apparu… de manière écourtée malheureusement. Pour finir, en moins d’une semaine, Kumiko, Mifuyi, Sasari et Itomi sont arrivé… Encore là, çà complètement changer la face de la Canopée.


Sasari : Depuis quand vous aviez entendu parler de nous… Du moins, depuis quand Reïtarô à commencer à vous parler de nous?


Akino : C’était quelques jours après le retour de Tomoo, Nikku et Ruito de l’examen chûnin qui avait eu lieu à Konoha. Reïtarô nous en avait presque parlé pendant une journée entière… c’était pénible durant tout ce temps. La Canopée commençait à changer à partir de ce moment si tu veux mon avis. Ça me fait un effet étrange toute cette histoire. À la fois, j’éprouve du dégout d’avoir été dans cette organisation que dans un seul but précis pour Reïtarô. J’ai de la difficulté à accepter que je ne lui ai pas été aussi important que vous pouviez l’être… on a été que des pions. Mais parmis ceux à qui il portait le plus cet attention qui me répugnait est pratiquement devenu un de mes meilleurs amis et il s’est revirer contre lui… Je suis dégoutée en même temps d’être soulagée.


Sasari : Il s’est passé quoi après la mort de Bunji?


Akino (Étonnée) : … Tss, c’est pas parce que mademoiselle Hyuga à bien voulu nous raconter ce qui l’avait amené jusqu’ici que je vais faire pareil. Vous la raconter ne donnera rien, alors j’aime mieux éviter de le faire… en plus ça distrait inutilement alors qu’on doit se préparer à entrer dans Iwa.


[Ne voulant pas ajouter un mot de plus, Akino accéléra le pas, dépassant les deux autres, évitant d’allonger la conversation. Sasari venait à être habitué à ce genre de réponse… il ne voulut pas renchérir sur sa demande… et puis, elle n’avait pas tort. La capitale approchait à grand pas.


Le soleil n’indiquait pas encore midi, et les trois ninjas arrivèrent bientôt près de la capitale. Plus qu’une centaine de mètres. La solution avait vite été prise par les trois compagnons. Akino proposa comme toujours d’entrer par la « force » et Sasari proposa la voie des airs, ce que les trois ne refusèrent pas. Les deux de l’équipe Fufuu se souvenaient néanmoins de leur dernière tentative et voulurent empêcher que des ninjas ne les découvrent de la même manière.


Arrivé près du bord du village, Sasari matérialisa des ailes à chacune d’elle et lui se divisa en plusieurs milliers de cartes et en quelques doubles. En peu de temps, ils prirent tous leur envole pour survoler Iwa.

Pas le temps de réfléchir, à une certaine hauteur, visant le secteur du village qu’il souhaitait, Sasari ferma les ailes de tout le monde pour piquer en chute libre d’une manière très rapide. Toutes les autres cartes et clones furent relativement la même chose pour brouiller les pistes.

La chute était haute, la vitesse était grande. Tout juste avant de frapper le sol pour le percuter tête première, l’Uchiwa redressa ses ailes pour planer en rase-motte. Plusieurs passants les virent passer à toutes vitesses! Le Sharingan sauva la mise pour Sasari qui voyait très bien où passer pour éviter les obstacles. Ils étaient assez rapides pour que personne ne remarque qui ils étaient.

Rapidement, toujours en planant rapidement, ils bifurquèrent dans une première rue, puis une autre, jusqu’à s’enfoncer assez pour que personne ne remarque trop où ils se poseraient.

Sasari trouva l’endroit convenable à son désire et ils s’y posèrent non pas sur le sol même, mais sur les toits et les poteaux aux alentours.

Des passants étaient sous leurs pieds, mais aucun n’avait assez de vigilance pour les voir percher là où ils étaient, alors qu’ils portaient leur grand manteau.

Les trois ninjas sautèrent de toits en toits pour se diriger vers leur objectif.]


Akino, courant sur les toits : Tu arrives déjà à voir s’il est dans sa maison avec ton Byakugan?


Shizu : Non.


Sasari : Vous êtes certaine qu’il y soit?


Akino : J’en suis presque sûre, Iwa est le meilleur moyen pour eux pour nous retrouver… pour avoir des informations. Ils risquent des faires comme pour Sadami. C’est bientôt l’heure du midi de toute manière, il devrait revenir d’ici peu de temps… juste assez de temps pour bien se préparer à l’accueillir comme il se doit.


[Shizu vérifia et revérifia. La maison de Ruito était vide de vie, mais une fois plus près, voir même sur le toit de sa maison, le Byakugan pu voir des vêtements et des objets pouvant prouver que quelqu’un avait peu de temps été dans celle-ci. Ruito était bien en Iwa.


Il n’y avait qu’une seule fenêtre et celle-ci était des persiennes en bois, donc si elles étaient enlevées, ce serait trop évident. L’entrée d’air était beaucoup trop petite, il ne restait donc que la porte d’entrée.

La solution fut simple pour le jeune Uchiwa. Il ne voulait absolument pas toucher le sol. Il passa donc un bon nombre de cartes par les persiennes et ce pour former un clone qui se matérialiserait à l’intérieur et ouvrir la porte.


Le clone ne remarqua rien de suspect au premier étage… c’était une chambre normale. Ce fut plutôt à l’entrée qu’il découvrit la porte qui semblait piégée. Plusieurs parchemins explosifs, de la ficelle et des mécanismes étaient disposés pour que quiconque forcant cette porte, de la mauvaise manière, en paierait le prix. Il ne fallait pas tenter de le désamorcer… un faux pas et ça pouvait ruiner les chances de se s’approcher en finesse de la Canopée.


Le clone remonta les marches vérifiant cette fois bien tous les racoins voir s’il ne devait pas éviter autre chose, mais à priori, rien n’avait l’air d’être aussi suspect. Le clone se dématérialisa pour repasser au travers des volets et réapparut devant l’original.]


Clone : Il a piégé la porte avec un mécanisme.


Akino : On fait comment alors?


Sasari : Je n’ai pas fait de valet de pique, ç’aurait pu nous téléporter. Kumiko doit être là pour m’aider à les faire…


Clone : Il n’y a que la porte qui soit piégé, tout le reste de la maison me semblait être hors d’état de nuire. Si tu utilises l’une de tes épées Akino, on pourrait faire un passage par le plafond et courir le tout de cartes le mieux possible.


Akino : Eh ben… c’est à croire que tes doubles sont plus brillants que toi.


Sasari , ramenant ses cartes (Faussement méprisant) : Occupe-toi de faire ce qu’il a… ce que j’ai proposé et dépêchons-nous avant qu’il n’arrive.


[Akino fit apparaitre la même grande épée qu’elle avait prise pour faire le trou pour sauver Sasari à la Canopée. L’épée d’une telle taille découpa avec facilité le plafond. L’ouverture était faite et tous entrèrent. Comme proposer par lui-même, Sasari prit quelques cartes pour dissimuler le trou. Ç’aurait été préférable qu’ils puissent entrer sans qu’il n’y ait aucune trace, mais cette dernière était au plafond sur l’étage, les risques étaient moindres.


Il ne restait plus qu’à attendre. Shizu s’occupait de scruter l’extérieur avec son Dojutsu. Sasari, aidé d’Akino, s’occupèrent de l’intérieur d’une manière beaucoup plus minutieuse.


Akino fit face au fameux mécanisme. D’une brève analyse, elle comprenait son fonctionnement… Elle avait presque l’envie de changer deux ou trois trucs sur ce dernier pour que Ruito soit pris dans son propre piège. Malheureusement, ils avaient besoin de lui conscient le plus que possible, puis ils ne voulaient surtout pas attirer trop l’attention sur eux… et une explosion n’était pas l’idéale.


Vraiment, rien de suspect n’avait été trouvé, la seule chose était l’uniforme de la Canopée bien rangé dans une armoire… Au moins, ils savaient qu’ils étaient au bon endroit.]


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Iwa


[Dans un petit bureau, un groupe de ninja, visiblement jeunes et de niveaux chûnin étaient en fin de réunion pour finir le rapport de leur dernière mission… L’un d’eux : Ruito. Il portait l’uniforme officiel d’Iwa, incluant le bandeau. Tous étaient sur le point de partir, l’heure du diner sonnait.]


Chûnin d’Iwa : Toujours aussi chiant ces rapports. Il faudrait engager un ninja spécialisé seulement pour cette tâche dans chaque équipe. Il nous accompagnerait et devrait écrire tout ce qui se fait d’important au cours de la mission… ce serait un gain de temps. Déjà que les missions sont particulièrement longue ces temps-ci.


Autre Chûnin : Comment tu fais Ruito, à chaque fois, pour être aussi longtemps à l’extérieur? J’aimerais bien avoir des missions comme les tiennes. Ces temps-ci, je ne vois que les murs de ce maudit village… toujours la même chose!


Ruito : Désolé, mais je ne pourrai pas être avec vous pour me plaindre contre le Tsuchikage, je risque mon poste si je vous supporte. Dites-vous qu’il a autant de risque dans ce que je fais que dans ce que vous faites.


Chûnin : Il n’y a pas de risque, on fait jamais rien de très périlleux.


[Ruito ne fit qu’un geste de la main à ses camarades Chunins et il se mit en chemin vers sa maison ayant fini sa journée. Il semblait plutôt normal en se baladant dans les rues… Certains ninjas d’Iwa lui firent signe de la main à son retour. Malgré ses absences plutôt longues, Ruito était un ninja plutôt connu du milieu. Il savait autant se faire discret que d’être bien présent au bon moment dans le village.


Cependant, Ruito n’était à l’abri de rien maintenant que trois des membres les plus importants de la Canopée avaient déserté et que Reïtarô avait pratiquement en otage tous les amis qu’ils avaient. Devant sa porte d’entrée, un peu sur ses gardes, il détourna son regarde de droite à gauche pour vérifier les alentours… Personnes n’était assez près pour le voir entrer et il ne se sentait nullement observé.


Il ouvra la porte, tranquillement. À une certaine ouverture, il passa les doigts dans cette dernière pour relever le mécanisme et passer en toute sûreté. Aucune lumière n’était allumée et il n’en ouvra aucune non plus. Il referma la porte, le plongeant dans une certaine obscurité. Il s’assit sur le bord du pallier pour prendre bien le temps d’enlever ses bottillon et se mettre bien à l’aise. Il enleva également cette veste qui composait son uniforme, puis il s’avança dans sa petite maison.


Le plancher n’était pas neuf, il craquait. Peu importe la pièce dans laquelle il pouvait se trouver, ce son était audible. Tranquillement, il marchait dans sa maison, un peu sur ses gardes. Il alla à la salle de bain, se nettoyer le visage… faire quelques besoins, puis passa à la cuisine se prendre un truc tout simple pour l’emmener en haut… le prochain lieu où il se dirigeait.


L’escalier de cette maison était plutôt abrupt, en quelques marches seulement, on était à l’étage. Rapidement, en montant, regardant vers le haut, Ruito constat de plus en plus que son plafond n’était pas tout à fait le même. Il prit un temps pour comprendre et la réaction vint après. Il se détourna de manière précipité dans les escaliers, mais un autre élément l’étonna encore plus que le plafond! Le plancher entier du rez-de-chaussée était surélevé! Des centaines de cartes avaient été éparpillées sur tout le planché! En un instant, il perdu l’équilibre et plongea le corps entier dans l’amas de cartes qui l’attrapa et le momifia en entier.


Sa vue était complètement bouché, il n’y avait même pas de trou pour respirer et plus ça avançait, plus les cartes serraient leur étreinte. Après cinq bonne minutes, il put enfin reprendre son souffle… il n’avait que la bouche à l’air libre.]


Ruito (Essoufflé) : * Tousse, tousse, tousse * J’aurais dû me douter que seulement piéger la porte ne serait pas suffisant… Ça fait un moment qu’on s’est vue, non?


Akino : C’est étonnant que tu ne nous aies pas encore traités de traitres et de tous les noms.


[Sasari enleva progressivement les cartes de devant les yeux de Ruito. Ce dernier vit d’abord, dans cette pièce sombre, le dojutsu rouge que braquait l’Uchiwa sur lui, avec un air qui volait entre le blasé et le méprit. Ruito constata ensuite du nouvelle uniforme qu’ils portaient, puis des deux filles à ses côtés.]


Ruito : Vous aviez raison.


* Étonnement des trois ninjas *


Ruito (Alerté) : Reïtarô est dangereux, il est en train de nous utiliser pour je ne sais pas quoi… je ne connais pas ses plans, mais je suis sûr que ça n’a rien de bon pour nous!


Akino (Étonnée) : Qu’est-ce que tu dis?


Ruito : Lui et Takeru, ils ont un plan… c’est le monde qui va en payer si ça continue trop. Il faut qu’on l’arrête rapidement!


Shizu : Pourquoi le monde?


Ruito : Je ne sais pas exactement. Cette carte du ciel d’Azuko… les membres de son clan, l’organisation qu’il s’est créé… J’ai l’impression qu’il va faire quelque chose et que ça ne touchera pas que la Canopée. Je suis avec vous, libérez moi! Tomoo est aussi ici, il viendra avec nous!


[En un éclair, quelques des cartes sur le corps de Ruito se rassemblèrent en un point pour lui traverser l’épaule.]


Ruito (Souffre) : Argh! Qu’est-ce qui te prend! Je vous ai dit de me croire!


Sasari : Arrête tes stupides mensonges… Si Reïtarô est où il est maintenant, c’est Tomoo qui l’a aidé… S’il était vraiment de notre côté, il m’aurait déjà aidé le moment où il était en haut de cette tour.


Akino : Au nombre de fois où je vous ai vue parlé vous deux contre les autres membres alors que Reïtarô n’était même pas là, c’est un mensonge bien stupide.


[Sasari recommença avec la deuxième épaule, un pique fait de cartes le transperça. Cette fois, les cris avaient été atténué par une masse de cartes pour ne pas qu’on l’entendre crier d’avantage.]


Sasari : De tout ceux de l’organisation, tu es dans ce peu de membre qui se souvient de son passé… Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que tu es vraiment avec Reïtarô… Qu’il n’a pas eu à te tromper pour que tu exécutes ses ordres.


Ruito : Si tu crois être venu ici pour que je vous donne la réponse de comment vous pourriez sauver tout le monde… c’est perdu, vous allez tous crever! De toute manière, c’est déjà mort… je ne sais pas comment vous êtes arrivé jusqu’ici, mais auriez dû prendre votre temps pour observer les choses. À l’heure où on se parle, je serais déjà en route pour aller manger avec Tomoo.


* Étonnement des trois ninjas *


Akino : Dit-nous où c’est idiot!


Ruito : Vous pouvez toujours… * Étonnement *


Sasari : Tsukuyomi!


[En très peu de temps, près d’une quinzaine de secondes, Ruito perdu complètement connaissance et son corps, tendu au départ, se dégourdit. Une coulisse de sang tombait de l’œil gauche de Sasari, mais il n’en avait rien à faire.]


Sasari : Il dit la vérité, ils sont censés se rejoindre devant l’ancien restaurant de Hide.


Akino : On aurait dû y penser avant… Dépêchons-nous.


[Bien énervé, Sasari rappela toutes les cartes qui l’entouraient, y compris celles au plafond. Cependant, il n’allait pas laisser Ruito comme il était. Il le prit par le collet et se dirigea vers les escaliers.]


Akino : Où tu vas? Tu comptes faire quoi de lui?


[Sasari ne dit pas un seul mot. Il ne fit que descendre, ce qui intrigua seulement les deux jeunes filles. Rendu en bas, devant la porte piéger, Sasari déposa le corps évanouie de Ruito juste devant assit et il l’adossa à cette dernière. Il releva le mécanisme pour le mettre en fonction et on entendit un clique provenant de sous la plancher où était maintenant assit Ruito.]


Sasari : Qu’il s’arrange… On y va.


[Ne disant rien de plus, les trois ninjas s’envolèrent de l’endroit, la laissant avec Ruito seulement, assit sur une bombe.


Par les toits, une nouvelle fois, Sasari, Akino et Shizu coururent à toute vitesse pour se rendre à ce fameux restaurant. Shizu se souvenait bien de l’endroit, elle les conduit en un rien de temps. Ils durent passer par le sol à un moment, mais ils considérèrent que le temps entre leur entré dans le village et le moment où ils avaient mis les pieds aux sols était assez long pour que les ninjas en charge de détecter les intrusions soupçonnent quelque chose.


Encore une fois, une ruelle à droite, un chemin à gauche, ils y étaient presque! Il ne restait qu’une intersection et rendu à celle-ci, ils purent voir Tomoo devant la façade de l’endroit. Il avait quelque passant autour, mais peu importe, les gens les regardait déjà courir avec leurs habits hors du communs. Sasari le premier, ils foncèrent directement sur lui, qui ne semblait que très peu souciant de ce qui l’entourait.


Rendu à une dizaine de mètre, c’est là que Tomoo détourna la tête pour voir les trois ninjas venir vers lui! Jamais il n’eut le temps de réagir d’une quelconque manière, Sasari le plaqua au sol solidement, devant tout le monde.]


Tomoo : Vous avez mal joué… vous arrivez bien tard.


[Sasari activa son Sharingan pour le regarder, mais c’est ce qui fit disparaitre Tomoo!]


Akino : Un clone! Il a dû déduire que si Ruito n’était pas encore là, c’était qu’il avait probablement eu un problème…


Shizu : Il est partit vers la Canopée.


Sasari : Merde!


[Il ne prit que très peu de temps pour prendre conscience de la situation, il se releva tout en courant… c’était repartit pour Sasari qui se dirigeait maintenant tout droit vers l’ouest. Peu importe l’avance que pouvait avoir Tomoo, les trois de Furûtsu devaient le rattraper avant qu’il ne rejoigne Reïtarô.]


Akino, suivant Sasari à la course : Ça sert à rien d’essayer de le suivre, il peut avoir pris n’importe quelle direction et le suivre est peut-être bien ce qu’il attend de nous! Si on s’approche trop de la Canopée, c’est bien possible que Reïtarô envoie assez de personnes pour nous attraper! Alors arrête-toi pour le moment!


Sasari (Énervé) : * S’arrête brusquement * Et tu veux qu’on fasse quoi! J’ai l’impression qu’on est dans un fichu impasse où l’on ne peut rien faire! La seule chose que je vois c’est de tenter de s’approcher. À chaque jour lui il avance de plus en plus et on peut rien faire contre!


Akino : Je sais que tu as à cœur de les sauver, moi aussi t’inquiète pas… Mais il faut garder la tête sur les épaules et réfléchir dans un endroit calme!


Shizu : Toi, être calme?


Akino : Oh, c’est bon, je sais l’être quand je veux! Ne l’encourage pas à s’énerver davantage...!


Sasari : Et tu proposes quoi?! Tss…


Akino : Rester ici et les attendre. En ce moment, Tomoo doit être allé les avertir qu’on est ici. Reïtarô enverra probablement un groupe pour nous trouver. Selon moi, il n’enverra pas tout le monde… ce sera l’occasion pour rallier ceux qui viendront.


Shizu : Mifuyi nous avait emmenés dans son ancienne maison qui est déserte. Ruito ne saura pas où c’est… s’il s’en sort.


Sasari : * Soupir, reprend ses esprits * … Tu as probablement raison… vaut mieux être prudent.


Akino : Puis on est en Iwa… Vaut mieux y rester au lieu de faire des millions de va et viens qui pourraient nous épuiser et nous faire des trouble-fêtes non voulu.


[Sasari céda à la proposition d’Akino. Elle avait raison. Courir après Tomoo était potentiellement dangereux pour eux. Pour le coup, il valait mieux être prudent et bien analyser la situation. Combien de jours la Canopée prendrait pour retrouver les trois ninjas? Ça restait un mystère.


Comme Shizu l’avait conseillé, ils se dirigèrent tous les trois vers la petite maison de Mifuyi, qui se trouvait dans un quartier peu habité et qui était parfait pour eux. Sasari savait parfaitement où c’était, cela faisait un petit moment qu’il n’avait pas vue cette petite maison qu’il avait habité pendant une bonne période avec Mifuyi.


Le soir, Sasari était plutôt pensif de cette journée. Il s’était trouvé un petit coin sur le toit, s’asseyant, regardant le reste de la ville et les étoiles. Au bout d’un moment, Shizu monta aussi sur le toit pour s’asseoir au côté de son camarade et se détendre, profitant de la vue.]


Sasari : Dit-moi… qu’est-ce que tu feras quand les gens de Konoha apprendront que tu es une Hyuga? Mifuyi a lu que ce clan était très protecteur, que leur pouvoir est si précieux que s’il arrivait entre des mains extérieures, ils pourraient déclencher un conflit assez important.


Shizu : Je ne sais pas.


Sasari : Tu ne t’y es jamais préparé?


Shizu : À ce moment, je crois que mes amis et moi seront assez fort pour leur prouver que je ne suis pas leur chose… Je ne veux pas être lié à cette stupidité… Cet égocentrisme. Je me battrai pour que l’on me laisse libre de mes choix.


Sasari : Tu pourrais changer ce clan si tu te faisais entendre de ses gens…


Shizu : Je te l’ai dit, je ne veux pas être lié à eux, je m’en fiche de ce qu’ils sont et de ce qu’ils veulent… ce sont leurs choix. Peut-être que toi tu veux reformer le clan Uchiwa à ta manière… mais moi je n’ai jamais été une Hyuga… Je veux tout simplement vivre ma vie le plus simplement possible entouré de gens qui me respecte en tant que Shizu.


* Silence *


Sasari : Tu n’as peut-être pas tort…


Shizu : Quand tu auras retrouvé ton frère, que feras-tu ensuite? Tu souhaites réellement reformé une famille que tu n’as jamais connu?... * Silence *

Désolé de te le dire, mais je ne te comprends pas. Je n’aie pas besoin d’un nom ou d’un lien de sang pour pouvoir dire que mes amis font partie de ma famille.


Sasari : Je comprends… mais ces gens m’ont sauvé la vie. Le fait d’être Uchiwa n’empêchera pas que je puisse garder mes amis près de moi. J’ai envie de croire qu’il en vaudra peut-être la peine de s’en intéresser.


* Silence *


Shizu (Pensive) : * Soupire * Tu n’as peut-être pas tort…


[Tout à coup, dans cette nuit qui commençait à s’assombrir. Une vive lumière, au loin, fit son apparition… Un écho leur parvint quelques secondes après. Les deux ninjas savaient très bien de quoi il s’agissait, même Akino l’avait entendu à l’intérieur de la maison. Le piège s’était déclenché. Sasari avait le regard illuminé, perdu dans le vide de ses pensées vis-à-vis cette explosion, très peu soucieux de ceci.]


Fin du chapitre 141

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